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Chapitre 4 : Analyse de la dynamique du GAL du Pays des Condruses

4.3. Le GAL : animateur du territoire et coordinateur de réseau

Pour analyser la dynamique du GAL, nous utiliserons la notion de « Nuturing » défini par Smith & Raven comme « le processus qui supporte le développement des innovations radicales ». Ce concept peut être décliné en trois approches distinctes pouvant se réaliser de manière conjointe : la gestion des attentes, les apprentissages et la mise en réseau. [55]

4.3.1. Gestion des attentes

Afin de s’inscrire dans programmation LEADER actuelle 2014-2020, le GAL du Pays des Condruses a déposé son PDS le 28 février 2015 et a été sélectionné le 29 octobre 2015 par la Région Wallonne [19]. Le thème choisi par le GAL qui va fédérer le PDS et les fiches projets est le suivant : « Pour une ruralité créative, intelligente (smart) et solidaire » [16].

Un des principes d’action de l’approche LEADER étant l’approche ascendante, c’est-à-dire la participation des acteurs locaux à la prise de décision concernant la stratégie et la sélection des priorités dans leur territoire, le GAL a mis en place un processus de participation citoyenne et de sélection des projets [16].

En septembre 2014 le GAL lança un appel à idée à travers un document d’information posté à l’ensemble de la population tu territoire. Trois ateliers ont été organisés en fonction d’une répartition géographique définie, c’est-à-dire que les habitants étaient conviés à des endroits précis en fonction de la commune dans laquelle ils résident [16]. Lors de ces trois réunions, les citoyens ont été informés sur la démarche que le GAL entreprend ainsi que le contexte. Ils ont aussi bénéficié d’informations sur les principes et priorités du PwDR, d’une synthèse des réalisations du GAL et d’une présentation des enjeux et les thématiques prioritaires du territoire. Dans un deuxième temps, les citoyens sont invités à participer à un « pro-action café »22 ayant pour but de faire émerger et de discuter des thématiques issues des enjeux. [16]

De ces ateliers, 11 thématiques ont pu émerger : « le vieillissement de la population, la culture, l’environnement et la santé, le devenir de l’agriculture, le patrimoine bâti et l’urbanisme, la mobilité, l’économie locale et les circuits courts, l’accueil de la petite-enfance et les écoles villageoises, l’énergie, la mutualisation de services transcommunaux. » [16]

En novembre 2014, le GAL convia l’ensemble des participants aux trois réunions, à un atelier de synthèse afin de participer à la sélection des projets. Les citoyens étaient invités à prendre connaissance de la synthèse des trois réunions précédentes, pour

22 « Le concept original du Pro Action Café est un mélange des techniques du Word Café et du Forum Ouvert. Chaque thématique est traitée en 3 sessions (round) de conversation de 10 à 30 minutes chacune. À la fin de chaque round, les participants se lèvent et changent de table. Le porteur de question, lui, reste à sa table. A chaque table, une thématique est traitée. » [69]

54 ensuite approfondir les questions qui leur semblaient devoir s’inscrire dans le PDS.

Les thématiques ont ensuite été soumises au vote indicatif des participants [16].Les projets, à l’issue de cette séance de synthèse, ont été soumis à une sélection de la part du conseil d’administration du GAL sur base d’une grille de critères validée par le CA. Sept projets ont ainsi été sélectionnés : « Energie - Mobilité - Vieillissement – Santé - Economie locale – Gestion durable de l’eau – Villages au naturel - Paysage – Habitat » [16].

