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● 6.2 Hypothèses envisagées

Dans le document Quand la douleur s invite dans le soin (Page 38-57)

Devant ce nouveau questionnement naissant, plusieurs hypothèses me viennent en tête. Les légitimer conduirait à réaliser une enquête sur le terrain en questionnant le personnel sur les différents points que je vais aborder.

Le rôle propre infirmier et les compétences qui lui sont liées ont souvent été mis en avant.

Je me demande donc si le développement de connaissances spécifiques ne serait pas une bonne chose pour faire de la douleur induite une réelle priorité dans les soins.

Tout d’abord, je souhaite attirer l’attention sur la formation initiale en soins infirmiers reçue par les professionnels de santé. Il me semble que l’aspect douloureux des soins est très peu dénoncé lors des apprentissages. En effet, depuis le début de mes études, l’apprentissage des soins dit “techniques” je les ai acquis grâce à l’analyse des protocoles, des cours théoriques et pratiques encadrés par des formateurs et au travers des pratiques en stage de ces différents actes. Mon ressenti est le suivant : la douleur induite est un élément trop peu abordé pour permettre aux futurs professionnels d’avoir des méthodes pour les prévenir. Un élément à la lecture de ces protocoles m’a d’ailleurs toujours étonné : tous sont construits de la même manière et présentent le soin sous différents aspects, à savoir sa définition, ses objectifs, son indication, les précautions, le matériel nécessaire, le déroulé du soin, … Au niveau des précautions à prendre avant, pendant et après le soin on retrouve systématiquement les règles d'hygiène et d'asepsie, le tri des différents déchets et bien d’autres éléments utiles pour que les soins se déroulent de manière optimale et dans le respect des bonnes pratiques. Mais qu'en est-il de l’aspect douloureux que le soin va engendrer au patient? Je suis consciente que cette composante doit être évaluée de par

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notre rôle propre, mais il en est de même pour les règles d'hygiène et de sécurité qui sont pourtant elles indiquées dans les protocoles en systématique. C’est pour cela que je trouve réducteur que la dimension douloureuse ne soit pas incluse dans les protocoles de soins.

Ma première hypothèse est la suivante :

• Développer la notion de douleur induite dans les acquisitions de compétences pendant la formation initiale pourrait elle permettre aux futurs professionnels d'être mieux formés à la prévention de celle-ci?

Je continuerai dans l’idée que les protocoles peuvent être un outil intéressant à développer pour la prévention des douleurs. En effet, dans certains services (Urgences et Pédiatrie par exemple) des protocoles de prévention des douleurs induites par les soins sont instaurés et permettent aux infirmier(e)s de les utiliser s'ils le jugent utile. Le témoignage de Mr O, infirmier aux urgences et qui travaille beaucoup sur protocole me laisse à croire que cela est d’une grande aide. En revanche, pour pouvoir utiliser ces protocoles sereinement et efficacement il est nécessaire d’avoir été formé au préalable.

Ma seconde hypothèse est donc :

• Inclure la prévention des douleurs induites par les soins dans des protocoles permettrait-elle une meilleur prévention de celle-ci?

Mon hypothèses suivante est :

• Une formation continue pourrait-elle apporter des bienfaits réels dans la prise en compte des douleurs induites?

Outre le fait, que l’acquisition de nouvelles compétences et connaissances complémentaires se développent tout au long d’une carrière, il me semble essentielle de citer les formations continues comme un élément important. Ma pensée actuelle porte plus sur le fait que le soignant devrait davantage mettre en œuvre son rôle propre quand il est question de douleurs induites par ses soins d'autant plus quand il est possible de les prévenir/atténuer par des moyens non médicamenteux. La formation continue est pour moi une hypothèse d’amélioration pour la qualité des soins. Elle permettrait aux soignants d'accéder à des formations sur diverses techniques, qu’elles soient médicamenteuses ou non dans le but de faire évoluer nos pratiques.

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Je tiens également à présenter une dernière hypothèse importante à mes yeux. Je pense également que le travail en binôme constitue un bénéfice non négligeable dans l’appréhension et la prévention des douleurs liées à nos soins.

