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Chapitre 3 : Projets étudiés : Ochain Energie et Point Vert

3.1. Analyse de la dynamique du projet « Ochain Energie »

3.1.1. Problématisation

La problématisation est l’action par laquelle le traducteur formule les problèmes, mais aussi identifie l’ensemble des actants, c’est-à-dire toute les parties prenantes au changement, qu’elles soient humaines ou non humaines. La proposition de la problématisation est d’étudier un réseau hétérogène d’actants, c’est-à-dire acteurs humains et non humains, qui vont s’associer, négocier et se définir librement.[3], [22] Dans le cadre de cette étude, nous appliquerons ce concept dans un contexte particulier qui diffère de celui auquel se réfère la théorie de l’acteur-réseau selon Michel Callon. En effet, cette théorie trouve son plein potentiel dans les dynamiques de controverses lorsqu’il s’agit de rassembler des acteurs ayant des opinions ou des interprétations divergentes, afin qu’ils trouvent leurs intérêts autour d’une problématisation commune. Or, dans la dynamique qu’anime le GAL du Pays des Condruses, nous ne retrouvons pas, dans un premier temps, de controverses à proprement parler dans lesquelles les acteurs prendraient des positions fortes.

Cependant, les controverses peuvent naitre dans le cadre des projets que le GAL met en place. A écouter les témoignages des personnes interrogées, nous comprenons que les chargés de missions de la fiche projet « énergie » du GAL ont dû faire face à des oppositions dans le cadre de certains projets de biométhanisation. Nous pouvons citer

21 les projets avortés du « CNRF » de Fraiture, du CTA de Strée et d’un bâtiment

communal la commune de Marchin[18], [19]. C’est donc dans le deuxième temps de la problématisation que les controverses peuvent émaner, avec le risque de ne pas rencontrer le PPO. Cet état de fait rappelle les trois cas cités ci-dessus, où les acteurs n’ont pas réussi leur intéressement et donc ne se sont pas enrôlés dans la dynamique. Afin de mieux comprendre cette dynamique spécifique de problématisation, nous allons l’expliciter sous la forme de deux étapes successives.

La première problématisation se fait à l’échelle du GAL, lors de la construction de celui-ci. Lorsque les employés préparent la programmation du GAL, ils procèdent selon une gouvernance bottom-up. C’est-à-dire que des réunions avec les citoyens et les élus sont organisées afin de recueillir leurs attentes quant aux actions à mener sur le territoire. Les citoyens participent alors à la co-création des fiches projets à travers des groupes de travail qui s’organisent autour des thèmes soulevés lors des réunions[23]. Sur cette base, les fiches projets sont alors traduites par les chargés de mission afin d’être présentées à l’administration wallonne. Pour ce qui est du projet « Ochain Energie », celui-ci est né dans le cadre de la fiche projet « agriculture-énergie » de la programmation 2007-2013 et continue à se développer dans la fiche projet « énergie » de la programmation actuelle 2014-2020.

C’est à travers cette co-construction des fiches projets que nous pouvons identifier la première étape de la problématisation qu’est la gestion des attentes, dont nous approfondirons les caractéristiques dans le chapitre 4.

Le GAL va alors traduire les attentes des citoyens dans la fiche projet en y définissant les objectifs. Les acteurs vont ainsi s’accorder autour de cette traduction, celle-ci étant formulée de manière assez large et théorique. Nous pouvons retrouver dans les fiches « agriculture énergie » et « énergie » les objectifs qui nous servirons à définir la problématisation :

- « Développement de l’autonomie énergétique du territoire, de la maitrise des flux énergétiques et de la matière organique » [24]

- « Augmenter l’autonomie énergétique du territoire en travaillant sur des projets concrets apportant une plus-value aux communes, aux citoyens et aux entreprises. » [16]

Aussi, l’objectif de 2009 étant de maitriser les flux énergétiques et de matière organique, que nous illustrerons dans la deuxième étape de la problématisation, s’est transformé en l’objectif de travailler sur des projets concrets. Si nous faisons fi de ces variations, nous pouvons dire que de manière générale, les acteurs s’accordent autour de cette première problématisation : « développer l’autonomie énergétique du

territoire ». Cette dernière va cependant évoluer au fil du temps en se spécifiant autour

des projets concrets en fonction des actants qui s’y enrôleront. C’est en effet dans la deuxième phase que le GAL va pouvoir identifier les actants concernés en développant les projets à réaliser au cas par cas.

