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Intelligence économique et intelligence financière : les

nouvelles méthodes

heuristiques

- Analyse synthétique de la littérature et présentation des paradigmes de la recherche.

- Etat des connaissances afférentes aux apports de l’intelligence économique en matière financière.

PARTIE II : Développement d'un système de renseignement pour investisseurs institutionnels Vietnamiens – Expérimentation – Le retour d’expérience - Synthèse

- Constitution du système de renseignement sur les

marchés financiers en situation d’incertitude.

Chapitre III :

Contribution théorique vers

un changement

paradigmatique

- Rappel des modèles antérieurs

- Etat de l’art permettant de caractériser le concept

de l’image/de la réputation

- Etat des connaissances permettant la transition d’une logique gaussienne à une logique zipfienne

- Elaboration du cadre conceptuel de l’outil de

décision dans l’approche de l’intelligence financière. - Etat des connaissances permettant de développer

une méthode de la gestion de l’imprévisible

- Elaboration d’un modèle de prise de décision et

d’hypothèses de recherche sur les marchés financiers en situation d’incertitude.

- Présentation d’un état d’esprit asiatique dans la

gestion de l’imprévisible

Chapitre IV :

Contribution empirique : le

cycle de renseignement

financier

- Une vue générale sur le marché financier Vietnamien

- Recensement et classification des informations disponibles dans le contexte du Vietnam.

- Analyses descriptives et analyses explicatives des impacts des facteurs clés de succès sur la décision d’investissement auprès des investisseurs institutionnels sélectionnés.

- Synthèse des résultats de l'expérimentation au sein des investisseurs institutionnels Vietnamiens

- Elaboration d'un système de renseignement financier intégrant la méthode de la gestion de

risques imprévisibles pour investisseurs

institutionnels sur le marché financier Vietnamien - Illustration du système de renseignement financier à travers une étude de cas portant sur l’entreprise aquacole Vietnamienne

- Ecart entre notre méthode et celle des investisseurs institutionnels Vietnamiens.

Conclusion générale

Tableau 1 : les articulations de notre recherche

Le tableau ci-dessus recense les articulations de notre recherche et appelle les précisions suivantes.

A) La première partie synthétise l’état des connaissances et le cadre théorique ayant

inspiré notre recherche.

Cette partie se compose de deux chapitres.

- Le premier chapitre est centré sur les principaux apports de l’analyse et de la prévision

financière en matière de choix d’investissement par référence à un cadre théorique néo- classique. Parmi les différentes méthodes disponibles, nous retenons celle de la mesure de la performance comme outil indispensable aux prises de décision. En outre, nous étudions les concepts de bulles spéculatives et de rationalité limitée qui permettent l’introduction des composantes psychologiques dans les prises de décision sur les marchés financiers. Ces

réalités permettent de comprendre les limites des théories fondées sur la finance d’efficience,

largement infirmées par les phénomènes extrêmes qui surviennent avec récurrence lors de crises. Enfin, ce chapitre procure également une vision claire sur la dynamique de la prise de décision et les contraintes auxquels les investisseurs institutionnels sont confrontés. Cela permettra d’établir un cadre méthodologique qui introduit les paradigmes de l’intelligence économique dans les processus d’investissement des sociétés de gestion de fonds.

- Le deuxième chapitre présente les concepts et paradigmes essentiels de l’intelligence

économique et de la science de l’information appliqués à la sphère financière. Nous étudions ainsi les relations complexes entre la finance et l’intelligence économique par référence aux approches théoriques et empiriques. L’objectif de ce chapitre est d’établir l’utilité de l’intelligence économique dans la rationalisation des décisions d’investissement et des prises de position sur des marchés émergents affectés par une instabilité chronique.

