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L E RISQUE DE CREDIT

Dans le document NOTE D’INFORMATION SIMPLIFIEE (Page 191-195)

DES DISPOSITIFS FAVORISANT LA COMMUNICATION ET L’ECOUTE

8.1.6.6.2.3 LE RISQUE OPERATIONNEL

1. L E RISQUE DE CREDIT

Les crédits commerciaux s’élèvent à 473 milliards d’euros au 31 décembre 2004, Enregistrant une progression de 23%

due au fort dynamisme commercial de la Banque sur les grandes zones économiques développées, à l’intégration de nouveaux réseaux de banque de détail (notamment dans l’ouest américain)et à l’augmentation du prix des matières premières, tout particulièrement du pétrole, qui a généré une hausse des besoins de financement du négoce.

L’évolution du coût du risque, en forte diminution du fait du retour de la croissance outre atlantique et de la bonne tenue de la situation économique européenne, se présente comme suit :

En M € BDDF SFDI AMS BFI Total Groupe

Coût du risque 2003 225 529 16 633 1361

Coût du risque 2004 223 439 5 58 678

Diversification par contrepartie

La diversification par contrepartie du portefeuille est une préoccupation constante et fait l’objet d’un suivi attentif et régulier. BNP Paribas reste très en deçà des seuils de concentration de la directive européenne sur les Grands Risques.

L’intégration de Community First et Union Safe Deposit à l’ensemble BancWest sur la côte Ouest des Etats-Unis a permis, quant à elle, d’élargir la base de clients particuliers à de nouvelles régions.

Les 10 premiers groupes clients concentrent 4% du total des engagements au 31 décembre 2004.

Diversification sectorielle

La discipline en matière de gestion des risques sectoriels se traduit par l’absence de concentration particulière. Aucun secteur ne ressort à plus de 5% des engagements, à l’exception du secteur « souverain, collectivités publiques et finance » et du « commerce de gros », qui correspond pour une part significative aux activités de financement du négoce des matières premières.

Répartition sectorielle des engagements commerciaux21 au 31 décembre 2004 :

Equipement des

La diversification sectorielle demeure de bonne qualité avec aucune nouvelle concentration à noter en 2004. Les industries cycliques ou constituant une exposition significative continuent d’être suivies régulièrement.

Le portefeuille des entreprises de télécommunications s’est considérablement amélioré en termes de qualité de crédit en raison de l’amélioration du profil financier des grands clients de la Banque, mais s’est aussi allégé du fait de la réduction significative de l’endettement du secteur.

Les engagements sur l’aéronautique, secteur qui a été fortement touché par différents évènements échappant à leur contrôle (attentats du 11 septembre, crise SRAS, augmentation du prix du pétrole), continuent d’être essentiellement structurés sous forme de financements d’actifs. Les principales opérations récemment réalisées ont souvent été placées à l’abri de garanties de la part d’assureurs crédit. La revue du portefeuille asiatique, menée dans le contexte de la récente catastrophe naturelle, conclu à une très faible exposition de la Banque aux compagnies locales potentiellement les plus à risque.

Les difficultés rencontrées par le secteur de l’énergie ces deux dernières années, notamment aux Etats-Unis, se sont aplanies et de nombreux refinancements de compagnies devant faire face à des problèmes de trésorerie, mais néanmoins saines, ont été réalisés.

L’industrie automobile, traditionnellement un secteur important pour la Banque, a fait l’objet d’un suivi attentif et de mesures pour réduire l’exposition sur les entreprises les plus sensibles.

Les industries de haute technologie, très cycliques, pèsent très peu dans le portefeuille total. La Banque est, en outre, essentiellement présente auprès des grands noms du secteur, notés dans les catégories «investissement».

Diversification géographique

La répartition géographique du portefeuille est équilibrée, avec une composante européenne qui reste importante puisqu’elle atteint 2/3 des engagements. La France représente 43% du portefeuille.

L’Amérique du Nord est la deuxième zone géographique en terme d’importance avec 22% des risques. Les crédits s’y sont développés ces derniers mois à la fois du côté de la Banque de Détail avec l’expansion de Bancwest dans l’ouest américain (intégration récente de Community First et de Union Safe Deposit) et du côté de la Banque de Financement et d’Investissement qui poursuit un plan de croissance dynamique.

L’Asie, quant à elle, représente 5% du total et voit ses engagements progresser mais à un rythme moins rapide. La Chine est un des axes de développement majeur dans la région associée cependant à une politique de gestion des risques très sélective.

