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1. Implantation du plateau

Ne sont considérés comme établissements ayant le plateau que ceux ayant déclaré au moins un équipement. Ainsi, les données des 22 établissements qui déclarent disposer du plateau mais qui n’ont pas spécifié au moins un équipement relatif au plateau ne sont pas reprises dans l’ensemble de la restitution.

Tableau 1 : Diffusion du plateau au niveau régional

Région Secteur

% des établissements disposant du

plateau 14% 9% 13%

*L’AP-HM a renseigné l’enquête au titre de l’entité juridique : un seul établissement est donc comptabilisé pour cette structure (au lieu de 2). L’AP-HP, les HCL et le SSA ont renseigné l’enquête sous leurs entités géographiques, ils sont donc comptabilisés comme tels. Pour information, l’AP-HP recense 29 établissements pratiquant une activité SSR et les HCL 6 établissements.

Au niveau national, 13% des établissements SSR disposent du plateau. Selon les régions, ce pourcentage peut atteindre 21%. Il s’agit de régions dans laquelle le nombre d’établissements pratiquant une activité SSR est élevé : la Bretagne (21%), le Languedoc-Roussillon (20%), l’Ile-de-France (17%) et le Nord Pas-de-Calais (17%). L’implantation régionale semble assez disparate. Ainsi, pour des régions présentant le même nombre d‘établissements SSR (entre 50 et 60), la proportion d’établissements équipés peut être soit relativement faible (3% pour l’Alsace et la Bourgogne), soit trois à quatre fois plus élevée (14% pour la Basse-Normandie et la Picardie).

2. Description de l’équipement

Nature des équipements

Dans l’enquête, les établissements pouvaient renseigner jusqu’à 7 équipements composant le plateau.

Graphique 1 : Nature des équipements au sein des établissements

Afin de simplifier les analyses des résultats, cinq groupes d’établissements ont été définis en fonction de la nature des équipements déclarés. Dans ce cadre, toutes les plateformes de posturologie ont été regroupées, sans distinction du nombre de capteurs : de l’avis des experts du groupe de travail, l’amélioration de la performance des plateformes comportant plus de 8 capteurs n’est ne effet pas prouvée de façon formelle. Les cinq groupes considérés sont précisés ci-dessous :

- Exploration d’affections neurologiques centrales (EAN) : Etablissements disposant d’une plateforme de posturologie

- Exploration d’affections neurologiques centrales améliorée (EAN+) : Etablissements disposant d’une plateforme de posturologie et de caméra(s)

- Rééducation vestibulaire (RV) : Etablissements disposant d’un Equitest et/ou un fauteuil rotatoire (il peut avoir également des caméras)

- EAN/RV : Etablissements disposant d’une plateforme de posturologie et d’un Equitest (et/ou un fauteuil rotatoire) sans présence de caméra

- EAN+/RV : Etablissements disposant d’une plateforme de posturologie et d’un Equitest (et/ou un fauteuil rotatoire) avec présence de caméra(s)

Graphique 2 : Répartition des équipements au sein des établissements18

Deux tiers des établissements (68%) disposent d’un plateau orienté vers l’exploration d’affections neurologiques centrales dont 4% disposent de caméras analogiques ou numériques. Par ailleurs, 16%

des établissements ont un plateau orienté vers la rééducation vestibulaire. Enfin, les 16% restants disposent d’un plateau permettant de répondre aux deux indications considérées : exploration d’affections neurologiques centrales et rééducation vestibulaire.

Certains établissements disposent de plusieurs unités de caméras et de plateforme de posturologie.

Tableau 2 : Nombre d’établissements selon leur nombre d’unités pour chaque équipement (si présent)

Nombre d'établissements qui ont …

Equipements Donnée

manquante 1 unité 2 unités 3 unités 4 unités ou plus

Caméra analogique ou numérique 2 1 13 4 1

Plateforme de posturologie . 169 10 . .

Le cas le plus fréquent est l’implantation de deux caméras par établissement (si présence de caméra) et d’une seule plateforme de posturologie. La situation de l’établissement ayant une seule caméra est peu probable (besoin d’au moins 2 unités). De plus, il convient de remarquer que certains établissements ont déclaré deux plateformes.

18 Les établissements ayant déclaré des situations impossibles (caméra(s) isolé(s)) ne sont pas pris en compte dans la représentation graphique des équipements au sein des établissements.

Perspectives d’études :

 D’après les experts, la plateforme de posturologie doit comporter au minimum 4 capteurs.

L’intérêt de disposer d’une plateforme équipée de 8 capteurs ne semble pas avoir été évalué de façon formelle. La question devrait alors être reposée pour les établissements ayant déclaré moins de 8 capteurs.

Vétusté des équipements

Tableau 3 : Distribution de l’âge des équipements Equipements Plate-forme de posturologie - plus

de 8 capteurs avec station d'immersion

10 2.9 3.1 0 2 4 0

Plate-forme de posturologie - plus de 8 capteurs sans station d'immersion

60 3.1 3.1 1 2 4 0

Plate-forme de posturologie - moins de 8 capteurs avec station d'immersion

10 3.1 3 0 3 5 0

Plate-forme de posturologie - moins de 8 capteurs sans station d'immersion posturologie est d’environ 3 ans, sauf dans son cas le plus simple où elle a en moyenne 6 ans. Les autres équipements n’ont pas le même âge : l’âge moyen de l’Equitest est de 4 ans, tout comme les caméras, tandis que le fauteuil rotatoire a en moyenne 8 ans.