22 La deuxième étape de la problématisation, est dédiée à l’identification du potentiel

du territoire et ensuite l’identification des actants potentiels. Pour atteindre ces objectifs, partant de deux aprioris, le GAL va soutenir deux études de potentialité. Ces deux aprioris sont, d’une part, que le territoire des Condruses produit assez de matières fermentescibles potentiellement utilisables en biométhanisation et d’autre part, que la biométhanisation n’est rentable que si la chaleur est valorisée.[18]

Pour répondre à l’objectif de 2009 de maitriser les flux énergétiques et les flux de matière organique [24], une étude quantitative du potentiel de gisement de matière organique sur le territoire[25], fut réalisée par Olivier Rulot dans le cadre de son travail de fin d’étude. Pour ce faire, l’étudiant s’est rendu dans les fermes réparties sur les sept communes du GAL, collectant les informations auprès de presque 300 agriculteurs. Il en résulte une base de données importante qui récence toutes les matières organiques agricoles sur le territoire.[18][26]

Une seconde étude de potentialité fut réalisée par le GAL, en collaboration avec le bureau d’étude Walvert. L’objectif de ce travail fut de recenser les points focaux du territoire (bâtiments privés ou publics) qui présentent une demande en énergie calorifique importante. Il ressort de cette étude, une carte (annexe IV) indiquant 19 points qui pourraient potentiellement bénéficier de la chaleur d’une centrale de biométhanisation. Nous y retrouvons notamment les projets du CNRF de Fraiture, du CTA de Strée, du biogaz de Marchin et de la maison de repos « asbl Château d’Ochain », projets sur lesquels le GAL a concentré ses forces vives.[20] N’étant pas encore enrôlés dans la problématisation, ces 19 points, en particulier les quatre cités ci-dessus, se définissent comme des actants potentiels.

A ce stade nous pouvons redéfinir la problématisation comme telle :

« Développer l’autonomie énergétique du territoire, à travers des projets de centrales de production d’énergie utilisant la biomasse locale et bénéficiant de débouchés pour la valorisation de l’électricité et de la chaleur. »

Une troisième évolution de la problématique voit alors le jour. La problématisation va se spécifier au cas par cas. Pour les quatre projets retenus, l’identification des actants, ainsi leur intéressement et enrôlement autour d’un point de passage obligé, seront précisés.

Les actants vont être identifiés et le GAL va tenter de les enrôler dans le projet, en définissant un point de passage obligé, à travers lequel ils pourront faire valoir leurs intérêts, tout en définissant un intérêt collectif. Si les actants hétérogènes se laissent enrôler par la problématisation proposée, celle-ci sera considérée comme réussie, permettant la convergence de leurs intérêts.[3] Cependant, certains actants ne vont pas l’accepter telle qu’elle est présentée et vont alors négocier celle-ci pour la redéfinir et enfin, accepter de s’enrôler.

23 A contrario, si les actants ne souhaitent pas s’enrôler, la problématisation ne sera pas

valide, rendant le développement des projets impossible. Sur les quatre projets proposés par le GAL, un seul n’a pas fait face à un blocage de la part de certains actants et a pu émerger autour d’une problématisation valide. Ce dernier est le projet de « Ochain Energie », qui nous intéresse dans cette étude.

3.1.2. Point de Passage Obligé

Le traducteur doit faire en sorte que la problématisation qu’il propose fournisse des éléments de réponse au projet dans tous ses aspects. « Alors, la problématisation devient un point de passage obligé (PPO), dans lequel les actants sont entre-définis et à travers lequel ils ne peuvent atteindre leur objectif individuellement, mais bien en s’accordant collectivement autour de la problématisation commune » [4].

