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Si le concept apparaˆıt dans la repr´esentation du monde et si les concepts sont reli´es entre eux par des liens inf´erentiels, alors la repr´esentation du monde, c’est-`a-dire le syst`eme de croyances et de connaissances d’un agent cognitif apparaˆıtra dans la maˆıtrise des liens inf´erentiels op´erants entre les concepts qui structurent cette repr´esentation. Si un agent cognitif est capable de tirer certaines inf´erences `a partir de concepts, i.e. de passer d’un concept `

a un autre, il sera reconnu que cet agent poss`ede et maˆıtrise ce concept. Par exemple si un agent cognitif poss´edant la croyance :

Paul est c´elibataire (5.1)

et que cet agent est capable d’inf´erer `a partir de (5.1) la croyance :

Paul n’est pas mari´e (5.2)

il sera reconnu que cet agent maˆıtrise le concept c´elibataire puisqu’il est capable de r´ealiser une inf´erence valide `a partir de ce concept. En effet la mise en relation de la croyance (5.2) avec la croyance (5.1) suppose que l’agent cognitif soit pass´e par un raisonnement du type :

1. Les c´elibataires ne sont pas mari´es. 2. Paul est c´elibataire.

3. ∴ Paul n’est pas mari´e.

La pr´emisse (1) utilis´ee correspond `a la d´efinition de ce qu’est qu’ˆetre c´elibataire. Une d´efinition indique simplement qu’un terme introduit dans un syst`eme donn´e `a la mˆeme d´enotation d’un terme d´ej`a connu dans le syst`eme et que l’un peu ˆetre utilis´e pour d’autre pour toute substitution extension- nelle en contexte comparable. Autrement dit aucun c´elibataire n’est mari´e

et toute personne non mari´ee est c´elibataire. La propri´et´e qui caract´erise le fait d’ˆetre c´elibataire recoupe celle d’ˆetre non mari´e. L’indication du syst`eme relatif dans lequel s’op`ere la d´efinition est importante. Il serait possible par exemple de mettre en relation le terme “c´elibataire” et le terme “bachelor” en disant que ces deux termes ont la mˆeme extension dans la mesure o`u ils caract´erisent tous les deux Paul, mais comme ces deux termes apparaissent dans des structures langagi`eres et lexicales diff´erentes, l’un dans le fran¸cais l’autre dans l’anglais ces deux termes ne seront ´equivalents que relativement `

a un syst`eme tiers comprenant ces deux syst`emes par exemple dans un exer- cice de traduction o`u l’´enonc´e de la croyance “Paul is a bachelor” sera mis en correspondance avec la croyance “Paul est c´elibataire”. Il est possible que si la croyance “Paul is a bachelor” ´etait rendue directement dans une traduc- tion par exemple par “Paul n’est pas mari´e”, cette traduction serait jug´ee moins rigoureuse que celle la rendant par “Paul est c´elibataire”. Cela soul`eve la remarque qu’il s’agit de distinguer les termes linguistiques associ´es `a un concept et ce concept lui-mˆeme. Il est tout `a fait envisageable par exemple que les termes “c´elibataire”, “non mari´e”, “bachelor” et “unmarried” (bien que bachelor soit restreint au sexe masculin en anglais) se rattachent tous au mˆeme concept mettons c´elibataire. Mais le terme linguistique est une mani`ere commode d’avoir acc`es au concept [Murphy,2002, 11, p. 385]. Sans doute n’est-ce pas la seule mani`ere – les analyses des conceptions na¨ıve chez les enfants pr´e-verbaux s’attachent bien `a l’´etude des concepts [Bloom,2004]. Un corollaire de l’association du concept `a un terme linguistique dans le cadre de la structure inf´erentielle du concept est de faire ressortir le fait que cette structure inf´erentielle joue ´egalement un rˆole dans le caract`ere public du concept. S’il est vrai qu’il est possible d’associer les termes “c´elibataire” et “ˆetre non mari´e” ou mˆeme les termes “c´elibataire” et “bachelor” ou mˆeme “unmarried man” c’est que ces termes renvoient, par hypoth`ese, `a un mˆeme concept mettons le concept c´elibataire qui apparaˆıt dans l’espace cognitif des agents non pas sous forme langagi`ere et linguistique mais sous la forme d’un ´etat mental et d’un ´etat c´er´ebral. Et c’est du fait de la pr´esence de cet ´etat cognitif chez plusieurs agents que ces agents peuvent se comprendre lors- qu’ils utilisent convenablement eu ´egard au syst`eme utilis´e (e.g. le fran¸cais ou l’anglais) certains termes linguistiques. La communication entre agents cog- nitifs se base dont pour une part sur le concept et c’est parce que le concept est partag´e, ce qu’on appelle le caract`ere public du concept, que la commu-

