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III. PERSPECTIVES FAVORABLES LOCALES

III.3 Engagement des parties prenantes

Le gouvernement du Burundi bénéficie des appuis de ses partenaires au développement dans la mise en œuvre de la politique de décentralisation et dans ses efforts d’asseoir le développement économique local.

1. La coopération bilatérale et multilatérale

Beaucoup de pays, individuellement ou en groupe accompagnent le Burundi dans sa politique de développement. Nous mentionnerons les plus importants :

 Les agences des nations unies appuient le gouvernement du Burundi dans des domaines variés. Il vient d’initier, en collaboration avec le gouvernement du Burundi, le Programme d’Appui à la mise Convergence Territoriale et l’Engagement pour le Développement Humain.

 L’Union Européenne qui vient de clôturer un Programme d’Appui à la Bonne Gouvernance qui a permis aux communes d’améliorer la gestion budgétaire, la mobilisation des ressources etc. Elle accompagné le Burundi dans beaucoup d’autres programmes

 La Belgique à travers la Coopération Technique Belge qui appuie beaucoup de programme de développement du gouvernement et appuie directement les communes.

 L’Allemagne à travers son agence de coopération, la GIZ. Il accompagne l’Etat et les communes dans le développement économique local. Il a entre autres programmes, le Programme d’Appui à la Décentralisation et à la Lutte Contre la Pauvreté.

 La Coopération Suisse à travers la Direction de Développement et de la Coopération appuie l’Etat et les communes. Parmi les programmes qu’elle développe, il y a le Programme d’appui à la Décentralisation qui encadre les communes dans le développement économique local.

2. Les banques de développement et les autres institutions financières

Le Burundi recoure aux banques de développement pour financer certains projets de développement.

Il s’agit principalement de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement. Selon la loi de finances, le Ministère ayant les finances dans ses attributions émet des bon du trésor dans les banques nationales pour faire face au décalage, encours d’exercice, entre les recettes et les dépenses de l’Etat,. Ce n’est qu’en dernier recours qu’il peut s’engager aux avances de la banque de la république.

En outre, il est reconnu que les micro-finances permettent le développement des petites et moyennes entreprises dans le pays en octroyant des microcrédits aux petits entrepreneurs. Aux Burundi, les micro finances sont très développées et permettent à la population d’avoir accès facile aux crédits.

3. La coopération décentralisée

Avec l’existence des décrets qui règlementent la coopération décentralisée, les communes du Burundi commencent à s’engager dans des partenariats bénéfiques avec les autres communes d’autres pays. Nous citerons l’exemple de la coopération décentralisée entre les communes burundaises et celles de la Région des Pays de la Loire en France qui permet aux communes burundaises non seulement de profiter de l’expérience française mais également mobilise les ressources pour la mise en œuvre de leurs plans communaux.

4. Le partenariat public privé

Le gouvernement du Burundi vient de promulguer une loi portant régime général des contrats de partenariat public-privé. Les communes et l’Etat peuvent se servir du monde des affaires pour améliorer la qualité des services rendus à la population. Certaines communes et l’Etat avaient déjà commencé à recourir à ce mode de financement des projets de développement avant même sa règlementation surtout dans le domaine de construction et/ou de gestion des infrastructures publiques telles que les marchés etc.

4

Les couleurs indiquent les types de projets : Activités agropastorales (jaune), Appui aux collectivités locales (vert), lutte contre les discriminations (bleu), infrastructures (orange) et mixtes (blanc). Les 8 premiers projets sont des projets encours tandis que les autres sont des projets déjà clôturés

NOM DU PROJETBAILLEUR (S) DE FONDS

ZONE GEOGRAPHIQUEPERIODE BUDGET ORI- GINALBUDGET EN USD

Int er pays nationale interpro

- vinciale

provin-ciale Interco

m-munale commu-nale

≤33-5≥5 Alimentaire dans 3 Communes de la Région du Moso (2)CIXX1 764 706 € 2 205 883 Agricole – PAIOSA (3)CTBXX49 000 000 €61 250 000 au développement local et à la participation citoyenne dans la province de Cibitoke (PADLPC) - CTBxX5 850 508 € 7 313 135 UNICEFxX674 913 $ 675 913 FIDA, OPEP, PAMXX73 780 000 € 73 780 000 DDCXX16 040 000 CHF

14 665 143 UEXX2 797 686 $ 2 797 686 d’Appui à la mise en Convergence Territoriale et l’Engagement (PACTE) pour le développement PNUDXX7 100 000 $ 7 100 000 en soutien à la population de Buhinyuze et Mwakiro dans leurs démarches pour une sécurité CIXX 4 501 703 € 5 627 129 promotion de volontariat par encouragement et mobilisation des jeunes à s’engager dans des initia- PNUDXX2500 $ 2 500 OCDXX9 510 € 11 888 a la Reconstruction et au Développement communal dans la Province de Rutana (PARDC/R) PNUDxX5942750 $ 5 948 750 PNUDxX2140000 $ 2 140 000 FADXX66515000 UC99 772 500 ehabilitation and Sustainable Land Management (12)Banque MXX55000000 $ 55 000 000 Banque Mon- dialeXX400000 $ 400 000 t d’appui au développement communautaire et social: Cadre de gestion environnementale et sociale (14)Banque Mon- dialeXX350000 $ 350 000 BADXX10 440 000 UC15 660 000 égration du Jardinage et Elevage du petit bétail pour Lutter contre l’Insécurité Alimentaire et RCX33 272 € 41 590 Agro-ecosystem Management Programme for the Kagera River Basin (Kagera TAMP) (20)FAO, UNEP, GEFxX32 012 910 $ 32 012 910 386 755 026

