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0.1.C

ADRE INSTITUTIONNEL DE LA RECHERCHE

La présente recherche a été entamée dans le cadre d’un projet financé par l’Union européenne, intitulé « Relance de la Recherche Agricole et Forestière en République Démocratique du Congo » (REAFOR). Le Projet avait pour but de soutenir des recherches susceptibles de contribuer à la réduction de la pauvreté, de renforcer la sécurité alimentaire et d’assurer le bien-être des populations tout en préservant les ressources forestières.

Le Projet partait du constat que la République démocratique du Congo est un pays potentiellement riche par les ressources qu'il détient, en particulier ses immenses forêts qui renferment une biodiversité importante et qui constituent un support vital pour les populations. Plus de 70% de sa population sont pourtant sous-alimentés (Tollens, 2003).

L’hypothèse centrale de REAFOR était que l'augmentation de la pauvreté est en partie liée à l'absence de compétences en matière de gouvernance forestière. Les recherches entreprises en milieu forestier ont été interrompues en 1990 suite à la rupture de la coopération entre la RDC et ses partenaires. De telles recherches permettent pourtant de comprendre les interactions entre l'homme et la forêt et sont nécessaires à la prise de résolutions pouvant contribuer au bien-être de tous les utilisateurs de la ressource.

Le projet REAFOR se compose de deux volets supervisés par des institutions de recherche internationales. Le volet agricole est supervisé par l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et le volet forestier est supervisé par le Centre International pour la Recherche Forestière (CIFOR).

La composante forestière s’était focalisée sur la mise en œuvre technique du programme prioritaire de recherche par le renforcement des capacités humaines dans la recherche forestière. Elle regroupait des agronomes, des environnementalistes, des botanistes, des écologues et des géographes dans le but d'identifier et de caractériser les interactions entre l'homme et la forêt.

2 Treize bourses de doctorat et 35 bourses de master ont été attribuées aux étudiants pour mener des recherches dans 8 sites expérimentaux (Kisantu, Kisangani, Boketa ; Gandajika, M’vuazi, Mulungu, Yangambi et Luki). L’objectif recherché est de préserver les écosystèmes tout en améliorant les moyens d'existence des communautés des forêts.

C’est dans ce cadre que, bénéficiaire d’une de ces bourses, nous avons choisi de travailler en périphérie de la réserve de Luki en République Démocratique du Congo. La recherche est menée sous la tutelle de l'Université Libre de Bruxelles.

0.2.L'

IMMERSION DE LA RECHERCHE ET RAISON DU CHOIX DE

L

UKI

L’intérêt pour mener une recherche dans la réserve de Luki est né d'une mission de terrain que nous avions effectuée en 2006 dans la province de Bas Congo en République démocratique du Congo dans le cadre de notre mémoire de master complémentaire. Cette mission avait été menée au sein d'un projet mis en place par le Service Laïque de Coopération au Développement (SLCD) en partenariat avec l'ex Laboratoire de Botanique Systématique et Phytosociologie de l'Université Libre de Bruxelles.

La mission consistait à évaluer le fonctionnement des structures de gestion et de concertation créées par la présence du projet du SLCD. Ces structures avaient été mises en place dans le cadre d'une gestion concertée en vue de (1) établir la collaboration entre le gouvernement, le bailleur de fonds, les collectivités territoriales et les populations des villages, (2) atteindre l'exploitation rationnelle des ressources naturelles en proposant aux populations des activités alternatives respectueuses de l'environnement, jugées susceptibles de conduire au développement local des villages.

Ces instances de gestion et de concertation étaient connues sous l'appellation de Comité Villageois de Développement (CVD).

Cependant, les résultats de cette étude ont révélé que les logiques d'intervention du projet étaient contraires aux logiques d'exploitation usuelles des populations. Un décalage est apparu entre l'exploitation rationnelle des ressources, prônée par le projet et le développement économique local, attendu par les populations. Ce manque d’intégration de la population aux

3 activités soutenues par le projet peut être lié à la différence de représentation que chacun des acteurs se fait de la ressource. La collaboration entre les acteurs s’est révélée faible.

