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Chapitre III. Vers une construction du sujet

III.2. Forme de vie ou tentative de reconstruction du Je

Parler de tentative de reconstruction du « Je » dans les différentes œuvres soumises à notre étude implique plusieurs procédés mis en place par Houellebecq, Perec et Genet pour dissimuler et/ou tromper le lecteur. Parmi ces procédés, notons le mensonge qui fait un avec le texte et ébranle à chaque fois le discours et du même coup le rapport référentiel entre les mots. Tout ceci dans un but précis, celui d'échapper à la lisibilité de l’œuvre et de ne pas laisser transparaître la douleur qui est la leur.

Lorsque nous parcourons les œuvres de Genet, le constat est presque similaire dans leur totalité. Nous remarquons d'abord avec quelle habileté il manie les mots, aussi bien le côté provocateur qui se dégage que le ciselage de l'expression. Révolté par rapport à son statut d'enfant sans famille, Genet va puiser toute sa création dans cette sentence d'exclusion. En effet, il s'agira pour nous, dans cette sous-division, de démontrer par quels procédés le « Je » dans la narration, sujet d'exclusion, tente de se reconstruire. Ici, il sera question de voir le glissement du « Je » qui se masque et voile son mal-être dans la narration pour fuir une réalité trop crue.

C'est toujours avec cette volonté de subvertir les mots de leurs sens pour ne laisser que leur aspect matériel, que l'auteur use d'un langage singulier : « Je suis mon propre Dieu, je dicte242. » C'est ce procédé singulier que nous allons retrouver dans les deux œuvres que nous avons choisies pour notre étude. À cet effet, à travers Le Journal du voleur et

Notre-Dame-des-Fleurs, nous verrons comment l'auteur s'offre le privilège d'introduire, dans son œuvre,

certaines expressions qui pourront en horrifier plus d'un, et de voir comment il le laisse transparaître avec autant de style dans la description des scènes scatologiques, disgracieuses et

de laisser sa pensée prendre vie dans un style classique qui le dénote. Mais notons que cela a toujours lieu dans un but précis, celui de brouiller les pistes. Nous remarquons cet état de chose dans l'évocation qu'il fait de la mendiante dans Le Journal du voleur qui, selon lui, aurait des similitudes avec sa mère. C’est automatiquement de l'aversion que nous éprouvons pour elle, face à l'image que lui-même donne : « Je me conterai de baver sur elle, pensais-je débordant d’amour. De baver sur ses cheveux ou de vomir sur ses mains. Mais je l'adorerai cette voleuse qui est ma mère243. » Face à l'abandon de cette mère, comme il le mentionne dans Le Journal

du voleur, il désire vivre dans l'illusion réaliste pour mieux vivre sa situation d'enfant

abandonné, d'enfant sans famille.

Attribuer le titre de voleuse à cette dernière, c'est chercher à démontrer que le voleur qu'il est aujourd’hui n'est pas une attribution qu'il porte pour son bon plaisir, mais qu'elle est génétique : telle mère tel fils. Jean Genet se camoufle à chaque fois derrière cette image pour cacher sa vulnérabilité, c'est une porte de sortie pour lui, créer un espace où la signification du rapport des mots au sens ne sera que de son seul domaine ; c'est dans cette optique qu'il déclare : « Ainsi, mon talent se développait de donner un sens sublime à une apparence aussi pauvre (Je ne parle pas encore de talent littéraire). Ça m'aurait été une très utile discipline, et qui me permet de tendrement sourire encore aux plus humbles parmi les détritus, qu'ils soient humains ou matériels et jusqu’aux vomissures244. » La réhabilitation de l'ignoble, les scènes scatologiques ne sont pas seulement légion dans Le Journal du voleur, elles font aussi corps avec Notre-Dame-des-Fleurs, où des scènes semblables colorent également le discours : « Je resterai longtemps seul avec lui et je le ferai vivre avec mon haleine et l'odeur de mes pets, solennels ou très doux245. » Ici, la véritable question est de savoir pourquoi le narrateur s’attelle tant à faire ressortir ce côté provocateur, sale.

