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Chapitre IV. L’écriture neutre ?

IV.3. Fragment, une écriture singulière

La définition du fragment est une interruption, il évite la continuité, c’est une forme de paresse. Il ruine ce qu’il produit. C’est le produit de l’inachèvement qui revient à chaque fois dans les différents ouvrages sur lesquels notre travail est axé. Le narrateur laisse au lecteur la possibilité de participer pleinement à la compréhension ouverte de l’œuvre, en laissant

volontairement des vides. Ce qu'il y a lieu de noter est que cette ouverture est un leurre, un trompe-l’œil. La compréhension de toute œuvre n’est jamais ouverte, c’est un sillon tracé entre le possible et l’impossible, une conjugaison des deux dans lesquels le lecteur n’a pas sa place comme le laissent penser Perec, Houellebecq et Genet. Nous analyserons donc le processus de fragmentation dans les œuvres et son impact dans la compréhension.

L’esthétique de Perec réside dans la manipulation de la langue et dans les ruptures au niveau du récit, faisant ainsi éclater en pleine lumière la déformation du sens. Il en est de même pour les dialogues dans Les Particules élémentaires, qui sont interrompus à chaque fois ; l’esthétique de Houellebecq repose sur l’entrave. L'esthétique de la fragmentation ou encore de l’entrave par le biais de la science fait subir au texte un saut de registre dans la narration qui, au lieu d’établir une transition, une suite logique, crée du même coup un autre espace discursif auquel le lecteur doit s’arrimer, et par la même occasion il doit réinitialiser son parcours de lecture au rapport de lecture. C’est là tout l’enjeu de lire Les Particules

élémentaires, ce qui se joue est bel et bien cet effet de bascule qui donne au roman son caractère

spécial : la discontinuité et l’interruption.

Pour comprendre la fragmentation dans Les Particules élémentaires, j’analyserai en premier lieu l’impact du discours scientifique et comment il instrumentalise le sens. Si nous parlons de fragmentation, nous mettons d’abord en lumière le pseudo-discours scientifique faisant corps avec le temps et par la même occasion qui met en scène ce va et vient entre irruptions, interruptions et ruptures qui donnent à l’œuvre ce côté subversif et aprotique.

Les Particules élémentaires se prête à ce jeu de paradoxe mêlant le roman naturaliste.

Avant toute chose, le plus important est que l’impact des sciences dans le phénomène de fragmentation n’intervient pas seulement au niveau de l’hybridité du texte, il prend d’abord son sens avec le titre de l’œuvre, Les Particules, qui développe l’idée des particules séparées, disloquées et autonomes que forme un atome ; il revient alors de retrouver l’unité perdue, c’est la question de l’individualisme qui est au centre du débat : « Les hommes de sa génération passèrent en outre leur vie dans la solitude et l’amertume. Les sentiments d’amour, de tendresse et de fraternité humaine avaient dans une large mesure disparu322. » Cette dislocation s’étend

jusqu’aux personnages qui ne sont pas en reste de cette « mutation métaphysique323 ». Les personnages de ce roman seront à l’image des particules324, dispersés dans le récit. Dans l’œuvre, les individus, bien que « porteurs du même code génétique325 », sont considérés comme autonomes, indépendants. Ils ne s’alignent pas à l’ancien système qui privilégiait les liens fraternels et faisait de l’homme « un animal politique ». Il s’agit d’instaurer un nouveau système, celui de l’individualisme mettant l’accent sur l’autonomie de la particule, à l’inverse de la volonté de restaurer « le sens de la collectivité, de la permanence et du sacré326 ». Les deux personnages des Particules élémentaires n’échappent pas à ce phénomène d’ébranlement. Il est intéressant de voir comment Houellebecq joue de la différence pour créer une rupture, il le fait avec tant de subtilité que, pour reconstruire l’unité du sens, on doit considérer Michel et Bruno comme des Particules complémentaires : « Michel représente le côté scientifique, se référant aux sciences naturelles et expérimentales, et Bruno représente le côté hédoniste se référant aux sciences humaines327 » ; ceci ne peut qu’engendrer des expériences littéraires inédites et déstabilisantes.

