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Emploi et chomage! salaires at prix

Le Botswana ccmpte quelque

55 000

salaries, dont

16 000

fonctionnaires. A ce chiffre i l faut ajouter environ

50 000

nationaux travaillant it l'etrang'er, dont

30 000

dans les mines d'Afrique du Sud; leurs rappels de salaire et leurs envois de fonds se chiffrent

a

quelque

3

millions de rands par an. Environ

5 000

etrangers sont employes au Botswana. Le salaire mensuel moyen du travail-leur autochtone est d'environ 50 rands.

En

juin

1974

une import ante auementation dec traitements cl ete accordee aux fonctionnaires; elle a ete de

17

p.

100

pour le personnel qualifie le mieux paye et de

150

p.

100

pour la oategorie d' employes la moins bien retribuee.

Jusqu'en juin

1973

seuls des indices des prix alimentaires etaient etablis pour la capitale. Pendant l'annee se terminant en juin

1973

les prix alimentaires avaient augmenteie

18

p.

100

par rapport

a 1972.

Depuis lors, oependant, un indice plus complet a ete etabli. D'apres des estimations preliminaires, les prix

a

la consommation ont accuse en

1974

une hausse generale de 13,2 p. 100 par rapport

a 1973.

7.

Autr':.~:2 secteurc Gociaux

En

1973,

sur une population tot ale de

716 000

habitants environ

1/,

il y avait

95 500

eleves dans le primaire et

8 763

dans le secondaire,

392

etudiants dans les ecoles normales et 1

521

stagiaires dans les etablissements de formation professionnelle. A l'echelon universitaire et

a

celui du trcisieme cyole i1 y avait au total

343

etudiants dont

211

dans des universites ou autres etac1issements

1/

Ce chiffre comprend les

70 000

nationaux qui, dIapres les estimations, sont en Afrique du Sud.

26

-d'enseignement superieur

a

l'etranger. Il y avait en outre 355 etudiants suivant des cours peri-universitaires

a

l'Universite du Botswana, Lesotho et Souaziland.

LI accroissement des effectifs scolaires dans Ie primaire a ete de

17

p. 100 en 1973, mais Ie taux d'abandons en cours d'etudes et d'echeos est considere comme tres eleve. 1e secondaire ne peut actuellement absorber tous les eleves qui sortent du primaire. Ainsi, en 1972 sur les 10 000 eleves environ ayant acheve leurs etudes primaires, 1 826 seulement ont ete admis dans les etablissements d'enseignement secondaire oQ Ie taux d'abandons est egalement eleve. 1e systeme d'enseignement actuel doit etre considerablement etendu de fa90n

a

assurer

a

ceux qui entreront prochainement dans Ie vie active la formation appropriee qui leur sera necessaire dans les annees

a

venir.

En

1973 Ie pays comptait 12 hopitaux, un hopital psychiatrique, 14 centres de sante, 33 centres de consultation, 2 dispensaires et 141 postes sanitaires.

Sur ce total 65 etablissements sont des etablissements publics, tandis que 139 autres (soit 68 p. 100) sont prives et pour la plupart geres par des missionnaires.

Toutefois, les etablissements publics disposent de 1 035 lits, contre 680 pour les etablissements geres par des missionnaires. Dlapres certains renseignements, i1 y avait en 1973 44 medecins pratiquant au Botswana, so it un medecin pour 14 700

personnes. On oompte en moyenne un lit d'hopital pour 377 personnes.

D'une fa90n generale les services de sante dans les zones rurales tres peu peuplees laissent

a

desirer, et les perspectives d'amelioration sont assez sombres vu l'etendue des zones

a

desservir.

B. EVOLUTION DE LA POLITIQU:;: ECON.OMIQUE

Depuis l'independance, Ie developpement du pays s'inscrit dans Ie cadre d'une serie de plans de developpement national quinquennaux. Le plan aotuel couvre la peri ode 1973-1978. Fondamentalement il a pour objet de maximiser la rentabilite des depenses d'equipement considerables effectuees dans Ie seoteur minier et d'en faire beneficier Ie plus grand nombre possible de ruraux. Le Plan prevoit une croissance rapide de la production et de l'emploi, l'equite dans la distribution du revenu at dans l'acces aux services publics ainsi qutune independance econo-mique de plus en plus grande. La strategie adoptee consiste

a

continuer d'investir dans le secteur minier et dans dl autres branches d'activite viables orientees vers l'exportation et d'en utiliser les benefices pour Ie developpement de l'agrioul-ture, d'industries

a

forte intensite de main-d'oeuvre, de l'enseignement, de la sante at des servioes sociaux.

