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3 k ʊ (w) OndOmErErya « presser »

Dans le document Eléments de description du langi (Page 35-49)

kw-aanda « commencer » kw-EEnda « vouloir » nd/mb Voir 3.4.7. ci-dessus. nd/l Voir 3.4.9. ci-dessus. nd/t Voir 3.4.11. ci-dessus.

nd/ndZ

kɪ-vanda « case » kɪ-vandZa « terrain »

kʊ-handa « planter » kʊ-handZa « deviner »

kʊ-sinda « vaincre » kʊ-sindZa « abattre »

nd/Ng

NkOndO « querelle » NkONgO « flèche »

kʊ-tSunda « dissuader » kʊ-tSuNga « lier, nouer »

Le phonème /nd/ est réalisé comme une occlusive prénasalisée, apico-dentale, sonore. Il s’articule l’apex de la langue posé contre les dents du haut. Il n’est jamais réalisé implosif.

Dans un exemple il est en variation libre avec /d/, voir 3.4.12. ci-dessus.

2.2.4.15. Le phonème /n/ 1.

nazi « noix de coco »

nafasi « endroit »

n/m

voir 3.4.8. ci-dessus.

n/W

nʊNgO « porc-épic » WʊNgO « tamis »

2.

mʊ-naNgwa « maître »

kɪ-nOntO « clitoris » ʊ-nENka « moelle »

n/r

Voir 3.4.10. ci-dessus.

n/W

mʊ-nana « Datura sp. » mʊ-Wana « tunique »

n/N

3. mʊ-Ngʊnɪfa « acacia sp. » kɪ-ntʊnʊ « petit lézard » n/m Voir 3.4.8. ci-dessus. n/t Voir 3.4.11. ci-dessus. n/nd Voir 3.4.14. ci-dessus.

Le phonème /n/ est réalisé comme une nasale, apico-dentale, sonore.

2.2.4.16. Le phonème /y/ 1.

Je n’ai pas d’exemple de y dans cette position.

2. y/r

Voir 3.4.10. ci-dessus.

y/s

i-yandZa « paume de la main » i-sandZa « roseau »

kʊ-yEra « essayer » kʊ-sEra « moudre à la main »

y/tS

kʊ-yʊla « ouvrir » ~ kʊ-tSula « taper »

y/h

kʊ-yEra « essayer » ~ kʊ-hEEra « donner »

3. mʊ-kʊyʊ « figuier » lʊ-saya « joue » y/l Voir 3.4.9. ci-dessus. y/r Voir 3.4.10. ci-dessus.

y/h

kʊ-bOya « faire » kʊ-bOha « être bon, beau »

Le phonème /y/ est réalisé comme une spirante, palatale, sonore. Le dos de la langue se rapproche de la voûte du palais dur, dans sa partie centrale. Ce phonème se réalise plus fermé que la voyelle /i/ qui s’articule au même point.

2.2.4.17. Le phonème /s/ 1. simba « lion » sEsE « étincelle » sakami « sang » sOni « honte » sʊwa « calebasse » s/nt Voir 3.4.13. ci-dessus. 2. mʊ-sari « fou »

i-sOlOhOndu « lézard sp. »

s/t

Voir 3.4.11. ci-dessus.

s/y

Voir 3.4.16. ci-dessus.

s/tS

kʊ-sana « tailler » kʊ-tSana « forger »

s/k

i-sOkOOlO « paresseux (aug.) » i-kOkOOlO « idiot »

kʊ-sima « raconter » kʊ-kima « descendre »

3.

i-dZusi « grande mouche »

ntaNgasa « tambour »

s/ndZ

s/k

kʊ-sasa « être pourri » kʊ-saka « chercher »

Le phonème /s/ est réalisé comme une fricative, spirante, pré-dorso-alvéolaire, sourde. La partie antérieure du dos de la langue est rapprochée de la région alvéolaire. La pointe de la langue est dirigée vers le bas. Le passage qui en résulte est plus étroit que pour la consonne [S]. Devant la séquence i+a, sous la double influence vocalique, /s/ s’articule plus vers la région palatale du i, plus ouvert et chuintant. Dans ce cas c’est un [S] qui est réalisé :

kʊ-sESya « rapprocher quelque chose »

kʊ-saSya « pousser du bout du doigt ».

kʊ-Sana ~ kʊ-Syana « trouver, rencontrer »

[S] n’est pas un phonème de la langue. Le seul exemple où il ne peut s’expliquer par la suite [sia] est emprunté au swahili : iSirini « 20 ».