L’auteur opère sans cesse une interruption dans le fil conducteur du récit, entre les micro-récits de Michel et Bruno, égarant ainsi le lecteur dans la suite logique de l’histoire. Le fragment est à lire au niveau de la construction des personnages, ils détiennent en eux une part d’inachèvement. Chez Bruno, ce qui fait l’essence de son existence est la sexualité : « L’objectif principal de sa vie avait été sexuel ; il n’était plus question d’en changer, il le savait maintenant328. » Cette orientation de vie, qui prend tout son versant dans la sexualité, trouve des réponses chez Michel dont le regard scientifique vient soutenir l’idée selon laquelle la vie de l’homme est expérimentale :

Pouvait-on considérer Bruno comme un individu ? Le pourrissement de ses organes lui appartenait, c’est à titre individuel qu'il connaitrait le déclin et la mort ? D’un autre côté, sa vision hédoniste de la vie […] De même que l’installation d’une préparation expérimentale et le choix d’un ou plusieurs observables permettent d’assigner à un système atomique un comportement donné, tantôt corpusculaire tantôt ondulatoire329.

323 Ibid., p. 8.

324 Particules élémentaires : en science, ils sont les plus petits objets physiques dont est constituée la matière. http://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/physique-particule-elementaire-12442/

325 Ibid., p. 389. 326 Ibid., p. 391.

327 R. DION et É. HAGHEBAERT, « le cas de Michel Houellebecq et la dynamique des genres littéraires », French

Studies 55, 2009, p. 509-524.

328 Ibid., p. 63. 329 Ibid., p. 178.

La répétition de l’adverbe tantôt démontre le caractère ébranlable du personnage, il n'est pas fixe, il oscille dans des occurrences différentes. La compréhension de l’œuvre de Houellebecq va fonctionner à l’image de l’atome, le décryptage du sens se fera dans cet assemblage de différents niveaux, afin que l’unité du sens soit réunie. En un mot, Michel et Bruno sont des personnages aux facettes différentes, mais dont les destins sont étroitement liés. Pendant que Bruno se lance dans une recherche impossible de l’amour, Michel, quant à lui, ne ressent aucun sentiment humain : « Son visage ne reflétait rien qui ressemble au chagrin, ni à aucun sentiment humain. Son visage était plein d’une terreur animale et abjecte330. » Derrière ce comportement opposé des deux personnages, c’est toujours le motif de l’absence qui est la figure de la fragmentation, c’est à partir de l’absence et de l’individualisme qu’il repense la subjectivité. C’est pourquoi, l’identité des personnages est à considérer comme fragmentaire, les divergences d'opinions dans le texte accentuent les tensions et rendent l’œuvre presque incompréhensible.

Le scientifique tente d’apporter une explication. Ce qui fait la particularité de Houellebecq réside dans le fait que derrière ce morcellement des opinons des deux frères, il crée un sens dans le paradoxe, dans les oppositions, une sorte de subversion esthétique. Chez lui, la transition d’une histoire à une autre, sans lien logique, devient une combinaison qui introduit des voix différentes qui s’ébranlent, en ce sens que pendant que Michel réfléchit au progrès scientifique à travers analepses et prolepses multiples, son frère Bruno symbolise une quête impossible de l’amour. Bruno et Michel ne sont pas des êtres totalement construits. L’image que nous renvoie Bruno est celui d’un sujet qui se perd, se morcelle et essaie de se construire une identité (le roman est marqué par des ruptures de personnes seules et névrotiques) : « Je possédais tous les attributs d’un être humain, la chair, le sang331 . » En nous intéressant à l’écriture de Houellebecq, nous devons non pas nous focaliser sur une seule voix, mais sur plusieurs voix à savoir des logiques diverses, mais également vers des thèmes et des débats comme celui de la religion et de la technologie.

