SECTION I DES DIFFICULTES STRUCTURELLES A SURMONTER
1- L’introduction du contrôle de gestion comme dispositif de pilotage
L’option irréversible pour la démarche de performance implique un renouvellement des
techniques de gestion ainsi que le développement des meilleures pratiques au sein des
Administrations. La Direction par objectif (DPO) expérimentée au sein de l’Administration
fiscale a connu un succès au point d’inspirer des structures similaires dans l’exécution de
leurs activités. Pourtant, il faut reconnaître que la mise en œuvre de ce mode de management
n’a pas été exempte de quelques faiblesses :
-très forte prise en compte des objectifs quantitatifs de mobilisation des recettes
fiscales au détriment d’un travail de qualité ;
-manque de sélectivité et de lisibilité des indicateurs de performances ;
-faible implication des échelons inférieurs à la définition des objectifs et surtout des
moyens associés pour leur réalisation ;
-défaut de fiabilité des données soumises à analyse et évaluation en raison d’un
système d’information défectueux dominé par une informatique beaucoup plus axée
sur la bureautique ;
-suivi approximatif des plans d’action des structures et remontée insignifiante des
informations nécessaires à la réorientation des stratégies.
-déficit de probité de la part de certains agents publics dévoyant le dispositif de
pilotage et de suivi ;
-impréparation des agents à la gestion orientée vers la performance…
Face à toutes les insuffisances décelées dans le cas qui aurait pu servir de modèle en
terme de pilotage des performances, l’urgence est aujourd’hui à une meilleure élaboration
d’un dispositif de management par objectifs
51. A cet effet, une des pistes porteuses pourrait
être l’appropriation par les Administrations du contrôle de gestion comme « source de défis
51
Certains auteurs préfèrent actuellement parler de management par objectifs, trouvant la Direction par Objectifs
vieillie car développée aux années 1950 dans le secteur privé. Mais au Cameroun et particulièrement au sein de
l’Administration fiscale la DPO est déjà fortement enracinées dans les esprits au point où tout revirement de
pour les gestionnaires de l’Administration »
52. En France, le Comité interministériel à la
réforme de l’Etat a donné une nouvelle impulsion à la démarche de la performance en faisant
de la généralisation du contrôle de gestion dans les Administrations de l’Etat un des axes
centraux de la modernisation de la gestion publique
53. Ainsi la fonction de contrôle de gestion
va sortir de sa présence dans le secteur marchand pour conquérir le secteur public en
s’adaptant à ses contraintes.
Au Cameroun, le contrôle de gestion dans le secteur public peut apparaître comme une
discipline nouvelle dans la mesure où celui était resté confiné dans les pratiques du privé.
Pourtant, cette discipline permet aux Etats « d’assainir leur gestion publique, d’offrir aux
usagers un service public de qualité en adéquation avec leurs attentes. Pour un jeune pays
comme le Cameroun, confronté à des maux tels que la corruption, la mauvaise gestion des
ressources publiques, l’introduction d’un contrôle plus rigoureux et bien pensé peut être une
puissante arme contre les maux qui minent son développement… »
54.
En ce qui concerne la Direction générale des Impôts qui disposait déjà d’un mécanisme de
management par objectifs, l’introduction du contrôle de gestion va tendre à
l’approfondissement des techniques de projections des objectifs, à l’affinement des méthodes
de suivi et au perfectionnement du dispositif d’évaluation existant aux fins de le rendre plus
efficace
55. De même, les organigrammes en cours d’élaboration dans les Ministères accordent
une place de choix au pilotage des performances à travers l’outil contrôle de gestion même si
ce dernier reste une matière à définir et à diffuser dans l’ensemble du secteur public. Au
Ministère de l’Economie et des Finances, la vision stratégique fondée sur le pilotage des
performances a entraîné la création auprès du Secrétaire Général d’une Cellule de Suivi
appelée à accompagner un dispositif de Suivi-évaluation des activités des différentes
directions opérationnelles. Dans la même optique, l’Administration Fiscale envisage de créer
une Division des Etudes et des Stratégies qui aura entre autres missions d’assurer le pilotage
des performances à travers le contrôle de gestion.