En effet, Genet tente de construire un îlot de paix et de stabilité dans lequel il ne sera pas sujet au jugement. Réhabiliter l'ignoble est une fuite en avant, un refus de la réalité. Dans cet univers de l'ignoble et du scatologique, il se hisse à une hiérarchie supérieure, comme on le constate avec ses personnages. Vivre dans un monde illusoire. L'expression « tentative de reconstruction » prend tout son sens chez lui, dans le sens où les mots ne sont pas fixes, mais

243 Le Journal du voleur, op.cit., p. 23. 244 Notre-Dame-des-fleurs, op.cit., p. 30. 245 Ibid., p. 40.

ont cette capacité de prendre une autre connotation. Le scatologique renvoie ici à l'envers du décor, à savoir être aimé, car l'univers de la crasse reproduit un refoulement dont il a été victime durant toute son existence. Ce refoulement dont il est victime dans sa vie réelle, il tente de le voiler dans ses œuvres, tel est notre constat. La crasse et l'ignoble sont synonymes de répulsion et d’écart, c'est cette répulsion qu'il tente de reproduire non pas seulement par les mots, mais également par une attitude anticonformiste.

De la même manière, si les personnages de Genet tentent de délocaliser sa douleur dans la réhabilitation de l'ignoble comme une sorte d'exutoire, Perec s'acharne à masquer « l'ignoble cauchemar246 ». Voiler, chez cet auteur, renvoie au mensonge, aux faux-semblants et à l'imaginaire dans le but de fuir le réel. De prime abord, tout son discours est décousu et truffé de trompe-l’œil. Son écriture, comme celle de Genet, est un rempart de protection : « L'écriture me protège. J'avance sous les remparts de mes mots, de mes phrases, de mes paragraphes habilement enchaînés, de mes chapitres astucieusement programmés. Je ne manque pas d’ingéniosité247. »

Toute l'écriture de Perec est un puzzle, un code à déchiffrer afin de comprendre les raisons qui expliquent tous les mécanismes de protection mis en place. Il faut être un lecteur averti pour ne pas prendre son histoire au sens premier. En effet, nous remarquons qu'il essaie de se reconstruire à travers des souvenirs tronqués, une présence, celle de ses parents, en s’attachant aux infimes souvenirs lui rappelant les moments heureux passés avec eux, aux nombres desquels le fait d'avoir déchiffré la lettre hébraïque : « Tout le monde s'extasie devant le fait que j'ai désigné une lettre hébraïque en l’identifiant248. » La lettre hébraïque est le signe de son appartenance à un groupe bien donné, celui des juifs. Le renvoi à ce souvenir n'est pas sans intérêt, il est lié à un moment de bonheur que l'adulte Perec essaie de se remémorer :

J'ai trois ans. Je suis assis au centre de la pièce, au milieu des journaux yiddish éparpillés. Le cercle de la famille m'entoure complètement ; cette sensation d'encerclement ne s'accompagne pour moi d'aucun sentiment d’écrasement ou de menace ; au contraire, elle est protectrice chaleureuse, amour : toute la famille, la totalité, l'intégralité de la famille est là249.

246 W ou le souvenir d'enfance, op.cit., p. 14.

247 A. ROCHE, Commentaire de W ou le souvenir d’enfance, Paris, Gallimard, 1997. Texte extrait « Les gnocchis de l’automne » in fSN, p.73.