Les risques pays atteignent seulement 9% du portefeuille et font l’objet d’un suivi très régulier. Les engagements dans ces pays continuent d’être basés sur le crédit Export et les engagements commerciaux court terme. Les financements plus longs bénéficient le plus souvent de garanties et sont en général très structurés.

Répartition géographique des engagements commerciaux22 au 31 décembre 2004 :

Espace Economique

Grâce au dispositif de notation, pleinement opérationnel dans les pôles BFI et BDDF, le portefeuille des engagements commerciaux sur les emprunteurs de type Corporate (Entreprises, Administrations, Banques et Institutionnels) de ces pôles, qui représentent les ¾ des risques de cette nature, peut être qualifié de bonne qualité. La nette prépondérance des bons risques est le reflet de la forte présence de la Banque chez les grandes entreprises multinationales et les institutions financières.

Une part importante des engagements sur des emprunteurs de moindre qualité est associée à des structures de financements permettant une récupération élevée en cas de défaut de la contrepartie (financements exports bénéficiant de garanties de la part des agences internationales d’assurance crédit et financements de projets, structurés ou transactionnels).

La répartition des engagements par note s’est améliorée en 2004 avec plus des 2/3 du portefeuille noté dans la catégorie «investissement» . Cette variation est en partie expliquée par une amélioration de la note interne attribuée à de grands groupes internationaux qui ont vu leur qualité de crédit s’améliorer avec le contexte économique.

0%

4%

8%

12%

16%

20%

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Répartition des engagements sains des pôles BFI et BDDF (hors particuliers) par note de contrepartie*

Note

% des engagements sains

Risques excellents, bons et moyens

Risques sous surveillance

* BFI au 30/09/04 et BDDF au 31/12/04, hors douteux (notés 11 et 12), hors portefeuille titres

Engagements douteux

Les engagements douteux du groupe BNP Paribas, présentés dans le tableau ci-dessous, comprennent les engagements de bilan et de hors-bilan pour tout type de contrepartie (opérations avec la clientèle, opérations interbancaires, titres et valeurs immobilisées).

en milliards d’euros 31/12/2004 31/12/2003

Engagements douteux 12,5 14,1

Provisions spécifiques 8,6 9,4

Taux de couverture spécifique des douteux 69% 67%

Ventilation par zone géographique et par secteur économique

Les actifs douteux au bilan, hors titres et valeurs immobilisées, représentent 11,8 milliards d’euros au 31 décembre 2004. Ces actifs font l’objet de provisions spécifiques déduites de l’actif pour 7,9 milliards d’euros.

Ventilation des créances douteuses par zone géographique : Répartition des créances douteuses

Répartition des provisions

France 60,7% 58,7%

Espace Economique Européen 8,8% 9,8%

Amérique du Nord 7,0% 9,7%

Amérique latine 4,7% 3,4%

Afrique et Moyen-Orient 7,6% 8,4%

Asie – Oceanie 4,6% 3,0%

Japon 0,4% 0,0%

Autres pays européens 5,5% 6,1%

Non ventilé 0,7% 0,9%

Total 100,0% 100,0%

Ventilation sectorielle des créances douteuses :

Répartition des créances douteuses

Répartition des provisions

Agro-alimentaire 3,7% 4,7%

Assurance 1,7% 1,5%

Automobiles 1,6% 1,8%

Autres 4,5% 4,8%

BTP 1,8% 2,4%

Chimie 0,5% 0,5%

Commerce de gros 7,0% 7,7%

Distribution 1,7% 1,8%

Energie 2,9% 2,0%

Equipement des ménages 1,4% 1,4%

Finance, Souverain & coll. Publiques 5,8% 5,2%

Immobilier 6,4% 5,9%

Industries manufacturières 2,1% 1,9%

Loisirs & culture 1,0% 0,5%

Matériaux 2,4% 2,3%

Matériel d'équipement 0,6% 0,7%

Mines 1,0% 0,6%

Particuliers et Professionnels 38,9% 38,3%

Services aux entreprises 4,6% 5,3%

Services collectifs 0,8% 0,6%

Technologie 1,6% 1,2%

Télécommunications 2,0% 1,6%

Transport 4,9% 4,2%

Non ventilé 1,1% 3,0%

Total 100,0% 100,0%

2. LES RISQUES DE MARCHE

Dans le document NOTE D’INFORMATION SIMPLIFIEE (Page 191-195)