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le Kenya avec ses facultes d1agriculture et sciences veterinaires; le Soudan avec le Khartoum Polytechnic et l'Universite de Gezira et ses instituts agricoles d'Embu

et Buchara? la Sierra Leone avec le Njala University College; le Nigeria avec

differents centres universitaires dont, par exemple, 1'Universite Ahmadou Bello a Zaria; la Republique-Unie de Tanzanie avec ses nombreux Polk Development Colleges;

le Zimbabwe avec son "Ecole de service social".

97. Une innovation significative est la tendance a introduire le travail productif dans I1enseignement superieur en association avec les secteurs economiques agricoles

et industriels.

98. C'est dans tout le processus educatif que ce phenomene apparait. Plus specia-lement au niveau post-secondaire, I1education fournit une assistance appreciable aux secteurs economiques, agricoles et industriels. Des activites d1education cooperative et des programmes d'alternance entre les etudes theoriques et les

stages pratiques sont plus frequemment observes cre"ant des situations

d'apprentis-sage generatrices de competences, de connaissances et d'attitudes socialement

utiles en adaptant les cadres en formation a la discipline qu'impose le travail.

Quelques pays illustrent cette tendance s le Benin, le Burundi, le Cameroun, le Ghana, la Guin^e, le Mali, le Mozambique, le Nigeria, la Tanzanie, la Zambie,

le Zimbabwe. La fonction de formation permanente tend a s'introduire dans certaines

institutions universitaires africaines. Elle repond a la necessite de repondre

a des besoins de formation qui n'avaient pas ete satisfaits dans le cadre de forma

tions anterieures, a des besoins de promotion et de preparation a 1'exercice do

formations connexes dans le me"me groupe d'activites ou dans d'autres professions,

compte tenu de Involution des off res d'emploi. Cette formation continue est

particulierement importante pour pallier 1'incertitude des previsions de besoins

en cadres a moyen et a long terme, ainsi que 1'insuffisance ou 1'inadequation

des formations dispensees dans les jeunes universites africaines. Elle joue un

r6le essentiel dans le developpement des ressources humaines. L'universite

natio-nale du Lesotho possede un departement de services extra-muros permettant d'aborder

la formation requise en commerce, administration, comptabilite", gestion des coopera tives; 1'university de Zambie avec ses cours extra-muros et ses cours par correspon-dance contribue a la formation des agents de I1Education des adultes et du service social et de la sante" . publique; I1 university du Malawi s'occupe de la formation des cadres supe"rieurs et moyens du secteur tertiaire; le Regional Institute for Population Studies de 1'university du Ghana, l'lnstitut de formation et de recherche de'mographiques du Cameroun se chargent de la formation en demographie, tandis que la plupart des universite's ont ame'nage' des structures internes pour la formation des cadres administratifs et du personnel juridique et diplomatique. Des formations de journalistes (beaucoup moins fre"quemment, il est vrai, pour la presse rurale, que pour la presse urbaine ou du secteur officiel) s'observent dans divers pays : Cameroun, Ghana, Kenya, Nigeria, Se'ne'gal, Za£re.

99. Dans le domaine de la technologie, des efforts sont e"galement accomplis.

Un exemple en est fourni au Nigeria. "Fully aware of the role that higher education should play in the economic development of Nigeria, including an industrial take off, the Federal Government of Nigeria created between 1981 and 1982 seven Federal Universities of Technology, fairly evenly spread over the country* These were located at Abeokuta, Akure, Bauchi, tiakurdi, Owerri and Yola. These were apart from the 20 Polytechnics, with a total enrolment of 20,000, which were training the middle-level manpower.

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100. According to the manpower needs of the country the shortage was acute at all levels. Though it was estimated that every one engineer needed 10 technologists and technicians, 100 craftsmen and 200 artisans, the conventional universities had not trained more than 3,000 graduates, while the actual need of the country was 50,000. The case of the trade centres, training technicians and craftsmen was even more disturbing. In the whole country there were less than 40 of them functioning effectively with a total enrolment of less than 20,000.

101. The aim of the Federal Universities of Technology was to fill some of the gaps in engineering courses like industrial design, copying, fabrication, foundry Work and others needed for industrialization.

