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6,9 J (I ~,louvementsmonetaires nets

(excMent : -) -48,'1

Source : Donnees communiquees par la Banque nationale et le Ministere des finances d'Ethiopieo

~ Les donnees autres que celles qui concernent Ie commerce et les operations en capital du secteur public correspondent

a

l'exercice termine Ie 30 juin.

~ Estimations preliminaires.

s/

Chiffres ajustes : voir notes relatives au tableau E. 6.

~ Y compris les emprunts

a

long terme et les remboursements de la Banque commerciale de l'Ethicpie.

~ Compte non tenu des modifications intervenues dans les exigibilites

a

long terme de la Banque commerciale

a

l'egard de l'etranger.

U

11 n' est pas tenu compte dans la balance des paiements des pertes au change bien qu'elles figurent dans les statistiques monetaires.

103

-3. Gommerce exterieur et balwlce des paiements

La balance des echanges visibles, qui avait triple, passant d'un excedent de 21,7 millions de dollars ethiopiens en 1972/73 a 68,2 millions dollars ethiopiens en 1973/74, a accuse un important deficit de 205,6 millions de dollars ethiopiens en 1974/75. Parmi les causes de cette situation il convient de citer le f~it que la valeur des exportations a diminue de 20,3 p. 100 en 1974/75, passant de 599,4 millions de dollars ethiopiens en 1973/74 a 478,2 millions de dollars ethiopiens, par rapport a une augmentation de 30,8 p. 100 en 1973/74. Le rele du cafe, qui est le principal produit d'exportation de l'Ethiopie, dans cette baisse a ete fcrt impor-tant. La valeur des exportations de cafe a baisse de 29,2 p. 100, passant de 166,1 millions de dollars ethiopiens en 1973/74 a 117,6 millions de dollars ethiopiens en 1974/75, alors qu'elles avaient deja baisse de 17,3 p. 100 en 1973/74. Un element qui a contribue a la diminution de la valeur des exportations de cafe a ete la baisse de volume de 21 p. 100 en 1974/75 qui a fait suite a une diminution encore plus imp or-tante de volume, de 24 p. 100 en 1973/74. Le prix unitaire du cafe a egalmment

baisse de 11 p. 100 en 1974/75, alors qu'il avait enregistre Une hausse de 10 p. 100 en 1973/74.

La valeur des exportations des produits de base autres que le cafe, o'est-a-dire des cuirs at des peaux, des graines oleagineuses et des legumineuses, a diminue de 16,6 p. 100 en 1974/75, passant de 432,7 millions de dollar~ ethiopiens en 1973/74

a

360,6 millions de dollars ethiopiens, alors qU'elle avait une importante augmenta-tion de 68,4 p. 100 en 1973/74. Le volume des exportations de chacun de ces produits de base a diminue de plus de 20 p. 100 en 1974/75, ce qui denote que leur production' ne s'etait pas encore remise des effets nefastes de la secheresse. Le prix unitaire des cuirs et des peaux a baisse de 6 p. 100 et celui des legumineuses de 19 p. 100.

Par contre Ie prix unitaire des graines oleagineuses a augmente de 29 p. 100.

Tableau 3. 1th~op~e: Produit national brut et depenses aUX prix courants du marche

1

I

i

Exercice termine Ie

7

juillet

TIepenses interieures brutes Consommation

Privee

::Y

Publique

Placements

a

revenu fixe

Balance commerciale et balance des services

non-facteurs~

Exportations (biens et services non-facteurs) Importations (biens et services non-facteurs) PIB aux prix du marche

Revenu net des facteurs de production importes

PUB aux prix du marche

liiemo : Epargne nationale

:!I

Derenses interieures brutes Consommation

Privee

.!:/

Publique

placements

a

revenu fixe

Balance commerciale et balance des services Exportations (biens et services non-facteurs) ~

Importations (biens et services non-facteurs)

S!

