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P ERSPECTIVES DU S ECTEUR

Dans le document N ’I DELATTRE LEVIVIER MAROC (Page 107-112)

Article 68 quater : Toute personne physique ou morale possédant plus du vingtième, du dixième, du cinquième, du tiers, de la moitié ou des deux tiers du capital ou des droits de vote sur une société

M. Lahcen Amayoud, Responsable Ressources Humaines, 57 ans

8.1 P ERSPECTIVES DU S ECTEUR

L’offre de DLM s’articulerait toujours autour des métiers de la chaudronnerie, tuyauterie et charpente métallique. DLM alimenterait les secteurs d’activité porteurs de l’économie marocaine mais surtout ceux du BTP (travaux d’infrastructures et ciment), de l’énergie, du pétrole et gaz, des mines et de la chimie suivant ainsi son plan de développement.

En raison de l’importante dynamique que connaissent les secteurs précités, la demande dans les métiers de métallurgie lourde à l’international comme au Maroc présente un potentiel de croissance significatif sur les 10 prochaines années dont l’évolution peut être retracée comme suit.

8.1.1 Potentiel des marchés clients

8.1.1.1 Le secteur des grands travaux d’infrastructure

Les grands travaux d’infrastructure entrent dans le cadre de la mise à niveau des infrastructures du pays et du développement économique et social. La dynamique de ces grands chantiers a été lancée à partir de 2001 et devrait se poursuivre jusqu’au-delà de 2010.

En effet, le réseau de transport s’agrandit avec de nouveaux axes autoroutiers et ferroviaires. De plus, le lancement de chantiers d’envergures, tels que le port de Tanger Med, le plan azur, l’aménagement de la vallée du Bouregreg ou encore l’assainissement de certaines villes du Royaume, influence positivement la croissance du secteur du BTP dans les domaines portuaire, touristique, urbanistique et de la gestion déléguée. La croissance du secteur du BTP résulte ainsi d’une volonté politique de consolider et de mettre à niveau les infrastructures du pays.

Cette croissance offre de plus en plus de débouchés pour les spécialistes de la métallurgie dont la technicité de pointe et la productivité sur les grands chantiers sont des facteurs relevant de l’exigence des cahiers de charges des grands donneurs d’ordres.

8.1.1.2 Le secteur du ciment

Le secteur du ciment au Maroc a été entièrement privatisé il y a une décennie. De grands groupes internationaux se sont implantés et ont développé le secteur de manière efficiente. Le Royaume dispose de dix usines de ciment appartenant à quatre sociétés, avec une capacité de production de 10 millions de tonnes par an dont 10 à 15% sont exportées. Les investissements annuels dans le secteur atteignent 550 MDH d’après l’association professionnelle des cimentiers (APC). La croissance du secteur pour les six premiers mois de l'année 2007 a été de plus de 18 % par rapport à la même période de l'année 2006.

En juillet 2007, l'industrie du ciment a fait l'objet de la signature de trois conventions d'investissement portant sur quatre projets de cimenteries pour un montant global de 8,8 Mrd DH en vue d'assurer une capacité de production additionnelle de plus de 6 millions de tonnes par an.

• La 1ère convention a été signée avec le groupe Ynna Asment, filiale de Ynna Holding du Groupe Chaabi, et porte sur la réalisation d'une cimenterie dans la commune de Oulad Sghir (région de Settat) qui assurera une capacité de production d'environ 3 millions de tonnes par an, et ce pour un montant d'investissement de 3,3 Mrd DH.

• La 2ème convention, signée avec la société Ciments de l'Atlas (Groupe Addoha), porte sur la réalisation de deux cimenteries pour un montant global de 3,6 MrdDH. Ces deux cimenteries, une basée à Fqih Bensalah (région de Beni Mellal) et l'autre à Ben Ahmed (région de Settat), auront chacune une capacité de production de 1 million de tonnes par an.

• S'agissant de la 3ème convention, signée avec le groupe espagnol Lubasa, spécialisé dans les matériaux de construction et la promotion immobilière, elle porte sur la réalisation d'une

cimenterie dans la région de Sidi Kacem d'une capacité de production de 1 million de tonnes par an, pour un investissement de 1,9 Mrd DH.