2.2.4.18. Le phonème /z/ 1.

zawadi « cadeau »

2.

mw-iizya « Lonchocarpus bussei »

3.

mʊ-nazi « cocotier »

nazi « noix de coco »

z/v

Voir 3.4.5. ci-dessus.

Le phonème /z/ est réalisé comme une fricative, spirante, pré-dorso-alvéolaire, sonore. Il n’est attesté dans aucune opposition avec un phonème de même ordre ou série dans ce corpus. Les exemples de /z/ sont rares, ils sont au nombre de 10 : zawadi « cadeau » ; kʊ-zika « enterrer (une personne) » ; mw-iizya « Lonchocarpus bussei » ; luzi « guépard » ; mʊ-dizi « bananier » ; ndizi « banane » ; mʊ-nazi « cocotier » ; nazi « noix de coco » ; mEza « table » ; kʊ-(w)ʊza « vendre ».

A l’exception possible de mwiizya et luzi, tous ces exemples sont des emprunts, soit au swahili, soit à l’arabe, soit au portugais. Il se peut que /z/ soit une acquisition récente dans le système phonologique du langi.

2.2.4.19. Le phonème /tS/ 1. tSimpa « grippe » tSupa « bouteille » tSɪɪ « quoi » tS/k

tSamba « Lannea humilis » kamba « cochon »

2.

mʊ-tSawa « membre du clan des poules »

kɪ-tSiNgO « perle » kʊ-tSakOlOla « racler » tS/f Voir 3.4.4. ci-dessus. tS/t Voir 3.4.11. ci-dessus. tS/y Voir 3.4.16. ci-dessus. tS/s Voir 3.4.17. ci-dessus. tS/dZ

kʊ-tSuNga « lier » ~ kʊ-dNga « galoper »

tS/k

kʊ-tSula « taper » ~ kʊ-kʊla « être grand »

3.

mʊ-futSu « membre du clan de la pluie »

mpitSi « hyène »

tSʊtSʊwa « mycose »

Le phonème /tS/ est réalisé comme une consonne affriquée, chuintante, pré-dorso-pré- palatale, sourde.

Il se trouve surtout devant les voyelles extrêmes, i, a et u.

2.2.4.20. Le phonème /dZ/

1.

drani « voisin »

2.

mw-iidZiNgO « foule »

dZ/tS

Voir 3.4.19. ci-dessus.

3.

mʊ-ndZEdZa « membre du clan du Dalbergia »

mʊ-dZudZu « fourmi » NkONgOdZO « papillon »

lʊ-dZEdZE « mâchoire »

Le phonème /dZ/ est réalisé comme une affriquée, chuintante, pré-dorso-pré-palatale, sonore.

Dans ce corpus il ne s’oppose à aucun phonème de la même série, et à /tS/ seulement dans le même ordre. 2.2.4.21. Le phonème /ntS/ 1. ntlɪ « criquet » nthɪ « petit oiseau » ntSuru « poussin »

ntSukuru « crotte de chèvre »

ntNgʊla « lapin »

ntSwE « babouin »

ntS/ndZ

ntS/Nk

ntSOlO « bout » NkOlO « clan »

2.

i-ntNgʊla « grand lapin » 3.

kʊ-kOntSErya « boiter »

kʊ-kOntSErErya « être handicapé »

Le phonème /ntS/ est réalisé comme une affriquée prénasalisée, chuintante, pré-dorso-pré- palatale, sourde.

Il se trouve dans seulement onze exemples de ce corpus, dont huit en position initiale. Il n’est en opposition minimale qu’avec /ndZ/ et /Nk/.

2.2.4.22. Le phonème /ndZ/

1.

ndva « pigeon »

ndZalO « petit poteau »

ndZOwu « éléphant » ndZ/mp Voir 3.4.6. ci-dessus. ndZ/mb Voir 3.4.7. ci-dessus. ndZ/nd Voir 3.4.14. ci-dessus. ndZ/ntS Voir 3.4.21. ci-dessus. 2.

mʊ-ndZEdZa « membre du clan du Dalbergia »

mʊ-ndZEdZa « Dalbergia nitidula »

r-aandZwa « féculent »

3.

i-sandZa « roseau » NandZO « camp »

ndZ/mb Voir 3.4.7. ci-dessus. ndZ/nd Voir 3.4.14. ci-dessus. ndZ/s Voir 3.4.17. ci-dessus. ndZ/Ng

i-kOndZE « Sansevieria » i-kONgE « sisal »

(un complément d’enquête est nécessaire pour déterminer s’il s’agit d’un doublet).