nication entre agents est possible. Dire que la communication entre agents est possible relativement aux concepts c’est simplement dire que si dans une discussion votre interlocuteur vous dit d’abord que Paul est c´elibataire et qu’ensuite dans la mˆeme discussion il parle de la femme de Paul, vous serez en droit de lui demander s’il parle du mˆeme Paul et si oui ce qu’il entend par “c´elibataire”, dans ce cas la communication a ´echou´e et il faudra la cla- rifier. La communication suppose que le locuteur partage d’une mani`ere ou d’un autre la repr´esentation du monde de l’auditeur. Imaginons que vous ne puissiez pas savoir d’aucune mani`ere ce `a quoi r´ef`ere le terme “c´elibataire” comment pourriez vous comprendre l’´enonc´e “Paul est c´elibataire”. Suppo- ser que vous comprenez ce que le terme “c´elibataire” d´enote ne signifie pas n´ecessairement supposer que vous maˆıtrisez parfaitement la langue dans le- quel ce terme est employ´e, on pourrait par exemple imaginer que l’on vous dise que le terme “nuliituq” signifie “c´elibataire” en inuktitut et que vous soyez dispos´e `a croire celui qui vous le dit, vous pourrez associer ce terme `a ce concept sans pour autant que vous sachiez utiliser le terme “nuliituq” dans une quelconque proposition en inuktitut vous pourriez quand mˆeme faire certaines inf´erences `a partir du concept, dire par exemple que les gens qui parlent inuktitut doivent aussi avoir une certaine une conception du couple. Mais si vous ne poss´edez pas le concept c´elibataire alors vous ne pourrez pas comprendre le terme “c´elibataire” ni ce que vous dit votre interlocuteur. La communication suppose le concept et la publicit´e de celui-ci, c’est-`a-dire le fait que le concept soit partag´e par plusieurs agents cognitifs.

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Evidemment, si l’accent est mis sur le fait que le concept puisse ˆetre partag´e par plusieurs agents cognitifs – ce qui soit dit en passant ne sup- pose pas que tous les agents poss´edant le concept associent la mˆeme chose `

a des concepts et soient possibles de faire les mˆemes inf´erences – cela sup- pose ´egalement que ces agents cognitifs poss`edent la capacit´e inf´erentielle. La capacit´e inf´erentielle doit donc faire partie de l’appareillage cognitif des agents. D’autre part la publicit´e du concept n’implique pas que le locu- teur sache d’avance, a priori, quel concept et associ´e `a quel terme. Si on vous apprend, i.e. que vous ne le sachiez pas avant, que “nuliituq” veut dire “c´elibataire” en inuktitut, en un sens vous avez enrichi votre concept c´elibataire en associant un nouveau terme `a sa dimension lexicale. Il est mˆeme envisageable que l’on apprenne non seulement des nouveaux termes lexicaux associ´es au concept mais aussi de nouveaux concepts mˆeme. Il est