A l'issue de la présentation de notre mémoire de master complémentaire, des appels d'offre ont été lancés aux étudiants qui désiraient poursuivre les études de doctorat dans le domaine de la forêt dans le cadre du projet REAFOR. Huit sites de recherche ont été proposés en RDC dont cinq (Boketa, Gandajika, M’vuazi, Mulungu et Kisantu) étaient réservés pour les études agricoles et les trois sites restants (Luki, Yangambi et Kisangani) devaient intégrer les études forestières. Connaissant en profondeur la problématique de la gestion des ressources forestières en République démocratique du Congo grâce à la mission précédente, notre choix s’est porté sur la réserve de Luki, une zone d'étude préalablement étudiée qui est située dans la province de Bas Congo. De plus, nous avons été encouragées par la proximité de la ville de Kinshasa et par le fait que nous parlons le kikongo qui est une des langues de la province de Bas Congo. En effet, des 3 sites de recherche proposés par le projet REAFOR pour les études forestières, Luki est l'unique site où la population parle le kikongo.

Nous avons donc choisi ce site pour nous permettre de mener au mieux nos investigations afin de proposer des recommandations relatives aux problèmes de gestion des ressources naturelles rencontrés par les gestionnaires d'une aire protégée en zone forestière.

0.3.H

YPOTHESES ET OBJECTIFS DE LA THESE

La problématique de cette recherche doctorale est construite autour de la stratégie de conservation par zonage mise en place dans les écosystèmes forestiers en général, par une étude de cas approfondie sur la réserve de Luki en République démocratique du Congo, identifié comme terrain principal.

Dans cette approche, le zonage est présenté par les acteurs de conservation comme outil de gestion de l'espace. Il délimite l’espace en différentes portions et affecte à chacune des fonctions spécifiques (zones de protection intégrale, zones de droits d’usage pour les besoins des populations, zones d’exploitation forestière, etc.) en vue de concilier la conservation et le développement. Contrairement aux anciennes politiques de conservation qui imposaient le

4 déplacement des populations humaines et l'exclusion de toute activité économique, les différents zonages appliqués dans le cadre d'une conciliation des objectifs de conservation et de développement sont mis en place de façon participative. Pour ce faire, tous les projets d'aménagement de l'espace doivent être soumis à l'avis des populations locales de la conception à la mise en œuvre en vue de favoriser une certaine appropriation du dispositif de gestion et d’assurer un consensus autour des différents objectifs (exploitation, conservation, etc.). Ainsi, les populations locales s'organisent en «communauté locale» représentant les acteurs locaux et censée définir par elle-même ses besoins et ses priorités de développement. Ensuite, de façon concertée, l'ensemble des acteurs concernés définissent les modalités d'accès aux ressources et les modes d’utilisation de l’espace.

Ce paradigme s'est matérialisé par la mise en place de programmes de «conservation et de développement intégrés» qui tentent de mettre en place, ici une initiative de conservation, là du développement local. Le principe qui régit l'intervention territoriale de ces programmes est fondé sur un accord entre programmes de conservation et populations locales. Il consiste à céder une partie des étendues des espaces villageois au bénéfice de la faune ou de la flore, en contrepartie de bénéfices sociaux et/ou économique tels que les différentes taxes reversées par les partenaires (sociétés de chasse par exemple), pouvant servir à la création d’infrastructures sociales (école, hôpital, centre de santé, puits d'eau, coopérative de crédit, etc.) pour améliorer les conditions de vie de l'ensemble de la population concernée.