B) La deuxième partie a pour but de proposer notre contribution théorique et empirique

dans le processus d’investissement des sociétés de gestion de fonds. D'une part, nous

proposons un cadre théorique afin de définir un système pertinent de renseignement pertinent destiné aux investisseurs sur la base des acquis théoriques et heuristiques de

la première partie. D'autre part, nous procédons à l’expérimentation de notre système de renseignement au sein d’un échantillon d’investisseurs institutionnels et l'illustrons

à travers une étude de cas portant sur une entreprise aquacole Vietnamienne cotée en bourse.

- Le troisième chapitre, nous permet d’introduire les concepts de l'intelligence

financière à partir des modèles antérieurs (méthodes d'analyse financière, modèle cognitif (Simon), modèle de l'exploitation d'information) dans l’analyse des processus d'investissement. La référence aux lois zipfiennes, largement utilisées dans les sciences de l’information, nous amène à concevoir une rénovation des méthodes fondées sur l’analyse de données textuelles, afin de détecter des risques difficilement prévisibles au travers des approches conventionnelles. A partir de cela, nous proposons un système de renseignement à l’intention des investisseurs institutionnels, en essayant de renouveler les instruments

conventionnels, en introduisant les concepts majeurs de l’intelligence financière et des

techniques de la gestion de l’imprévisible. En outre, l’état d’esprit asiatique nommé l’art de la guerre de Sun Tzu ou la force de situation de François Julien, seront présentés comme une approche complémentaire pour renforcer la qualité des évaluations relatives à l'entreprise cible au moment de la prise de décision des investisseurs institutionnels dans le contexte changeant.

- Le quatrième chapitre est consacré à une présentation des sources d’informations dont

nous dressons une typologie dans le contexte économique Vietnamien. Nous procédons ensuite à une enquête auprès de 5 investisseurs institutionnels sélectionnés, afin de mieux connaître leur pratique de prise de décision en se basant sur l'introduction des concepts de l’intelligence financière. Cette enquête nous permet d’identifier la hiérarchisation des critères d’évaluation au cours de leur processus d’investissement et de comprendre leurs techniques de gestion de risques imprévisibles. A partir de cela, nous élaborons un cycle de renseignement financier intégrant la méthode de la gestion de risques imprévisibles pour investisseurs institutionnels sur le marché financier Vietnamien. En outre, la démarche de l’état d’esprit asiatique sera présentée aux investisseurs institutionnels afin de renforcer leur prise de décision résultant de ce système. En parallèle, nous illustrons la démarche du système de renseignement financier à travers une étude de cas portant sur une entreprise aquacole

vietnamienne cotée en bourse. Ce travail nous permet également d’évaluer la portée pratique

de notre modèle de décision. Enfin, la détermination de l'écart entre notre méthode et celle des investisseurs institutionnels nous apporte un regard critique sur de nouvelles perspectives, intégrant une utilisation systématique des apports des sciences de l’information et de la communication, en matière de prise de position sur un marché financier émergent comme celui du Vietnam.

Partie I : Intelligence économique et intelligence financière :

prolégomènes et état des connaissances

Chapitre I Marchés financiers et dynamique de l investissement

Les marchés financiers assurent théoriquement la rencontre et la régulation des offres et des demandes de capitaux au sein d’une économie. Jadis, la relation des offres et des demandes de capitaux était assurée essentiellement par les banques qui remplissaient une fonction d’intermédiation. Néanmoins, la complexité croissante des échanges a rendu nécessaires de

nouveaux modes de capitalisation et d’intermédiation afin de parvenir à des équilibres plus

efficients entre les offres et les demandes de financement.

L’essor des marchés financiers a permis aux investisseurs d’accéder à de nouvelles ressources par une titrisation de plus en plus diversifiée des besoins en capitaux : actions, obligations, produits financiers dérivés, titres de la dette publique…

La mondialisation des marchés financiers a par ailleurs grandement contribué aux

phénomènes de titrisation sur des marchés dont l’internationalisation est devenue rapidement

irréversible. Désormais, sur des marchés financiers fortement interdépendants, la circulation et la multiplication des informations contribuent certes à la dynamisation des mouvements de capitaux, mais aussi à leur instabilité et à leur complexité croissantes.