248 Ibid., p. 247. 249 Ibid., p. 26.

Le souvenir est baigné dans une ambiance familiale qui confère à l'auteur un soupçon d'amour du cocon familial qui lui a été refusé et arraché avec brutalité, « l'Histoire avec sa hache ». À la différence de Genet, qui détruit de l’intérieur tout ce qui rappelle sa mère, dans les figures de l'écart, Perec se réfugie dans ses bribes de souvenirs et les photos qui lui rappellent qu'il faisait partie d'une famille aimante. L’auteur refuse de grandir, il parle en adoptant la posture d’un enfant insouciant et inconscient qui désire se créer un monde rien qu’à lui. Cette citation recouvre deux faits, le premier est davantage d’ordre ludique, la notion de création et de fantaisie est mise en avant, l’auteur crée un souvenir qui n’existe que dans son imaginaire d’enfant. En effet, comme le souligne Freud, « Chaque enfant qui joue se comporte comme un poète, dans la mesure où il se crée un monde propre, ou, pour parler plus exactement, il arrange les choses de son monde suivant un ordre nouveau à sa convenance250 ». D’entrée de jeu, le narrateur a affirmé ne conserver aucun souvenir ; lorsqu’il fait mention de cet épisode, l’adulte qui raconte s’efface, dans la mesure où l’adulte a cessé de jouer, il a un psychisme assez formé pour affronter le réel. Quand le narrateur est confronté à la réalité, il se dérobe et se met en position d’enfant. C’est là où réside l’enjeu de notre travail sur Perec. Il reste dans le fantasme d’une famille idéale et heureuse, ce qui n’est pas le cas des deux autres. Malgré ce petit point de divergence, le même constat est sans équivoque : la question de l'absence est toujours au centre de tout. Le jeu de faux-semblant et de diversion n'est en fait que la carapace sous laquelle Perec se dissimule afin de ne pas montrer que l'adulte qui rédige ce pseudo-souvenir d'enfance est marqué au fer rouge par l'absence de ses parents. Le thème de l'absence est constamment présent dans l'écriture des auteurs des XXe et XXIe siècles, c'est l'un des motifs de la subversion que nous enregistrons chez Houellebecq dans Les Particules

élémentaires. Les personnages, Michel et Jean, ont ceci de similaire : l'abandon de la mère.

Cet abandon n’est pas sans impact, il a irrémédiablement provoqué un traumatisme violent, au point que les sentiments humains ne feront plus partie de leurs prérogatives ; ils sont comme dépossédés de cet attrait qui particularise l'homme, la compassion, le chagrin face à la mort d'un être cher : « Michel était enroulé sur lui-même au pied du lit. Ses yeux étaient légèrement exorbités. Son visage ne reflétait rien qui ressemble au chagrin, ni à aucun sentiment humain. Son visage était plein d'une terreur animale et abjecte251. »

250 Textes Réunis et présentés par C. This, De l’art et de la Psychanalyse, Freud et Lacan, Paris, Gallimard, 1994, p. 64.

À l'annonce de la mort d'un membre de sa famille, on doit logiquement éprouver un mélange de nostalgie et de tristesse, ce qui n'est pas son cas. Ce comportement n'est rien d'autre que la conséquence de la décadence d'une génération d'enfants délaissés par leurs parents qui placent leurs intérêts au centre de tout au détriment de leur progéniture. Pour mieux vivre l'abandon, le repliement est la meilleure des options. Refuser toute attache émotionnelle s'avère être la solution idéale pour ne plus revivre le même scénario subi dans l'enfance. Ce phénomène est également perceptible chez son frère Bruno, les deux sont des sujets symptomatiques incapables d'éprouver une quelconque attache et qui tentent de vivre dans le déni et le repliement. Mais cette absence d'amour dont les personnages témoignent n'est rien d'autre qu'un leurre, c'est un message contraire qu'ils tentent de véhiculer. La question oratoire soulevée par Bruno, l'adolescent, le prouve aisément : « L'un après l'autre, ses camarades terminaient leur collier, puis allaient le passer au cou de leur petite préférée. Il n’avançait pas, les feuilles cassaient, tout se détruisait entre ses mains. Comment leur expliquer qu'il avait besoin d'amour ? Comment leur expliquer sans le collier de feuilles252 ? »

