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GRILLE D’ANALYSE POUR LA SÉLECTION DES ÉTUDES DE CAS FINALES

des informations Échelle de temps des résultats Évaluation quantitative des résultats Ampleur générale des résultats Nombre de pratiques agroécologiques mises en place Innovation des pratiques Portées des actions Résultat final Pondération 3 3 3 2 2 2 2 17

Étude de cas et localisation 1. Formation d’animateurs

endogènes - Burkina Faso 1 1 1 0 2 0 2 7

2. Zaï mécanisé dans les

zones subarides- Burkina

Faso 2 2 1 2 2 2 2 13

3. Amélioration des

conditions de vie dans la région de N’Gourma – Burkina Faso

0 3 2 1 2 1 1 10

4. Sauvegarde des Oasis -

Maroc 3 3 3 1 1 0 2 13 5. Centre de formation agroécologique à Tacharane et ferme CAPROSET – Mali 2 3 2 1 2 1 2 13 6. Aménagements des

eaux de surface et gestion des ressources naturelles pour le bassin versant du Téréloké, Kolimbié et Lac Magui - Mali

Critères Qualité/quantité des informations Échelle de temps des résultats Évaluation quantitative des résultats Ampleur générale des résultats Nombre de pratiques agroécologiques mises en place Innovation des pratiques Portées des actions Résultat final Pondération 3 3 3 2 2 2 2 17

Étude de cas et localisation 7. Reboisement et

agroécologie en abord du

lac Tamna - Sénégal 1 1 1 2 2 0 1 8

8. Restauration des milieux

naturels et systèmes de production agricole durables dans la zone des Niayes - Sénégal 3 2 3 1 2 1 1 13 9. Reverdir le Sahel - Sénégal 2 3 1 1 2 0 1 10 10. Sécurité alimentaire et développement

Description et justification de chacun des critères employés pour la sélection des études de cas

1. Qualité et quantité des informations disponibles

Pour chacun des projets, les informations trouvées doivent être suffisantes en quantité et en qualité pour permettre de faire un portrait détaillé du contexte autour de leur implantation, des pratiques mises en œuvre et des résultats sur le plan social, environnemental, économique et de la gouvernance. Les résultats quantitatifs sont favorisés puisqu’ils limitent la subjectivité. Puisque pour effectuer une analyse juste et complète, les informations doivent assurément répondre à ce critère, une pondération de 3 est donnée à un projet offrant suffisamment d’informations dans ce sens. Moins l’information est disponible, plus la pondération diminue.

2. Échelle de temps des résultats quant au projet agroécologique

Autant que possible, un projet doit avoir été mis en place suffisamment longtemps pour avoir des résultats qui peuvent être considérés fiables. De cette façon, les résultats vont mieux représenter la situation qui est susceptible d’être observée à long terme, lors de la période plus stable du projet, et non lors de la période d’adaptation et de grands changements agricoles vécus par les populations. Ainsi, une mesure des effets agroécologiques à long terme (5 ans et plus) permet de mieux saisir l’ampleur des avantages ou des désavantages des pratiques agricoles comparativement à un projet où les résultats sont indiqués pour le moyen-terme (3 à 5 ans), et encore plus si les résultats sont donnés pour le court-terme (1 à 2 ans). Une pondération de trois est donnée pour les résultats d’un projet à long terme alors qu’une note de deux sera donnée si les résultats sont pour le moyen terme. Enfin, une note de un sera accordée pour des résultats à court terme.

3. Évaluation quantitative des résultats

L’échelle de temps, sur laquelle les résultats d’un projet sont donnés, aide à connaître les pratiques agroécologiques qui engendrent les meilleurs changements bénéfiques pour les populations, directement ou indirectement bénéficiaires du projet, ou les pratiques moins efficaces. Néanmoins, cette mesure s’avère non complète à elle seule. Par exemple, la présence de résultats à long terme, mais majoritairement qualitatifs apporte des conclusions plus subjectives. Des résultats exprimés principalement sous forme quantitative est donc une forme préférable qui se fait accorder une pondération de trois. Une pondération de deux est donnée si les résultats sont autant sous forme quantitative que qualitative. Une pondération de un est donnée si les résultats sont majoritairement qualitatifs.

4. Ampleur générale des résultats

Une attention à l’ampleur générale des impacts positifs associés à un projet, soit avant et après sa mise en place, donne des indices des meilleures pratiques agroécologiques ou des actions à appliquer à l’extérieur du projet. Une pondération de deux est allouée pour un projet où l’ampleur des bénéfices est très élevée alors que la pondération sera de un si cette ampleur est

moyennement élevée. Une note de zéro est donnée si l’ensemble des impacts positifs ne sont que légèrement élevés.

5. Nombres de pratiques agroécologiques mises en place

Les pratiques agroécologiques mises en place dans un projet doivent pouvoir être reproductibles, ailleurs en Afrique, et non seulement dans le contexte du projet. Aussi, les pratiques doivent être adaptées autant aux populations pauvres, puisqu’elles représentent la majorité du continent africain et dépendent souvent de l’agriculture pour leur survie, qu’aux populations mieux nanties. La pondération obtenue pour ce critère est de deux si les pratiques agroécologiques peuvent être adoptées par une variété d’acteurs de différents contextes environnementaux et de situations financières. La pondération tombe à un si les pratiques semblent limitées à un contexte environnemental spécifique ou à une population particulière. Un zéro est donné si les pratiques agroécologiques sont insérées dans un projet qui est plus un cas isolé et a peu de chances de pouvoir s’appliquer ailleurs.

6. Innovation des pratiques agroécologiques

Dans le cas du présent critère, l’innovation réfère à des pratiques agricoles améliorées qui permettent de réduire l’ampleur du travail effectué sur une parcelle, tout en protégeant et en restaurant les ressources naturelles. La facilitation des tâches agricoles, grâce à un projet agroécologique, encourage l’adoption de ces nouvelles pratiques agricoles, ce qui peut être recherché pour l’expansion de cette agriculture. Si de telles innovations existent, une note de deux est donnée lorsqu’elles ont réduit grandement l’ampleur du travail agricole alors qu’une note de un est accordée si l’ampleur du travail a été diminuée, mais moindrement. Une pondération de zéro est donnée si aucune innovation de la sorte n’est incorporée au projet agroécologique.

7. Portée des actions

L’objectif derrière les projets agroécologiques doit viser la transmission des connaissances acquises par les acteurs participants à plus d’acteurs sur le continent africain. L’adoption des pratiques agroécologiques doit dépasser l’échelle du projet en question, dans la mesure du possible, puisque cela encourage leur multiplication et évite de faire face à un projet qui est un cas isolé et conséquemment moins reproductible. Une pondération de deux est allouée pour des actions ou des pratiques agroécologiques qui sont transmises à des acteurs supplémentaires que seulement ceux ayant acquis les connaissances sur le site du projet. Une pondération de un est associée à des actions et des pratiques agroécologiques où on peut poser en hypothèse qu’elles peuvent se répandre à l’extérieur du site du projet. Une côte de zéro est donnée si en dehors du cadre du projet, les acteurs de celui-ci ne vont pas pouvoir transférer les connaissances à d’autres ou que les chances de cela en sont minces.