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Chapitre II. Esthétique et Éthique

II.2. Crise de la sexualité

Dans l’histoire de toute société, à toute époque, on constate qu’il y a des lois qui régissent les relations interpersonnelles. Dans cette optique, tous les rapports humains sont réglementés selon un code social ou religieux, variable d’une culture à une autre en changeant selon les époques. Lorsque Genet écrit, les lois sont rigides, la religion est au centre de toutes les décisions. Avec ses œuvres, il amorce déjà une forme de libération sexuelle par une écriture désapprouvée par les critiques. Cette libération sexuelle, que nous mettons sous le compte d'une crise et d'une révolution, verra son apogée dès 1968. Avec le mouvement pour la liberté des mœurs, elle se répercute dans l'écriture.

Parler de crise de la sexualité revient à reconsidérer la sexualité et les mœurs en Occident, à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Cette libération sexuelle s'accompagne de l'égalité des sexes et de l’émancipation sexuelle, mais elle ne sera pas sans dommages collatéraux ; la sexualité entendue sur le plan religieux disparaît au profit des relations non procréatrices. À travers les deux auteurs, nous allons voir les différentes occurrences de la sexualité n'obéissant pas à une certaine norme morale et éthique d'une époque à une autre, et quels peuvent en être les impacts.

155 J. GENET, Le Journal du voleur, op.cit., p. 36.

En parcourant les œuvres de Houellebecq et de Genet, le constat est presque similaire à quelques écarts près : la masturbation157, encore appelée onanisme, investit leur univers romanesque. L'un des personnages des Particules élémentaires, Bruno, en fait une passion ; s’y livre la majeure partie de son temps : « De retour à sa tente, il se servit un whisky et se branla doucement en feuilletant Swing Magazine, “le droit au plaisir” ; il l'avait acheté au relais détente158. » Cet épisode n'est pas le seul dans la liste du plaisir par soi, l’œuvre est parsemée d'épisodes similaires, le plus étonnant est celui où il se masturbe en lisant Kafka : « Bruno lisait Kafka et se masturbait dans l'éditorial159. » Masturbation et fantasme vont de pair, c’est en visualisant l’objet du désir que le sujet s’auto-satisfait, même s’il n’y a pas rencontre avec l’autre. L’amour ne fait pas partie de l’équation, la masturbation est une fermeture au monde. « La jouissance masturbatoire est une jouissance qui protège le moi du sujet, elle maintient à l’abri de la jouissance de l’Autre en même temps que du corps de l’autre160. » Il est abandonné seul dans sa jouissance et c’est une jouissance incomplète et inachevée qui tend toujours à se satisfaire, une recherche du bonheur qui ne se trouve pas. Le second rapprochement avec Kafka se situe au niveau du rapport de l’homme à la société. Dans Les Particules élémentaires, les valeurs humaines tendent à disparaître pour laisser place à une société capitaliste, mercantile et individuelle. La lecture de Kafka est une sorte de comparaison, de similitude que Bruno essaie de retranscrire à travers cette scène. Dans La Métamorphose de Franz Kafka, Gregor Samsa, pour échapper à la réalité insipide de sa vie et à cette société sans valeur, se transforme en un énorme cafard. C’est le physique qui est pris pour cible, il est en de même pour Bruno.

D'abord sujet de multiple viols dans son enfance par une meute d'adolescents de son internat : « Brasseur rejoint les autres, il a quatorze ans, c'est le plus âgé de sixième, il sort sa bite qui paraît à Bruno épaisse, énorme. La veille, il a forcé Bruno à le sucer, puis à lui lécher le cul161. », le complexe qu'il éprouve par rapport à son anatomie, ne plaide pas en sa faveur, il est vécu comme de l'infériorité. La masturbation est la conséquence d'un mal-être, d'une impossibilité d'aller vers l'autre. Ce mal-être dont nous parlons prend sa source dans la démission parentale

157 Procurer le plaisir sexuel par l'excitation manuelle des parties génitales, se livrer à la masturbation par soi,

Dictionnaire encyclopédique, Paris, Larousse, 1991, p. 887.