La signature de ces trois conventions d'investissement dans le secteur du ciment coïncide avec la mise en service de la cimenterie de Settat du groupe Holcim, qui a nécessité un investissement de plus de 2,5 milliards DH et qui aura une capacité de production de 1,7 millions de tonnes par an. La mise en service de l'unité du Groupe Holcim, le doublement de l'usine Lafarge à Tétouan, la nouvelle cimenterie de Ciments du Maroc et ces nouveaux projets permettront de porter la capacité de production à près de 23 millions de tonnes dans 14 cimenteries.

D’ores et déjà DLM participe aux deux plus grands projets en cours actuellement à savoir la réalisation d'une nouvelle cimenterie dans la région d'Agadir par le groupe Ciments du Maroc ainsi que le doublement de la cimenterie de Tetouan par Lafarge Maroc. Compte tenu de son positionnement stratégique sur ce segment, la société profiterait pleinement du potentiel de croissance de ce marché de référence.

8.1.1.3 Le secteur de l’industrie

Le PIB du secteur de l’industrie a enregistré une croissance annuelle moyenne sur la période 2001-2006 soit prés de 25% du PIB national en 2001-2006. Cette évolution devrait se renforcer grâce à la promotion de l’entreprenariat industriel par les autorités publiques.

Les stratégies de développement mises en oeuvre dans certains secteurs, en l’occurrence, les industries de transformation qui sont soutenues par les projets structurants d’infrastructures, constituent des facteurs qui laissent prévoir une consolidation des activités non agricoles (secteurs secondaire et tertiaire). Le PIB non agricole serait en progression de 5%36 en 2008.

Cette nouvelle stratégie industrielle « Plan Emergence » vise à favoriser le développement des secteurs moteurs de croissance. Les principaux objectifs de ce Plan se présentent de la manière suivante :

• Capter des opportunités majeures dans un contexte de fortes délocalisations ;

• Impulser l’émergence et le développement de nouveaux métiers et de nouveaux secteurs ;

• Stimuler la croissance et le repositionnement de secteurs structurants à fort potentiel ;

• Mettre en place un développement durable reposant sur des chantiers industriels à long terme.

La baisse progressive des barrières douanières et des taux de fret au Maroc entraînerait une augmentation des échanges commerciaux. Cette situation aura également pour effet de favoriser l’intégration des chaînes de valeur au-delà des frontières créant de ce fait un effet de régionalisation du système de production des activités. De plus, l’élimination de certaines distorsions du marché (protectionnisme, subventions) dans de nombreux pays industrialisés conduira à la délocalisation de certains secteurs d’activité au Maroc.

8.1.1.4 Le secteur de l’Energie

La croissance de la consommation d’électricité dans le royaume est d’environ 8% par an en moyenne sur les trois dernières années. A titre de comparaison, ce taux correspond à l’énergie consommée annuellement par une ville comme Rabat.

La consommation de l’électricité est essentiellement due la réussite du programme d’électrification rurale (PERG) qui ferait passer le taux d’électrification à 92% à fin 2007.

Ainsi, les capacités de production de l’ONE sont fortement sollicitées. Les besoins en investissement sont très importants pour faire face à la demande. Les chantiers de construction des nouvelles centrales permettant de faire face aux besoins à horizon 2009 sont en cours :

• La centrale thermo solaire d’Ain beni Mathar (450 MW) ;

• La centrale turbine à gaz de Mohammedia (300 MW) ;

• La centrale diesel de Tan tan (116 MW) et de Dakhla (16 MW).

36 Selon le « Budget économique Exploratoire 2008 » du Haut Commissariat au Plan

Pour des mises en service à partir de 2010, l’ONE va lancer plusieurs projets majeurs dont une centrale thermique à charbon et un centre de Stockage Temporaire de l’Energie par Pompage, ouvrage hydroélectrique composé de 2 barrages relié par une conduite permettant soit de turbiner pour produire de l’électricité.