D'apres les projections, Ie PIB en valeur reelle s'accroitra de 14 P. 100 par an au c.urs du Plan quinquennal1973-1978, et les depenses prevues se ciliffrent

a

155 millions de rands environ alors que les depenses effectives au cours du Plan

1970-1975 ont ete de 58,9 millions de rands.

La recherche de techniques d'elevage plus efficaces en vue d'ameliorer la productivite dans Ie secteur agricole se poursuit. Les progres sont encourageants et l'application de techniques de culture seche COmmence

a

porter ses fruits.

En

vue d'ameliorer Ie systeme de commercialisation des recoltes, Ie Gouvernement prend des mesures en vue de la creation d'un office de commercialisation agricole qui Sera habilite

a

fixer des prix plancher pour Ie sorgho et Ie mars, Bien que

27

-n'alfant pas de monopole d'achat, l'Office disposera d'importantes installations de stockage, ce qui permettra d'assurer une meilleure stabilite des prix tant aux producteurs qu1aux consommateurs.

Pour ce qui est de l'elevage, un nouveau systeme de paiements aux producteurs a ete introduit en 1973 qui a pour objet d'assurer une repartition ?lus equitable des primes a la production. En outre, la Botswana Meat Commission (Ccmmission des viandes) est en COurs de modernisation, l'objectif etant de faire respecter la reelementation de la Communaute 6oonomique europeenne concernant les preparations de viandes afin de conserver les debouches actuels du Botswana au Royaums-Uni et d'etre a meme d'exporter ulterieurement vers d'autres marches. Pour favoriser un developpement regional harmonieux on prevoit la construction d'un nouvel abattoir au nord du palfs. 11 a ete presente un pro jet qui a pour objectif de resserrer Ie controle du paturage et de Itengraissement. De nouvelles regions sont ouvertes a l'elevage, et il a ete etabli un programme de forage de puits, d'installation de clotures et d'amenagement de zones de peuplement communautaire.

La prospection miniere se poursuit. En ce qui concerne les mines deja mises en exploitation, le gouvernement encourage les projets visant

a

maximiser les effets d1entrainement, notamment avec le secteur agricole. On prevoit la mise en valeur des cuvettes de Makgadekgadi et de Sua en vue de la production de sel,

dtalcali mineral et de potasse.

La Botswana Development Corporation a constitue avec un certain nombre

tilorganismes financiers la Botswana Finance COmpllXlY (Societe financiere du Botswana) afin d'instituer un systeme de looation-vente de machines et de materiel et

d'accorder des prets aux entreprises de contitruction. Un autre programme prevoit la creation de domaines industriels dans divers centres urbains, d'ateliers, l'insti tution d'une assistance et d'une formation techniques ainsi que la fourni-ture de capitaux circulants en vue d'aider au developpement dlentreprises autoch-tones et de creer ainsi des emplois.

La penurie de main-d'oeuvre qualifiee oblige a recruter des expatries. Cs-pendant, pour limiter cette pratique le gcuvernement exige que les expatries s'engagent

a

former du personnel local. La formation de la main-d'oeuvre locale est encouragee par l'octroi d'importants degrevements fiscaux en contrepartie des depenses encourues

a

oe titre.

L' un des principaux objectifs vises par le gouvernement est de parvenir

a

une distribution plus equitable du revenu en creant le plus grand nOl1bre possible d'emplois remuneres et en reduisant l'ecart des revenus notamment entre les

habitants des villes et ceux des campagnes. En 1972 a ete cree un conseil charge de definir la politique des revenus. Bien qu'i l n' y ai t pas de salaire minimum officiel, les employeurs prives sont instamment pries de verser aux travailleurs non qualifies un salaire 6quivalant au salaire minimum des agents de l'Etat et de considerer comme un maximum les traitements verses aUX administrateurs dans la fonction publique.

La legislation de 1973 relative aux finances publiques a modifH tant la structure que l'incidence de l'impot des personnes physiques, llobjectif fonda-mental etant dl assurer une distribution plus equitable du revenu. Le seuil du revenu imposable a ete releve de sorte que 35 p. 100 environ des anciens reds-vables en sont aujourd'hui exoneres. Par ailleurs, le taux d1imposition maximum a ete porte a

75

p. 100.