158 M. HOUELLEBECQ, Les Particules élémentaires, op.cit., p.101. 159 Ibid., p. 67.

160 S.LIPPI, Transgression, op.cit., p. 166. 161 Ibid., p. 43.

que nous observons dans Les Particules élémentaires, Houellebecq va même jusqu'à démontrer que même l'espèce animale subit très mal cette rupture parentale : « La privation du contact avec la mère durant l'enfance produit de très grandes perturbations du comportement sexuel chez le rat mâle162. » Qu'en est-il de l'homme ? Le constat est le même, Bruno et Michel incarnent mieux cette image d'enfant sans repère : l'un n'éprouve aucun sentiment, sa vie est vide, on la qualifierait d'insipide, tandis que celle de Bruno est une succession de recherches du plaisir, la masturbation sera alors le produit de cette absence de repère familial : « Bruno demeurait dans un doute. Ces choses produites avaient un rapport direct avec le garçon craintif et obèse, dont il conservait les photographies. Ce petit garçon avait un rapport avec l'adulte dévoré par le plaisir qu'il était devenu. Son enfance avait été pénible, son adolescence atroce163. »

Le plaisir par la masturbation permet au personnage d'échapper à sa vie insipide et de se créer un espace où lui seul sera maître, cette pratique est une centralisation sur soi, un refus d'ouverture au monde. La masturbation peut être perçue comme une forme de narcissisme chez Houellebecq, dans la mesure où les deux notions ont ceci de proche du moi qui est focalisé sur lui, une image auto-identitaire : la fascination qu'on a pour sa propre image. À cet effet, Sigmund Freud identifie le narcissique à un névrosé, un sujet symptomatique :

Le malade a retiré aux personnes de son entourage, et au monde extérieur en général, tout l'investissement libidinal orienté vers eux (...) Dans la paranoïa, la libido devenue libre se fixe sur le moi (…) ; ainsi, le stade du narcissisme, qui nous est déjà connu comme étant l'un des stades de l'évolution de la libido, et dans lequel le moi sujet était un objet sexuel164.

Plusieurs éléments dans l’œuvre viennent soutenir cette théorie du narcissisme que l'auteur veut faire passer pour une attitude inconsciente, ce qui n'est pas le cas : elle est réfléchie. Aussi bien, Genet excelle-t-il dans les faux-semblants et Houellebecq fait de même, tout n'est que subversion et jeu de dissimulation. Pourquoi aller dans un lieu où le sexe et permis pour, au final, demeurer dans une pratique sexuelle qui suppose un repli sur soi ? L'objectif de Houellebecq est de monter le degré d'individualisme que l'émancipation sexuelle des années 1968 a amené en Europe :

162 Ibid., p. 59. 163 Ibid., p. 63.

Le 14 décembre 1967, l'Assemblé nationale adopta en première lecture, la loi Neuwirth sur la légalisation de la contraception ; quoique non encore remboursée par la Sécurité Sociale, la pilule était désormais en vente libre dans les pharmacies […] Il était piquant de constater que la libération sexuelle a parfois été présentée sous la forme d'un rêve communautaire, alors qu'il s'agissait en réalité d'un nouveau palier dans la montée historique de l'individualisme165.

La masturbation de Bruno n'est qu'un prétexte qu'adopte Houellebecq pour parler de la libération sexuelle qui a changé la donne sociale, ôté le côté humain et social qu'avaient toutes relations, pour laisser place à l'individualisme. C'est une forme de procès adressé à la société. Pour comprendre Houellebecq, il faut réunir toutes les pièces du puzzle comme chez Genet et Perec, afin de saisir les pièces manquantes du sens. Pilule, masturbation et libération sexuelle par la multiplicité des partenaires portent un coup à la reproduction. Bruno et Michel, personnages des Particules élémentaires, sont les pièces du puzzle, tous deux porteurs de cette époque où l'individualisme est facteur de destruction.