Si le paysage administratif camerounais présente des atouts réels en terme d’accoutumance à
la vision pluriannuelle des objectifs et de ressources humaines appropriées, il reste que des
efforts sont à déployer par les autorités publiques qui doivent dépasser le stade des catalogues
d’intentions pour passer à celui de l’action
56. A cet effet, il serait pressant de préparer les
agents chargés d’assurer le pilotage des finances publiques à la « dictature des résultats » à
travers :
-l’introduction du contrôle de gestion dans le programme de formation initiale et
continue ;
52
Gibert Patrick, Préface dans le Contrôle de gestion dans les Administrations de l’Etat, Eléments de
méthodologie, Ministère de la fonction publique, de la réforme de l’Etat et de l’aménagement du territoire,
Juin 2002.
53
Circulaire interministérielle du 21 Juin 2001 relative au contrôle de gestion dans les Administrations publiques
française.
54
ATECK A DJAM Félix, Introduction du contrôle de gestion au Cameroun, mémoire présenté en vue de
l’obtention du master en Administration publique, ENA, Octobre 2003.
55
Dans cet esprit, le Directeur Général des Impôts à signé l’instruction N° du 22 Juillet 2005 relative au suivi des
performances de la Direction Générale des Impôts en vue de préparer ses collaborateurs au nouveau cap de
Direction Par Objectifs.
56
-une adaptation de cette discipline au secteur public en général et aux réalités
sociologiques du Cameroun en particulier ;
-un renforcement en personnel de qualité aux échelons stratégiques de
l’Administration publique et une internalisation effective des savoirs managériaux
innovants ;
-une meilleure dotation des services en ressources matérielles ;
-une amélioration des capacités et de la qualité des systèmes d’information à
travers l’automatisation et la dématérialisation en fonction des enjeux et des
possibilités propres à chaque organisation ;
-un développement de la culture du résultat à travers la réaffirmation de rendre compte
en matière de finances publiques ;
-la diffusion du contrôle de gestion ainsi que son placement au cœur de la démarche de
la performance au sein l’Etat ainsi qu’à ses démembrements que sont les
établissements publics, les entreprises publiques ainsi que les collectivités
décentralisées.
2- Un recentrage urgent de la fonction contrôle en finances publiques
Dans des contextes de plus en plus exposés aux rigueurs de la discipline budgétaire exigées
par les bailleurs de fonds en vue du redressement économique, la fonction de contrôle des
finances publiques s’érige naturellement en dogme de suivi de gestion.
Pour en arriver à un système optimal de pilotage des performances, les opérateurs du service
public doivent se sentir sous pression et surtout sous contrôle permanant. A cet effet, le
premier axe de contrôle se situe au niveau politique par une réhabilitation du Parlement dans
ses prérogatives budgétaires à travers une présentation des documents budgétaires plus lisibles
et auditables. Ensuite, plus de responsabilisation quant à la surveillance de la mise en œuvre
des politiques publiques par une budgétisation orientée vers les résultats ainsi qu’un usage
effectif des armes dont cet organe est doté de par la Constitution
57.
En ce qui concerne, le contrôle juridictionnel et sans préjudice de la mise en œuvre effective
de la Chambre des comptes, la question se résume en une réactivation de tous les pôles de
justice concernés par les litiges relatifs aux finances publiques. Dans une approche systémique
du droit processuel financier, il reviendra au juge constitutionnel de censurer les dispositions
législatives s’inscrivant dans une logique contraire à la philosophie ambiante de la
performance, au juge judiciaire de réprimer les infractions liées aux maniements indélicats des
deniers publics, au juge fiscal de veiller à l’équilibre entre les droits du contribuable et les
pouvoirs du fisc.