possible que le concept fission nucl´eaire ne soit pas inn´e et demande quelques explications avant de pouvoir ˆetre maˆıtris´e, ou mˆeme des concepts comme constant de Plank sont difficiles `a fixer de mani`ere cat´egorique et donc de savoir exactement quelle est son extension, intension et pertinence d’utilisation et donc quelles inf´erences peuvent vraiment ˆetre tir´ees `a partir d’eux. Mais le fait que les concepts soient dans un r´eseau inf´erentiel permet justement l’apprentissage de nouveaux concepts. Il est possible d’expliquer ce qu’est la fission nucl´eaire en en donnant une d´efinition peut ˆetre, en faisant un dessin ou en suivant un cours de physique. Le fait qu’il soit possible de comprendre un concept `a partir d’autres concepts d´ej`a maˆıtris´e laisse courir le risque d’une certaine circularit´e. C’est sur ce point d’ailleurs que porte les arguments contre l’analycit´e [Quine,1953], c’est-`a-dire de consid´erer que les concepts n’auraient de sens que du fait de leur place au sein de la trame inf´erentielle. Mais la forme logique du concept n’est qu’une des dimensions du concept est si elle est n´ecessaire elle n’en est pas pour autant un ´el´ement suffisant.

Si les concepts sont reli´es entre eux dans une trame inf´erentielle cela signifie qu’ils sont accessibles les uns `a partir des autres. Le concept fis- sion nuclaire est probablement accessible `a partir du concept atome. ´

Evidemment s’il y avait un concept qui n’´etait reli´e `a aucun autre ce se- rait assez embˆetant pour expliquer `a quelqu’un qui ne le poss´ederait pas ce `a quoi r´ef`ere ce concept, mais d’un autre cˆot´e un tel concept aurait un statut assez particulier puisque cela signifierait qu’il ne pourrait tenir dans aucune inf´erence valide digne de ce nom – outre les p´etitions de prin- cipe et les hypoth`eses ad hoc et donc ne pourrait finalement servir dans aucune repr´esentation du monde. Ce concept, si un tel concept ´etait pos- sible, d´ependrait en fait de ce qu’il repr´esente pour pouvoir ˆetre utilis´e, c’est-`a-dire du mode de pr´esentation de ses instances dans l’exp´erience et donc de la pr´esentation non-conceptuelle de son contenu. Ce concept pour- rait repr´esenter son contenu, dans la mesure o`u l’agent cognitif pourrait re- connaˆıtre qu’il s’agit l`a l’une instance du mˆeme concept, mais il ne pourrait utiliser ce concept autrement, ce qui ne serait pas tr`es utile. Il ne pour- rait mˆeme pas croire qu’il fait l’exp´erience d’une instance de ce concept puisqu’alors cela serait d´ej`a mettre en relation ce concept avec un certain contenu et avec le fait qu’il s’agisse bien d’un concept. Or de croire cela, c’est d´ej`a croire par exemple que les concepts r´ef`erent `a quelque chose, ou de dire

que les concepts respectent certaines contraintes inf´erentielles, et cela c’est d´ej`a utiliser le concept dans une trame inf´erentielle.

Le fait que le concept soit enchˆass´e dans une structure inf´erentielle bas´ee sur des capacit´es cognitives des agents, lui permet d’ˆetre public et donc de permettre une communication, un ´echange et un partage de croyances, de connaissances et de repr´esentations du monde entre les agents. Le fait que les agents puissent partager des croyances, des connaissances et des repr´esentations du monde suppose que les concepts soient enchˆass´es dans une structure inf´erentielle.

