3.3.1 Problème de la des ription des liaisons pendantes
Jusqu'à présent, les systèmes que nous avons eu à dé rire ne omportaient que des
atomesdits saturés, 'est àdiredes atomesdonttous leséle tronsde labandede valen e
formentune liaison ovalente. L'intera tion entre atomessaturésprovient prin ipalement
des intera tions devander Waalsvues au hapitre1,etest bien dé riteparlespotentiels
empiriques.
es liaisons pendantes et elle située en bout de pointe relève de la himie quantique et
ne peut être dé rite orre tement ave des potentielsempiriques.
Fig. 3.5 Modèle de la pointe AFM utilisé pour les al uls DFT. Il est omposé de quatre atomes de sili ium (en jaune) ayant une stru ture type diamant et de neuf atomes d'hydrogène (en blan ).
C'estpourquoinousavonseure oursàdes al ulsDFT.F.SpilleboutetP.Sonnetont
don réalisédes al ulsd'énergied'intera tionentreunepointeensili iumetuntétramère
pour plusieursdistan es diérentes.
Pré édemment, Pérez
et al
. [24,171174℄, Hoferet al
. [175℄ et Giessiblet al
. [25℄ ont travaillé à la détermination des stru tures probables de pointes semi- ondu tri es ainsiquede leursrles enAFM.Ces étudesportentprin ipalementsurdes pointes ensili ium.
Lastru tureetlastabilitédu bout (apex)de es pointes ontété al ulées prin ipalement
par des al uls DFT. Il ressort de es études qu'il existe de multiple stru tures stables
possédantunseulatomeen boutde pointe.Ilaégalementété montréquelastru turedes
ou hes atomiquesde l'apexde lapointepeut êtreaussi bien ristallinequ'amorphesans
in iden e parti ulièresur la résolution obtenue ave es pointes. Cela justie l'utilisation
du modèle de pointeprésenté i-dessous.
Pour les al uls DFT, les modèles utilisés sont le modèle de la surfa e de SiC de la
gure3.4 etlemodèlereprésentégure3.5pourlapointe.Cettedernièreest omposéede
quatreatomesde sili iumave unestru turetypediamant.Lestroisatomesde Silesplus
éloignésde lasurfa e sont hydrogénés de façonàles saturer.Seul l'atomede l'apex de la
pointe onserve une liaison pendante. Le résultatde e al ul est présenté gure 3.6. On
peut voir quel'énergied'intera tion totaleentre lapointeet lasurfa e atteint une valeur
minimaled'environ
−3.0
eV auxalentoursde 2.3Å. À ette distan e, onpeut onsidérer qu'ily a réationd'uneliaison himique ovalente entre l'atomede l'apex de la pointeetde sili ium liésde façon ovalenteest estiméepro he de
235.2
pm soit2.352
Å. Sa hant que→
F(r) = −∇V (r)→
où→
F(r)
est la for e d'intera tion etV(r)
l'énergie potentielled'intera tion,ilestfa ilededéduiredela ourbereprésentée gure3.6lafor equi s'exer e sur la pointeen fon tionde ladistan e pointe-surfa e.
Fig. 3.6 Énergie d'intera tionentre la pointe etla surfa e deSiCenfon tion dela distan e pointe-surfa e.
Nous avons ensuite ajusté lesparamètres du potentiel empiriqueBu kimghamMM4,
pour lesatomesportantune liaisonpendanteuniquement,de façonàretrouverla ourbe
for e déduite de la ourbe obtenue par al uls DFT. Les atomes n'ayant pas de liaison
pendante intéragissent entre eux via le potentiel MM4 normal (ave les paramètres non
modiés).
Nous avons enn utilisé ette des ription de l'intera tion pour ee tuer des al uls
d'imageave len-AFM.
3.3.2 Images al ulées de la re onstru tion (3
×
3) du SiCFig. 3.7 Images al ulées à
∆f
onstant ave∆f
set
= −150
Hz d'une surfa e de 6
H
-SiC(0001)(3×
3).a)àgrandesamplitudes etdon ave des paramètresnumériques orrespondantàun antilever lassiqueA
set
=10nm
pp
,f0
= 150kHz,kc
=45N.m−1
,
Q
= 30000.b)à trèspetitesamplitudes, ave des paramètresnumériques orrespondant à un apteur type qPlus :A
set
= 0.02 nm
pp
,f0
= 23165 Hz,kc
= 1800 N.m−1
,
Q
= 50000. La taillede es deuximages est 16.6×
28.8 Å2
.
limitée qualitativement. Ce al ul permettra simplement de donner une idée de e que
l'on peut obtenir expérimentalement puisque, au moment où es al uls ont été réalisés,
au une image FM-AFM topographique expérimentale de lare onstru tion (3
×
3)du SiC n'avaiten ore été produite.Lesrésultatsde es al ulssont présentés gure 3.7ave en a)des paramètres orres-
pondant à un antilever lassique et en b), des paramètres orrespondant à un apteur
de type qPlus. Ces al uls ont été réalisés à
∆f
onstant omptetenu de la orrugation importantequ'orentlestétramères.Eneet,àhauteur onstante,nousn'aurionsau uneinformationsur e qui se trouveen dessous des adatomes de Si.
Sur les deux images apparaissent le réseau de tétramères. Ave un apteur de type
qPlus,ilestpossibled'atteindredesvaleursde
∆f
plusgrandes,envaleurabsolue,qu'ave un antilever lassique. Eneet, omme nousl'avons vu au hapitre1,le∆f
est propor-rapidementvers zérolorsque lapointes'éloignede lasurfa e.Don , lorsque elle- ios ille
sur 10nm,lafor eest pro he dezéro lamajeure partiede l'os illationetlavaleurdu
∆f
diminue (envaleurabsolue). Enrevan he, lorsque lapointeos ille sur0, 02
nm, ellereste durantl'intégralitédel'os illationdans larégionlaplus attra tiveoùlafor ene tendpasvers zéro. Les valeurs de
∆f
sont don bien plus grandes.C'est pourquoi la valeur du
∆f
de référen e est plus grande dans le as du apteur de type qPlus (−150
Hz) que dans elui du antilever (−100
Hz) alors que la hauteur initialeétait lamême.Ces imagesmontrentégalementque lapré isionest meilleureavele apteur qPlus puisque il est plus fa ile de dis erner la base des tétramères et que la
orrugation maximale (