8.1.1.5 Le secteur du pétrole et du gaz

La nouvelle politique énergétique serait axée sur la diversification des sources d’approvisionnement.

L’objectif étant de rehausser la contribution du gaz naturel à 20% du bilan énergétique à l’horizon 2012 contre 3% à fin 2005. La part des produits pétroliers serait ainsi contenue dans un ordre de 46% contre 62% à fin 2005.

Voici les principaux programmes du secteur représentant des opportunités de marché et de croissance pour DLM :

• Un groupement réunissant Samir, le groupe AKWA et l’ONE étudie actuellement un projet de terminal de Gaz Naturel Liquéfié d’une capacité de 3 milliards de m3 de gaz naturel par an.

Son lancement est prévu en 2008, pour un investissement global de près de 1,2 milliard de dollars et une durée de réalisation de 5 ans. Le choix du port qui accueillera cette structure est actuellement débattu (Tanger, Jorf Lasfar ou Mohammedia). Associé à ce terminal, le projet prévoit la construction d’un pipeline reliant Tanger à El Jadida permettant la desserte des principaux sites industriels.

• Un consortium de trois sociétés a obtenu la concession d’un terminal pétrolier à construire dés 2008 dans le port de Tanger Med pour un investissement de plus de 52 millions d’euros.

Ce terminal comprendra l’équipement d’un poste pétrolier en eaux profondes et l’aménagement d’une zone de stockage d’une capacité de 308 000 m3. Le consortium regroupe :

o L’émirati Horizon Terminals Limited (filiale de ENCO) à hauteur de 34 % ; o Le Groupe Afriquia SMDC pour 33,5% ;

o Le koweïtien Independant Petroleum Group pour 32,5%.

• Samir, seul raffineur du royaume a entrepris un important programme d’extension de ses capacités de raffinage. L’investissement porte sur 815 millions USD. La mise en production est planifiée pour 2008.

De plus, le Royaume compte augmenter au niveau national les capacités de stockage dites « stockage de sécurité ». L’AIE, Agence Internationale de l’Energie recommande que ces stocke représentent 90 jours de consommation. Au Maroc aujourd’hui, le raffinage représente 30 jours de stock et le réseau de distribution représente 75 jours de stock. Aujourd’hui, la capacité de stockage au Maroc est de 744.000 to en liquide et de 176 000 to en butane. Un accroissement du marché de 3% an avec un stock de 75 jours nécessite de construire 670.000 to de stockage soit un investissement de 1.8 Milliard de DH hors coût matière.

8.1.2 Développements stratégiques de DLM

Dans le cadre de son développement, DLM compte, en plus du renforcement de sa position concurrentielle sur ses activités existantes, sur l’élargissement de ses métiers en développant une expertise dans la construction de mats d’éoliennes et dans les plateformes pétrolières off-shore.

La conquête de nouveaux marchés, à travers la prospection commerciale à l’international, constitue également un axe de développement stratégique de DLM.

Globalement, la stratégie de DLM sur les années à venir repose sur trois leviers de croissance:

• L’investissement dans ses capacités de production, en particulier dédiée au marché de l’éolien ;

• La diversification dans les activités liées au pétrole off-shore ;

• La recherche de nouvelles implantations à l’international (marché à l’export).

8.1.2.1 Le secteur de l’Energie éolienne

La demande mondiale est en forte croissance mais reste limitée par la capacité de production encore faible des constructeurs d’éoliennes. Le parc éolien est actuellement de 74 300 MW en 2006 et devrait passer à 203 150 MW en 2011. En 2007, il se construit une capacité supplémentaire de 15 000 MW.

Ce chiffre devrait passer à 33 500 MW de capacité supplémentaire par an soit une augmentation moyenne de 17% par an d’après une étude de Merryl Lynch.

Le marché international des fabricants d’aérogénérateur est très concentré, Vesta est leader mondial, suivi de Gamesa, GE Wind, Enercon, Suzlon, Siemens, Clipper et Nordex. Au Maroc, Gamesa est le plus important constructeurs avec qui DLM a des accords de production.