Le PPO, peut être défini comme « le moment incontournable dans les premières phases de la construction d’un réseau sociotechnique, qui s’incarne en un lieu institutionnel ou physique et à travers lequel des alliances vont pouvoir être scellées entre les actants concernés. »[27]

Dans le cas étudié à travers ce travail, le PPO est incarné par la création de la centrale de biométhanisation d’Ochain. Dans les discours des personnes interrogées, nous relevons que l’intérêt commun qui rallie les acteurs est la centrale de biogaz en elle-même. Aussi, la question de la rentabilité apparait comme une caractéristique sine qua non à la réussite du projet. Bien que cette notion de rentabilité puisse paraitre de bon sens dans le cadre d’un projet entrepreneurial comme celui-ci, elle trouve une place importante dans la dynamique du projet d’Ochain. En effet, la question de la rentabilité va être centrale dans l’intéressement des acteurs et engendrera des modifications dans le réseau, en enrôlant de nouveaux acteurs et en scellant ainsi de nouvelles alliances.

La problématisation qui est de « Développer l’autonomie énergétique du territoire, à travers des projets de centrales de production d’énergie utilisant la biomasse locale et bénéficiant de débouchés pour la valorisation de l’électricité et de la chaleur », va se spécifier selon le PPO suivant : « La centrale de biométhanisation d’Ochain doit être opérationnelle et fonctionner de manière rentable. »

La rentabilité de la centrale d’Ochain devient alors la partie non négociable, permettant notamment l’enrôlement d’acteurs financiers, qui sont essentiels à la réussite du projet. Nous verrons dans la partie ci-après, comment le projet gagne en robustesse au fur et à mesure des négociations entre les différents acteurs.

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3.1.3. Intéressement/enrôlement des acteurs

Dans cette partie, nous allons tenter de décrire comment le réseau sociotechnique s’est construit autour de la centrale de biométhanisation d’Ochain. Pour ce faire, nous allons suivre la dynamique du projet à travers l’intéressement et l’enrôlement des acteurs dans celui-ci.

L’intéressement est « l’ensemble des actions par lesquelles une entité s’efforce d’imposer et de stabiliser l’identité des autres acteurs qu’elle a définis par sa problématisation »[3]. L’enrôlement est un intéressement réussit, c’est-à-dire « le mécanisme par lequel un rôle est défini et attribué à un acteur qui l’accepte. »[3]

Initiateur de la dynamique de développement énergétique du territoire, le GAL fut le premier acteur à porter le projet [18]. Comme nous l’avons vu dans la problématisation, le GAL a soutenu une étude de potentialité énergétique sur le territoire des 7 communes qui a identifié 19 points ayant un grand besoin en chaleur. Les membres de l’équipe du GAL, impliqués dans cette dynamique « énergie » lors de la programmation 2007-2013, étaient : Benoit Noël, chargé de mission « agriculture énergie », Jean-François Pêcheur, directeur-coordinateur, Steve Francis, chargé de mission « économie » et Marc Wauthelet chargé de mission « eau » et expert dans le domaine de la biométhanisation [18]. Afin de réaliser cette étude, le GAL a fait appel au bureau d’étude Walvert [20]. Une fois ce travail accompli, le rôle du GAL était alors d’une part, de convaincre les acteurs des points focaux identifiés de s’enrôler dans le projet et d’autre part, de trouver des porteurs de projets.

Dans un premier temps, le GAL et Walvert se sont concentrés sur le projet du CNRF à Fraiture. En effet, étant donné que le centre neurologique de réadaptation de Fraiture a des besoins de chaleur énormes, ce projet présente un haut potentiel. Là-bas, Laurent Hellemans, ingénieur et gérant du bureau Walvert s’est entendu avec Grégory Racelle, un agriculteur-entrepreneur de la région, afin de porter le projet. Cependant, le projet de biométhanisation de Fraiture a fait face à des freins techniques concernant le réseau électrique ainsi que des freins d’ordre relationnel, l’administration du centre ne souhaitant pas participer au projet. Ce projet étant avorté, les chargés de mission du GAL et Walvert se sont tournés vers le projet de biométhanisation d’Ochain en coopération avec la maison de repos « Château d’Ochain ».[18]