Section 1: Fonctions et logiques des marchés financiers : approche synthétique

Selon Philippe Spieser (2000), les marchés financiers sont des « espaces », de plus en plus virtuels, où s’échangent facilement et rapidement, par des opérations d’achat/ vente ou de prêt/emprunt, des « actifs financiers », à un prix convenu à travers les moyens modernes des technologies de l’information et de la communication. Reconnaissant cette réalité, des modèles d’évaluation des actifs ont été proposés et utilisés avec des hypothèses

simplificatrices. Néanmoins, ces hypothèses simplificatrices ne reflètent pas d’une manière

exhaustive les comportements des agents participants et s’éloignent fréquemment de la réalité des marchés. Notamment, l’hypothèse théorique d’efficience des marchés a inspiré des modèles fortement réducteurs, élaborés à partir des années cinquante et en grande partie invalidés par la récurrence des crises.

De nouvelles voies de recherche doivent être explorées, tenant compte des problématiques nouvelles de marchés financiers pleinement intégrés dans une économie mondialisée.

1 Les fonctions essentielles des marchés financiers

La fonction essentielle des marchés financiers est d’assurer la rencontre entre les offres et les demandes de fonds prêtables. Dès lors, les prêteurs possédant une ressource disponible peuvent contribuer au financement d’agents emprunteurs. A côté de cette première fonction, les marchés financiers assurent en outre les fonctions suivantes :

 Les marchés financiers permettent à une société de se prémunir contre les risques d’immobilisation, de stérilisation ou de thésaurisation de l’épargne. A travers des mécanismes boursiers, cette attente est plus facilement adaptée.

 Par le biais de la titrisation, les placements sur les marchés financiers permettent

des investissements en actifs réels et une allocation de liquidités disponibles pour le financement de l’économie et à l’investissement.

 Pour certains titres, comme les actions, l’établissement d’un cours au terme d’une

cotation boursière signifie que le marché financier est un instrument d’évaluation, en l’espèce de la valeur des sociétés, en concurrence avec d’autres méthodes (analyse financière des bilans, des comptes de résultat, des outils de production, du fonds de commerce, des perspectives de la firme sur son marché et des estimations des institutions bancaires et de l’administration fiscale).

 A travers des mécanismes boursiers tels que des offres publiques d’achat, des

offres publiques de vente, des offres publiques d’échange ou des cessions de titres, les marchés financiers offrent des opportunités de mouvements stratégiques de capitaux aux groupes cotés en bourse.

Enfin, les marchés financiers fournissent des instruments de gestion des risques. Les produits

d’épargne collective permettent en effet une diversification des actifs qui contribue à la réduction de certains risques. De même, les produits dérivés permettent d’isoler ou d’éliminer certains risques spécifiques à des coûts généralement compétitifs. En parallèle, les marchés financiers deviennent également un espace de négociation des risques au sein duquel les investisseurs peuvent acheter ou vendre ces produits financiers avec des bénéfices.

Philippe Spiesser (2000) a relevé trois catégories d’activités sur les marchés influençant d’une

manière déterminantes les fonctions traditionnelles d’investissement :

 La spéculation : il s’agit d’une position à terme destinée à tirer un bénéfice d’une

anticipation de mouvement de prix.

 La couverture : il s’agit d’une opération à terme destinée à compenser ou à couvrir les

mouvements de prix d’une position déjà prise.

L’arbitrage : il s’agit d’une ou plusieurs opérations sans mise de fonds initiale qui

procurent immédiatement ou ultérieurement un gain sans risque. Par gain sans risque, on entend soit, en situation certaine, un gain fixe, soit, en situation d’incertitude, un gain parfois strictement positif et dans tous les cas jamais négatif. »

2 La structuration des marchés financiers

Un état des connaissances montre que tous les marchés financiers n’ont pas une structure identique. Au contraire, chaque marché financier possède son organisation propre avec des facteurs spécifiques.