Je me demande donc si :

• La formation des aides soignants aux moyens non thérapeutiques utiles dans la prévention des douleurs ainsi que dans l’accompagnement du patient dans un stress aigu ne serait-elle pas intéressante ?

Comme il a été cité dans un de mes entretiens par Mme C : “ Quand les soins sont réfléchis à deux, c’est toujours mieux...On a chacun un rôle et des visions différentes des soins..”. Je suis persuadée que le travail en binôme apporte également beaucoup dans la qualité des soins procurés aux patients et donc inévitablement dans l’aspect douloureux que ceux-ci peuvent induire.

En résumé, si je devais continuer mes recherches sur ce thème, j’élargirai mon questionnement dans ces différentes hypothèses. Le but serait de pouvoir confirmer ou infirmer mes hypothèses de départ. La formation initiale et continue, les protocoles de soins et la qualité des soins procurés en binôme sont, je pense des axes pour lesquels il serait bon de se questionner davantage pour faire que la douleur induite ne devienne plus qu’un souvenir passé.

7. CONCLUSION

Soignant et pourtant acteur de douleur, voici une réalité de notre profession. Mais quand il est question de soin, le mot douleur ne doit pas être associé au mot fatalité. Voici une idée reçue qu’il est important d’intégrer et de diffuser car l’infirmier a un rôle primordial dans leur prévention.

Dans une conjoncture où le monde du soin est en souffrance, je pense qu’il est important de se poser les bonnes questions. Le thème de la douleur est un vaste sujet mais qui mérite toute son attention, autant sur le plan personnel au regard de ses soins, qu’au niveau de la profession car c’est de nos savoirs et apprentissages que les choses peuvent évoluer.

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Ce travail a été très enrichissant en tous points. Il m’a conforté dans une sensibilité déjà très présente concernant la douleur. Il m’a permis d'ouvrir ma réflexion sur des concepts pour lesquels je m'étais encore très peu intéressée et pour lesquels j’apporterai dorénavant une attention plus particulière. J’ai également pris conscience de l’importance du rôle propre infirmier dans la prise en soin des patients. Ce thème travaillé depuis plus d’un an maintenant, m'a permis d’approfondir mes connaissances à ce sujet mais surtout d’engager une réflexion poussée sur les différents points qui composent la douleur dans nos soins. Ce travail, je vais pouvoir sans aucun doute le transférer dans ma pratique quotidienne et pourquoi pas le faire vivre encore en partageant mes acquis avec mes futurs collègues.

Je compte également continuer mes lectures pour faire suite à ce travail, car je souhaiterai approfondir encore mes acquis en matière de prévention des douleurs.

Récemment, j'ai lu un article sur le retrait de drain de redon et des techniques pouvant être mise en place pour diminuer les douleurs ressenties par le patient lors de ce soin. En effet, il a été prouvé dans diverses études que l'ablation du redon est moins douloureuse

lorsqu'elle est réalisée en aspiration. Mon questionnement et mes recherches sur la douleur ont pour but d'améliorer la qualité des soins que je vais prodiguer en diminuant les

douleurs associées.

Je poserai les derniers mots de ce travail avec une célèbre citation de Louis Pasteur :

“Guérir parfois, soulager souvent, écouter toujours.”

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BIBLIOGRAPHIE

Annequin, D., Aubrun, F., Boureau, F., Donnadieu, S., Eledjam, JJ., Fouassier, P., … Lvovschi, VE., (2005) Les douleurs induites (INSTITUT UPSA DE LA DOULEUR).

Bonneton-Tabariés, F., Lambert-Libert, A., & Peron, C. (2013). Le toucher dans la relation soignant-soigné. Paris: Med-Line Editions.

Chabrol, H. (2005). Les mécanismes de défense. Recherche en soins infirmiers, 82(3), 31-42. doi:10.3917/rsi.082.0031.

Formarier, M., Jovic, L., & Association de recherche en soins infirmiers (France).

(2012). Les concepts en sciences infirmières.

Guillemin, E. (2015). Identifier et prévenir la douleur liée à un soin effractif. Soins, 60(794), 42-45. https://doi.org/10.1016/j.soin.2015.02.010

Hesbeen, W. (2010). Prendre soin à l’hôpital: inscrire le soin infirmier dans une perspective soignante.