Le phonème /ndZ/ est réalisé comme une affriquée prénasalisée, chuintante, pré-dorso-pré- palatale, sonore. 2.2.4.23. Le phonème /W/ 1. WiNgɪrɪ « pou » WEWEri « étoile » Wawu « chat » W/n Voir 3.4.15. ci-dessus. 2.

i-WiNgɪrɪ « grand pou »

ma-Warya « sperme »

kʊ-WOla « se raser » W/n

Voir 3.4.15. ci-dessus.

3.

mw-EEkEWE « canne à sucre »

kʊ-kOWOla « casser des branches »

kʊ-tOWa « couler goutte à goutte » W/m

Le phonème /W/ est réalisé comme une nasale, palatale, sonore. Il ne rentre que dans relativement peu d’oppositions minimales.

2.2.4.24. Le phonème /h/ 1.

hErEni « boucle d’oreille »

halaga « féculent sp. » hOma « fièvre » humbutO « houle » 2. i-humbutO « vent » kɪ-hEEtO « lame » h/y Voir 3.4.16. ci-dessus. h/k

kʊ-hEEra « donner » ~ kʊ-kEra « couper »

kʊ-hOrya « faire refroidir » kʊ-kOrya « illuminer »

3.

kʊ-nEha « geindre »

kʊ-sakahala « être usé » h/l

Voir 3.4.9. ci-dessus.

h/y

Voir 3.4.16. ci-dessus.

h/k

kʊ-lOha « ensorceler » kʊ-lOka « passer, dépasser »

h/Ng

i-dahʊ « bois » i-daNgʊ « arme »

kʊ-taha « égarer » kʊ-taNga « savoir »

Le phonème /h/ est réalisé comme une fricative, glottale, majoritairement sourde. Il s’articule la glotte presque entièrement fermée, sauf en sa partie postérieure, au niveau des

cartilages aryténoïdes où une étroite ouverture permet le passage de l’air avec un bruit de friction.

Entre deux voyelles, il se réalise parfois sonore : ɪhɪ « celui-ci », qui est le démonstratif de proximité de la classe 9, peut se prononcer [ɪHɪ] ; ibahɪra « plume » peut se réaliser [ibaHɪra].

2.2.4.25. Le phonème /k/ 1. kʊ-tu « oreille » kɪ-ntʊ « chose » ka-banda « abri » kʊ-fula « laver » kʊ-ntʊ « quelque part » k/tS Voir 3.4.19. ci-dessus. 2. mʊ-kʊbɪkO « paupière » i-kʊNgʊlʊ « corbeau » k/s Voir 3.4.17. ci-dessus. k/tS Voir 3.4.19. ci-dessus. k/h Voir 3.4.24. ci-dessus. k/g

kʊ-kita « fouler aux pieds » kʊ-gita « se laisser tomber »

3.

i-kalakaka « grand lézard »

mpEkE « grain »

k/t

Voir 3.4.11. ci-dessus.

k/s

k/h

Voir 3.4.24. ci-dessus.

k/Ng

kʊ-saka « chercher » kʊ-saNga « contribuer »

Le phonème /k/ est réalisé comme une occlusive, vélaire, sourde. Sa réalisation varie considérablement selon la voyelle qui suit : lorsque /k/ précède les voyelles d’avant i, ɪ, E et a, il se réalise au niveau post-palatal. Tandis que devant les voyelles d’arrière u, ʊ, O et A il se réalise plus vers le palais mou.

Lorsqu’il précède un i suivi d’une autre voyelle, k est entièrement palatalisé et perd son caractère vélaire : |ki-arya| « hache » se réalise [tSarya].

Dans un exemple il est en variation libre avec g : ihalaka = ihalaga « féculent sp. ».

2.2.4.26. Le phonème /g/ 1.

Ce corpus ne contient pas d’exemple de /g/ dans cette position.

2.

mʊ-gɪrɪtɪrwa « chemin qui descend une falaise » i-gO « grand habit »

i-gulaata « grand bouc »

kʊ-gɪrɪmʊka « rouler quelque chose » kʊ-gɪrɪta « descendre au trot »

g/k

Voir 3.4.25. ci-dessus.