Revenu net des facteurs de production importes

;[emo : Epargne nationale

:JJ

1967/68 1968/ 69 1969/70 1970/71 1971/72 1972/73 1973/74 -J

(En millions de dollars ethiopiens)

3 910,7 4 142,9 44'56,1 4 786,8 4 812,1 4 913,1 5 419,2 3 372,8 3 599,1 3 943,6 4 232,4 4 209,0 4 343,8 4 870,2 (2 969,5)(2 187,8)(3 500,2)(3771,2)(3701,2)(3806,2)(4 280,2)

(403,3) (411,3) (443,4) (461,2) (507,8) (537,6) (590,0) 537,9 543,8 512,5 554,4 603,1 569,3 549,0 -73,2 -87,1 -13,7 -8'5,8 -82,9 J..2.1...Ll 1'59,8 399,4 399,6 490,2 470,4 492,9 653,6 827,7 -472,6 -4 86,7 -503,9 -556,2 -575,8 -551,9 -667,9 3 837,5 4 055,8 4 442,4 4 701, ° 4 729,2 5 014,8 5 579,0

-17,6 -25,6 -19,9 -19,4 -29,1 -47,0 -36,4 3 819,9 4 030,2

!...4 2

b.5. 4 681,6 4 700,1 4 967,8 5 '542,6

f-'0

'"

447,1 431,1 478,9 449,2 491,1 624,0 672,4

(En pourcentage du PNB aux prix courants du marohe)

102,4 102,8 100,8 102,2 102d,

~

97,8

68,3 89,3 89,2 90,4 89,6 87,4 87,9

(77,

7) (79,1) (79,1 ) (80,6) (78,7) (76,6) (77,2)

Source : Donnees ccmmuniquees principalement par Ie Bureau central de statistique.

~ Estimations provisoires. ~ Calculee comme residu; y compris les modifications de stocks.

~ Compte tenu des ajustements provisoires operes en

1970/71-1973/74

~ PUisque caloulee oemme Pliffi moins consom-pour sous-evaluation des donnees douanieres relatives au commerce mation totale; ne comprend pas non plus

du petrole et des derives. les modifications de stocks.

Tableau 2~ Ethiopie _.~__. Branche d'ori~:~ne et croissance du produi t interieur brut (en pourcentages)

Part en prix cDurants Taux de croissance en prix constants

1967/62 1972/73 1973/74"'/ 1963/69-72/73h1 1971/72 1972/73 1973/74il./

Secteur agricole

')'),8 ')0,') ')2,3 b..l

_1,6

0,') 2..t..2.

Lutres secteurs de produits de base, dont :

..l..2.l1

16,2

14,7 iL!. 4,7 3,6

-0,6

Industries ~anufacturieres

4,0 5,1 4,7 9,2 3,6 6,8 -1,1

Artisanat et ~etite industrie

4,4 4,9 4,4 G,S 4,5 3,4 -0,9

Batiment et constrtiction

5,8 5,1 4,5 1,2 5,5

-

-1 ,5

Services de distribution

J1..t.5. .l!L1 14,8 6,8

.§..W

iL!.

'J,O

Commerce de gros et de detail

7,9 9,5 9,8 5,5 4,1 3,5 6,7

Transports et ccmmunications

4,5 5,4 5,0 8,8 9,6 7,3 2,6

Autres services, dont :

16,')

i3,4

18,2 iLl .LJ. 7,0

6,2 I-'

Banques, assurances et immobilier

1,2 1,6 1,9 9,6 4,0 9,7 17,1

I-'0

Administration ?ublique et defense

8,5

nationale

5,3 5,3 5,9 6,4 9,3 11 , 1

Revenus de la propriete immobiliere

3,9 3,9 3,7 4,3 3,7 5,1 4,5

Enseie;nelT;ent 1,8 2,4

2,4

10,2

17,2 3,8

2,0

~IB au cout des Zacteurs

100,0 10u,.!.!. 100,.9. J.L2. 4,8

.=..L::.2 p

.s.t...2

§E~

:

Donne€~ ccmrnuniqueea par Ie Bureau central de statistiquea

~ Donnees etablies sur la ba88 dtestimations prelirr.inaires.

b/ Taux de croissance annuel compose.

-'

III

-En janvier 1975, toutes les institutions financieres et ccmpagnies d'assurance ont ete nationalisees. En fevrier

1975

une centaine d'importantes industries de manufacture et de distribution ont ete transformees en societes pUbliques, la plu-part d'entre elles etant ccmpletement reprises par l'Etat. Une indemnisation a ete promise aux anciens proprietaires et une ccmmission a ete designee

a

cet effet. Un nouveau ministere des ressources naturelles a

ete

mis en place pour supervi3er les operations des industries nationalisees et des entreprises agricoles ccmmerciales.