Ledesma, L. (2014). Identité professionnelle des infirmiers : un détour par les représentations et le soi. 9(4).

Muller, A., & Leuwirth, L. (2012). Soins infirmiers et douleur. Issy-les-Moulineaux:

Elsevier Masson.

Peoc’h, N., Lopez, G., & Castes, N. (2007). Représentations et douleur induite : repère, mémoire, discours... Vers les prémisses d’une compréhension. Recherche en soins infirmiers, 88(1), 84-93.

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Quintard Martine, & Olivier Michel. (2010). Douleur induite. Consulté à l’adresse.http://www.medecine.uptlse.fr/du_diu/fichiers/Quintard/Quintard_douleur induite.pdf.

Thibault Pascale, & Cimerman Patricia. (2008). L’infirmière magazine, cahier de formation continue. Douleur liée aux soins, (236).

Thibault, P., & Fournival, N. (2012). Moyens non pharmacologiques de prise en charge de la douleur. Rueil-Malmaison: Lamarre.

ANNEXE 1

Extrait de textes législatifs

Article L711-1

Créé par Loi n°91-748 du 31 juillet 1991 - art. 16 JORF 2 août 1991

Créé par Loi n°91-748 du 31 juillet 1991 - art. 2 JORF 2 août 1991

Les établissements de santé, publics et privés, assurent les examens de diagnostic, la surveillance et le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes en tenant compte des aspects psychologiques du patient.

Ils participent à des actions de santé publique et notamment à toutes actions médico-sociales coordonnées et à des actions d'éducation pour la santé et de prévention.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=F4322592FBAC97394887 1FEC9612FBC1.tplgfr39s_2?idArticle=LEGIARTI000006694632&cidTexte=LEGITEXT 000006072665&categorieLien=id&dateTexte=19980701

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Article L710-3-1

Créé par Loi n°95-116 du 4 février 1995 - art. 31 JORF 5 février 1995

Les établissements de santé mettent en œuvre les moyens propres à prendre en charge la douleur des patients qu'ils accueillent. Ces moyens sont définis par le projet d'établissement visé à l'article L. 714-11.

Les centres hospitaliers et universitaires assurent, à cet égard, la formation initiale des médecins et diffusent les connaissances acquises en vue de permettre la réalisation de cet objectif en ville comme dans les établissements.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=F4322592FBAC97394887 1FEC9612FBC1.tplgfr39s_2?idArticle=LEGIARTI000006694586&cidTexte=LEGITEXT 000006072665&categorieLien=id&dateTexte=19960528

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Article L710-1-1

Créé par Rapport - art. 1 JORF 25 avril 1996

La qualité de la prise en charge des patients est un objectif essentiel pour tout établissement de santé. Celui-ci doit procéder à une évaluation régulière de leur satisfaction, portant notamment sur les conditions d'accueil et de séjour. Les résultats de ces évaluations sont pris en compte dans l'accréditation définie à l'article L. 710-5.

Chaque établissement remet aux patients, lors de leur admission, un livret d'accueil auquel est annexée la charte du patient hospitalisé, conforme à un modèle type arrêté par le ministre chargé de la santé.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=F4322592FBAC97394887 1FEC9612FBC1.tplgfr39s_2?idArticle=LEGIARTI000006694577&cidTexte=LEGITEXT 000006072665&categorieLien=id&dateTexte=19991229

(Extrait de la circulaire)

Circulaire DGS/SQ2/DH/DAS n° 99-84 du 11 février 1999 relative à la mise en place de protocoles de prise en charge de la douleur aiguë par les équipes pluridisciplinaires médicales et soignantes des établissements de santé et institutions médico-sociales

La base juridique

Au terme de l'article 8 du décret n° 93-345 du 15 mars 1993 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'infirmier, « l'infirmier est habilité, après avoir reconnu une situation comme relevant de l'urgence, à mettre en œuvre des protocoles de soins d'urgence préalablement écrits, datés et signés par le médecin responsable. Dans ce cas, l'infirmier applique les actes conservatoires nécessaires jusqu'à l'intervention d'un médecin. Ces actes doivent obligatoirement faire l'objet, de sa part et dès que possible, d'un compte rendu écrit, daté, signé et remis au médecin. Lorsque la situation d'urgence s'impose à lui, l'infirmier décide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin. Il prend toutes mesures en son pouvoir afin de diriger le patient vers la structure de soins la plus appropriée à son état ».