Dans la plupart des pays européens, notamment la France et l’Allemagne, les marchés

financiers ont été créés sous l’impulsion des pouvoirs publics. A contrario, dans les pays anglo-saxons, les bourses de valeurs ont été initialement des institutions privées. Par exemple,

la Bourse de New York (New York Stock Exchange – NYSE) et la Bourse d’Amsterdam étaient, à l’origine, des associations.

Il convient également de distinguer les marchés financiers en fonction de leurs modes de cotation et de fonctionnement. On distingue ainsi les marchés dirigés par les ordres et les marchés dirigés par les prix. Dans un marché dirigé par les ordres, l’organisation des échanges résulte de la confrontation générale des ordres des clients en un lieu unique. Dans un marché dirigé par les prix, les collecteurs d’ordres ont l’obligation de transmettre des titres négociés à des intermédiaires et à des« teneurs de marchés » qui assurent la liquidité du marché. Ensuite, les intermédiaires proposent un cours acheteur et un cours vendeur et négocient en contrepartie pour leur propre compte. Ainsi, à Paris, un système de cotation électronique est mis en place pour déterminer les cours des sociétés les plus importantes. Au contraire, la Bourse de new York est restée fidèle au principe du spécialiste « teneur de

marché » ou market maker qui détermine le cours d’une valeur en fonction des offres et des

demandes de la clientèle. A Paris, il existe également un système caractérisé par un fonctionnement spécifique. Ainsi, les transactions ont lieu tous les jours, mais les échanges de titres et de liquidités ne sont réalisés qu’une fois par mois, lors de la liquidation. Ce système n’existe pas sur les autres places.

Aujourd’hui, le développement des marchés financiers se fonde sur la complexité croissante des échanges de produits financiers, ce qui entraîne une multiplicité dans les structures de marché que nous pouvons classer en fonction des aspects suivants :

 Temps d’utilisation des capitaux collectés.

 Modes de capitalisation financière.

 Flux de ressources financiers.

 Régales de fonctionnement.

 Segmentations des marchés financiers.

 Informations des agents et du public.

Une revue de la littérature nous permet de constater que chacun de ces aspects débouche sur une typologie diversifiée des marchés financiers. Cette diversification permet une adaptation aux demandes des investisseurs et plus généralement aux besoins de l’ensemble des agents économiques.

En principe, nous pouvons distinguer les marchés financiers en fonction du temps d’utilisation des capitaux collectés et, à cet égard, il existe deux types de marché :

 Le marché monétaire désigne un marché, en partie informel, où les institutions

financières (trésors nationaux, banques centrales, banques commerciales, gestionnaires de fonds, assureurs et aussi les grandes entreprises avec le marché des billets de trésorerie), placent leurs avoirs ou empruntent à court terme (moins d’un ou deux ans). Avec l’adoption des changes flottants, la monnaie et les devises sont ainsi devenues des commodités comme les autres, c’est-à-dire un bien qui s’achète et se vend. Ainsi,

le marché monétaire s’impose comme un élément essentiel du fonctionnement des marchés financiers.

 Le marché des capitaux est un lieu de rencontre des vendeurs et des acheteurs pour des

titres à long terme tels que des actions et des obligations. Il se subdivise en trois compartiments : le marché des actions, les marchés des prêts hypothécaires et le marché des obligations.

Pour avoir des ressources financières, les agents économiques doivent être efficaces dans leurs méthodes de capitalisation. De ce fait, les marchés financiers peuvent se diviser en deux types de marchés : les marchés des titres de créance ou obligations et marché des titres de propriété ou actions.

 Le marché des titres de créance : la méthode la plus fréquemment utilisée par la

plupart des entreprises pour collecter des capitaux sur les marchés financiers est de proposer un titre de créance, comme des obligations ou des prêts hypothécaires. Ces titres sont considérés comme des contrats avec des taux d’intérêt fixes et un remboursement à l’échéance.

 Le marché des titres de propriété : les entreprises sociétaires peuvent obtenir des

capitaux en augmentant leurs fonds propres par des émissions d’actions. Les actionnaires sont rémunérés à partir des bénéfices nets par des dividendes.