Par la suite, ces projets vont chacun être détaillés dans une fiche projet. Les deux fiches qui nous intéressent dans notre travail sont la fiche projet 2 : « Une économie plurielle au Pays des Condruses », et la fiche projet 6 : « Transition énergétique territoriale » [16]. Bien que les projets Point Vert et Ochain Energie aient été initiés dans la programmation précédente, les fiches projets actuelles vont participer à la pérennisation de ces derniers. A travers les fiches, « les projets sont précisés et améliorés avec les forces vives du territoire et des partenaires « sectoriels ». » [16]

La niche d’innovation sociotechnique qu’est le GAL du Pays des Condruses est composée d’un panel d’acteurs hétérogènes, que le comité de projet doit structurer et faire converger. C’est à travers une gestion des attentes précises qui vont donner une direction claire aux acteurs, que ceux-ci vont pouvoir développer une vision coordonnée. Afin de renforcer cette vision, le GAL va fixer et stabiliser des ambitions en les inscrivant dans les fiches projets. Aussi, afin que la gestion des attentes soit efficiente, le GAL a tout intérêt à obtenir des résultats concrets afin que les citoyens ne se désintéressent pas des projets [5]. En ce sens, la participation des citoyens aux décisions concernant la stratégie du GAL, se concrétise dans la réalisation du PDS et des fiches projets. Afin de mettre en avant le résultat du travail réalisé conjointement avec les citoyens, le GAL présenta son PDS 2014-2020 lors d’une réunion citoyenne ouverte le 2 février 2014.

Bien que le PDS fût présenté environ deux mois après l’atelier de synthèse, ce qui est un temps relativement court, il est tout de même possible que les citoyens se désintéressent de la dynamique des projets initiés. Ce désintéressement ne se fait pas endéans les deux mois d’attente des résultats de leur travail, mais plutôt durant le laps de temps qui sépare la création du PDS, sa validation par la Région wallonne, la validation des fiches projets et le financement de celles-ci. Si nous reprenons la chronologie de la dynamique du PDS 2014-2020 et des fiches projets, nous comprenons qu’il existe un temps d’attente assez long entre la gestion des attentes et l’action concrète de réalisation des projets :

- Septembre 2014 : appel à idées

- Février 2014 : présentation du PDS aux citoyens

- 28 février 2015 : dépôt du PDS à la Région wallonne [19] - 29 octobre 2015 : sélection du PDS par la Région wallonne [19]

- Les fiches projets sont retravaillées et présentées à l’administration en charge de la thématique [23]

55

o Energie : Arrêté ministériel signé le 1er décembre 2016 et notifié le 23 décembre 2016

o Economie : Arrêté ministériel signé le 28 novembre 2016

Une fois les arrêtés rendus, les chargés de mission peuvent se lancer dans la réalisation des projets. Comme nous le voyons ci-dessus, il s’est passé deux ans, entre l’appel à idées et la signature des arrêtés pour les projets économie et énergie. Ce laps de temps conséquent peut provoquer le désintéressement des citoyens, qui se demandent ce qui se passe [23]. A titre d’exemple, la fiche projet « bien vieillir au Pays de Condruses », introduite en 2016, a été acceptée par la Région wallonne, mais cette dernière n’a pas encore rendu l’arrêté de financement. Dans ce cas, le temps d’attente est de trois ans ! Cependant, Chantale Courard n’a pas attendu de recevoir les financements pour commencer à travailler les projets, avec notamment la création d’un salon du « bien vieillir » [23]. En effet, l’asbl GAL Pays des Condruses peut prétendre à l’octroi d’autre subvention que celles attribuées par LEADER, comme le Cera23, le programme Urbact24, diverses bourses ou encore le programme POLLEC25. Aussi, le GAL bénéficie d’un crédit de caisse, qui est « une réserve d’argent permanente liée à un compte à vue et qui permet de surmonter les écarts entre vos rentrées et vos dépenses et de faire face à des manques de liquidités temporaires de trésorerie »[57]. Le GAL va alors gérer en interne ces différents financements afin de permettre une certaine continuité de ses projets dans le temps.

4.3.2. Apprentissages :

Cette deuxième approche du concept de « nuturing » met en avant la capacité d’une niche d’innovation sociotechnique à favoriser les apprentissages. Ces apprentissages vont favoriser de façon positive les innovations sociotechniques qui se développent dans la niche [5]. Le GAL va non seulement favoriser les apprentissages pour les acteurs hétérogènes de la niche, mais l’équipe du GAL va, elle aussi, faire ses propres apprentissages à travers les actions qu’elle met en place.