Intention louable en termes d'affichage, de manière générale, les programmes de «conservation et de développement intégrés» n'affichent pas les résultats escomptés. Les tendances globales observées par pays montrent que ces modèles d'aménagement proposés à travers les projets affichent un renforcement de dispositif de protection plutôt qu'une mise en œuvre des actions concrètes pour le développement des populations locales. Les travers des « projets de conservation et de développement intégrés » sont matérialisés par l’extension des défrichements, l’exploitation des zones interdites, la faible amélioration des conditions de vie des populations locales, la faible appropriation des zonages et des objectifs des projets par les populations concernées ainsi que le fonctionnement aléatoire des comités de gestion.

5 Toutes ces contradictions apparentes soulèvent la question centrale de cette thèse, celle de savoir si la stratégie de conservation par zonage constitue une solution pour rencontrer les objectifs de conservation et de développement ?

L'hypothèse centrale que nous défendons est que les objectifs de conservation et de développement sont difficilement atteints en raison de la stratégie de conservation par zonage:

 qui n’intègre pas les structures endogènes de gestion de la terre (acteurs, modes de gestion, droits d’accès);

 qui ampute les espaces villageois et qui donne lieu à l’empiètement des zones interdites par les activités humaines;

 qui induit une pression anthropique forte sur l’aire protégée et un niveau de développement faible pour les populations riveraines de l’aire protégée.

Cette thèse a par conséquent comme objectif central de mener une réflexion sur les problèmes rencontrés par les gestionnaires d’une aire protégée dans la mise en œuvre de la stratégie de conservation par zonage. Cette réflexion devrait répondre, ne serait que partiellement, aux besoins d’information adéquate et nécessaire aux gestionnaires pour résoudre les problèmes liés au zonage.

En effet, la structure de gestion mise en place dans le cadre des programmes de conservation et de développement intégrés vise le partage des pouvoirs de décisions entre les catégories d'acteurs. Cependant en dépit de quelques résultats positifs isolés, la récurrence des échecs de ces programmes nous impose de nous interroger notamment sur les conditions de mise en œuvre des zonages, qui dans les modes de gestion «intégrés» sont censés être conçus et mis en œuvre en concertation avec tous les acteurs présents sur le territoire. Nous suspectons cependant que les autorités traditionnelles ne sont pas impliquées dans les nouvelles structures de gestion mises en place par la présence des programmes de conservation. Et pourtant, la sphère de l'autorité coutumière est incontournable sur le terrain en matière de règles d'usage des ressources naturelles et de gestion du foncier.

6 En rapport avec les suspicions dégagées, nous poursuivons cette étude en intégrant la question de recherche (QR1) suivante :

Comment les structures endogènes de gestion de la terre (acteurs, modes de gestion, droits d’accès) sont-elles intégrées dans la stratégie de conservation par zonage ?

Nous posons l'hypothèse que les structures endogènes de gestion de la terre sont peu ou pas prises en compte lors de la mise en œuvre de la stratégie de conservation par zonage (H1). Pour vérifier cette hypothèse, nous nous sommes assigné les objectifs spécifiques (OS) suivants: OS1(1): Identifier les acteurs et les modes de gestion du foncier avant l'implantation de l'aire protégée.

OS1(2): Identifier les acteurs impliqués dans la gestion du foncier après la création de l'aire protégée et comparer les droits d'accès aux ressources avant et après l'implantation de l'aire protégée.

OS1(3): Analyser les modalités de prise en compte des structures endogènes de gestion de la terre lors de mise en œuvre des différents zonages entrepris.

Par ailleurs, les programmes de conservation et de développement intégrés présentent des avancées indéniables au sens qu'ils intègrent le contexte local dans le partage des bénéfices tirés de mises en conservation, ces programmes ne proposent pas cependant une réelle prise en compte des inconforts fonciers induits par l'application des zonages. En effet, les agents en charge de la mise en œuvre des zonages dans le cadre de projets font abstraction des modalités d'appropriation des terres et des dynamiques locales d’exploitation des ressources naturelles. Pourtant, les populations sont présentées au sein des dits projets, comme les «bénéficiaires» des retombées des programmes de conservation.