Abandonné par leur mère, Bruno, en se dépossédant de sa virilité, tue par la même occasion la fécondité, car sur un plan biblique, l'acte sexuel a pour vocation la reproduction. Dans le livre de la Genèse, il est stipulé qu'à la création de la vie, la fonction de reproduction était déjà aux premières loges : « Il créa l'homme et la femme. Dieu les bénit et leur dit : reproduisez-vous, devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la166. » Il ressort alors que cet acte était condamnable dans la pratique judéo-chrétienne, c’était une imposture plus encore perçue comme un péché, et dans la foulée contestée par la société qui elle aussi prend ses racines dans les lois bibliques. Ce qui n’est plus d’actualité ; la masturbation n’est plus perçue comme tel avec l’évolution des mentalités. En effet, l’homme s’est détaché de l’Église et de ses impératifs et vit librement sa sexualité sans avoir peur des représailles. En choisissant cette méthode pour avoir du plaisir, il choisit volontairement de ne pas procréer et de perdre sa virilité : « Il gérait maintenant paisiblement le déclin de sa virilité au travers d'anodines branlettes pour lesquelles son catalogue 3 Suisses, occasionnellement complété par un CD-ROM de charme à 79 francs s’avérait plus que suffisant167. » Le thème de la masturbation n'est pas du seul ressort de Houellebecq, elle est également lisible dans les œuvres de Genet et on l'assimile au

165 Les Particules élémentaires, op.cit., p. 116. 166 La Sainte Bible, Livre de la Genèse 1, verset 28. 167 Les Particules élémentaires, op.cit., p. 122.

narcissisme comme nous l'avons vue dans Les Particules élémentaires. La seule nuance est qu'elle sera d'abord dictée par une attitude de révolte avant d'être perçue comme un mécanisme de défense contre l'absence d'amour et d'attache émotionnelle :

Bien m'en prit d'élever l’égoïste masturbation à la dignité de culte ! Quand je commence le geste, une transposition immonde et surnaturelle décale la vérité. Tout en moi devient adorateur. La vision extérieure des accessoires de mon désir m'isole très loin du monde. Plaisir solitaire, geste solitaire qui fait que tu te suffis à toi-même, possédant les autres intimement, qui servent ton plaisir sans qu'il s'en doute168.

Le narrateur de Notre-Dame-des-Fleurs est conscient que la masturbation est pleine d’égoïsme, qu'elle est repli sur soi et c'est précisément le but recherché. Être loin de la morale, des lois et du monde comme il l'a si bien dit. Le vol, l'homosexualité et la trahison sont rangés au rang de vertu, il en va de même pour la masturbation. Elle a ce côté pervers, elle s'approprie le corps de l'autre par le fantasme. Cette intrusion dans le physique de l'autre est une sorte de vol par extension, viol de l'intimité de l'objet de notre désir : le mal est à tous les niveaux. Après la masturbation, nous allons nous pencher sur l'homosexualité qui rentre dans la même logique, celle de destruction des canons propres à l’Église et entendue comme relevant d'un symptôme en psychanalyse.

Le terme d’homosexualité est un terme dérivant du grec homo pour désigner toutes les formes d’amour charnel entre personnes appartenant biologiquement au même sexe. Elle a deux versants, la première se décline sous l’appellation de lesbianisme169 et la seconde d’homosexualité masculine.