Afin d’analyser les différentes méthodes d’apprentissages dont nous avons pris connaissance à travers les entretiens, nous allons nous inspirer du cadran réalisé par R. Bawden (1997). Ce dernier découpe l’action des acteurs selon trois modes de production de connaissances, ayant des niveaux de complexité et de réflexivité croissants :

23 « Cera est un groupe financier coopératif qui propose des soutiens financiers à des projets sociétaux. »[70]

24 “URBACT is a European exchange and learning programme promoting sustainable urban development.”[71]

25 « Depuis 2012, le programme POLLEC (POLitique Locale Energie Climat) mené par l’APERe à l’initiative et avec le soutien du Gouvernement wallon permet aux communes wallonnes de bénéficier d’un soutien financier et méthodologique pour l’élaboration et la concrétisation de Plans d’Actions en faveur de l’Energie Durable et du Climat (PAEDC) dans le cadre de leur adhésion à la Convention des Maires. »[72]

56 - Le modèle du laboratoire : « comment améliorer ce que l’on fait déjà ? »

- Le modèle du terrain : « comment et avec qui faire d’une autre manière ce que l’on fait ? »

- Le modèle de l’action collective : « Pourquoi faire ce que l’on fait ? Pourquoi ne pas le faire autrement ? »[5]

Dans notre cas d’étude, nous pouvons dire que le GAL du Pays des Condruses s’inscrit dans le modèle de l’action collective. En effet, le GAL, à travers sa dynamique et les dispositifs qu’il met en place, va permettre aux acteurs hétérogènes du territoire d’objectiver le réel en s’inscrivant dans des processus d’inter-subjectivation, c’est-à-dire produire de la connaissance en échangeant leurs valeurs, opinions et points de vue. Ce modèle de l’action collective va particulièrement pourvoir être observé lors de la co-création du PDS et des fiches projets, comme nous l’avons vu dans la gestion des attentes. Cependant, ces trois modèles d’actions et de production de connaissances ne sont pas exclusifs. En effet, les entretiens réalisés nous permettent de mettre en évidence l’existence d’une certaine circulation des modalités d’action du GAL dans ces trois modèles.[5] Cette circulation qu’effectue le GAL lui permet d’évaluer, de tester et de remettre en question les actions et les dispositifs qu’il met en place. Ce faisant, l’équipe du GAL s’inscrit dans un processus itératif, c’est-à-dire une amélioration continue de leurs actions et réflexions afin d’optimiser ce qu’ils ont fait précédemment.

En nous inspirant de la théorie de R. Bawden et en nous basant sur les informations récoltées lors des entretiens, nous avons pu dégager trois ordres d’apprentissages distincts à travers lesquels nous organiserons notre analyse :

- 1er ordre : les apprentissages par la collecte des données. - 2e ordre : les apprentissages par l’action sur le terrain.

- 3e ordre : les apprentissages par la réflexivité sur la façon de penser l’action.

Les méthodes de co-production de savoirs utilisées lors de la création du PDS s’inscrivent dans une gouvernance « bottom-up », tous les acteurs du territoire étant invités à participer à la prise de décisions. Lors de cette première phase, la dynamique mise en place par le GAL peut être qualifiée d’action collective au sens de Bawden. En effet, le GAL propose aux acteurs de réfléchir ensemble à la façon dont ils souhaitent gérer leur territoire. Dans cette phase réflexive, il serait possible de répondre à la question : « Pourquoi nous gérons notre territoire comme actuellement ? Pourquoi ne pas le faire autrement ? ».