Ce souvenir d'enfance est révélateur de la fragilité de l'enfant, cherchant en dehors de son espace familial l'amour des siens, précisément de sa mère Janine ; mais ce dernier se heurte toujours à des obstacles qui l’empêchent d'être comme les autres enfants. La rupture du collier est signe de l'incapacité du personnage à avoir des liens, qu'ils soient de nature maternelle ou fraternelle. C'est cette impossibilité de créer des liens avec les autres qui va s'échelonner dans la vie adulte des deux protagonistes liés par la même chose : l'amour de la mère. À la différence de Perec, qui tente de se reconstruire par le biais des souvenirs, les personnages de Houellebecq se murent dans une existence insipide, sans aucune coloration.

Mais il y a lieu de noter que ces souvenirs sont aussi dénaturés et truqués dans le sens où le glissement de certaines erreurs vient remettre en cause leur validité, à savoir, d'abord des assertions dans le discours qui viennent miner de l'intérieur la véracité des propos : « Longtemps j'ai cherché les traces de mon histoire, consulté des cartes, des annuaires, des monceaux d'archives. Je n'ai rien trouvé253. » ; « Mon enfance fait partie des choses dont je sais

252 Ibid., p. 150. 253 Ibid., p. 14.

que je n'ai pas grand-chose. Elle est derrière moi, pourtant, elle est le sol sur lequel j'ai grandi254 . » Chaque fois que le titre de l’œuvre veut prendre tout son sens, l'auteur s’attelle à nous rappeler à l'ordre et du même coup désarçonne le lecteur par la surabondance des mensonges, ce qui invalide ledit titre. Le mensonge est un procédé de subversion dont use Genet pour se distancier du lecteur et l’empêcher de cerner sa personne, lorsqu'il déclare : « J'étais pour cela assez entraîné dans la réhabilitation de l'ignoble255. »

S'agissant de Genet et Perec, l'imaginaire est la porte de sortie, une sorte de déni pour échapper au monde cruel qui est le leur, le trompe-l’œil est la meilleure option. W ou le souvenir

d'enfance comporte à lui seul plusieurs histoires dont on ne saurait dire avec exactitude où se

trouvent les souvenirs d'enfance. En effet, en délocalisant son histoire vers le mythe de W, c'est comme s'il voulait rendre la perte de ses parents moins brutale et cacher derrière cette île les désastres causés par la Seconde Guerre mondiale : « À treize ans, j'inventais, racontais et dessinais une histoire ; plus tard, je l'oubliais. Il y a sept ans, un soir, à Venise, je me souviens tout à coup que cette histoire s’appelait W et qu'elle était, d'une certaine façon, sinon l'histoire, du moins une histoire de mon enfance256. » Derrière l'invention de cette histoire, l'adulte Georges trouve une porte de sortie en nous renvoyant d'emblée vers une histoire qu'il a créée de toute pièce pour nous déstabiliser dans la suite logique du récit, puisque la promesse faite est celle d'en être le témoin : « Je n'écris pas pour dire que je ne dirai rien. J'écris : j'écris parce que nous avons vécu ensemble, parce que j'ai été un parmi eux, ombres au milieu de leurs ombres, corps près de leur corps, j'écris parce qu'ils ont laissé en moi leur marque indélébile et que la trace en est l’écriture257. »

C'est par l'écriture que Perec tente de se construire. En prenant la charge de la narration, il tente du même coup de donner une nouvelle vie à ses parents par la mise en exergue des souvenirs. D'où l'expression « tentative de reconstruction du sujet » ; elle n'est pas totalement amorcée, cette reconstruction de l'enfant en mal d'affection. Le mensonge, les lacunes et l'incohérence du discours dans W ou le souvenir d'enfance viennent remettre en cause tout le travail du narrateur avec l’ensemble des notes de bas de la page 8 « Je suis le seul à avoir cru,

254 Ibid., p. 25. 255 Ibid., p. 26. 256 Ibid..

pendant longtemps qu’il s’appelle André258 » et « Dimanche permission, bois de Vincennes : rien ne permet de l’affirmer259 ».