Au Maroc, afin réduire son déficit de la balance énergétique et sa dépendance en énergies primaires de l’étranger, le pays s’oriente depuis prés d’une décennie vers le développement des sources d’énergies renouvelables. De par sa situation géographique favorable, le Maroc dispose d’un potentiel éolien important estimé à environ 6 000 MW selon le Centre Marocain de Développement des Energies Renouvelables.

Dans ce contexte, l’Office National d’Electricité a réalisé en concession le parc éolien A. Torres de 50.4 MW en l’an 2000 et a réalisé en compte propre le parc éolien d’Essaouira de 60 MW inauguré en 2007. Le projet le plus important en cours de réalisation est celui de Tanger (140 MW). Il convient de noter que DLM a participé à la construction de 35 mats treillis du parc éolien A. Torres et du parc éolien d’Essaouira. Actuellement, DLM participe au projet éolien de Tanger en construisant 105 mats.

L’objectif de l’ONE est de dépasser à l’horizon 2010 les 1000 MW installés. Les projets seront soit portés directement par l’ONE comme celui de Tarfaya (60 MW), soit via des accords concessionnels avec des partenaires industriels et financiers. On peut citer Endesa et Iberdrola, sociétés espagnoles, Nareva, filiale de l’ONA, Ynna holding, Ciments du Maroc et Lafarge Maroc.

8.1.2.2 Le secteur du pétrole Off-shore

D’après l’Institut Français du pétrole, les investissements dans le secteur parapétrolier, au niveau mondial, atteindraient 312 milliards de dollars en 2007 (contre 275 milliards en 2006), et se situeraient entre 340 et 350 milliards de dollars en 2008. Cette croissance s’expliquerait à la fois par l'inflation du prix du baril et par la hausse exponentielle de la consommation énergétique.

Les besoins en nouvelles plates-formes de production, raffineries, unités pétrochimiques constituent autant de leviers de croissance pour la profession. Cette situation annonce de grosses tensions sur les équipements ces prochaines années de quoi assurer aux spécialistes de l'ingénierie et des services parapétroliers une activité soutenue pour les années à venir.

La construction des équipements offshore, qui a vu son chiffre d'affaires progresser de 30 % en 2006, de 18 % en 2007, et connaîtrait encore une croissance de 15 à 20 % l'an prochain. Sur ce créneau, des entreprises telles qu'Aker Kvaerner, Technip ou Saipem profitent à plein des projets en eau profonde, qui nécessitent la construction de plates-formes flottantes et la fourniture de nombreux équipements sous-marins.

DLM compte parmi ses clients quatre des six premières sociétés mondiales impliquées dans la construction d’équipements offshore dont des contrats sont déjà en cours.

Le rythme des mises en production de nouveaux champs offshore par grande profondeur doit nettement s’accélérer sur la période 2007-2012. L’Afrique de l’ouest devrait être particulièrement dynamique. C’est dans cette zone que les investissements devraient être les plus importants et représenter 35% du total mondial.

Ces différents éléments confirment la pertinence d’actions commerciales dans ce domaine et d’y voir un axe de développement stratégique pour DLM

8.1.2.3 Le développement à l’international

DLM porte une attention particulière au marché africain en particulier le Maghreb et l’Afrique de l’ouest. En effet, cet intérêt est motivé par la proximité et le potentiel des ces régions. DLM a des avantages concurrentiels certains liés à la faiblesse du tissu industriel en Afrique. Sur des destinations plus lointaines comme le Pakistan ou la Nouvelle Calédonie, DLM est déjà intervenu et garde une veille commerciale permettant de saisir des opportunités de marchés.

Sont énumérés ci-dessous les principaux projets par pays, considérés comme de réelles opportunités d’ouvertures à l’international.