Dans ce modèle, l’intérêt est d’identifier quel est le point de vue collectif et de réfléchir aux impacts d’un éventuel changement de ce point de vue [5]. Dans ce processus de co-construction, les acteurs vont faire des apprentissages croisés, en échangeant leurs points de vue et expériences personnels. Un des objectifs de ce processus est de « stimuler la réflexion et les apprentissages par l’interaction » (Rohrarcher, 2008 in [58]). Réfléchissant aux valeurs, présomptions et politiques qui dictent leurs

57 actions, les acteurs vont s’inscrire dans un apprentissage de 3e ordre. C’est-à-dire

« qu’ils vont questionner sérieusement et ces présomptions, valeurs et politiques qui sous-tendent leurs actions » (Rotman et Loorbach, 2010 in [58]). Ce questionnement se fait à la fois au niveau personnel de l’acteur et au niveau du collectif. Ce faisant, non seulement chacun peut faire des apprentissages personnels en participant au processus, mais l’apprentissage est aussi collectif. En effet, « les acteurs vont produire conjointement des savoirs, des compétences et des perspectives d’actions » [58]. Ces productions seront notamment traduites dans le PDS et les fiches projets, qui vont synthétiser le point de vue collectif co-construit, et définir les modalités d’actions.

Un apprentissage, dont nous a fait part Jean-François Pêcheur, est de prendre conscience que dans une dynamique collaborative, la concertation prend du temps. De ce fait, il est très important que chacun soit à l’aise dans son rôle. Aussi, « on gagne à s’asseoir autour d’une table et à clarifier les choses plutôt que d’avancer seul et d’imposer ce qu’il faut faire » [19]. Fort de cet apprentissage, le GAL a alors pour but de catégoriser et rendre plus fluide le questionnement. Pour ce faire, il tente d’appliquer une gestion dynamique dans une logique de multiétage. C’est-à-dire qu’il existe « un niveau « professionnel » qui se rencontre fréquemment pour les questions de terrain, un niveau « gouvernance » qui aborde les questions sur le fonctionnement et un niveau « stratégique » qui réfléchit à la structure des actions »[19].

Les projets de biométhanisation et d’espace-test maraîcher s’inscrivent tous deux dans ce modèle de l’action collective. En effet, le projet d’Ochain s’inscrit dans la fiche projet « agriculture et énergie » de la programmation 2007-2013, co-construite avec les acteurs du territoire. Le projet Point Vert, bien qu’il ne fût pas initié dans une fiche projet, fût tout de même construit de manière collective avec les partenaires. Ces deux projets ont vu le jour suite à une réflexion de troisième ordre. C’est-à-dire que les acteurs ont d’une part remis en question la façon dont la production d’énergie et le soutien des maraîchers se faisaient sur leur territoire et d’autre part, ont réfléchi à une autre façon d’aborder cette gestion. Une fois cette étape réflexive réalisée, les actions de terrains sont mises en place à travers la réalisation des fiches projets. Cette réalisation concrète peut passer tout d’abord par la production de connaissances techniques, à travers lesquelles les acteurs peuvent faire des apprentissages de premier ordre. Comme nous l’avons vu dans le cadre du projet de biométhanisation, les premières actions furent les études du potentiel agricole de biométhanisation et de la demande en énergie calorifique du territoire du Pays des Condruses. Ces collectes de données permettent d’augmenter les connaissances des acteurs, avant de réaliser les actions sur le terrain.

Ces actions, dans leur réussite ou leur échec peuvent amener à des apprentissages concernant la manière dont les projets sont mis en place. Dans le cadre de la fiche projet 2007-2013 « agriculture énergie », nous avons étudié le projet d’Ochain Energie qui a réussi à se concrétiser. Cependant à coté de cette réussite, d’autres projets ont été avortés : les projets, du CTA de Strée, du CNRF de Fraiture, et d’un bâtiment communal de Marchin. Dans leurs échecs, ces projets ont permis au GAL de faire des

58 apprentissages concernant les difficultés que peut rencontrer la mise en place d’un tel

projet. Le projet de Marchin et du CTA ont, par exemple, fait face à un effet NIMBY26 de la part des riverains. De cette opposition, le GAL tire la conclusion qu’il est nécessaire de faire preuve de plus de pédagogie et d’associer toutes les parties prenantes en amont du projet.