En fonction des flux de ressources financières, on peut classer les marchés financiers en deux catégories : les marchés primaires et les marchés secondaires. Pour distinguer ces marchés, il convient de se concentrer sur ce qui a trait aux actions (valeurs/titres) et aux dettes (obligations, billets et instruments du marché monétaire).

Les marchés primaires sont le lieu de rencontre des acheteurs et des vendeurs, soit directement ou soit par le bais d’intermédiaires. Ils constituent une institution au sein de laquelle les propositions des vendeurs peuvent être cotées, amenées sur le marché et vendues aux acheteurs. Dans ce contexte, le vendeur est appelé un émetteur et le prix du titre vendu est le prix d’émission.

Lorsque les vendeurs émettent des actions sur les marchés financiers, ce processus renvoie à différentes appellations. Il s’agit d’émissions nouvelles, de lancements et d’offres publiques initiales .En revanche, le principe du fonctionnement de ce marché est toujours identique. Dans ce cas, des actions nouvelles sont cédées à des investisseurs pour la première fois à un prix d’émission précis défini par l’émetteur et ses conseillers. L’émetteur percevra les recettes de la vente.

Dans le cas d’une émission d’obligations, le marché primaire est un lieu de négociation des dettes, selon trois méthodes principales : les transactions/opérations syndiquées, les transactions préachetées et les ventes aux enchères.

Une fois les titres émis puis achetés ou vendus, apparaît le marché secondaire. Un marché secondaire est un lieu de rencontre entre des investisseurs désireux de vendre et des investisseurs désireux d’acheter. Sur ce marché, les actions et les obligations sont considérées comme des instruments négociables. Les titres peuvent être achetés et vendus par les investisseurs après avoir été émis. Le cours des titres est alors déterminé par le niveau de l’offre et de la demande à un moment donné. Historiquement, le marché secondaire le plus réputé était le marché public central avec sa corbeille (trading floor). Les grandes bourses

mondiales telles que le New York Exchange étaient des marchés de ce type. Aujourd’hui, les

évolutions technologiques, avec notamment le développement de l’informatique et des connexions Internet, ont permis la dématérialisation des transactions, avec la disparition du trading floor. La plupart des transactions sont exécutées par téléphone ou par ordinateur.

Figure 3 : les marchés organisés ou réglementés et les marchés de gré à gré.

Les marchés financiers se différencient également par leurs règles de fonctionnement. On distingue ainsi les marchés organisés ou réglementés et les marchés de gré à gré.

 Les marchés de gré à gré se caractérisent par une grande souplesse de fonctionnement.

Les modalités du contrat sont librement négociées entre vendeurs et acheteurs de titres en fonction de la nature de l’actif, du prix et de l’échéance. De ce fait, ce type de contrat permet de répondre aux demandes spécifiques des acteurs. Cependant, sur les marchés de gré à gré, il n’existe aucune garantie de la part d’un établissement responsable de l’exécution de la transaction.

 Sur les marchés organisés, sont négociés des contrats standards dont l’exécution est

garantie par une autorité de tutelle. Ces contrats comportent la désignation d’un actif sous-jacent, pour des montants standardisés, pour des quantités et des échéances clairement définies.

Dans le contexte de la mondialisation, les marchés financiers sont continus et interconnectés entre eux. Néanmoins, il existe des segmentations qui résultent de l’hétérogénéité des

investisseurs et des opérations (Speiser-2000).A titre d’exemple, en France, on peut distinguer

deux marchés d’actions : les marchés de détail, où les titres se négocient en petites quantités, et les marchés de blocs, où les négociations portent sur des volumes de titres importants.

L’information occupe une importance décisive dans les raisonnements, les anticipations et les décisions des investisseurs. Avec l’avènement des sociétés d’information, les utilisateurs peuvent obtenir facilement plusieurs types d’informations sur les entreprises qui les intéressent. Néanmoins, les investisseurs rencontrent souvent des difficultés lors du traitement