Tous les agents cognitifs poss´edant un concept ne tireront pas les mˆemes inf´erences `a partir de ce concept. Il est certain que mon concept de fission nucl´eaire est beaucoup moins riche que celui d’un ´etudiant en physique nucl´eaire ou que celui du r´ecipiendaire du Prix Nobel de la discipline. Il est `a parier que ce dernier peut tirer plus d’inf´erence `a partir de ce concept que je ne peux le faire. L’´etendue et l’assurance avec laquelle des inf´erences peuvent ˆetre tir´ees `a partir d’un concept d´elimitent le domaine de comp´etence dans la possession du concept. Le r´ecipiendaire du Prix Nobel est plus comp´etent que je le suis quant `a ce concept-l`a. Par contre il se peut que je sois plus comp´etent que lui quant au concept le scintillement des feuilles de l’arbre `a travers la fenˆetre de mon appartement le 21 octobre 2004 en d´ebut d’apr`es midi. Il s’agit l`a d’un concept dont l’´etendue de g´en´eralit´e a certes moins d’application que le concept fission nucl´eaire mais il n’en reste pas moins un concept qui est public, si quelqu’un fait l’exp´erience du scintillement des feuilles de l’arbre `a travers la fenˆetre de mon appartement le 21 octobre 2004 en d´ebut d’apr`es midi et qu’il repr´esente cette exp´erience il aura le concept ou sinon si quelqu’un qui n’´etait pas pr´esent lors de l’exp´erience vint `a lire ces lignes il pourra se faire une id´ee de ce que peut repr´esenter un tel concept et l’utiliser dans des inf´erences. Il pourra par exemple d´eduire de ce concept qu’il est probable que je fus dans mon appartement le 21 octobre 2004 en d´ebut d’apr`es midi. Mais le Prix Nobel de Physique n’a peut-ˆetre pas, pas encore peut-ˆetre, ce concept, je suis donc plus comp´etent que lui pour l’utiliser.

D’autre part, le fait que le concept s’articule autour de ses contenus (cognitif et objectif) de son intension, de ses conditions d’application et de sa structure logique propres, semble indiquer qu’il ne peut y avoir de concept

priv´e. Certes les concepts sont potentiellement articul´es de mani`ere propre et originale dans chaque agent cognitif qui pourra lui associer des choses que les autres agents cognitifs ne pourront pas saisir, mais la forme logique au moins garantie que quiconque poss`ede la capacit´e conceptuelle poss`ede un concept qu’un autre agent est en mesure de poss´eder.

Le domaine de comp´erence inclus les croyances pass´ees et pr´esentes de l’agent cognitif, ses connaissances, ses d´esirs, ses exp´eriences et autres qui font la sp´ecificit´e de cet agent.

Une certaine division du travail conceptuel se met mˆeme en place `a l’image de la division du travail linguistique [Putnam, 1990]. Si j’utilise le concept fission nucl´eaire je me baserais sur le concept des sp´ecialistes de la question plutˆot que sur le mien, je puisse faire r´ef´erence `a ces sp´ecialistes ou lire ouvrages et si je dois tirer des inf´erences `a partir de ce concept je pour- rais me baser sur eux, par d´ef´erence, en croyant qu’ils sont plus comp´etents que moi dans ce domaine. Si par exemple je dis que la fission nucl´eaire fait intervenir les noyaux d’atomes et donc des atomes interviennent dans un certain processus nucl´eaire je ne suis pas en train de dire que je vais mette ma main au feu contre cette v´erit´e, je dis simplement que d’apr`es ce que je sais il y a des gens qui semblent beaucoup plus qualifi´es que moi sur la question et ces gens l`a disent que la fission requi`ere des noyaux d’atomes.

Le fait qu’il y ait des gens plus comp´etents que d’autres dans certains domaines et si les domaines de comp´etence font intervenir des croyances, des connaissances ou toute autre repr´esentation du monde cela implique que certains sont plus comp´etents que d’autres dans la maˆıtrise des concepts. Mais comme ces comp´etences sont relatives aux inf´erences que l’agent peut tirer `a partir de ces concepts et que ces inf´erences impliquent la publicit´e du concept, tout cela permet aux gens moins comp´etents d’apprendre ou d’enrichir leur concept `a partir des concepts des gens plus comp´etent. En somme enseigner a un sens. De la contrainte inf´erentielle pos´ee sur le concept pour justifier de sa possibilit´e de repr´esenter quelque chose d´ecoule donc son caract`ere public mais aussi la possibilit´e de son apprentissage et de son enrichissement.