Une autre leçon tirée de l’expérimentation sur le terrain est qu’il est possible que des projets soient bloqués par des acteurs isolés mais influents. En effet, n’ayant pas été soutenu par la directrice de l’établissement, le projet du CTA n’a pas pu aboutir [19]. De même, l’échec du projet du CNRF vient en partie des relations difficiles avec la direction et l’équipe du centre [18].

Ces apprentissages de second ordre, vont permettre à l’équipe du GAL de remettre en question la manière dont ont été menés ces projets. Dans la fiche projet « énergie » 2014-2020, nous retrouvons la volonté de continuer à encourager les projets de Marchin et du CNRF de Fraiture. Le GAL pourrait dès lors se poser la question suivante « comment et avec qui faire d’une autre manière ce que l’on fait ?» [5].

A l’opposé, le projet d’Ochain, par sa réussite, peut devenir un dispositif d’apprentissage. La stratégie du GAL, ici, est d’obtenir de la reconnaissance de la part des réfractaires via les résultats positifs obtenus [19]. Une fois qu’Ochain Energie sera totalement fonctionnel, il sera un bel exemple de projet intégré dans son environnement et des visites seront organisées afin que les acteurs puissent prendre conscience que « ce n’est pas un monstre » [19]. Ces visites pourront notamment agir positivement sur l’effet NIMBY que les autres projets ont rencontré, en permettant aux riverains de se rendre compte d’une réalisation concrète d’une centrale de biométhanisation.

Concernant Point Vert, le GAL est plutôt dans une dynamique d’apprentissage par essais-erreurs. En effet, le projet est en constante évolution se construisant au fur et à mesure des apprentissages [19] et s’adaptant aux porteurs de projets maraîchers [17]. Une particularité du projet Point Vert est d’être un espace d’apprentissage pour les candidats maraîchers, ceux-ci y-testant leurs capacités entrepreneuriales et techniques. En ce sens, Point Vert est un dispositif spécifique mis en place par le GAL afin de favoriser les apprentissages des porteurs de projets.

Pour terminer, nous pouvons mettre en avant une autre façon qu’a le GAL de favoriser les apprentissages : la communication et le partage des informations. Sur son site internet, le GAL du Pays des Condruses met en ligne toute une série de documents en libre accès. Aussi, le GAL a participé à la création du carnet de la biométhanisation agricole [40] en collaboration avec le Réseau wallon de Développement Rurale (RwDR). Le GAL a également participé à la création du document de présentation du RAW’ET [47] Maraîcher publié par le RwDR. Un autre exemple de publication du GAL

26 NIMBY : Not In My BackYard, littéralement, « pas dans mon arrière-cour. Expression anglaise signifiant « pas de ça chez moi ! ».

59 est le bulletin d’informations trimestriel « AgriCondruse », avec notamment son

volume n°4 qui a relayé les études réalisées sur le territoire dans le cadre du développement du biogaz. Ces publications sont une façon d’intéresser le grand public en diffusant l’information. Ce faisant, la niche et les actions locales (projets) vont gagner en reconnaissance et en légitimité.

4.3.3. Mise en réseau

La troisième et dernière approche du concept de « nuturing » est la capacité du GAL à favoriser la mise en réseau des acteurs. Ce réseautage peut se faire non seulement au sein du territoire du Pays des Condruses, mais le GAL peut également favoriser les liens entre les acteurs du territoire et ceux en dehors de celui-ci [31].

4.3.3.1. Mise en réseau d’Ochain Energie

Dans le projet d’Ochain Energie, le GAL a joué un rôle de dynamiseur et de catalyseur de réseau. Les objectifs sont « d’accélérer les choses, mettre en symbiose des gens qui ne le sont pas nécessairement au départ »[18]. Les chargés de mission tels que Marc Wauthelet et Steve Francis ont accompagné les acteurs en leur montrant l’intérêt qu’ils ont de travailler ensemble, pour que par la suite, ceux-ci portent le projet [18].

Les chargés de mission ont notamment accompagné Grégory Racelle dans la réalisation du projet d’Ochain Energie en le mettant en contact avec les autres acteurs clés. C’est notamment le GAL, lorsqu’il a lancé les projets de biométhanisation qui a

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