28

-Le gouverneme.nt estime quI i l serait plus avantageux sur Ie plan economique d'ernettre une monnaie nationale que de continuer a faire partie de la zone Rand.

Considerant la situation actuelle et la croissance econornique rapide du pays ainsi que l'importance et la cornplexite des transactions du secteur financier, il est particulierernent preoccupe par Ie fait que sa capacite de formuler ou d'influencer la politique monetaire et dfencourager ou oontroler les institutions financieres operant dans Ie pays est gravement limitee. Aussi, Ie Bank cf Botswana Bill de 1975 (Projet de loi portant creation de la Banque du Botswana) prevoit-il la

creation dlune ban~ue d'Etat qui emettra vers Ie milieu de 1976 ses propres billets et sa propre ~onnaie metallique (1 pula = '00 thebe) dont la valeur sera peut-etre egale a celie du rand. Le Financial Institutions Bill de 1975 (Projet de loi relatif aux institutions financieres) vise a reglementer les activites des banques oommerciales ainsi que d1autres institutions financieres.

C. PROBLEMES NAISSAlITS ET PERSPECTIVES

Si l'on compare la situation actuelle du pays a celie qui prevalait lorsqu'il a accede a l'inclependance en 1965, on oonscate qu'il y a eu des realisations re-rnarquables ayant principalernent pour origine l'exploitation de certaines ressources minerales et llaccroissement des ventes de oetail. Le choix judicieux Qlun ordre

de rriorites clairement definies a ete l'un des facteurs cle dans l'utilisation integrale de 11assistance exterieure fournie au pays. i':algre (les progres econo-miques extraordinaires, Ie Botswana a enCOre besoin de certaines mesures d'aide

speciales, plus particulierement pour developper ses ressources en main-d' oeuvre

a

teus las niveaux

y

compris la fonotion publique et l'industrie. Un important ecart existe egalement entre les revenus moyens en milieu urbain et en milieu rural. Les pressions croissantes exercees sur les zones semi-arides appellent d'urgence une revision des pratiques d'utilisaticn des scls.

Au cours des prochaines anneesJ Ie secteur minier continuera d

'ctre l l eleme,nt rnoteur du developpernent au Botswana; parilli les projets en cours dont il a deja ete

fait etat fi6~rent la mise en exploitation dluns nouvelle mine de diamants et 11accroissement de la production de la mine deja exploitee. Etant donne que les difficultes actuelles concernant la production et la vente a des prix remunerateurs sont en passe d'etre surmontees, i1 devrait etre possible au cour~ de la periode consideree d'assurer Ie plein rendement de la Dine de Selebi-Pikwe.

ilalgre les difficul tes aotuelles et vu Ie climat favcrable aux investissements instaure dans Ie pays, Ie PIB en valeur reel1e devrai t reprendre sa progression a un tanx assez eleve, a partir de 1976 apres une ahhee de stagnation relative en

1975.

..

BURUNDI

A. EVOLUTION ECONOMIQUF ET SOCIALC ACTUELLY

L'economie du Burundi sst fortement tributaire de 1 'agriculture et plus de 45 p. 100 du PIB provient du secteur non ffionetaire. Comme Ie Burundi est un pays

sans littoral situe au centre du continent, ses voies de communication avec Ie monde exterieur sont

a

la fois limitees et tres longues et Ie cout du transport de ses importations et exportations est extr@mement eleve. Au cours des dernieres annees, Ie taux de croissance de l'economie a ete faible et Ie PIB par habitant, en chiffres reels, a probablement peu augmente depuis 1970 lorsqu'il etait estime

a

moins de 60 dollars E.-U ••

En 1974, Ie secteuT agricole a sQuffert, dans une .artaine mesure, d'une repartition anormale des pluies dans certaines regions et, partant, il y a eu une reduction de la production de manioc, qui est la principale culture vivriere, alors que la production de cafe a atteint en 1974/75 un niveau record de 28 300 tonnes. La reduction de la production de manioc a provoqu6 une hausse des prix sur Ie principal marc he , Bujumbura. Comme Ie secteur agricole et les industries de transformation de produits agricoles interviennent

a

raison de 70 p. 100 dans Ie PIB, les resultats obtenus dans ce secteur rev@tent une tres grande importance pour Ie revenu national.

. Dans les autres secteurs de l'economie, les depenses publiqu88 ant augmente d'environ 10 p. 100. II Y a eu un taux de croissance de 34 p. 100 de l'afflux net de transferts publics, qui est passe de 834 millions de francs b~rundais (FBU)

a

1 milliard 118 millions de FBu, grace

a

l'accroissement des recettes de sources exterieures. Cet afflux de capital etranger a permis de financer un volume beaucoup plus important d'importations en 1974.

