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Innovations sociales. Entre politique volontariste et effets sur les territoires : une trajectoire complexe

Générer de l’innovation sociale : le pari des expérimentations du Haut Commissaire à la Jeunesse

2. Innovations sociales. Entre politique volontariste et effets sur les territoires : une trajectoire complexe

Nous nous basons ici, pour pointer les éléments facilitateurs et les logiques de blocage induits par les expérimentations Jeunes lancées par le Gouvernement, sur une initiative de la Mission locale du Grand Besançon (dénommé porteur dans la suite du propos) défendant un projet d’« aide à la mobilité internationale ». L’évaluation est menée par le Céreq (dénommé évaluateur), par le biais de son centre associé de Besançon, localisé au sein de l’Université de Franche-Comté et intégré au laboratoire ThéMA UMR 6049 du CNRS.

En substance, ce projet est novateur : il souhaite faciliter le départ à l’étranger de jeunes de 16 à 25 ans, apprentis ou suivis par la Mission locale, population dont on sait qu’elle a peu de propension à la mobilité. Plusieurs dispositifs coexistent : chantier international, bourses individuelles, échanges culturels et création d’un portail collaboratif. Expérimentateur et évaluateur se sont accordés sur les choix suivants, comme une sorte de compromis entre impératifs imposés par le gouvernement et la réalité de terrain.

2.1. Dynamique partenariale et logique de co-construction

Dans la candidature à l’appel à projets, soulignons la présence du registre collaboratif, souvent présent dans les discours liés à l’intervention publique volontariste. Dès la conception, la dynamique partenariale est souhaitée, la logique de co-construction affichée. Ainsi, nous remarquons que le porteur envisage que

« la synergie des acteurs et la conjugaison des savoir-faire permettra dans une logique de guichet unique de co-construire et d’organiser avec le jeune son projet de mobilité internationale » (in Dossier de candidature HCJ, vague 110). La dynamique partenariale doit se traduire par une combinaison des compétences des différents services ce qui devrait permettre d’encadrer au mieux les demandes et projets des jeunes grâce à « la création d’une plate-forme collaborative dédiée à la mobilité des jeunes regroupant les acteurs et les compétences nécessaires à la réussite des projets individuels ou collectifs ».

En concordance avec les orientations du Haut Commissaire à la Jeunesse, le porteur a insisté sur la mise en réseau nécessaire et la complémentarité entre acteurs.

Le projet est parti de l’initiative propre du Directeur de la structure ; sa personnalité dynamique a énormément joué lors de la réponse à l’appel à projets. Le porteur, de par son expérience d’administrateur       

9 http://www.lagenerationactive.fr.

10 À partir de maintenant, toutes les citations en italique proviendront de cette même source.

territorial, a activé des partenariats préexistants, des réseaux qui lui étaient familiers et opérationnels11. À ce titre, il a sollicité des structures et collectivités pour les impliquer dans le projet (CRIJ, Conseil régional, Conseil général, Ville de Besançon, Centre communal d’action social). La candidature s’est enrichie sur le mode itératif, ce qui a permis aux partenaires de prendre connaissance du projet en amont ; mais pas forcément par contre de se l’approprier et d’en devenir vraiment acteur… Dans le cadre de la démarche participative, les différents responsables de service se retrouvent pour les réunions (bimestrielles) du comité de pilotage. Cette implication a des effets positifs, qui se traduisent par le vote en conseil d’administration pour un centre d’information jeunesse d’une mention favorable, prise de conscience du bénéfice de cette démarche collaborative. Par ailleurs, un responsable de la politique jeunesse à la ville de Besançon expliquait, en entretien, que cet appel à projet a permis de sortir du registre du discours « avoir envie de travailler ensemble » à une phase d’action.