S’agissant du contrôle et de l’audit internes, le plus important n’est pas aujourd’hui la
multiplication des organes comme on peut à juste titre le relever pour le déplorer. En matière
de Finances publiques au Cameroun, une institution supérieure de contrôle au-dessus de
laquelle un Ministre Délégué rattaché à la Présidence de la République : Le Contrôle
Supérieur de l’Etat. Au sein des Ministères, l’organisation prévoit des Inspection Générale
57
ainsi que des Inspections de Services au sein des Directions pour assurer le contrôle interne et
l’audit. Par ailleurs, le Ministère de l’Economie et des Finances emploie en son sein une
structure de contrôle budgétaire et des contrôleurs financiers déployés dans l’ensemble des
organismes publics dépensiers.
Si le principe de l’institution de cette armature de contrôle est louable quant à l’objectif
recherché, il n’en demeure pas moins vrai que l’efficacité et l’efficience de ces modes de
fonctionnement semble sujet à caution, tellement le mal apparaît profond en ce qui concerne
les finances publiques camerounaises.
Le mieux ne serait pas la solution radicale consistant en la suppression des organes de
contrôle interne au sein de l’Etat. Il conviendrait simplement de rationaliser l’activité de ces
structures à travers :
-la nomination à des fonctions d’inspection et de contrôle de personnes compétentes et
motivées ;
-l’exploitation effective dans le processus décisionnel des rapports issus des corps de
contrôle ;
-la prise en compte par les décideurs publics des recommandations consécutives aux
audits ;
-le renforcement des capacités d’intervention des structures de contrôle ;
-l’intériorisation des vertus de la fonction de contrôle par tous managers à l’échelle
stratégique ;
-l’évolution de la mission de contrôle de la régularité vers l’obligation de
performance ;
-la délimitation du champ des activités en précisant la nature des actions à mener en
différenciant contrôle et audits ;
-formation des cadres face aux évolutions des techniques en vue de minimiser les
risques ;
Les reformes à engager sont à la hauteur des ambitions affichées et leur mise en management
mérite d’être méthodique et réaliste.
3- Un management réaliste pour un pilotage performant des finances publiques
Les grandes orientations concernant l’intégration de la démarche de performance en finances
publiques connaîtront un succès si le processus de management est mené avec à travers une
approche réaliste et adaptée. Les conditions d’une symbiose entre management stratégique et
management opérationnel
58devront être réunies par les acteurs d’une réforme aussi
ambitieuse.
S’approprier les savoirs managériaux constitue certes un préalable, mais ce serait remplir une
condition nécessaire mais pas suffisante pour une intégration de la performance au rang des
priorités des finances publiques camerounaises. En effet, le management ne saurait être un
58
Le management stratégique consiste à élargir son horizon et à dépasser l’immédiat pour mettre en perspective
l’action de l’entité dont le cadre a en charge tandis que le management opérationnel se caractérise par un
horizon de court terme pour le fonctionnement de l’organisation dont on a la charge au quotidien. Alecian Serge,
Dominique Foucher, le management dans le secteur public, Editions d’Organisation, Paris, 2002.
ensemble de connaissances théoriques sans prise sur la pratique quotidienne des
organisations. La sensibilité de la question est d’autant plus criarde que l’implémentation des
mesures concernant la conduite des affaires publiques se heurte de front à des réalités diverses
qui font aussi bien la force que la faiblesse du Cameroun
59: diversité sociologique à prendre
en compte dans la conduite de l’action publique, biculturalisme et bilinguisme officiel
s’agissant du français et de l’anglais, forte patrimonialisation de la chose publique,
technocratisation du politique et politisation de l’Administratif, résistances diverses aux
réformes…..
Le Cameroun n’est pas seulement malade de ses finances publiques du fait de la morosité
économique, il est surtout un grand chantier de rénovation de l’ensemble de son système
financier public dont la conduite du changement appelle beaucoup de circonspection et
d’imagination.