Sur cette base, des protocoles de soins visant à la prise en charge rapide des personnes malades qui présentent des douleurs aiguës peuvent être élaborés.

http://solidarites-sante.gouv.fr/fichiers/bo/1999/99-08/a0080531.htm (Extrait circulaire)

Circulaire DGS/DH n° 98-586 du 24 septembre 1998 relative à la mise en œuvre du plan d'action triennal de lutte contre la douleur dans les établissements de santé publics et privés Pendant longtemps, la douleur a été vécue comme une fatalité. L'évolution des connaissances nous donne aujourd'hui des moyens importants, permettant de réduire dans des proportions considérables la douleur des patients. C'est pourquoi une réflexion a été engagée depuis plusieurs années par le ministère chargé de la santé en faveur d'une amélioration de la prise en charge des patients.

L'objectif de la présente instruction est de porter à votre connaissance les principales mesures découlant du plan triennal d'action de lutte contre la douleur que j'ai récemment arrêté. Il apparaît que l'action globale qu'il convient de conduire ne réussira qu'avec le concours conjugué des professionnels de santé, des établissements, des agences régionales de l'hospitalisation et des services déconcentrés.

Ce plan s'articule autour des axes suivants :

Le développement de la lutte contre la douleur dans les structures de santé et les réseaux de soins ;

Le développement de la formation et de l'information des professionnels de santé sur l'évaluation et le traitement de la douleur ;

La prise en compte de la demande du patient et l'information du public.

http://solidarites-sante.gouv.fr/fichiers/bo/1998/98-41/a0412644.htm (Extrait circulaire)

Circulaire DHOS/E2 n° 2002-266 du 30 avril 2002 relative à la mise en œuvre du programme national de lutte contre la douleur 2002-2005 dans les établissements de santé La lutte contre la douleur est depuis plusieurs années une priorité de santé publique et constitue un des éléments de la politique d'amélioration de la qualité des soins. La mise en place de programmes nationaux d'action témoigne de la volonté du ministère de la santé et des professionnels de mieux maîtriser la prise en charge de la douleur de la personne à tous les âges de la vie.

Ainsi, en 1998, un premier plan de lutte contre la douleur, dont l'objectif principal a été d'instaurer une véritable « culture de lutte contre la douleur » (1) a été défini.

En 2001, l'évaluation de ce plan réalisée par la société française de santé publique a montré qu'une prise de conscience s'était développée tant au niveau des usagers que des professionnels et que des changements notables étaient intervenus notamment dans la prise en charge thérapeutique de la douleur. Malgré ces éléments encourageants, des difficultés et dysfonctionnements persistent. Les structures de prise en charge de la douleur chronique rebelle sont mal connues du public et des médecins libéraux. L'utilisation d'outils de référence notamment d'échelles de mesure de l'intensité de la douleur reste peu développée.

La formation pratique des médecins dans le domaine de la douleur est insuffisante. Les médicaments opioïdes sont encore trop souvent réservés aux situations de fin de vie. Les protocoles de prise en charge de la douleur (2), qui doivent permettre à l'infirmier, dans certaines conditions, de mettre en œuvre et suivre un traitement antalgique sont rarement utilisés.

A partir de ce constat et pour soutenir les efforts engagés, un nouveau programme national a été défini (3). Ce programme quadriennal (2002-2005) poursuit les axes d'amélioration du plan précédent notamment en ce qui concerne la prise en charge de la douleur chronique rebelle. Il comporte par ailleurs trois nouvelles priorités :

la douleur provoquée par les soins et la chirurgie ;

la douleur de l'enfant ;

la prise en charge de la migraine.

Ces priorités s'articulent autour de cinq objectifs :

associer les usagers par une meilleure information ;

améliorer l'accès de la personne souffrant de douleurs chroniques à des structures spécialisées ;

améliorer l'information et la formation des personnels de santé ;

amener tous les établissements de santé à s'engager dans un programme de prise en charge de la douleur ;

renforcer le rôle infirmier notamment dans la prise en charge de la douleur provoquée.