Cette image est à nuancer, dans la mesure où la traduction du registre collaboratif se heurte à des difficultés multiples. Bien souvent dans la conception d’un projet, il n’y a pas eu un effort de conceptualisation a priori des difficultés, des dérives et écueils potentiels ni de réflexion sur les mesures palliatives à mettre en œuvre le cas échéant (ce qui peut être résumé par le proverbe populaire « mieux vaut prévenir que guérir »). On retrouve ainsi à différentes étapes, des difficultés caractéristiques de la gestion de projet. Que ce soit des divergences stratégiques entre directeurs de structure, des oppositions techniques sur l’utilisation des ressources technologiques en termes de navigation, des revendications quant au leadership ou l’animation du réseau, force est de constater que les intentions volontaristes, si honorables soient-elles, se heurtent à des difficultés empiriques multiples. Par ailleurs, plusieurs acteurs associatifs ont déploré, malgré leur expérience de terrain dans l’accompagnement des jeunes, de ne pas avoir été sollicités en amont, à l’instar d’autres partenaires institutionnels. Le porteur, dès qu’il a eu connaissance de cette « frustration » via l’évaluateur a invité ces acteurs « de terrain » à intervenir dans la préparation au départ, réaliser des volets de formation concernant le choc culturel. Néanmoins, leur participation au Comité de pilotage n’est toujours pas un fait acquis. Les intentions collaboratives fonctionnent souvent de façon stratifiée, entre directeurs, entre responsables, entre services qui se connaissent bien, qui se pratiquent. Les collaborations avec des structures plus éloignées de leurs prérogatives et missions, sont beaucoup plus difficiles à instaurer. Les lenteurs et réticences dans la mise en place de collaborations opérationnelles non sectorielles témoignent de la difficulté de traduire un discours volontariste en pratique, en vue de réunir des compétences plurielles et ainsi s’assurer de ne pas réinventer seul l’existant.

2.2. Le choix d’un public bénéficiaire éloigné des préoccupations de mobilité

Créé il y a plus de vingt ans, le programme Erasmus, de mobilité académique, est une action entrant totalement dans le cadre du modèle de l’économie de la connaissance initié à Lisbonne en mars 2000 selon lequel l’Europe doit devenir, d’ici 2010, « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ». Malgré les politiques incitatives de l’Union européenne, la popularité du programme et l’augmentation du nombre d’étudiants concernés, les objectifs initiaux sont loin d’être atteints. La mobilité des étudiants (dans le cadre de programmes) reste encore marginale. La mobilité géographique reste un signal fort de réussite et de prestige.

La mobilité internationale est surtout connue et appréciée à travers ces programmes communautaires (en plus d’Erasmus, on peut citer Socrates, Leonardo Da Vinci, Erasmus Mundus, Tempus, Promoteurs de Bologne, Label européen des langues et Europass, etc.).

De plus en plus de jeunes, ces dernières années, se sont rendus à l’étranger pour réaliser un séjour, que ce soit principalement dans les différents pays de l’Union européenne, au Québec, dans le reste du Canada ou encore en Australie. Néanmoins, tout le monde s’accorde à dire que, si de plus en plus de jeunes ont recours à la mobilité, le chiffre relatif reste faible et, de plus, la mobilité concerne encore trop des jeunes diplômés.

      

11 Ce qui lui a malheureusement valu un revers de médaille cependant : l’oubli d’engager dans la démarche des acteurs de terrain avec lesquels il n’avait pas l’habitude de travailler. Ce point sera évoqué plus en détail dans le

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Ici, l’idée de la Mission locale du Grand Besançon est d’ouvrir la mobilité internationale, les séjours à l’étranger, à un public qui en est éloigné : les apprentis et jeunes de niveau IV et infra suivis en Mission locale. Les dispositifs d’aide à la mobilité existent mais ils profitent la plupart du temps aux étudiants diplômés, aux jeunes en recherche de stage. Ceux qui sont très faiblement diplômés, en décrochage ou exclus du système scolaire, avec des situations professionnelles précaires ne bénéficient que très peu, voire pas du tout, des programmes d’aide à la mobilité. Le pari pour le porteur du projet est que le voyage soit un déclencheur pour la remobilisation du jeune, pour son implication dans la construction de son insertion professionnelle. Les qualités et compétences sollicitées dans le cadre d’une mobilité sont un outil de formation dans la mesure où si la démarche est balisée, elle implique des notions et valeurs concernant le respect de soi et des autres, l’ouverture socioculturelle. Si bien qu’au retour, il est espéré que la plus-value liée à la mobilité serve directement les jeunes dans leur démarche, a minima en termes de confiance en soi et dans le meilleur des cas, se caractérise à terme par des retombées sur l’insertion professionnelle.