Cela n’enl`eve rien d’une part au fait que le contenu associ´e au concept ne puisse pas ˆetre priv´e en partie – dans son contenu cognitif – ni que tous les concepts puissent ˆetre appris. Il paraˆıtrait paradoxal de pouvoir

apprendre quelque chose `a partir de rien, c’est la fameuse question “mais comment a-t-on apris le premier concept ?” et la dissolution de ce paradoxe passe par le fait de dire que certains concepts sont d´ej`a impl´ement´es dans l’appareillage cognitif de l’agent. Cette position inn´eiste est notamment d´efendue par Fodor [1998]. Une autre mani`ere de dissoudre le paradoxe serait de dire que tous les concepts peuvent ˆetre appris et que les agents cognitifs poss´ederaient dans leurs capacit´es cognitives les moyens de construire des concepts notamment `a partir du contenu non-conceptuel de l’exp´erience. Cette position plus proche des empiristes tels queLocke[1997] est soutenue parPrinz [2002] en particulier.

La structure inf´erentielle dans laquelle se place le concept et l’impossi- bilit´e pour celui-ci de ne pas y avoir un rˆole milite en faveur d’un holisme [Peacocke, 1992], [Dokic, 2002]. Le holisme est la th`ese selon laquelle la possession de certains concepts entraˆıne la possession d’autres concepts et qu’il est n´ecessaire de poss´eder certains concepts pour pouvoir en poss´eder d’autres. Cela se comprend assez ais´ement `a partir de l’exemple de Paul qui est c´elibataire et qui n’est pas mari´e. Poss´eder le concept c´elibataire implique de poss´eder le concept ne pas ˆetre mari´e. Poss´eder un concept ne veut pas dire poss´eder l’ensemble de son domaine d’application et donc pour l’agent cognitif d’ˆetre comp´etent pour l’ensemble de ce domaine, mais pouvoir passer d’un concept `a un autre par des inf´erences.

Ce holisme entraˆıne que toute modification d’un concept, par enri- chissement de son extension par exemple, est susceptible d’entraˆıner la modification de ses relations aux autres concepts. Admettons par exemple qu’un agent cognitif mette en relation les termes “c´elibataire” et “bachelor” en vertu du fait qu’ils d´enotent tous deux le concept c´elibataire et imagi- nons que l’agent cognitif poss`ede la croyance “Nausicaa est c´elibataire” et qu’avec les rudiments d’anglais qu’il a il d´eduise la croyance “Nausicaa is a bachelor” et que plus tard on lui fasse remarquer que le terme “bachelor” en anglais ne s’applique qu’aux hommes et que comme Nausicaa est une femme l’´enonc´e “Nausicaa is a bachelor” n’est pas correct en anglais bien qu’il soit vraie que Nausicaa ne soit pas mari´ee. Dans ce cas l’agent cognitif modifiera les termes lexciaux associ´es aux concepts c´elibataire et ˆetre non mari´e et les inf´erences `a partir de ces concepts en disant par exemple qu’on peut passer de c´elibataire `a ˆetre non mari´e mais que dans certains cas,

notamment dans les termes lexicaux associ´es, il faut tenir compte du sexe de la personne `a qui on applique le concept. Et si un enfant ayant entendu le terme “c´elibataire” sans bien comprendre exactement ce qu’il veut dire mais qu’il l’associe tout de mˆeme au terme “ne pas ˆetre mari´e” et l’applique `

a son chien parce que son chien n’est pas mari´e sans savoir que le mariage est une institution sociale humaine, nous pourrons le lui apprendre et `a ce moment-l`a l’enfant corrigeront les domaines des inf´erences accessibles au

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