En fait, les exportations et les reexportations ont ete evaluees

a

2 milliards 350 millions de FBu en 1974, par rapport

a

2 milliards 409 millions de }'Eu ~n 1973, lorsque les importations se sont elevees

a

3 milliards 396 millions de FBu ~n 1974, sait une augmentation de 901 millions de FBu par rapport au niveau de 2 milliards 495 millions de FBu l'annee precedente. II ressort de~ statistiques de la balance

des paiements que, compte tenu des retards intervenus dans la reception des recettes d'exportation et des autres paiements nets effectues, les reserves de devises du Burundi ont enregistre un dirr,inution nette de 563 millions de FEu. Neanmcins, lea recettes ont

ete

extr@mement

e

levees au cours du premier semestre de 1975 de Borte que les pertes qulavaient accuse les reserves avaient

ete

largement cumpensees au mois de juin de cette annee.

Le credit interieur a augmente de 55 p. 100, pas.ant de 2 milliards 386 millions de FBu

a

la fin de 1973

a

3 milliards 694 millions de FBu

a

la fin de 1974; la

pre~que totalite de cette augmentation concernait des credits ac~ordes aU secteur prive. L'ensemble de la masse monetaire et de la quasi-monnaie s'est accru de 18,8 p. 100 en 1974, taux legerement superieur

a

celui de l'augmentation de 16,5 p. 100 enregistre par l'indice des prix

a

la consommation.

30

-Les prix

a

1 'exportation n'ont augmente que tres faiblement en 1974, mais les prix

a

1 'importation ont fortement augmente. L'accroissement total de la

valeur des exportations a ete de 36 p. 100 et la plus grande partie de oet accrois-sement a ete due

a

des hausss;de prix puisque les statistiques relatives aUx

importations par Ie port de Bujumbura ne font apparattre qu'une augmentation de

5

p.

100. II y a par consequent eu une deterioration considerable des termes de l'echange en 1974, qui aurait reduit toute croissance du PIB en prix constants.

Du point de la production finale, la reduction enregistree par les cultures vivrieres en 1974 aurait annule en grande partie l'important accroissement de la production de cafe, et 1 'on peut douter qu'ily a eU en fait un quelconque accrois-sement de la production du secteur agricole considere dans son ensemble. II y aurait du y avoir un leger accroissement de la production finale exprimee en prix constants dans d'autres secteurs de l'econcmie, probablement de l'ordre de

5

p. 100, et il semble donc probable que l'accroissement general du PIB en prix constants ait ete d'environ 2 p. 100. Neanmoins, il y a eu une perte, en chiffres reels, en raison de la deterioration des termes de l'echange et, partant, il semble que Ie PIB n'ait pratiquement enregistre aucune augmentation. En prix courants, Ie PIB a enregistre un accroissement relativement important, mais cette augmenta-tion a

ete

due presque entierement au relevement des prix.

?0 ~ ,.p~c:;:-0_::tt~":..-_?l2.t.~n10-f!!.._1 J7~

Les donnees concernant 1975 sont encore loin d'etre completes et, en general ne portent que sur les quelques premiers mois de l'annee. La campagne agricole de 1975 a ete legerement meilleure que celIe de 1974 en ce qui concerne les cultures vivrieres, et la recolte de cafe 1975/76 a baisse considerablement par rapport au niveau record de 1974/75 pour n'atteindre qu'environ 16 000 tonnes.

La diminution de la recolte de cafe est due

a

la secheresse qui a sevi aU moment de la floraison et a reduit Ie nombre de cerises qui se sont formees.

Les statistiques du commerce exterieur pour Ie premier semestre de 1 'annee font apparattre des exportations et des reexportations de 900 millions de FBu et des ~mportations de 2 milliards 719 millions de FBu. Pour l'ensemble de l'annee, i l sembl~ probable que 1e6 exportations totales accuseront une certaine augmentation par rapport

a

1974, grace au report d'une partie de l'import~lte

reeoIte de cafe 1974/75 sur les premierslio"is de 1975 et aux prix plus eleves offerts au cours du deuxieme semestre de l'annee, mais il est probable que les importations depasseront les 5 milliards de Feu en 1975, par rapport

a

3 milliards 396 millions de FBu en 1974. Neanmoins, comme il semble peu probable que les exportations totales depasseront 2,7 milliards de Feu en 1975, il Y aura un deficit commercial record de l'ordre de 2,3 milliards de FBu.