Empiriquement, l’inscription dans une démarche de mobilité nécessite une capacité de projection, une lecture et une compréhension des dispositifs et financements disponibles, des ressources financières et un certain appui de l’entourage. Ainsi, l’investissement personnel intervient dès la phase de compréhension des conditions et critères d’éligibilité des dispositifs : tel programme est fait pour moi à telle condition. Il faut pouvoir s’inscrire dans un processus souvent long et complexe, composé de plusieurs étapes : contact d’un « conseiller mobilité », présentation d’un projet cohérent, constitution du dossier avec réunion des pièces et documents administratifs, préparation au départ, remise à niveau dans la langue du pays, recherche d’information sur la destination, préparation de l’arrivée sur place (recherche de logement, information sur la ville, les transports). De ce fait, un jeune, qui est incapable de se projeter dans un futur proche, ne se préoccupera pas de mobilité, de séjour à l’étranger. Tout comme les intentions volontaristes concernant une dynamique partenariale, la volonté affichée d’encourager des jeunes faiblement diplômés ou en transition professionnelle doit se traduire par un effort conséquent non seulement en matière d’information mais également en termes d’accompagnement. En effet, les acteurs de la mobilité s’impliquent pour améliorer l’accès à l’information mais ont de la difficulté à cerner le besoin d’accompagnement pourtant exprimé par les jeunes. L’enjeu pour l’expérimentation – réussir l’élargissement de la mobilité internationale à un public qui en est éloigné – consisterait, au-delà de la simple mise à disposition de programmes sur mesure, à développer des mesures d’accompagnement adaptées pour baliser les différentes étapes et sécuriser les jeunes dans leurs démarches. Sans quoi, ce noble pari restera de l’ordre des intentions volontaristes.

2.3. Une évaluation « intégrée » mais force de proposition et consciente de l’intérêt de s’adapter aux besoins de l’expérimentateur

Pour le projet bisontin de mobilité internationale, le recrutement ad hoc d’un chargé d’études ayant une expérience de la conduite de projets, employé par la structure porteuse du projet et mis à disposition de l’évaluation, a permis le développement d’un langage partagé entre expérimentateurs et évaluateurs. Cette construction est « innovante » ; elle ne s’inscrit résolument pas dans les impératifs énoncés par le HCJ, selon lequel l’évaluateur devait être externe à la structure porteuse. Mais « [les pouvoirs publics doivent être en mesure d’accorder] si besoin, les dérogations nécessaires aux règles et/ou pratiques des autorités publiques afin de pouvoir mener ces expérimentations » (in Guide méthodologique pour l’évaluation des expérimentations sociales, à l’intention des porteurs de projets). Et les bénéfices sont grands : le rôle d’intermédiaire entre expérimentateur et évaluateur est primordial, il facilite les échanges d’informations, la connaissance partagée et les adaptations nécessaires aux impératifs de chacun. « L’enjeu est [ainsi respecté de manière optimale] de concilier des programmes sociaux innovants avec des méthodes d’évaluation rigoureuses » (id.). La connaissance que les porteurs de projet ont de l’évaluation est primordiale pour engager une relation de confiance entre les deux parties car « toute évaluation prend place dans une situation qu’elle perturbe » (Bencivenga, Potier 2005 p. 113).

Par ailleurs, le fait d’avoir des équipes pluridisciplinaires d’évaluation avec des profils autant académiques qu’associatifs permet d’enrichir la démarche évaluative dans la mesure où le souci de rigueur scientifique se joint avec des préoccupations d’ordre pratique.

Dans la conception des outils d’évaluation, la proximité géographique et la relation de confiance tissée entre expérimentateur et évaluateur permettent de discuter des outils pour mieux les ajuster à la spécificité du public « jeunesse ». À titre d’exemple, le parti pris de l’évaluateur de diffuser auprès des jeunes un questionnaire « scientifique » qui traite de champs croisés à la mobilité, assez long, a été expliqué aux porteur mais également enrichi de leurs remarques sur les intitulés des questions, la cohérence de l’ensemble, la prise en compte des sensibilités des jeunes qu’ils connaissaient mieux que nous. L’outil a donc pu être adapté tant aux besoins de l’évaluateur que de l’expérimentateur.