Houellebecq, en insérant ces différents facteurs dans le récit, déroge volontairement à la compréhension de l’œuvre par le lecteur, il se refuse à la compréhension toujours dans cette volonté de se livrer à ce jeu de cache-cache avec le lecteur d'une part, et d'autre part, avec ses émotions qu'il veut garder pour lui. En effet, dans le processus de camouflage des sentiments, il est plus que prudent de trouver voix et moyen pour ne pas laisser ses émotions dominer, d'où l'expression subversion employée dans notre étude sur ces différents auteurs. Perec nous fait à chaque fois des promesses qu'il n'arrive pas à tenir et cette fois, en créant W, il nous conduit vers un univers différent où il sera possible pour nous, à travers les mots, de traquer le vrai de son histoire. Même si nous remarquons qu'il y a un léger décalage entre l'autobiographie et la fiction de W, il n'en demeure pas moins que le fil directeur de cette intrigue reste le même, plusieurs indices le démontrent, mais l'on va se limiter tout simplement au prénom personnel « Je ».

L'île de W, par son côté purement fictionnel et inventé par Perec enfant, vient du coup invalider le côté austère de cette ville olympique : « La nature profondément hostile du monde alentour, le relief tourmenté, le sol aride, le paysage constamment glacial et brumeux rendent encore plus merveilleuse la campagne fraîche260. »

À cela, s'ajoute l'emploi de l'adjectif qualificatif « merveilleuse » qui démontre l'engouement de l'auteur de se retrouver dans cette île, ce qui souligne son côté gracieux. Même s'il signale plus haut que W, c'est son histoire, le lecteur se tient à distance et ne peut plus donner du crédit aux propos du narrateur dans le sens où il a été à chaque fois berné par lui. Si W est l'histoire de sa vie, comme il le signale, c'est que son histoire contient un côté héroïque : « Ce qui est vrai, ce qui est sûr, ce qui frappe dès l'abord, c'est que W est aujourd'hui un pays où le sport est roi, une nation d'athlètes où le sport et la vie se confondent en un même

258 Ibid., p. 55. 259 Ibid., p. 53. 260 Ibid., p. 94.

magnifique effort261. » Chose à laquelle nous ne pouvons donner du crédit, car la guerre a fait de lui un être traumatisé à vie, avec des problèmes d’identité et de mémoire, que nous observons tout au long du récit, ce qui peut altérer son jugement de valeur :

Ils lui apprendront dans l’émerveillement et enthousiasme (qui ne serait pas enthousiasmé par cette discipline audacieuse, par ces prouesses quotidiennes, cette lutte au coude à coude, cette ivresse que donne la victoire ?), que la vie ici est faite pour la plus grande gloire du corps262.

W est ici parée de nombreux artifices qui lui confèrent un côté idyllique, un lieu paradisiaque par l'emploi des expressions émerveillement et enthousiasme, et la question oratoire soulevée par l'auteur démontre sa prise d'opposition : il partage cet avis. Mais le véritable problème dans cette utopie qu'il crée autour de W, est qu'elle ne fait qu'un avec son histoire, qu'elle n'a rien de fantastique comme il semble le décrire : « W ne ressemble pas plus à mon fantasme olympique que ce fantasme olympique ne ressemblait pas à mon fantasme. Mais dans les réseaux qu'il tisse comme dans la lecture que j'en fais, je sais que je trouve inscrits le chemin que j'ai parcouru, le cheminement de mon histoire, l'histoire de mon cheminement263. »

La tentative de reconstruction ne peut donc pas se faire, le sujet est sans cesse aux prises avec son passé, même lorsqu'il tente de déjouer le sort, par le recours au fantasme. Les raisons de