Les chiffres correspondant

a

la balance despaiements pour les six premiers mois de 1975 sont favorables dans la mesure ou ils atteignent 888 millions de FBu, grace

a

un afflux net de transferts de plus de 800 millions de FBu et des entrees de capital de l'ordre de 100 millions de FBu. Si Ie montant des transferts et des entrees de capital se maintient aU cours du deuxieme semestre de l'annee, ils

contribueront

a

compenser les effets d'une balance commerciale deficitaire qui, comme indique ci-dessus, seront eonsiderables pour l'ensembl~ de l'annee. Ac eours du deuxieme semestre de 1975 il est probable que les reserves constituees au eours du premier semestre de l'annee diminueront

a

nouveau, probablementtres fortement.

31

-1e projet de budget etabli par Ie gouvernement pour 1975 prevoit un accroisse-ment des depenses totales par rapport aux depenses effectives de 1974.

1'accroie-sement est de l'ordre de 7 p. 100, l'augmentation la plus importants etant prevue pour l'achat de biens d'equipement, ce qui aura, vraisemblablement, pour consequence d'intensifier la croissance du secteur de la construction aU cours de l'annee

consideree dans son ensemble. Comme les prix continuent a monter en 1975, il est possible que les depenses effectives seront superieures au mont ant total des depenses prevues au budget.

1'indice des prix a la consommation, au cours du premier semestre de 1975, a augmente de 12,7 p. 100 par rapport a la moyenne de 1974. Pour l'ensemble de l'annee, il pourrait bien y avoir un accroissement analogue a l'augmentation de 16,5 p. 100 enregistree en 1974.

En 1975, Ie PIB accusera une nette augmentation en prix courants et une faible augmentation en prix constants, et il y aura a nouveaU une perte imputable a la deterioration des termes de l'echange, perte qui reduira ou eliminera Itaccroisse-ment du PIB en chiffres reels.

On ne dispose pas d'estimations du PIB depuis 1972, et il n'est donc pas pQssible de formuler des observations detaillees dans cette section pour les annees 1974 et 1975. Neanmoins, il ressort de ce qui a ete dit plus haut qu'a prix constants la contribution du secteur agricole au PIB pour les annees 1974 et 1975 a probablement peu change par rapport a 1973. 1e secteur de la construction aurait du chaque annee, enregistrer une certaine croissance, a la suite du mont ant accru des depenses consacrees par Ie Gouvernement a des projets d'equipement et aux apports plus importants de fonds d'aide. 1e secteur de l'industrie manufae-turiere, du commerce et des communications aurait egalement

du

accuser une certaine croissance, alors que les services auraient dU profiter, en particulier, des afflux plus importants de transferts dans Ie secteur public.

Au cours des dernieres anness, 'Ie niveau de formation de capital a ete particulierement faible au Burundi et, en consequence, une proportion elevee des ressources disponibles ont ete consacrees a la consommation tant privee que publique.

II a ete estime que 6 ou 7 p. 100 seulement du PIB a ete consacre

a

des investisse--ments entre 1970 et 1973 et, en principe, un tel niveau ne pouvait engendrer,

a

long terme, un taux de croissance du PIB de plus de 2 p. 100 par an. Selon certaines indications, les depenses d'investissement en 1974 et 1975 se seraient aCcrues en

·tant que proportion du PIB, et si cette tendance se maintenait, elle pourrait contribuer

a

accelerer Ie taux de croissance

a

l'avenir. Neanmoins, alors qu'un accroissement des recettes interieures du Gouvernement pourrait contribuer a accro1tre Ie taux d'investissement, davantage de ressources exterieures sont egalement necessaires. En 1974, 1 'afflux net de transferts publics a ete de 1 milliard 118 millions de FEu, ce qui equivaut

a

environ 3,6 p. 100 du PIB. Si

·tant que proportion du PIB, et si cette tendance se maintenait, elle pourrait contribuer

a

accelerer Ie taux de croissance

a

l'avenir. Neanmoins, alors qu'un accroissement des recettes interieures du Gouvernement pourrait contribuer a accro1tre Ie taux d'investissement, davantage de ressources exterieures sont egalement necessaires. En 1974, 1 'afflux net de transferts publics a ete de 1 milliard 118 millions de FEu, ce qui equivaut

a

environ 3,6 p. 100 du PIB. Si