Ainsi, un double langage partagé sert le projet par sa capacité à approfondir des questions sensibles, mettre en lumière des contradictions ou blocages, à interpeler les acteurs sur des lacunes ou limites.

Conclusion

Les programmes d’expérimentation pour aider la jeunesse, initiés par le gouvernement lors de l’été 2009, sont censés créer de l’innovation sociale dans les territoires expérimentaux, en particulier à travers des dynamiques collaboratives, des rapprochements d’acteurs et une évaluation au fil de l’eau. Le résultat doit être une réussite du dispositif ou programme, en vue de sa généralisation.

Le 9 juillet 2009, le HCJ a retenu, lors de la première vague des appels à projets, 165 projets, disséminés sur tout le territoire national, mais de nature diversifiée tant sur les publics que sur les thématiques. On le voit, il ne peut y avoir d’évaluation unique ou standardisée. Il s’agit d’une opération sur mesure, propre à chaque expérience. Le HCJ, dans son « guide d’évaluation des expérimentations sociales » évoque pourtant le recours aux méthodes classiques qualitatives et/ou quantitatives, avec une préférence affichée pour les méthodes quantitatives avec tirage aléatoire et constitution de deux groupes, cible (bénéficiant du dispositif) et témoin (évoluant sans intervention et non bénéficiaires). D’un point de vue empirique, la démarche quantitative est nécessaire aux fins de généralisation mais elle est difficile à mettre en œuvre dans le cadre strict des projets HCJ. Les raisons sont diverses : les effectifs ne sont souvent pas suffisants, la constitution du groupe témoin pose des problèmes éthiques ou tout au moins génère des réticences voire une non-compréhension par les acteurs. Les méthodes qualitatives sont une bonne alternative et dans l’esprit de la commande du HCJ. Elles permettent une cartographie des réseaux d’acteurs, évoluant au fil du temps et permettant de repérer les relations entre acteurs, en termes d’opposition, de collaboration, de concurrence, etc.

Il n’existe en tout cas pas à ce jour de recherches sur des méthodes « transposables » d’évaluation, pas de cadre commun, consensuel et adaptable à toute expérience sociale. Seul un travail a posteriori à partir des résultats des expériences permettra peut-être d’ouvrir un champ de recherche sur l’évaluation d’expérimentations sociales, de créer des typologies d’innovations sociales, d’aller vers des méthodes communes et originales, applicables à différents contextes.

Des recherches plus approfondies sur ces expérimentations et leur éventuelle généralisation seraient bienvenues. L’intention des appels à projets est bonne. Il s’agit de faire coopérer ou se rapprocher des structures. Mais on voit mal finalement les bénéfices nets pour les jeunes qui auraient à gagner à être intégrer à la démarche pour en être des acteurs à part entière (pour rappel, l’échec de la politique des SPL tenait pour partie au manque d’adhésion des entreprises…). Reste à savoir si les évaluations seront plus que de simples retours d’expériences, si le gouvernement ne généralisera que les bonnes pratiques donc les projets évalués positivement.

En l’état actuel de nos recherches, avec très peu de recul, nous voyons se dégager quelques facteurs clés pour la réussite des projets et quelques obstacles rédhibitoires. La réussite semble résider dans la diffusion des connaissances (tacites et codifiées), la constitution de réseaux actifs, l’élaboration de partenariats non sectoriels, la gestion participative. La personnalité des porteurs de projets en termes de leadership, créativité et prise de risque influe également sur le déroulement de l’expérimentation. Les freins que nous avons rencontrés jusqu’à présent reposent essentiellement sur le manque de culture et langages communs des acteurs autour du principe de l’expérimentation et des impératifs de l’évaluation, sur les difficultés de

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des connaissances des porteurs en matière de gestion de projet. Tout l’enjeu consiste à dépasser les difficultés et à mettre en place des mesures palliatives ou correctives, dans le temps imparti (limité) de l’expérimentation…

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