Graphique 3 : Vétusté des équipements

En proportion, les équipements présentant un âge plus avancé sont les plateformes de posturologie avec moins de 8 capteurs sans station d’immersion et les fauteuils rotatoires.

3. Valeurs et modalités d’acquisition

Graphique 4 : Modalités d’acquisition des équipements

L’acquisition des équipements se fait principalement en achat (94.6% des équipements sont achetés).

L’acquisition en crédit-bail n’est choisi que pour 2.4% des équipements, tandis que les équipements sont loués dans seulement 0.3% des cas. Pour les 2.7% restants, la modalité n’a pas été indiquée.

Tableau 4 : Distribution de la valeur d’acquisition des équipements hors ristourne et rabais (si achat ou crédit-bail)

Compte-tenu de l’écart-type élevé par rapport à la moyenne de l’Equitest, il convient de préférer la médiane comme indicateur de sa valeur d’acquisition. Les autres équipements ont des valeurs d’acquisition moins dispersées. Un plateau orienté vers l’exploration d’affections neurologiques coûte entre 10 000 et 20 000€, selon la performance de la plateforme. De même, un plateau orienté vers de la rééducation vestibulaire coûte en moyenne 23 000€, si l’Equitest est privilégié par rapport au fauteuil.

Tableau 5 : Distribution de la durée d’amortissement des équipements (en année / si achat)

Equipements

plus de 8 capteurs avec station d'immersion

9 7.3 3.7 5 5 8 . .

Plate-forme de posturologie - plus de 8 capteurs sans station d'immersion

57 6.1 2.3 5 5 7 1 .

Plate-forme de posturologie - moins de 8 capteurs avec station d'immersion

10 6.6 2.7 5 6 10 . .

Plate-forme de posturologie - moins de 8 capteurs sans station d'immersion

La durée d’acquisition lors de l’achat d’un équipement varie principalement entre 5 et 10 ans.

Graphique 5 : Type d’amortissement des équipements (si achat)

Pour 90% des achats, l’amortissement est linéaire.

4. Description des locaux

Tableau 6 : Distribution de la surface de la zone d’implantation de l’équipement (en m² SHON) Nombre

L’écart-type étant trop élevé par rapport à la moyenne, il est préférable d’utiliser la médiane comme indicateur de la surface du plateau. Ainsi, un plateau d’exploration de l’équilibre et de la posture fait environ 15m².

5. Activité 2010

Tableau 7 : Distribution des indicateurs de l’activité au bénéfice de patients hospitalisés au sein de l’établissement patients hospitalisés, soit entre un et deux actes par jour.

Pour la grande majorité des établissements, ce plateau est utilisé uniquement pour des actes de SSR.

6. Ressources humaines mobilisées

Pour précision, 203 établissements ont renseigné des ETP dans l’enquête. Les 13 autres établissements ne sont donc pas représentés dans les tableaux.

Graphique 6 : Nature des intervenants (hors libéraux)

Les kinésithérapeutes interviennent majoritairement sur ce type de plateau. Les examens considérés nécessitent, à l’occasion de leur réalisation, une surveillance continue du patient pour éviter notamment les chutes. Dans la catégorie « Autres », sont déclarés entre autres des techniciens, des ingénieurs, du personnel administratif, des aides-soignants, et des brancardiers.

Tableau 8 : Distribution du nombre d’ETP mobilisés par type de personnel Type de médical sur ce plateau pour plus de la moitié des établissements.

7. Autres charges liées à l’équipement

Les écart-type élevés résultent de valeurs atypiques. Il convient alors de préférer la médiane à la moyenne.

Tableau 8 : Distribution des diverses charges

Charges

Moins d’un quart des établissements disposant du plateau a déclaré des coûts de consommables et pour un montant relativement faible. Ce plateau n’est visiblement pas concerné par cette problématique.

Les charges d’amortissement représentent un montant d’environ 3 000€, ce qui semble cohérent avec la valeur d’acquisition, la durée d’acquisition, ainsi que le type d’amortissement. Les montants relativement faibles peuvent être expliqués par l’acquisition de l’équipement en cours d’année. A noter que 26% des établissements ne déclarent pas de charges d’amortissement, ce qui signifie que soit le matériel est totalement amorti, soit l’établissement ne possède pas la donnée, soit il s’agit d’un crédit-bail ou d’une location.

D’ailleurs, les charges de crédit-bail équivalent en moyenne à 7 000€ (10 établissement concernés) tandis que la location coûte en moyenne 1 500€ (4 établissements concernés).

La valeur médiane des charges de maintenance est d’environ 1 100€. A noter que 60% des établissements ne déclarent pas de charges de maintenance et d’entretien, ce qui est peu probable.

Aucun établissement n’a renseigné de montant au niveau des redevances versées par des intervenants libéraux.

De même, seuls deux établissements ont renseigné des produits d’activité annexe (1 500€).

Aucun établissement n’a déclaré des recouvrements de factures émises au titre de prestations réalisées au bénéfice de patients pris en charge au sein d’autres établissements.

Enfin, aucun établissement n’a déclaré être concerné par des PIE (prestations inter-établissements).