L’Algérie, avec sa richesse en pétrole & gaz, se trouve dans un processus de développement et d’investissement. Plusieurs projets sont lancés dans différents secteurs. Il s’agit de :

- Projet d’usine d’aluminium à BeniSaf, d’une valeur de 5 Milliards de $, lancé par le consortium SONATRACH et DUBAL & MABADELI (E.A.U). Le projet est constitué d’une usine de production d’aluminium de 700 000 t /an, d’une centrale thermique à cycle combiné 2000 MW et d’une unité de dessalement d’eau de mer ;

- Une joint venture composée de SONATRACH & ORASCOM lance un projet de production d’ammoniac et d’urée à ARZEW, le coût de l’investissement est 700 millions de dollars ; - Le groupe Cervical envisage de lancer un méga projet d’un coût global de 20 Milliards de

dollars au niveau de la willaya de Boumerdesse. Il s’agit d’un nouveau port, un chantier naval, une unité de fabrication des conteneurs, un complexe sidérurgique, 7 projets dans la pétrochimie et une centrale 1200 MW.

A cet égard, DLM prévoit l’ouverture d’une antenne commerciale permanente en 2008 à Alger.

La Mauritanie dispose d’un fort gisement en fer. Cette matière est exploitée par SNIM (société nationale d’industrie minière). SNIM a lancé récemment deux grands projets. Il s’agit :

- projet de modernisation des équipements de manutention au port de Nouadhibou ; - projet de nouvelle usine d'enrichissement du minerai de fer à Guelb El Rhein.

La Tunisie se dote d’une nouvelle unité de production d’acide phosphorique et sulfurique (projet TIFERT) dans le site de SKHIRA, c’est un consortium Indo Tunisien qui est chargé de l’exploitation de cette nouvelle usine.

Le Sénégal a plusieurs projets en cours dans le secteur des mines :

- Le premier projet est de celui de Sabodala, une mine d’or situe à 650 KM au sud est de la capitale DAKAR ;

- Le 2e projet, c’est le Grand Cote Zircon. Il s’agit d’une unité de dragage de sable pour en extraire du Zircon. L’unité est située à 100Km au nord du port de DAKKAR prévoit une production de 70 000 T/an destiné au marché international. Les deux projets sont gérés par l’entreprise Australienne AUSENCO.

Le Niger dispose de deux grands projets majeurs gérés par l’entreprise AREVA. Il s’agit de deux mines d’extraction d’uranium Imourraren & SOMAIR.

DLM a dores et déjà proposé des offres de services pour les projets en Mauritanie, Tunisie, Sénégal et Niger.

8.1.2.4 Le secteur de l’énergie nucléaire

Dans une perspective à moyen terme, il convient d’évoquer le secteur de l’énergie nucléaire. Celui-ci est un des principaux marchés clients du métier de chaudronnerie tuyauterie.

Les investissements dans le secteur se sont accélérés en 2006 et 2007, favorisés par les bonnes performances financières enregistrées par les grands groupes de l’énergie nucléaire. Comme le coût du Kwh produit devient de plus en plus compétitif, eu égard à l’envolée des cours du pétrole, la tendance se poursuivra dans les années à venir. Les besoins mondiaux prévoient le lancement de la construction de plus de 35 réacteurs dans le monde.

La chaudronnerie nucléaire représente un secteur porteur du moment où le groupe français AREVA, au premier rang de l’industrie nucléaire, compte s’implanter aux USA et renforce sa présence en Chine en prenant part au capital du chinois Shenzhen Nuclear Enginnering au moment où le gouvernement chinois lance un appel d’offre pour la construction de quatre nouvelles centrales nucléaires. Par ailleurs, le réacteur de nouvelle génération EPR est en cours de construction en Finlande par Areva et Siemens.

Au Maroc, le débat sur la construction d’un réacteur nucléaire de production d’électricité est très avancé. Les études de faisabilité sont faites, les sites potentiels identifiés. ONE étudie actuellement des avant-projets.

Lors de la visite au Maroc du Président Nicolas Sarkozy en octobre 2007, la France s’est prononcée en faveur de ce projet. Le lancement d’un tel projet aurait un impact certain sur l’activité du secteur de la chaudronnerie et de la tuyauterie. Fort de son niveau technique et de ses compétences, DLM se positionnerai favorablement sur ce projet.

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