Le mélange des genres dans Les Particules élémentaires crée une certaine hybridité dans le texte qui rend l’ensemble de l’œuvre inaccessible. Le genre littéraire et le côté scientifique

330 Ibid., p. 118.

que l’auteur a inséré volontairement dans le récit, au lieu de participer au nivellement textuel, développe une certaine tension au sein de l’œuvre, c'est-à-dire qu’au lieu de la complémentarité entre les différents niveaux, c’est l’antagonisme qui prend le dessus. Cette tension, nous l’observons dans le rapport d’opposition que le narrateur établit entre les illustrations. Une telle situation ne peut que produire une textualité paradoxalement segmentée. L’esthétique de Houellebecq peut être définie comme celle de l’entrave au sens où la conjugaison de différents niveaux présents dans l’œuvre fonctionne comme des antagonismes. Ce qu'il y a d’intéressant, dans l’écriture de Houellebecq, est la présence des différents types de discours puisqu'il les entremêle afin de créer une hybridité. Ce qu’il faut retenir est que la fragmentation, loin de participer au nivellement textuel, insère un dynamisme dans la production de sens. Ce phénomène littéraire peut être appelé la décentralisation qui traduit un détour permanent entre la présence et l’absence. Elle est visible également chez Perec, lorsqu’il ballotte le lecteur d’une histoire à une autre, il décentralise son discours, il décentralise par l’éloignement ; il affecte toute la trame de l’histoire. Ce phénomène n’est pas anodin, il est le résultat des lacunes obsédantes qui trouvent leur origine dans l’inquiétude et la peur de découvrir : « L’écriture me protège, j’avance. J’avance sous le rempart de mes mots, de mes phrases, de mes paragraphes habilement enchaînés, de mes chapitres astucieusement programmés. Je ne manque pas d’ingéniosité332 . »

La fragmentation est un fait qui n’est pas du seul ressort de Houellebecq, Genet en fait aussi les frais dans ses romans. Le titre de l’une de ses œuvres, Le Journal du voleur, traduit fortement cette notion de morcellement. À cela, s’ajoute également l’agencement avec lequel Genet raconte son histoire, ce n’est plus la narration d’une vie ou d’une histoire, comme le souligne Ricardou, mais l’aventure d’un récit, c’est cette même vision que l'auteur laisse transparaître dans ses romans : « Car mes livres seront-ils jamais autre chose qu’un prétexte à montrer un soldat vêtu d’azur, un ange et un nègre fraternels jouant aux dés et aux osselets dans une prison sombre ou claire333 ? » Ce qui explique la manière décousue de la narration qui s’estompe sans cesse et crée dans la foulée une forme de discontinuité temporelle, tant présent, passé et futur se conjuguent dans un même espace. C’est notamment ce cas de figure

332 A. ROCHE, Commentaire de W ou le souvenir d’enfance, op.cit., p. 67. 333 Notre-Dame-des-Fleurs, op.cit., p. 13.

qui advient, quand le narrateur Jean « Genet » assimile son histoire à celle de Divine, Notre-Dame-des-Fleurs et Mignon. Par le travail d’une mise en exergue de l’imaginaire dans le réel, il fait cohabiter ensembles le présent et le passé, et des espaces diamétralement opposés. Celui de Genet se passe dans un univers typiquement carcéral sous l’occupation allemande, ce qui n’est pas le cas des trois autres qui se situent dans un autre espace, Paris.