En mars

1975,

toutes les terres rurales ont ete acquises par l'Etat et les rapports exploitant/locataire - proprietaire prive ont ete abolis. Neanrnoins, chaque famille rurale est autorisee

a

cultiver un maximum de

10

hectares

a

son pro-pre compte. Les lots plus importants restants devaient etre distribues

a

des petits exploitants ou etre exploites par des cooperatives. La priorite devait etre donnee au developpement agricole en tant qu'un moyen fondamental de reduire l'ecart entre les revenus urbains at ruraux.

La nationalisation des terres urbaines et de toutes les maisons appartenant

a

des particuliers,

a

l'excepticn de celIe qu'ils occupent eux-memes, a ete annoncee en juillet

1975.

Le Ministere des travaux publics a ete charge de gerer tous les biens loues pour plus de

300

dollars ethicpiens par mois, tandis que des coopera-tives urbaines nouvellement creees ont ete chargees de gerer les autres. Les indem-riisations promises aux anciens proprietaires de rna-isons urbaines nationalisees de-vaient egalement etre fixees sous 1a supervision du l.linistere des travaux publics.

C·. PHOBLdCS NAISSANTS ET PERSPECTIVES

Au cours de la campagne

1975/76

les pluies ont ete abondantes, ce qui devrait contribuer

a

la reprise de la production agricole qui s'etait arnorcee en

1974/75,

et faciliter la reconstitution de l'equilibre ecologique. Au debut de

1975,

Ie coUt de la vie a acCuse une tendance favorable, dans Ie cadre de laquelle les prix ali-mentaires ont joue un role important. L'indice des prix

a

la consommation pour Addis-Abeba, dans lequel

1968

est l'annee de base, a augmente de

0,7

p.

1CO

entre Ie premier et Ie deuxieme semestre de

1975.

Comme l'~thiopie est dotee d'une economie en developpement comprenant d'impor-tants secteurs d'exportation et d'importation, l'evolution de l'econcmi6 interna~

tionale a profondement touche Ie pays. A cet egard, l'indice general des prix

a

1'exportation, dont 19G8 est l'annee de base, s'etablissait

a

151,4 au cours du deuxieme trimestre de

1974.

Neanmoins, aU deuxieme trimestre de

1975,

l'indice est tombe

a 46,7

p.

100.

Cette baisse est due principalement,

a

la diminution du prix de principaux produits de base d'exportation,

a

savoir Ie cafe, les cuirs et les peaux. L'indice des prix du cafe a diminue de

30,2

p.

100

entre les deux periodes alors que celui des cuirs et des peaux a baisse de

30,9

p.

100.

Les prix

a

l'impor-tation, par contre, sont montes en fleche. L'indice general des prix de groB

a

1 'importation, dont

1970

est l'annee de base, a augmente de

6,0

p.

100

entre les deux periodes. Si cette tendance se maintient pendant 1e reste de l'exercice

1975/76

Ie leger excedent enregistre par la balance des paiements en

1974/75

risque de se transformer en deficit.

Comme indique plus haut, 1e premier budget de la ncuvelle administration pour l'exercice

1975/76

tend

a

accrottre les recettes interieures de

45,9

p.

100.

Cet accroissement considerable se fonde sur la perception de nouveaux impots, Ie recou-vrement d'importants arrieres fiscaux et l'espoir que Ie Gouvernement pourra tirer

- 112

d'importantes recettes des biens publicso Bien que davantage de recettes provien-dront de SOhrces interieures, la contribution generale des fonds exterieurs et de l'assistance technique etrangere aux depenses totales de 1 'administration centrale continuera a representer environ a un quart du totalo Pres d'un neuvieme des depenses totales seront couvertes au moyen d'emprunts interieurs. Ce bUdget a naturellement ete etabli en part ant de l'hypothese qu'on pourra accroltre les re-cettes comme prevu, sinon il faudra peut-etre avoir recours

a

Un deficit bUdgetaire plus important que prevu o Un autre probleme que la nouvelle administration aura a resoudre tant

a

court terme qu'a long terme est celui de trouver suffisamment de main-d'oeuvre de haut niveau et de la repartir de fa90n efficace dans Ie secteur public elargi o II convient de noter que bon nomhre de fonctionnaires ont deja ete charges de la gestion des industries nationalisees et, en consequence, les effectifs de l'administration centrale ont quelque peu diminueo