Les bouleversements institutionnels, économiques et technologiques que connaît ce pays
depuis plus d’une décennie appellent des mesures d’accompagnement dont l’effectivité serait
gage de succès. La perception des réformes en matière de Finances Publiques par les acteurs
n’est pas toujours sans rapport avec les rapports de force existants ainsi que la subjectivité qui
entoure le sujet appréciant face à l’objet apprécié. Comme quoi il est difficile de mener des
réformes dans le cadre d’une organisation ou d’une activité à laquelle on est concerné,
tellement les exigences peuvent apparaître contradictoires. Dans le contexte camerounais, si
les forces extérieures à l’instar des syndicats ne disposent pas d’une influence très forte
susceptible d’entraver la réalisation d’une réforme, les schémas mentaux des fonctionnaires
sont de nature à constituer des obstacles dans la mise en œuvre des mesures innovantes.
Le changement de cap vers la démarche de performance dans les finances publiques devra
donc s’accompagner d’un dispositif de communication transversal entraînant une mobilisation
des énergies et une focalisation vers les référentiels de la nouvelle gestion publique. Les
acteurs d’une réforme d’une telle ampleur devront être capables d’échanger, de communiquer
sur le bien fondé du redressement des finances publiques à travers la culture de la
performance.
59
CONCLUSION GENERALE
Les finances publiques offrent un cadre propice pour l’introduction de la gestion par la
performance dans la conduite des affaires publiques. Dans les pays en développement comme
le Cameroun où le redressement économique passe par l’assainissement des finances
publiques, la démarche de performance constitue un outil de pilotage et d’évaluation porteur
d’espoir. Loin de l’attitude mimétique qui consiste à transposer les techniques et pratiques
usitées dans les pays occidentaux dans le pilotage de l’action publique, la problématique de la
performance se pose avec acuité dans l’espace de gestion des pays africains confrontés à des
crises socioéconomiques les plaçant sous la tutelle des institutions financières internationales.
Les programmes économiques et financiers mis en œuvre par le FMI et la Banque Mondiale,
sont des exemples de pilotage des activités orientés vers la performance. La démarche ainsi
adoptée se doit d’être déclinée sur l’ensemble de la chaîne de gestion d’un pays aux fins
d’assurer une certaine cohérence des opérations de gestion.
Au Cameroun, le management par objectifs s’inscrit progressivement dans les habitudes
administratives malgré des pesanteurs sociologiques et un cadre normatif et institutionnel pas
encore adaptés aux réformes. La culture des résultats en devenir, se heurte à des élans
conservatistes inhérents à tout processus de changements de grande ampleur. Surtout que la
gestion publique à orienter vers les résultats entraîne de la transparence et permet de prévenir
des écueils et dérapages s’écartant de la bonne gouvernance. Le changement de cap vers la
démarche de performance devra donc s’accompagner de réformes structurelles et normatives.
Mais, tout ne se limitera pas à des bouleversements juridico institutionnels qui ne seraient pas
du tout efficace en l’absence d’une politique volontariste accompagnée de changements de
mentalités propice à la pénétration de la culture des résultats dans tous les pans de
l’Administration publique. L’expérience embryonnaire de la Direction Générale des Impôts
reste à approfondir au moment où les autres services publics commencent à peine à songer à
une gestion publique orientée vers les résultats. Les réformes envisagées devront sortir de
l’importation des modèles managériaux ayant cours dans les autres pays pour mettre à
contribution tout le capital d’imagination et d’ingéniosité devant permettre la mise en œuvre
d’un type de management des finances publiques adapté aux réalités camerounaises mais
conciliable avec les standards internationaux.