Dans l’optique de notre étude sur Genet à travers Le Journal du voleur et Notre-

Dame-des-Fleurs, et sur Houellebecq dans Les Particules élémentaires, l’homosexualité est confisquée

par le sexe masculin. Pour traiter ce sujet autour de ces deux auteurs, nous allons user de deux méthodes afin de comprendre les raisons qui sous-tendent ce choix. Au nombre desquels, nous noterons en premier lieu un mal-être lié à la société et secundo, un mal plus profond que la psychanalyse tentera d'élucider à travers les propos et comportements de nos différents protagonistes. Issu de la société, l'homme est appelé à vivre avec ses semblables dans

168 J. GENET, Notre-Dame-des-Fleurs, op.cit., p. 120. 169 La relation sexuelle qu’entretiennent deux femmes.

l'harmonie et des règles bien établies, il est , comme le souligne Aristote, « un animal politique », ce qui n'est pas toujours le cas pour les protagonistes mis en scène par Houellebecq et Genet. La religion catholique s'insurgeait contre cette pratique sexuelle qui relèverait de l'obscène, ce à quoi s’attellent les personnages de Notre-Dame-des-Fleurs et du Journal du

voleur.

L'objectif de Jean Genet est la déchéance totale, il veut être hors de la normalité, alors il se révolte contre la société qui l’a rejeté, en érigeant, au niveau du langage, une barrière infranchissable d’un monde coupé sans interstices.

Le rapport entre homosexualité et psychanalyse freudienne s’écarte ainsi des préjugés sexistes qui considèrent l’homosexuel comme une personne anormale et honnie de la société. Il privilégie une toute autre donnée, le milieu dans lequel évolue le sujet. Le petit garçon, dès son plus jeune âge, s'identifie au père et s'oppose à lui comme potentiel rival en prenant pour objet d'amour le parent de sexe opposé, à savoir la mère. En psychanalyse, elle se décline sous l'appellation du complexe d’Œdipe170. Ce complexe est vécu par l'enfant, ce dernier renonce progressivement à la compétition avec le père à qui il s'identifie, mais durant ce déclin du complexe d’Œdipe, deux situations peuvent se produire : soit on continue à voir dans l'image du père un modèle d'identification, ce qui relève de la normalité, soit on l’identifie avec la mère, ce qui est considéré comme une maladie.

Nous dirons alors que l'orientation sexuelle de certains adultes prend sûrement ses racines dans ce complexe d’Œdipe inversé, dans le sens où au lieu d'aimer toutes les figures qui se rapprochent de sa mère sur un plan sexuel, l'adulte est plus attiré par les individus de même sexe. Tendance sexuelle qui envahit l'univers de notre corpus.

Cette inversion du complexe d’Œdipe est présente dans Les Particules élémentaires, à travers le personnage de Desplechin dont les penchants sexuels sont ceux des hommes : « Lui-même était homosexuel, selon la rumeur171 » ; la tendance sexuelle accentuée par la pédérastie, à savoir celui qui éprouve une attirance pour un adolescent, donne par extension une tout autre

170 Le petit garçon manifeste un grand intérêt pour son père : il voudrait devenir et être ce qu'il est, le remplacer à tout égard et simultanément, il manifeste un attachement pour sa mère comme pour un objet purement sexuel,

Dictionnaire Encyclopédique, Paris, Larousse, 1991, p. 1004.

image de l'homosexualité, mais dans le cas de notre personnage, cette attirance reste juste au stade de la masturbation :

Un après-midi comparable à celui-ci, il avait par deux fois tenté de se masturber, l’œil collé à la lunette, fixant avec persévérance un adolescent qui avait laissé glisser son string et dont la bite entamait une émouvante ascension dans l'atmosphère172.