Dans une technique narrative qui allie enchâssement et alternance, en vue de toujours brouiller volontairement les pistes, il insère des effets de style dans l’œuvre afin de lui donner une touche particulière, ce côté fragmentaire. En d’autres termes, les personnages ne sont pris ici que comme des prétextes : « Ce livre », qui se dit Journal, renvoie automatiquement à un récit qui s’inscrit dans un certain respect de la chronologie, de la datation, ce qui n’est pas le cas. On enregistre un désordre temporel, le tempo du livre est donné de manière à ce que le refus de l’évolution, du cheminement classique avec la chronologie soit sans cesse contesté. » D’entrée de jeu, le narrateur nous avertit sur le ton du livre et de son sens : « Ce livre, Le

Journal du voleur, est une poursuite de l’impossible nullité334 . » Le lecteur s’attend donc à une certaine configuration du roman qui va sûrement déroger à un ordre bien établi, malgré l’essai de chronologie qu’il tente d’y instaurer.

Toujours dans ce même ordre de désarticulation et de rupture, la prédominance du passé simple accentue l’irruption dans le sens où son emploi, généralement accompagné d’une notion de temporalité, reste figé, ce que nous remarquons tout au long de notre lecture de

Notre-Dame-des-Fleurs. L’instant est suspendu, on a du mal à évoluer, c’est comme si le temps s’était

arrêté :

Divine nouait, garrottait des carotides. Sa séduction sera implacable. S’il ne tenait qu’à moi, j’en ferais un héros fatal comme je les aime. Fatal, c’est-à-dire décidant du sort de ceux qui les regardent, médusés. Je la ferais avec des hanches de pierre, des joues polies et plates, des paupières lourdes, des genoux païens si beaux qu’ils refléteraient l’intelligence désespérée du visage mystique335.

L’emploi du futur combiné au passé souligne une volonté de suspension du temps, de le figer. Genet tente de le pétrifier, « s’il n’en tenait qu’à moi » souligne largement ce rêve d’arrêter le cours du temps. D’où la conjugaison des différents temps verbaux dans une même

334 Le Journal du voleur, op.cit., p. 125. 335 Ibid., p. 39.

phrase, dans l’optique de s’inscrire dans cette discontinuité narrative. La subversion chez lui a ce côté particulier que le passé et l’avenir se croisent sans cesse, dans un désordre temporel bien orchestré, le temps est sans cesse immobilisé et remis en cause. Tout cela relève de la fragmentation puisque tout est figé, le passé est attaché à l’avenir dans la mesure où le temps est suspendu ; il n’y a pas d’évolution. C’est ce va et vient entre les différents temps qui est toujours donné dans les romans de Genet, une séquence de Notre-Dame-des-Fleurs l’illustre bien :

Quand il eut tout le monde en face de lui, Notre-Dame-des-Fleurs, l’assassin qui tout à l’heure sera mort assassiné à son tour, donna, en clignant des yeux, un léger coup de tête, qui fit rebondir sur elle la mèche bouclée qui lui tombe près du nez. Cette simple scène nous transporte, c’est-à-dire qu’elle soulève l’instant336.

Genet entremêle des faits qui, en toute logique, ne peuvent pas s’inscrire dans une même progression. Il y a refus de s’aligner dans un cheminement classique du récit, il y a un mouvement d’intemporalité, il y a également la mort du personnage annoncée à l’avance, mais il fige cet instant en nous projetant vers une autre réalité, il fait cohabiter vie et mort sous les mêmes cieux. Le passé apparaît comme une préfiguration de l’avenir : « Tout à l’heure sera mort assassiné à son tour ». Et l’avenir ne sera rien d’autre qu'une traduction du passé, tous deux vers la construction d’un moi impossible que nous analyserons plus bas. Il ne se limite pas à juxtaposer présent et futur, il en est de même pour la réalité et la fiction, autrement dit l’imaginaire. Il n’y a qu’à voir la dextérité avec laquelle il s’applique à surgir dans le récit des trois protagonistes et ne faire qu’un avec eux dans Notre-Dame-des-Fleurs. En faisant corps avec des êtres inventés de toute pièce, il tente de fuir sa réalité à lui qui est celle de l’emprisonnement. La poétique de l’évasion a donc ceci d’innovant qu’elle crée une rupture, une scission dans le fil directeur du récit et déplace le débat ailleurs en nous décrivant la vie de bohème du travesti Divine à Pigalle. La notion de déplacement permanent est au centre de l’œuvre de Genet.