ELEMENTS DE BIBLIOGRAPHIE
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managériale, RFAP, N°24, 1982 ;
TABLES DE MATIERES
RESUME... 1
INTRODUCTION GENERALE... 5
PARTIE I : UNE INTRODUCTION TIMIDE MAIS PROGRESSIVE DU PILOTAGE
DES PERFORMANCES EN FINANCES PUBLIQUES CAMEROUNAISES.... 9
CHAPITRE I: ...LE BESOIN D’UN PILOTAGE DES PERFORMANCES EN
FINANCES PUBLIQUES CAMEROUNAISES... 10
SECTION I : L’INEXISTENCE D’UN VERITABLE CADRE DE REFERENCE
REGISSANT LA BUDGETISATION PAR OBJECTIFS.... 10
A Un Cadre normatif déficient... 10
1- L’ordonnance de 1962 portant régime financier de l’Etat : Un instrument désuet... 11
2- Les lois de Finances annuelles aussi n’intègrent pas les exigences de performance.11
3- Un manque de cohésion de l’ordonnancement juridique... 12
B Un dispositif institutionnel inadapté.... 12
1- L’Organisation des administrations financières est instable... 13
2- La juridiction financière et fiscale reste inopérante ... 14
3- Un parlement en panne d’initiative en matière de finances publiques ... 14
SECTION II. LA DIFFICILE ADHESION A LA PHILOSOPHIE DE LA
PERFORMANCE... 15
A Un héritage administratif peu propice à l’éclosion d’une culture des résultats.... 15
1- Une administration « importée »?... 15
2- Une rationalité managériale encore virtuelle ... 16
3- Une perception de la puissance publique inadaptée aux enjeux de l’heure. ... 17
B Des résistances sociologiques à une gestion rationnelle... 17
1- Un bureaucratisme fortement enraciné. ... 17
2- Des conflits d’intérêts permanents... 18
CHAPITRE II. L’EMERGENCE PROGRESSIVE D’UNE GESTION PUBLIQUE
ORIENTEE VERS LES RESULTATS... 20
SECTION I LES ADMINISTRATIONS FISCALES SONT AU CAMEROUN,
LES PIONNIERES DU PILOTAGE PAR OBJECTIFS... 20
A Les fondements du système de gestion par la performance... 20
1- Une politique économique largement axée sur l’obligation d’assainissement des
finances publiques ... 20
2- L’incontournable réalisation des critères quantitatifs des programmes
économiques et financiers ... 21
3- L’évolution irréversible vers des transitions fiscales... 22
B La mise en œuvre progressive d’un système de gestion par la performance....23
1- Une pratique embryonnaire mais réelle de la planification stratégique... 23
2- La déclinaison annuelle des actions à l’échelle opérationnelle ... 24
3- L’application du management par objectifs... 24
SECTION II LES ADMINISTRATIONS GESTIONNAIRES ONT SUIVI LE
MOUVEMENT D’ORIENTATION VERS LA PERFORMANCE... 25
A Les transformations intervenant dans l’environnement de gestionnaires de
crédits………...25
1- Une reconfiguration de la nomenclature budgétaire vers plus de simplification et
de transparence ... 25
2- Les adaptations mitigées de la fonction de contrôle financier ... 26
3- L’encadrement de la procédure de dépense ... 27
B Les mutations concernant la performance de la fonction comptable... 28
1- L’obligation de production dans les délais de la balance des comptes du trésor
... 28
2- L’avènement d’un dispositif de suivi de la Trésorerie de l’Etat ... 29
3- Le processus de réforme de la comptabilité de l’Etat ... 29
PARTIE II : LA MUTATION VERS LA PERFORMANCE : UN PROJET DONT
LA MISE EN ŒUVRE DEMEURE UN PARI POUR LES FINANCES PUBLIQUES
CAMEROUNAISES... 31
CHAPITRE III ... L’URGENCE D’UNE GENERALISATION DU MODELE DE
GESTION PAR LA PERFORMANCE EN FINANCES PUBLIQUES... 32
SECTION I LA PERFORMANCE EST UN CATALYSEUR DE LA
MOBILISATION DES RESSOURCES BUDGETAIRES... 32
A Les actions entreprises au sein des services fiscaux... 32
1- Le renforcement des capacités des Administrations ... 33
2- L’amélioration et la diffusion des indicateurs de performance ... 34
Dans le document
PREMIER MINISTRE
(Page 56-67)