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2.1.1 Tests primaires/élémentaires

Avant d'aller plus loin et d'implémenter le ode ave de nouvelles options, il semble

opportundevérierson omportement.Premièrement,nousavonsditàplusieursreprises

que l'on pouvait assimiler le antilever os illant à un os illateur harmonique. Il semble

don naturel de ontrler si le n-AFM en a les ara téristiques prin ipales. Les ourbes

sur les gures 1.2.a) et 1.2.b) sont purement théoriques et déduites des équations du

mouvement d'unos illateur harmonique dont lafréquen ede résonan e est

f0

= 150

kHz etun fa teur de qualité

Q= 30000

.

Fig. 2.1 (a)Phase en fon tion de la fréquen e du signal ex itateur. (b) Amplitude enfon tion dela fréquen e du signalex itateur.

Comparons lesave elles obenues via len-AFM pour lamêmefréquen e

f0

,le même fa teur de qualité

Q

et sans intera tion pointe-é hantillon (gure 2.1). Ces ourbes sont relativement semblables à elles du as théorique. Toutefois nous observons que, dans le

as du n-AFM, larésonan e ne orrespond pas tout àfait à

f0

.

Ce i est dû au fait que, ontrairement au as théorique, le n-AFM répond de façon

dynamique à un hangement de fréquen e d'ex itation. Cela signie que le temps de ré-

ponse du système n'est pas intantané e qui implique que la vitesse à laquelle évolue la

fréquen e d'ex itation inue sur la réponse du système en amplitude et en phase. Dans

0.005se onde.Orletempsderéponsedu systèmeest de

τc

= 0.064

se onde e quijustie quelesystèmeréponden retard, 'est-à-direquelepi de résonan eest légèrementdé alé

et que le maximum atteint est inférieur au maximum théorique. Nous retrouvons don

ave le n-AFM le omportement typique d'un os illateur harmonique en tenant ompte

des temps de réponse d'un telsystème.

Deuxièmement, nous avons vu, gure 1.3, l'évolutionthéorique de

∆f

en fon tion de ladistan epointe-é hantillon.Vérionsmaintenantle omportementdu

∆f

al uléparle n-AFM.Pour ela,nousavonspla élen-AFMdansun hampde for es,detypeLennard-

Jones, produit par une surfa e quel onque, puis nous avons appro hé le antilever de la

surfa e en enregistrant les variationsde

∆f

.

Fig.2.2 Courbesréaliséesave detrèspetitesamplitudes.Envert,le

∆f

enfon tion de la distan e al ulé via le n-AFM, en bleu le

∆f

en fon tion de la distan e al ulé analytiquement d'après l'expression 1.9 et en rouge, la for e d'intera tion en fon tion dela distan e.

Sur la gure 2.2, le n-AFM est réglé pour os iller ave une très petite amplitude

(

Ao

= 0, 2

Å). Le

∆f

al ulé numériquement, ourbe verte, se superpose ave la ourbe théorique(analytique) en bleu. De plus, ommenous sommes dans le as de très petites

amplitudes,nous pouvons onstater que la ourbe verte (ou bleu) de

∆f

est proportion- nelleàl'opposé dugradientde lafor een rouge.I iaussi,nousretrouvons, vialen-AFM,

un omportementprédit par la théorie.

Troisièmement,ilest importantde réglerpuis de testerlesdiérents ontrleurs.Pre-

nons le as du ontrleur d'amplitude(AC). Il s'agit maintenantde régler lesgains

K

AC

p

et

K

AC

i

en regardant e quel'on appellela réponse impulsionnelle de l'AC. Cela onsiste à donneraun-AFM une onsigne en amplitude

Aset

, puis, lorsque l'os illationest stable, ette onsigne est hangéeet l'on s'intéresse alors àla réa tionde l'AC.

Fig. 2.3 Réponseimpulsionnelle du ontrleur d'amplitude.

Lagure2.3montredeux exemplesde réglagedesgains.La onsigne initialeen demi-

amplitude est

Ao

2

= 0, 1

Å. Puis, à

t

= 600

ms, la onsigne est hangée en

Ao

2

= 0, 15

Å avant de revenir à

Ao

2

= 0, 1

Å à

t

= 1100

ms. Sur ette gure, on peut voir en rouge un mauvais réglage pouvant entraîner des instabilitéset de la dissipation apparente. En

vert,un réglage orre toùletempsderéponse estdel'ordrede quelquesmsave un petit

overshoot, 'est-à-dire un petit dépassement de la onsigne.

Il n'existe pas de méthode absolue pour régler les gains. La plupart des réglages expé-

rimentaux se font de façon totalement empirique. Nous reviendrons sur e problème de

réglagede gains au hapitre 4.Nousvoyons toutefois quel'AC, ave de bons réglages,est

Il est possible d'ee tuer le même test sur le ontrleur de distan e, en hangeant la

onsigne en

∆f

, et sur la PLL en hangeant la valeur de sa fréquen e de référen e. De plus, ontrairementauxautres simulateurs[68,82℄, lesdiérentes sour esde bruit[51℄ ne

sont pas prises en omptei i, mêmesi len-AFM peut supporter de tels eets.