Cette ambivalence des propositions faites aux populations questionne sur la réelle prise en compte des espaces normalement exploités par les populations. Ainsi, notre deuxième question de recherche (QR2) est de savoir comment les espaces villageois sont-ils intégrés dans

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la stratégie de conservation par zonage et comment les activités humaines sont-elles pratiquées par rapport au zonage?

L'hypothèse que nous défendons est que les espaces villageois sont amputés par la stratégie de conservation en zonage et les activités humaines empiètent sur les zones interdites (H2).

Pour tester cette hypothèse, la présente étude s'est fixé pour objectifs spécifiques de:

OS2(1): Cartographier et comparer les espaces villageois et les activités humaines (chasse, coupe d’arbres, fours à charbon, agriculture) avant et après l’implantation de l’aire protégée. OS2(2): Identifier et comparer la superficie des espaces villageois avant et après l’implantation de l’aire protégée.

Outre les aspects relevés ci-dessus, le zonage implique de nouvelles règles d'accès et d'usage. Les espaces normalement exploités par les populations sont souvent empiétés par les zonages et de ce fait, ils entraînent une réduction des superficies des zones exploitées par les populations. Pour ce faire, les programmes de conservation «intégrés» proposent des alternatives aux populations pour compenser les pertes subies. Cependant, ces alternatives ne contribuent pas à l'amélioration des conditions de vie des populations de façon efficace. Les altercations entre les besoins des populations locales et les nécessités de conservation des forêts se traduisent par le non-respect des règles et des limites des espaces conservés. Il s'ensuit une pression foncière matérialisée par l’extension des défrichements et/ou l’exploitation des zones interdites. Ce qui soulève notamment la question de l'efficacité des zonages et de leur influence sur les conditions de vie des populations. Partant de ces faits, nous nous posons la question (QR3) de savoir quelle est l’influence de la pression anthropique sur l’aire protégée et quelle est l’influence du zonage sur le développement local ?

Pour ce faire, nous formulons l’hypothèse que les zones interdites de l'aire protégée subissent une pression anthropique forte et que le développement local est faible (H2).

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OS3(1) : Mesurer et quantifier la dynamique de la pression anthropique sur l’aire protégée à partir des images satellites couplée aux enquêtes et aux relevés de terrain sur la chasse, l'exploitation artisanale de bois et la carbonisation.

OS3(2) : Mesurer les effets de l'implantation de l’aire protégée sur le développement local à partir des enquêtes socioéconomiques et de l'analyse des rapports des projets.

0.4.A

PPROCHE METHODOLOGIQUE

Cette thèse a la particularité d'utiliser une approche pluridisciplinaire afin de mieux cerner la complexité du lien entre la conservation et le développement dans les zones rurales de Luki. Nous avons mobilisé des compétences de disciplines des sciences sociales et biologiques. Nous nous sommes servis de l'anthropologie pour appréhender l'histoire de déplacement des populations, l'accès à la ressource et l'occupation effective de l'espace. Pour ce faire, plusieurs méthodes de collecte des données ont été mobilisées, telles que les procédés de recension (Joiris & Tchikangwa, 1995), les observations du terrain (Beaud & Weber, 2003), les enquêtes, les entretiens approfondis, collectifs et individuels (Olivier de Sardan, 1995).

Nous avons également recouru à l'écologie pour évaluer l'action anthropique sur la couverture végétale, les espèces végétales et animales.

La géographie a été mobilisée en vue de représenter conjointement les dynamiques sociales et spatiales de l'occupation de l'aire protégée par les populations par l'usage du Système d'Information Géographique.