Afin d’intéresser les acteurs, le GAL a effectué un travail de communication sur l’étude réalisée. Des séances d’information publiques sur la biométhanisation et le potentiel du territoire ont alors été organisées. Ces réunions avaient pour but de partager les résultats de l’étude, d’expliquer le fonctionnement d’une centrale de biométhanisation ainsi que les applications possibles sur le territoire [18], [28]. Les responsables de la maison de repos d’Ochain ont notamment pris part à ces séances d’information [29]. L’enquête réalisée de terrain nous a mené à interroger Paul Gaillard, gestionnaire de chantiers pour les institutions de la région de Liège – Verviers. M. Gaillard est la personne de contact pour l’asbl ACIS concernant le projet d’Ochain.

25 C’est en effet l’Association Chrétienne des Institutions Sociales et De Santé (ACIS), à

la tête de 80 institutions à travers la Wallonie, Bruxelles et la France, qui est responsable de la gestion de l’asbl « Château d’Ochain ». Lors des réunions, M. Gaillard a pris connaissance des résultats de l’étude, désignant la maison de repos comme un bénéficiaire potentiel de chaleur produite par du biogaz. Aussi, il a pu développer ses connaissances sur la technique de biométhanisation et de ce fait mieux comprendre comment le projet pourrait se réaliser. Selon Paul Gaillard, l’ACIS et le Château d’Ochain n’étaient pas demandeurs du projet, mais avaient une position de « client ». « On ne s’est pas lancé dans le projet, on nous a fait des propositions. C’est Ochain qui a été contacté par le GAL. Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour nous séduire.»[29]. Dans ce projet, l’ACIS voyait l’opportunité de réduire ses dépenses en chauffage, tout en s’impliquant dans le développement des énergies renouvelables.

Dans le cadre de notre analyse, nous pouvons caractériser ces réunions d’informations ainsi que l’étude réalisée, comme les dispositifs d’intéressement, ayant permis à l’ACIS et la maison de repos d’Ochain de prendre part au projet.

En 2013, l’ACIS s’est tout de même impliquée activement dans le projet en préfinançant l’étude de faisabilité du projet. En effet, il était essentiel pour l’ACIS d’avoir l’assurance que le projet était réalisable et acceptable, ainsi que de voir comment le permis pouvait être déposé. Ce faisant, l’asbl prenait un risque, ne sachant pas si le projet allait voir le jour et donc n’ayant pas de garantie de récupérer l’argent investi dans l’étude. Cette étude fut positive et montra que le projet était réalisable dans son entièreté. Grâce à cet état de fait, l’ACIS et le Château d’Ochain se sont enrôlés dans le projet.[29]

Parallèlement à cela, il était essentiel pour le GAL de trouver un porteur de projet. En effet, le GAL n’a pas la capacité ni l’envie de porter ce genre de projet, estimant que son rôle « s’arrête » à faire l’étude, informer, communiquer, soutenir l’émergence des projets et identifier un porteur de projet [19]. Pour Ochain, il fut aisé de trouver un porteur de projet, Walvert et le GAL étant déjà en contact avec Grégory Racelle, désigné comme porteur pour le projet avorté de Fraiture [18]. M. Racelle a très vite montré son intérêt pour Ochain, cela s’expliquant, comme nous allons le voir, par son parcours professionnel et ses motivations entrepreneuriales animées par de désir de développer la biométhanisation [30].

Voilà déjà huit ans qu’il est convaincu par le secteur du biogaz, cela donc bien avant que le GAL ne prenne contact avec lui. Agriculteur dans la commune de Tinlot, Grégory Racelle s’est tout d’abord intéressé à la biométhanisation à travers l’objectif de réaliser une installation sur son exploitation afin d’augmenter ses revenus. Dans l’optique de réaliser ce « challenge », la première chose à faire selon lui était de rencontrer les politiques. C’est alors qu’il prit contact avec Mme. Cécile Louviaux-Thomas bourgmestre de Tinlot, qui lui réserva un accueil favorable, bien que le secteur du biogaz véhiculait une mauvaise image à l’époque.