2.1.2 Cal uls numériques vs al uls analytiques

Nousallonsmaintenantessayerde retrouver, ave len-AFM,des omportementsplus

omplexes et relatifs au dé alage de la fréquen e de résonan e. F. Giessibl a mis en lu-

mière,en 1997 [83℄, l'évolution du

∆f

en fon tion de l'amplituded'os illation

Ao

lorsque ladistan e minimalepointe-é hantillon

d

pendantuneos illationreste onstante. Le an- tilever est i i plongé dans un hamp de for e qui évolue en

1

qn

par rapport à la distan e pointe-é hantillon

q

. F. Giessibl amontré analytiquementque dans le as limite

Ao

≫ d

,

∆f

est proportionnel à

A

−32

o

(

∆f ∝ A

−32

o

). Il a également montré que, dans le as limite inverse

Ao

≪ d

,

∆f

ne dépendait plus du tout de

A

−3

2

o

. An de retrouver es ompor- tements ave le n-AFM, nous avons pla é la pointe dans un hamp de for etrès simple,

de type Lennard-Jones. La distan e

d

doit don être gardée onstante pendant toute la simulation.L'amplitude varie de 14 nm

pp

à0,01 nm

pp

.

Fig. 2.4 Évolution de

∆f

en fon tion de l'amplitude ave

d

, distan e minimale pointe-é hantillon, onstante. a) Les paramètres typiques d'un antilever sont utilisés etl'amplitude varie entre 14nmet 2.2nm.(b) Les paramètres typiques d'undiapason sontutilisésetl'amplitude variede0.4nmà 0.01nm.Ladistan eminimale onstante est

d= 5.0

Å pour la ourbe bleue,

d= 4.5

Å pour la ourbe rouge et

d= 4.0

Å pour la verte.

Lerésultatobtenu est montré gure 2.4b)pour trois valeursde

d

. Dansle as

d

= 0.4 nm, ourbeverte, nous onstatons que

∆f

devient onstant etdon indépendant de

A

−3

2

quand

Ao

<0.02

nm. Nousretrouvons bien le omportement prévu par F. Giessibl dans le as limite

Ao

≪ d

. Nous pouvons même ajouter que la ondition

Ao

≪ d

est satisfaite lorsque

Ao

<

d

20

. Si maintenantnous ee tuons un zoom sur la partie orrespondant aux grandes amplitudes, nous obtenons la ourbe représentée gure 2.4a). Nous voyons i i

que la ourbe est quasi-linéairetant que

Ao

>

2

nm. I i aussi, nous retrouvons le al ul analytique de F. Giessibl et nous pouvons ajouter que, dans e as, la ondition

Ao

≫ d

est respe tée quand

Ao

> 5

d

.

Lefait de retrouverlesprédi tions analytiquesde F. Giessiblsan tionne lebonfon tion-

nementdun-AFM.Deplus,lespré isionsapportéesgrâ eà et outilnumériquemontrent

qu'il peut parti iper àla ompréhension du omportementthéorique d'un FM-AFM.

Nous allons maintenantdévelopper le ode.

2.1.3 Nouvelles options

Le ode du n-AFM a été onçu pour être aussi exible et modulable que possible de

façon à fa iliterl'implémentation de nouvelles options. Celui- iore dorénavantle hoix

entre plusieurs modes oufon tions.

Le premier hoix est de travaillersoitdans le mode

∆f

onstant,soit dansle mode hauteur onstante.

Dans lemode

∆f

onstant, e sontles variationsde lahauteur du antileverquisont enregistrées lors du dépla ement de la pointe grâ e au DC. La orrugation de l'image

obtenue est alors exprimée en mètre.

Dans le mode hauteur onstante, le DC est désengagé. Comme son nom l'indique,

la hauteur du antilever ne varie pas dans e mode. Ce sont les variations de

∆f

qui sont enregitrées au gré du dépla ement du antilever au-dessus de l'é hantillon. I i, la

orrugation est exprimée en Hertz.

Ledeuxième hoix seporte sur les paramètresrelatifsau antilever etàson utilisa- tion. Nousavons, i iaussi, deux options :

La première est d'utiliserun jeu de paramètres orrespondant à un antilever  las-

siquetravaillantàgrandesamplitudessousultra-vide(UHV)ave unedete tionoptique.

Ce jeu de paramètres, similaire à eux dans [84℄, omprend l'amplitude de onsigne, la

fréquen ede résonan e du antileverlibre,saraideur,lefa teurde qualitéetlafréquen e

N.m

−1

,

Q

=30000 and

fs

= 400 MHz.

Il est également possible de travailler ave de très petites amplitudes toujours sous

UHV. Pour ela, le antilever  lassique est virtuellement rempla é par un apteur

qPlus. Le jeu de paramètres devient don :

Aset

= 0.01

nm,

f0

= 23165

Hz,

kc

= 1800

N.m

−1

,

Q

=50000. Ces parmètres sont identiques à eux utilisés dans [51℄. Nousretrou- vons bieni iles ara téristiquesprin ipales d'un apteur qPlus,àsavoirun grandfa teur

de qualité et une grande onstante de raideur. En remarquant que, dans ette ongura-

tion,

f0

est plus petit ainsi que l'amplitude

Aset

, il est fa ile de voir que la vitesse de la pointe pendant l'os illation sera beau oup plus petite. En eet, elle par ourt beau oup

moinsde distan e enplus de tempspar rapportau as du antilever lassique.Lefait

de al ulerun grandnombrede positionsdelapointetrèspro heslesunes desautres rée

du bruit numérique. Pour limiter e bruit, la fréquen e d'é hantillonnage est abaissée à

fs

=60 MHz.

Enn, il est possible de hoisir la dimension de l'image al ulée : un balayage en deuxdimensions (2D:position

x

ethauteur ou

∆f

),uneimageen troisdimensions (3D: position

x

, position

y

ethauteur ou

∆f

) ainsi qu'une image en quatre dimensions (4D : position

x

, position

y

, position

z

et

∆f

) [22,85℄.

Nous allons maintenant voir une autre implémentation, plus ompliquée à mettre en

÷uvre.