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Revue de littérature

T. de base T .après hCG Prépuberté

VII. La prise en charge thérapeutique :

1. Evolution dans la prise en charge du micropénis:

Historiquement, le Micropénis a été traité par la réaffectation de genre du

bébé à la naissance. (53)

L'Argent de John, le fondateur de la Clinique d'Identité de Genre au Centre Médical d'Université de John Hopkins à Baltimore a publié, en 1975, un document sur la réussite d'une étude de réaffectation de genre, dans laquelle un fils jumeau avait été élevé avec succès en tant que fille. (54)

Plus tard cette étude a été critiquée par le journaliste Colapinto de Milton car l’enfant génétiquement mâle qui avait été élevé autant que femelle décide de nouveau de changer son sexe. (54)

Le règlement de micropénis appliqué actuellement selon l'Association BRITANNIQUE d'Intersex (UKIA) préconise la thérapie hormonale, qui peut produire une longueur pénienne dans « la marge normale », ainsi que la chirurgie d’allongement au lieu de la chirurgie esthétique du changement de sexe, qui est classé comme en tant que « mauvais traitement à enfant ».(55)

2.

Les moyens thérapeutiques: a. Traitement hormonal:

 Androgénothérapie :  Les différentes formes :

Aperçu historique de l’évolution des préparations de testostérone:

Nieschlag E. et al . (2004) décrivent l'évolution du traitement hormonale de 1940 à 2004 :

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 En 1940, un traitement à la testostérone a été mis sur le marché et sous la forme d'un réservoir implantable sous-cutanée.

 A la fin des années 50 La seconde forme est venue sur le marché sous forme d'injection intramusculaire.

 Les préparations orales ont commencé leur ascension en 1977  depuis 1992, les premiers patchs étaient sur le marché.

 En 1992, ce fut encore le patch du scrotum,

 En 1995 et 1998 ont été les timbres transdermiques.  En 2002, les gels ont été commercialisés

 en 2004, les premiers préparatifs buccales et des injections

intramusculaires de testostérone.

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 Actuellement :

 Les injections IM :

Testostérone sterops (25-50 mg) Testoviron (50 -100 mg)

Effets secondaires : Virilisation -Accélération de la croissance et de la maturation osseuse

 Androgénothérapie locale :

Andractim 2,5 % Gel pour application locale Tube gradué de 80 g

- Une graduation correspond à 5g de gel

- Composition : pour dose de 5g : 125 mg d’Androstanolone +alcool

- Effets secondaires : prise de poids, irritabilité (qui traduisent généralement

un surdosage),acné, peau grasse.

- Application : les applications d'Andractim doivent être faites par l'homme

lui-même, indifféremment le soir ou le matin, après la toilette. Etaler largement le gel sur le fourreau de la verge, en évitant l'application directe sur les muqueuses (gel alcoolique - 45°). et laisser sécher avant de remettre un vêtement sur la zone d'application. (57)

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 LH et FSH recombinante :

Chez les patients atteints d'hypogonadisme hypogonadotrophique, le traitement avec LH et de la FSH recombinante pendant la première année de la vie a réussi à induire la croissance des testicules et une faible augmentation de la longueur du pénis.

Les effets indésirables : augmentation de la pilosité et la pigmentation ainsi que des nausées intermittente.(58)

b. TTT chirurgical :

 Génitoplastie masculinisante: Doit être précoce (4ème et 6 mois de la vie). Désenfouissement de la verge.

Découdure du bourgeon génital et corps caverneux.

Urétroplastie: amener le méat urétral au niveau de la fossette naviculaire. Intervention difficile.

Doit être Précédée par le traitement hormonal.  Génitoplastie féminisante:

Doit être précoce

Clitoridoplastie : Résection du corps caverneux et Conservation du pédicule vasculo-nerveux dorsal. +Plastie vaginale+labioplastie en un seul temps chirurgical.

→ La gastration testiculaire : si ectopie testiculaire car risque de dégénérescence

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 Traitements A l’âge adulte: Définition :

La chirurgie cosmétique de l’appareil génital masculin regroupe un ensemble de techniques chirurgicales visant à modifier l’aspect esthétique d’organes génitaux externes par ailleurs fonctionnellement et anatomiquement normaux.

Les techniques chirurgicales

Les Techniques ont pour objectif d’augmenter la longueur de la partie visible du pénis.

Les techniques permettant d’allonger réellement les corps caverneux et sont limitées par l’extensibilité du pédicule neurovasculaire dorsal du pénis.

 La liposuccion prépubienne et la dermolipectomie abdominale

Parfois, un pénis peut paraître court parce qu’il est partiellement recouvert par une graisse abondante prépubienne ou masqué par une adiposité abdominale importante.

Dans ces cas, les techniques de liposuccion abdominale ou prépubienne, voire de dermolipectomie abdominale, sont à privilégier car elles fournissent un allongement de la partie visible du pénis.(59)

 La section du ligament suspenseur :

Le ligament suspenseur du pénis joue un rôle crucial dans le maintien et la stabilisation de la verge avec un angle abdominopénien probablement nécessaire pour une pénétration vaginale physiologique. La séparation de ce ligament de la face inférieure du pubis permet un mouvement vers le bas des corps caverneux

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ainsi détachés de l’ogive pubienne avec l’impression visuelle d’un gain de longueur du pénis flaccide. (60)

Figure 35. Technique de phalloplastie d’allongement par section du ligament suspenseur du pénis et plastie cutanée. A. Incision en « A » et exposition du ligament suspenseur. B. Section du ligament suspenseur. C. Désépidermisation d’une partie du lambeau graisseux sous-cutané.D. Interposition du lambeau graisseux à la place du ligament suspenseur et fermeture cutanée en « Y » inversé. (61)

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Figure 36. Technique de phalloplastie d’allongement par section du ligament suspenseur du pénis et plastie cutanée. A. Incision en « V » inversé. B. Exposition du ligament suspenseur. C. Section du ligament suspenseur. D. Interposition d’une prothèse en silicone (prothèse testiculaire pédiatrique) à la place du ligament suspenseur et fermeture cutanée en « Y » inversé. (61)

 Technique des lambeaux de peau

Le but de cette technique est de décaler vers le bas la jonction cutanée pénopubienne soit en avançant la peau par des artifices de sutures cutanées, soit en interposant des lambeaux de peau prélevés latéralement sur l’abdomen, voire au niveau du scrotum. La technique la plus communément pratiquée est celle du V-Y inversé.(62)

Néanmoins, toutes ces techniques de lambeaux de peau ont un grand risque de rétraction, voire de cicatrices disgracieuses. L’utilisation de ces lambeaux n’est pas recommandée à l’heure actuelle. (63)

68 c. Prothèse d’étirement.

Figure 37: extenseurs péniens physiologiques, Le classique moderne avec courroie de maintien

Étire le pénis sans douleur sur une longue durée et qui peuvent ainsi stimuler leurs tissus cellulaires.

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