Au total, deux approches de relevé des données ont été appliquées : (1) l'approche locale (à Luki) qui étudie les dynamiques d'exploitation au sein de la réserve et (2) l'approche trans-locale qui aborde les filières de venaison et de charbon de bois, sur base des entretiens et relevés de terrain. Nous avons donc combiné l’analyse de données empiriques quantitatives et qualitatives issues des enquêtes de terrain, des entretiens, de l'observation participante et d’études de terroirs.

Les données originales sur lesquelles repose cette recherche doctorale ont été collectées en cinq séjours de terrain entre 2007 et 2013. Les détails reprenant les objectifs de missions et les durées de séjours sont présentés en annexe 1.

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0.5.R

ESULTATS ATTENDUS DE CETTE RECHERCHE

Les résultats attendus de cette thèse sont de trois ordres : critique, fondamental et pratique. Cette thèse est une étude de cas originale qui démontre à travers une analyse critique le décalage existant entre la rhétorique de la gestion concertée (intégrée dans le discours dominant et présentée comme la stratégie alternative, novatrice des préceptes conservationnistes) et les réalités de terrain c'est-à-dire la pratique de la conservation intégrée proprement dite.

Elle représente une recherche fondamentale car elle illustre de façon empirique la méconnaissance, la «négligence» et/ou la connaissance superficielle de la complexité des dynamiques locales d'appropriation des terres et d’exploitation des ressources naturelles de la part des agents en charge d'application des politiques d'aménagement du territoire.

L'apport pratique de cette recherche est matérialisé par le fait qu'elle fournit aux gestionnaires de l'aire protégée des informations nécessaires pour orienter les actions dans le sens de concilier la conservation et le développement.

0.6.S

TRUCTURE DE LA THESE

La présente thèse comprend une introduction générale et sept chapitres.

L’introduction générale présente le cadre institutionnel, explique l'immersion de la recherche, les raisons qui sous-tendent le choix de la zone d'étude et présente la problématique de la recherche. Elle aborde également l'approche méthodologique et présente les résultats attendus de la thèse.

Le chapitre I fait une synthèse de la connaissance scientifique acquise par approche théorique et/ou empirique, sur les problèmes de la mise en œuvre de la stratégie de conservation par zonage. Cette synthèse met en évidence l'historique de la conservation, partant des modèles basés sur les préceptes conservationnistes jusqu’à la conservation intégrée qui utilise les approches d'aménagement du territoire.

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Le chapitre II présente la zone d’étude détaillée, apporte des précisions sur les statuts des enclaves et de la réserve, présente et analyse les différents aménagements appliqués dans la réserve pour des fins de conservation.

Les chapitres (III, IV et V) présentent les résultats obtenus selon les principaux axes de recherche de cette thèse.

Le chapitre III, constituant le pivot central de cette thèse, a porté sur l’identification et les interactions entre des acteurs impliqués dans la gestion du foncier avant et après la création de la réserve. Il a également porté sur l'analyse des modes et des modalités d'accès à la terre suivant les coutumes locales et les lois en vigueur. Les récits de vie couplés aux enquêtes villageoises, ont été menés afin de répondre à la question de recherche 1 ou de tester l'hypothèse 1.

Le chapitre IV en se focalisant sur les dynamiques d’appropriation, d'exploitation ainsi que l'occupation actuelle de l’espace a permis de répondre à la question de recherche 2 et de tester l'hypothèse 2 à travers l'objectif 2 de cette thèse, par les relevés cartographiques couplés aux entretiens.

Le chapitre V s'est focalisé sur l’analyse de l'influence des activités anthropiques à travers l'analyse des images satellites couplée aux relevés de terrains et aux enquêtes afin de répondre à la question de recherche 3 et de tester l'hypothèse 3.

Le chapitre VI discute les différentes approches méthodologiques utilisées dans la thèse ainsi que les principaux résultats des chapitres précédents (III, IV et V).

Enfin, le chapitre VII synthétise sous forme d'une conclusion les différentes questions de