L'expression « persévérance » nous amène à comprendre que loin d'être une pratique coupable comme on le percevait au début du XVIIIe siècle, l’onanisme est pratiqué de manière habituelle chez ce dernier, qui se procure le plaisir par le biais d'un adolescent. La pédérastie est une pratique sexuelle qui n'est pas désapprouvée par Bruno, elle relève de la normalité éprouvée de l'attirance pour plus jeune que soi :

Lui-même n'avait jamais, ou pratiquement jamais, rencontré d'homosexuels ; par contre, il connaissait de nombreux pédérastes heureusement peu nombreux - préférant les petits garçons Comme en bien d'autre cas, les prétendus homosexuels avaient joué un rôle de modèle pour le reste de la société, pensait encore Bruno. Lui-même, par exemple, avait quarante-deux ans ; désirait-il pour autant les femmes de son âge ? En aucune façon173.

La pédérastie n'est pas une mauvaise chose en soi, dans la mesure où il ne porte pas un jugement négatif sur les homosexuels, en ce sens qu'il n’éprouve aucune répulsion, son univers social est tapi autrement dit dissimulé et caché derrière son attitude. À cet effet, si l'hétérosexuel qu'il représente est attiré par les plus jeunes filles et non celles de son âge, il en va de même pour le pédéraste, l'adjectif « heureusement » vient souligner le choix porté sur les petits garçons. Il ne peut exister de différence, tous ont droit au même privilège en matière de désir, tout le monde est attiré par le beau et le jeune. Houellebecq use d'un stratagème qui lui est propre, il se démarque de son énoncé avec un ton froid, mais il use du ton ironique de ces auteurs pour lancer une critique acerbe de notre époque, de la déchéance totale du monde.

La pédérastie est un thème également présent chez Jean Genet, elle n'est pas du seul ressort de Houellebecq ; la seule différence entre les deux est qu’elle est assumée pleinement par l'auteur qui la célèbre avec tant d'érotisme dans ses œuvres ; certains éléments qu'il introduit dans le rapport à l'écriture donnent plus de force à ses propos, comme sa présence en

172 Ibid., p. 19. 173 Ibid., p. 106.

cellule : « On a vu qu'il y avait un nouveau, c'était marqué sur sa porte ; Genet, Genet, on ne savait pas qui c'est... Parce que mon nom, sur les registres, m'établissait dans cette cellule174. »

Houellebecq opte pour un ton impersonnel dans son œuvre, il est donc un peu plus difficile de dire s'il partage ou non le point de vue de ses personnages comme le fera Genet : « Un soir, nous croisâmes une femme et son fils. Le garçon était joli, il avait peut-être quinze ans. Mon œil s'attarda dans ses cheveux blonds. Nous le dépassâmes et je me retournai. C'est à ce moment que la mère, quand l’œil de Stilitano et le mien épiaient son fils, le serra contre elle ou se serra contre lui, comme pour le protéger du péril de nos deux regards175. » Cette scène dévoile les penchants sexuels du narrateur, l'attirance qu'il éprouve pour les adolescents pubères. La mère a su capter le regard chargé de perversité de ces derniers, s'en suit un mécanisme de défense et de protection ; il représente alors le danger.

La littérature serait alors la voix par laquelle on exprime sa liberté, le monde du possible où l'écriture capture le non-dit. C’est en ce sens que Habermas dit que « l'art serait un fournisseur des valeurs par lequel nous exprimons nos préférences subjectives176 ». C'est cette préférence que l'on retrouve toujours déclinée dans les œuvres de Genet, ce besoin de se démarquer et de produire toujours l'envers du décor. La notion de marginalité fait corps avec les textes de ce dernier, c'est cela qui le conduit à saper les socles de la morale ; d'abord le vol, la trahison, la prostitution et enfin le désir porté vers les hommes, choses qui n'étaient pas admissible aux yeux de la société et de l'Église. Nous dirons que cette attitude de révolte traduit un état symptomatique, une névrose qui prend sa source dans l'enfance : « Abandonné par ma famille, il me semblait déjà naturel d'aggraver cela par l'amour des garçons et cet amour par le vol, et le vol par le crime ou la complaisance au crime. Ainsi, refusai-je décidément un monde qui m'avait refusé177. » L'expression « monde » est une forme de métonymie accentuée en ce