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On fabrique des biscuits (ainsi que de la confiserie et du ohocolat) dans une usine; moderne' (qui produit 1-000 tonnes par an)'j ces produits sont

empaquetes selbn divers formats et emballages, y compris de petit^s paquets

mis en vehte au prix'de 2 ou 3 piastres seulement.

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Reoomroandation ■

- Malgre* la possibility d* avoir" de la farine a bas prix, la1 minoterie constitue 1'une des. activites de base qui doivent etre ,'etitrepris'es-"par n1importe quel pays, , Toutefoiss la capacite et I1 utilisation des

mino-teries existantes semblent .parfalt.ement suffisantes a lrheure actuelle, bien qu1avec 1'aocroissement du niveau de vie resultant de 1'essor du petrole il senable probable que l'on consommera davantage do ble de pre ference aux autres cereales telles q.ue le couscous etle riz, : : -Sucre

La Libye ne produit pas da sucre, mais ce produit est au. nombre des importations agricoles les plus importances du .pays § en X964, la., concern*-mation a atteint 30.000 tonnes3 entierement importees sous forme raffin.ee.

Toutefoisj un ingenieur hollandais. de>1*Industrie du sucre conseille le gouvernement quant a la possibility de produire du sucre localement. On etudie actuellement des plans visant a remplaoer 75 pour 100 des imports^

tions par le raffinage de sucre brut importe. De raemej des essais de

culture de betterave a sucre sont en oours sur une^su^^'rfiA-ie.^ ^e',450

hectares. Si.l'on suppose une rScolte de. 25 tonnes ..par hectare et une terieur en suore de 16 a:l6?5 pour 100 avep un rendement de 14,5 pour 10°?

il serait possible de planter en betteraves de 1»000 a 1.500 hectares, pour en extraire et de raffiner le sucre. en meme temps, que du sucre brut importe a dr autres epoques, de liannee. De cette fagon, il serait. possible de produire de 30*000 a 35>OO.O tonnes■ de sucre.raffine par. an pour un prix inferieur au prix de vente actuel du sucre en Libye, qui est de 70 livres libyennes par tonne,,

■-' ' ' Une usine travaillant a pleih-rehdement e"t dont la production suffirait a repondre a la majeuro partie de laconsornmation actuelle

ebuterait'1,8 million de livres libyennes/ II faudrait une superficie de 4*000 a 5-000 hectares3 qui prbduiralent 1.000 tonnes de betteraves

sucrieres par jour pendant la duree de la campagne3 qui est de 90 jours.

II serait indispensable d'irriguer? ce qui pourrait se faire assez facilement., En outre? la recolte de la betterave se prete tres bien a la meoanisation. II est deja possible d'obtenir des betteraves pesant

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de 2 :&■■ 3 kilos. Sn novembre 1966, le Gouvernement libyen n'avait pas

■ encore-de-decision quant-a T!ensemble de la proposition. ■

Le sucre "brut importe de~Cuba coutait de 40 a 45 livres. libyennes

mais les" importations de suore raffine de Hollande et de Yougoslavie ne coutatent r^cemment que 20 livres libyennes par tonne, en saos. Toutefoisj de sucre etait I1 une qualite tres inferieure et oonteriait beaucoup de

fibres et de poussierej il etait "pur a 97 pour 100-au moiits" mais le res.te etait.constitue par des cendres. II convient de comparer ces chiffres ayec ceux de 99?9 ou 99?95 pour 100 de purete pour .'les. qualites superieur.es, Mais en contradiction aveo ce qui precede^ il convient de signaler, qu'on ne produit pas assez de legumes frais en Libyej ces

legumes devraient par, consequent avoir la priorite sur le s.ucre*- Lfagri-culture pose regalement des problemes en raison du manque d1 agriculteurs|

une fois.que. la betterave a ete arrachee on ne peut la laisser; trainer dans les champs car elle commencerait alors a fermenter et a perdre son

suoro,

Une autre possibilite s'offre a la Libye : la production de fecule a partir des pommes de terre locales, quril conviendrait de ne pas trop arroser* Une production de 10 tonnes par jour pendant une campagne de

90. jours et avec une teneur en fecule de 16 pour 100 (comparee aux 12 pour 100 des varietes de pommes de terre produites localement) 'et'un

rendement quelque peu inferieur a ce chiffre qui permettralt de produire

100 tonnes de fecule par saison que 1'on pourrait utilised datis la fabri cation d1 entremets en poudreueto« qui, pour I1 instant^ doiVeiiV &tre

importesy. Bien que "non ecohomique" par rapport aux p'rix a" 1} importa tion, une telle Industrie contribuerait a la formation d'un personnel looal aux methodes industrielles ei permettrait egalement au pays a assumer toutes ses responsabilites a l'egard de la situation alimentaire mondiale. Drautre part, en ce qui concerne l'ordre d'urgence,. il serait plus desirable sur le plan de la nutrition de creer des pecheries et des usines laitieres par exemple.

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Le prix;actuel du. sucre pour les consommateurs 3st relativement peu eleve puisqu1 il est de 5 piastres par kilogramme § les industries le paient 4,3 piastres. Toutefois, pour 1'usine pilote de dattes et de confitures (voir ci-dessous) il a faliu demander une licence speciale afin df importer du suore raffine de Grande Bretagne dans des sacs en papier en raison des impuretes contenues dans le sucre importe en sacs, .'■', .. iReoomraandation ■■ -../;.-... . .

■ ■■ Bien qu'il soitsans doute possible de cultiver' des "betterases

'!suorier©s et d* en assurer la recolte avec le niveau eleve de mecanisation exige par.la penurie actuelle de main-d':oeuvre, il sem"bl© preferable q.ue la Libye import© du sucre de la Republique :arabe unie, par exemple, ou meme si besoin est du Soudan, et qu^lle concentre ses efforts sur la production de lait frais de viande et peut-^tre aussi sur oelle de poisson frais et de legumes destines a la consommation

interieure-Frudte et legumes

Outre les cereales et les pommes de terre? la production agrioole de