La présente circulaire a pour objet de préciser, dans le cadre de ce nouveau programme national de lutte contre la douleur, les actions que les établissements de santé devront poursuivre (partie 1), les moyens structurels et humains pour soutenir cette démarche (partie 2), les modalités de mise en œuvre par les agences régionales d'hospitalisation (partie 3).

http://solidarites-sante.gouv.fr/fichiers/bo/2002/02-21/a0212062.htm

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Article L1110-5

Créé par Loi n°2002-303 du 4 mars 2002 - art. 3 JORF 5 mars 2002

Toute personne a, compte tenu de son état de santé et de l'urgence des interventions que celui-ci requiert, le droit de recevoir les soins les plus appropriés et de bénéficier des thérapeutiques dont l'efficacité est reconnue et qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire au regard des connaissances médicales avérées. Les actes de prévention, d'investigation ou de soins ne doivent pas, en l'état des connaissances médicales, lui faire courir de risques disproportionnés par rapport au bénéfice escompté.

Les dispositions du premier alinéa s'appliquent sans préjudice de l'obligation de sécurité à laquelle est tenu tout fournisseur de produit de santé, ni des dispositions du titre II du livre Ier de la première partie du présent code.

Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée.

Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu'à la mort.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=F4322592FBAC97394887 1FEC9612FBC1.tplgfr39s_2?idArticle=LEGIARTI000006685747&cidTexte=LEGITEXT 000006072665&categorieLien=id&dateTexte=20050422

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Code de déontologie infirmier :

Décret n° 2016-1605 du 25 novembre 2016 portant code de déontologie des infirmiers : Prise en charge de la douleur Art. R. 4312-19

« En toutes circonstances, l'infirmier s'efforce, par son action professionnelle, de soulager les souffrances du patient par des moyens appropriés à son état et l'accompagne moralement »

« L'infirmier a le devoir, dans le cadre de ses compétences propres et sur prescription médicale ou dans le cadre d'un protocole thérapeutique, de dispenser des soins visant à soulager la douleur."

Décret n°2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux actes professionnels et à la profession d’infirmier relatif aux parties IV et V (dispositions réglementaires) du

code de la santé publique et modifiant certaines dispositions de ce code (CSP-4eme partie -partie réglementaire - Livre 3, Titre 1, Chapitre 1, Section 1.-art R 4311-1 à 15)

Article R. 4311-2

"Les soins infirmiers, préventifs, curatifs ou palliatifs, intègrent qualité technique et qualité des relations avec le malade. Ils sont réalisés en tenant compte de l'évolution des sciences et des techniques. Ils ont pour objet, dans le respect des droits de la personne, dans le souci de son éducation à la santé et en tenant compte de la personnalité de celle-ci dans ses composantes physiologique, psychologique, économique, sociale et culturelle"

..."5 - De participer à la prévention, à l'évaluation et au soulagement de la douleur et de la détresse physique et psychique des personnes, particulièrement en fin de vie au moyen des soins palliatifs, et d'accompagner, en tant que de besoin, leur entourage"

Article R. 4311-8

"L'infirmier ou l'infirmière est habilité à entreprendre et à adapter les traitements antalgiques, dans le cadre des protocoles préétablis, écrits, datés et signés par un médecin. Le protocole est intégré dans le dossier de soins infirmiers."

http://www.douleur-rrdbn.org/recommandations-nationales-legislation/legislation-textes-reglementaires/legislation-textes-reglementaires,1730,1658.html

ANNEXE 2

Retranscription et Analyse de l’Entretien 1

Infirmière depuis 25 ans, Mme N a exercé en gériatrie pendant 3 ans, en orthopédie 2 ans, en chirurgie viscérale 18 ans et a pris un poste aux urgences ou elle travaille depuis une

Infirmière depuis 25 ans, Mme N a exercé en gériatrie pendant 3 ans, en orthopédie 2 ans, en chirurgie viscérale 18 ans et a pris un poste aux urgences ou elle travaille depuis une

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