Le XXe siècle et le début du XXIe sont le lieu d’éclosion de la modernité, les écrivains ne font plus confiance aux anciennes formes, une écriture particulière, individuelle ou proche du chaotique est présente dans les romans. Il en va de même pour l’écriture fragmentaire qui ne

se limite pas seulement au niveau de la rupture à travers les formes, comme cela se laisse saisir extérieurement, mais le fragment est également perceptible au niveau du sens. La fragmentation n’est pas seulement à lire au niveau de la rupture dans la suite logique du récit, mais aussi à travers les notions de Vrai et de Beau et du sens qu’elles renvoient. Le mentir-vrai n’est pas en reste, il est partie intégrante de la fragmentation.

Lorsque le narrateur du Journal du voleur compare son histoire à une légende : « Par légende, je n’entendais pas l’idée plus ou moins audacieuse que le public se fera de moi, mais l’identité de ma vie future avec l’idée la plus audacieuse que moi-même et les autres après ce récit s’en puissent former337 », il y a dans ses propos une notion que nous devons au préalable définir, avant de faire intervenir l’expression mentir-vrai. La légende se situe dans le sillage de l’invention, de l’imaginaire ; mieux encore, c’est fabuler, sachant très bien que fabuler ce n'est pas raconter. Il y a donc une remise en question de la narration, sachant très bien que le projet de ce roman est autobiographique. Il y a, en conséquence, ici, une sorte d’inachèvement, la volonté première de raconter est écrasée au profit du mensonge. Il y a constamment une contradiction dans ses romans.

Le mentir-vrai, nous le retrouvons dans Notre-Dame-des-Fleurs, c’est une chaîne de répétition dans sa production romanesque. Notre-Dame-des-Fleurs et Le Journal du voleur sont écrits sur le même modèle. Dans Notre-Dame-des-Fleurs, Genet alterne entre mensonge et vérité, se contredisant à chaque fois, il dit une chose et son contraire. Au départ, il nous informe que son histoire est celle de Divine, de Notre-Dame-des-Fleurs, mais au fur et à mesure qu’on parcourt l’œuvre, de nouvelles informations sont données sans aucune transition. De fil en aiguille, il projette le lecteur vers une autre donnée, telle que l’absence de véracité de ses propos : « Ne criez pas à l’invraisemblance, ce qui va suivre est faux et personne n’est tenu de l’accepter pour argent comptant. La vérité n’est pas mon fait. Mais il faut mentir pour être vrai. Et même aller au-delà338. »

Le narrateur reconnaît qu’il trafique la vérité, certains attraits qui lui donnent l’illusion d’être authentique. Dans une telle lignée, il y a une remise en question de la fonction autobiographique, puisque le mensonge modifie la vérité et dé-range un fait incontestable. Il se tient pour un séducteur, et pour vraiment l’être il faut séduire. La séduction, chez lui, passe

337 Le Journal du voleur, op.cit., p. 233. 338 Notre-Dame-des-Fleurs, op.cit., p. 135.

par l’assimilation du mensonge en vérité. Genet veut se faire aimer et pour ce faire, il mêle si bien la réalité à la fiction qu’il devient difficile pour nous de démentir ses propos. C’est dans cet ordre d’idée qu’il a été important d’analyser le mentir-vrai et de le mettre sur le compte de la fragmentation, parce que, au final, le récit est subverti, transformé, en créant des tensions dans le texte, ce qui ne permet pas au lecteur d’avancer dans la compréhension de l’œuvre.

Il fait de certains verbes sa propriété, à savoir parer, inventer, ajouter et truquer, tous dans