3.

i-gugu « souche d’arbre »

i-halaga « féculent sp. »

Le phonème /g/ est réalisé comme une occlusive, vélaire, sonore. Il se trouve dans seulement 19 exemples du corpus : mʊ-gʊlO « colonne vertébrale » ; mʊ-gɪrɪtɪrwa « chemin qui descend une falaise » ; ʊ-gɪrɪtwi « descente au trot » ; mʊ-gitO « combretum molle » ; i-gɪ « grand scorpion » ; i-gO « grand habit » ; i-gOvi « prépuce » ; i-gulaata « grand bouc » ; i-

gʊrʊvE « grand cochon » ; i-gugu « souche » ; i-gʊdabE « Acacia albidia » ; lʊ-gumi « poing » ; kʊ-gɪrɪta « descendre au trot » ; kʊ-gava « diviser » ; kʊ-igava « s’éparpiller » ; kʊ-gavɪra « partager » ; kʊ-gɪrɪmʊka « rouler quelque chose » ; i-halaga « féculent sp. » ; kʊ- gita « se laisser tomber ».

Parmi ces exemples, cinq sont des dérivés par changement de classe dont la forme de base a /Ng/ à l’initiale (Ngɪ « scorpion » ; NgO « habit » ; NgOvi « célébration » ; Ngulaata « bouc » ; NgʊrʊvE « cochon »).

Ce phonème est probablement un emprunt relativement récent au swahili.

Sa prononciation varie également en fonction de la voyelle qui suit, mais sa latitude de réalisation est moins grande que pour /k/.

Dans ses série et ordre il n’est attesté qu’en opposition avec /k/.

Dans un exemple il est en variation libre avec /k/, voir 3.4.25. ci-dessus.

2.2.4.27. Le phonème /Nk/ 1. NkiNgO « cou » Nkabakʊ « taureau » NkundO « nœud » Nk/ntS Voir 3.4.21. ci-dessus. 2.

i-NkamaNgO « grosse pierre »

kɪ-Nkusa « Indigofera swaziensis »

kʊ-NkONkOmala « continuer » 3. NkEmENkE « général » siNkani « aiguille » NkONkO « lance » NkusaNkusa « rein »

Le phonème /Nk/ est réalisé comme une occlusive, prénasalisée, vélaire, sourde. Sa réalisation subit les mêmes influences de la voyelle suivante que /k/, c’est à dire qu’il est plus

palatal devant les voyelles d’avant et uvulaire devant les voyelles d’arrière. En revanche, il ne perd jamais son caractère vélaire pour devenir palatal.

Il n’est attesté que dans une seule opposition minimale dans ses série ou ordre.

Il est attesté en variation libre avec /nd/, voir 3.4.14. ci-dessus, avec /k/, voir 3.4.26. ci- dessus, et avec /Ng/ : NkONkO = NkONgO « lance ».

2.2.4.28. Le phonème /Ng/ 1. Ngɪ « scorpion » NgErɪ « facochère » NgʊrʊvE « cochon » 2.

mʊ-NgaliNga « Steganotaenia araliacea »

mʊ-Ngʊnɪfa « Acacia polycantha » w-OONgO « cerveau »

3.

kw-iinENganENga « se pavaner » NkalaNga « arachide » Ng/mp Voir 3.4.6. ci-dessus. Ng/mb Voir 3.4.7. ci-dessus. Ng/nd Voir 3.4.14. ci-dessus. Ng/ndZ Voir 3.4.22. ci-dessus. Ng/h Voir 3.4.24. ci-dessus. Ng/k Voir 3.4.25. ci-dessus.

Le phonème /Ng/ est réalisé comme une occlusive prénasalisée, vélaire, sonore. Sa réalisation dépend de la voyelle qui suit, dans les mêmes conditions que pour /g/.

Dans un exemple il est en variation libre avec /Nk/, voir §2.2.4.27 ci-dessus.

2.2.4.29. Le phonème /N/

Dans ce corpus il ne se trouve que 7 exemples de N, mais ils sont d’un usage courant : mʊ-hʊNa « aubépine » ; NandZO « camp » ; NOWʊ « animal malade » ; NOmbE « vache » ; Nʊndʊ « arbre à caoutchouc » ; ka-Na « pleurnichard » ; kʊ-Nula « se plaindre ».

1.

Dans le document Eléments de description du langi (Page 35-49)