26 En effet, la commune avait déjà pris conscience du potentiel de cette technologie en

ayant visité le village de Beckerich dans le Grand-Duché du Luxembourg, qui a mis en place un réseau de chaleur alimenté par une centrale de biométhanisation couplée à une chaudière à bois.[30]

La rencontre avec le GAL s’est faite grâce à la bourgmestre de Tinlot, qui a invité M. Racelle à participer à des activités du GAL dans le cadre de la fiche « agriculture énergie ». C’est ainsi qu’il a fait la connaissance de Marc Wauthelet [30]. Avant d’être membre du GAL, Marc Wauthelet était basé au centre de Technologie Agricole (CTA) de Strée, où il a travaillé sur des essais de biométhanisation à partir de 1999 – 2000. Le CTA s’était doté d’une centrale de biométhanisation qui fonctionnait depuis 1990. C’est cette même unité que Grégory a notamment visité dans le cadre de son projet personnel. Dans sa réflexion pour la création d’une unité de biogaz sur son exploitation, Grégory a dû faire face à des obstacles techniques et économiques qu’il n’a pas pu surmonter.[18]

Selon Grégory Racelle, le biogaz a un coût d’investissement financier et humain qui rend plus difficile la réalisation des projets à petite échelle. Si le volume de production n’est pas assez important, il est impossible d’engager un employé pour aider au soutien technique. « Il ne faut pas oublier que (une centrale biogaz), c’est 24h/24, 7j/7 et 365j/an, ça ne peut pas s’arrêter »[30]. Aussi, la charge de travail n’est pas proportionnelle à la taille de l’installation : « remplir pour 10.000 T ou pour 100.000 T, c’est pareil. » Avec un projet trop petit, l’exploitant se retrouverait seul, confronté à tous les problèmes et pour Grégory, « cela n’était pas tout à fait gérable ».

Selon lui, « la biométhanisation n’est pas spécialement compatible dans une exploitation agricole telle que nous les avons ici en Wallonie. C’est-à-dire avec un mode d’activité multiple et varié (lait, viande, culture) et une présence de personnel et de main d’œuvre extrêmement rare. » Aussi, il est approprié de rappeler que le premier rôle d’un agriculteur est de nourrir la population, et non pas d’être un fournisseur d’électricité. Pour Grégory, il est possible d’imaginer que si un agriculteur fait face à l’arrêt de son installation de biogaz, alors qu’il a également des problèmes avec ses bovins, qu’il doit traire, ou encore qu’il a une moisson difficile, il fera son métier d’agriculteur, avant de s’inquiéter de la production de gaz. Or, toute minute de production perdue dans l’installation ne pourra pas être retrouvée.[30]

Grégory s’est rendu à l’évidence : son projet personnel de centrale de biogaz n’était pas réalisable sur son exploitation. De son discours, nous pouvons extraire les conditions qui devrons être respectées afin qu’il s’enrôle dans un nouveau projet de biométhanisation. Tout d’abord, il est indispensable pour lui de pouvoir gagner sa vie grâce à son activité. Pour cela, l’installation doit être assez importante afin d’en dégager un chiffre d’affaire capable d’assurer le salaire de Grégory. Aussi, le projet doit pouvoir supporter l’engagement d’une aide technique, qui pourra soutenir Grégory dans son travail quotidien, évitant ainsi qu’il soit seul face à tous les problèmes.[30]

27 Avec pour objectif de répondre à ces attentes, Grégory s’est tout d’abord investi dans

le projet du CNRF avec Laurent Hellemans (WalVert), tous deux ayant la volonté de porter communément le projet. Les portes du CNRF se refermant, ils se sont alors dirigés vers le projet d’Ochain. Bien que dans un premier temps, Walvert ait conduit le projet, réalisé des études et développé le côté technique, la bonne entente entre les

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