102. In order to attract attention to technological education, the Government decided to make technological education up to the Polytechnics completely free, and created a National Board of Technical Education. Finally the Government created a Ministry of Science and Technology.

But the problems to overcome are many and serious. These were:

(a) The technological background of students is poor or non-existent. Most pupils still encounter electricity at the secondary school °,

(b) Science teaching is very poor, especially in physics and mathematics.

The subjects have for long been killers of youthful ambitions;

(c) Engineering and technology are not among the glamorous disciplines that capture the imagination of the young man, unlike those that produce the doctor, the pilot, military officer or lawyer.

<d) Inadequate training facilities in universities and polytechnics, since facilities are capital-intensive. The result is emphasis on theoritical knowledge."

103. Un tel cas 1'identification de telles difficulte"s mene a conside*rer, plus largement, une proble'matique des enseignements secondaire et supe*rieur.

d) Probl&naticnie

a) II est possible d'en identifier quelques points essentielsr communs aux enseignements secondaire et supeVieur.

104. Le premier est l'insuffisance des donn£es concernant les besoins actuels preVisibles, quantitatifs aussi bien que qualitatifs, en main-d'oeuvre et cadres moyens et supe'rieurs a former £ ces deux niveaux d'Education. Mais les limites de la possibility de telles provisions sont maintenant bien connues (cf• point 28 et document cite* note 11).

105. Le second est qu'en raison de ces incertitudes relatives aux besoins, il est difficile d'e'laborer des plans, de d£finir des structures et des programmes susceptibles de permettre une meilleure articulation des enseignements secondaire et supeYieur et de ne donner 5 1' enseignement secondaire ge'ne'ral de type classique qu'un deVeloppement correspondant aux possibility d'accds, au niveau supe'rieur, a des filieres re'pondant elles-mSmes d des besoins.

106. Le troisi&me est constitue* par la ne'cessite' d1 assurer aux jeunes filles et femmes une plus grande Ogalite" de chance d'acces aux enseignements secondaire et supe'rieur et de mSme pour les populations de*favorise*es ou plus ou moins isole*es dans des zones

rurales-107. Le quatrieme est celui de I1orientation scientifique et technologique qu'il est urgent de donner & ces enseignements. Ce point est examine1 dans la partie suivante du present document.

b) Une proble'matique plus spdeifique de I1 enseignement supe'rieur a de'jd e*te" esquisse"e plus haut a propos de la situation actuelle, des difficulte*s et des tendances identifi^es k ce niveau des syst^mes d'^ducation et de formation.

Elle comporte des points suivants (17) ;

i) Comment assurer 1'ouverture de I1 enseignement sup^rieur a la socle"te"

(et, par exemple, quel peut §tre le r6le d • une university vis-^-vis de son environnement global humain, comment peut-elle inciter les communaute's locales et les individus a participer au deVeloppement, a la faveur en particulier d'activit^s universitaires extra-muros de formation et de recherche, de perfectionnement de cadres, de service universitaire)? 21/

ii) Comment ame'liorer les relations entre 1' enseignement sup^rieur et le monde du travail?

iii) Comment 1'enseignement supe"rieur peut-il d'une part mettre II profit les nouvelles technologies dc 1'Education (celles de 1'enseignement

a distance ou de 1'informatique) et d'autre part contribuer a leur amelioration et a leur efficacite"? Quel soutien apporter, par exemple, aux activite's d'enseignement supe"rieur a distance qui sont li£es au renforcement des activite's extra-muros d' extension universitaire et d'Education permanente?

iv) Comment renforcer la relation entre les autorite"s gouvernementales, les universit^s et les centres de recherche?

108. A ces points essentiels s'en ajoutent d'ailleurs d'autres :

a) Comment accro£tre l'eff icacite" de l'appui que 1'enseignement supe"rieur peut apporter aux re*formes des systdmes d1 Education par le renf orcement et la re'orientation de ses activite's de formation autant que de recherche en Education?

b) Comment obtenir le plein emploi et assurer la pertinence aux besoins du deVeloppement national de toutes les possibility d'Etudes et de formation a 1' exteVieur, c'est-A-dire comment £laborer et mettre en oeuvre des politiques