Le transfert de main-d'oeuvre vers les nouveaUX secteurs publics est indispen-sahle, en particulier pour prendre en charge la direction des societes et maintenir la productiono II est egalement necessaire d'accelerer l'execution des programmes de developpement rural et la reconstruction des regions qui avaient ete touchees par la famineo L'element Ie plus important des efforts faits par Ie Gouvernement dans Ie secteur rural est Ie "Programme de developpement par la cooperation". A l'heure actuelle, environ 60 000 jeunes de l'enseignement superieur participant a ce programme ont ete envoyes dans les regions rurales pour y aider la population

a

relever son niveau de vie6

GABON

A. ZVOLUTION "CONCI,;r',UE ET SOCIALE ACTUELLE 1. Introduction

Le principal fait ayant marque l'annee 1974 a ete pour Ie Gabon l'augmentation des revenus petroliers. Grace

a

ceux-ci Ie PIB a enregistre un accroissement sans precedent et 11economie en general a fait un bond en avant.

Toutefois, en 1974, Ie clivage slest accentue entre Ie secteur moderne, tourne vers l'exportation, et Ie secteur traditionnel. Le dynamisme du premier en effet fait apparaitre dramatique 1a situation de l'agriculture, compte non tenu des acti-vites 1iees

a

l'exploitation forestiere.

Mais l'essor de l'economie en 197~ a aggrave un autre probleme ancien du pays:

Ie manque de main-d1oeuvre en general, et de main-d'oeuvre qualifiee en particulier, qui risque de freiner l'effort de developpement entrepris depuis des annees.

Enfin 11 augmentation des revenus petroliers a eu camme effet une participation de plus en plus active de l'Etat dans les processus economiques, participation qui permettra d'eviter les fluctuations subies les annees precedentes en raison de 11extreme mobilite des capi taux ctrangers, dont Ie rele etai t jusque-la fondamental pour Ie devcloppcmcnt du pays.

2. PIB par branche d'origine

En 197~, Ie PIB au coOt des facteurs en prix courants est passe de 147,7 milliards de francs CFA

a

279,3 milliards, ce qui correspond

a

un taux d'accrois-sement de 39 p. 100, contre 64,2 p. 100 I" annee precedente (tableau 1).

Le PIB total aux prix de marche est passe de 101,1 milliards de francs CFA

a

301,9 milliards en 1974, soit une augmentation de 87,4 p. 100, contre 37,3 p. 100

l'annee precedente. On ne dispose encore que des premieres evaluations au cont des facteurs en prix courants en ce qui concerne la production agricole et la pro-duction des industries extracti',es en 1974. La premieye aurait progresse de 3~,6

p. 100, contre 4~,0 p. 100 en 1973, passant de 19,3 milliards de francs eFA

a

25,6 milliards. Ce ra1entissement de la progression est dO aux problemes touchant l'exploitation forestiere, qui sont li6S

a

la crise enregistree sur les marches mondiaux : Ie bois contribue en effet pour les deux Tiers

a

la formation du produit du secteur agricole.

La production des industries extractives a pour sa part realise un taux dJac-croissement de 235,6 p. 100, contre 43,4 p. 100 l'annee precedente, sa valeur pas-sant de 50,4 milliards de francs CFA en 1973

a

169,5 milliards en 1974. Cette pro-gression est due surtout

a

la hausse du prix du petrole, qui constitue Ie principal produit d'exportation du pays. De ce fait, la contribution du secteur des indus-tries extractives au PIB a en 1974 depasse 60 p. 100, contre 34,1 p. 100 l'annee precedente.

Tableau 1. Gabon

114

-PIB par branche d'origine (en millions de francs CFA)

Variations

-,

en ,:J

19701U 19711U

19T'.E.! 1973Y 1974E.!

1973/72 1974/73

PIB au cout des fac-teurs en prix

CQurants

77 700 84 900 93 700 147 700 279 300 49,6 39,0

dont :

Agriculture

13 400<- 15 300" 13 400 19 300 25 600 44,0 32,::>

Industries

extractives

24 900" 26

~00"

35 200 50 400

lCSi

500 43,1 236,3

Industries

manu-f acturieres

3 200" 4 000"

J

600 10 700 24,4