IV.1 Les tendances des interventions

NATURE DES PROJETS NOMBRE DE PRO-JETS

POUR-CENTAGE BAILLEURS Activités agropastorale/sécurité

ali-mentaire 11 55 CI, CTB, NU, BM, BAD, UE, RC, OCD

Appui des collectivités locales 4 20 CTB, DDC, NU Lutte contre les discriminations et

co-hésion sociale 3 15 NU, BM

Développement des infrastructures 1 5 BAD

Micro subventions 1 5 NU

TOTAL 20 100

Source : analyse des projets identifiés

Source : analyse des projets identifiés

Sur les 20 projets identifiés, 11 projets représentant 55 % sont des activités agropastorales, 4 projets représentant 20 % sont des projets d’appuis aux collectivités locales, 3 projets représentant 15 % sont des activités pour la lutte contre les discriminations et pour la cohésion sociale. Nous n’avons identifié qu’un seul projet pour le développement des infrastructures et un seul projet pour les micros subventions représentant chacun 5 %

En outre, presque tous les bailleurs, les grands et les petits, interviennent dans le développement économique local, appuient le secteur agropastoral : 7 bailleurs sur 8 financent ce secteur.

Même la DDC, à travers l’appui aux collectivités locales, finance des projets communaux qui sont directement ou indirectement lié au secteur agropastoral.

IV.2 Taille des projets

La taille des projets peut être définie en fonction de l’espace géographique couvert par le projet, du budget y alloué et ou de la durée du projet.

IV.3 Zone de couverture des projets

ZONE D’INTERVENTION NOMBRE DE

PROJETS % BAILLEURS

inter pays 1 5 NU

Nationale 0 0

Interprovinciale 11 55 CTB, BAD, NU, BM, DDC,

UE

Provinciale 3 15 CTB, NU

Intercommunale 4 20 CI, NU, RC

Communale 1 5 OCD

TOTAL 20 100

Source : analyse des projets identifiés

Source : analyse des projets identifiés

Sur les 20 projets identifiés, il n’y a qu’un seul projet régional qui couvre plusieurs pays dont le Burundi et un seul projet qui est mis en œuvre dans une seule commune. Pour les autres,

- 10 projets, soit 50 % sont mis en œuvre dans plus d’une province.

- 4 projets, soit 20 % sont des projets mis en œuvre dans quelques communes

- 3 projets, soit 15 % sont des projets provinciaux mis en œuvre dans une seule province chacun

- Il n’y a aucun projet qui couvre tout le territoire national. Il est vrai que la zone d’action du PNUD pour les micros subventions couvre tout le territoire national. Mais si on observe les 43 subventions déjà octroyées, seules 11 provinces sur 18 en ont bénéficiées.

Cependant, il est à remarquer que les nations unies sont présentes dans les grands et les petits projets qui couvrent les grands et les petits espaces géographiques. Ce sont les nations unies qui financent le projet régional. Les autres projets importants sont les projets interprovinciaux. Les bailleurs qui financent ces projets sont les nations unies, la CTB, la DDC, l’UE, la BM et la BAD.

La CI, le RC, l’OCD et quelques agences des nations unies financent les petits projets qui couvrent l’espace d’une commune ou de quelques communes.

IV.4 Le financement des projets

L’importance des projets peut également être évaluée sur base du budget y alloué. Ainsi, selon le tableau ci haut :

- Les activités agropastorales qui représentent 55 % des projets utilisent plus de 64 % du budget alloué aux 20 projets

- Le projet pour le développement des infrastructures représentant 5 % des projets utilise plus d’un quart du budget total alloué à tous les projets, soit 25.8 %

- Les projets d’appui aux collectivités locales utilisent moins de 1 % du budget total

- Les projets sur les micros subventions et les projets pour la lutte contre les discriminations utilisent un budget de moins de 1 %

Source : analyse des projets identifiés

NB : les activités agropastorales et le développement des infrastructures utilisent à eux seuls plus de 90 % du budget total réservé aux 20 projets identifiés.

BUDGET

Le tableau ci haut montre que sur 20 projets identifiés, 6 projets, soit 30 % utilisent moins de 1 million de dollars, 7 projets, soit 35 % utilisent un budget compris entre 1,1 et 10 million de dollars, 3 projets, soit 15 % utilisent un budget compris entre 10,1 et 50 million de dollars et 4 projets, soit 20 % utilisent plus de 50 million de dollars

IV.5 La durée des projets

Sur les 20 projets identifiés, il y a 7 projets représentant 35 % qui ont une durée vie de moins de trois ans, 1 projet représentant 5 % qui a une durée de vie comprise entre 3 et 5 ans et 11 projets représentant 55 % qui couvrent une période de plus de cinq ans. Le projet financé par RC n’a pas précisé la durée du projet.

IV.6 Les bailleurs

BAILLEURS PROJETS

PAR BAIL-LEUR

%

PRO-JETS BUDGET PAR

BAILLEUR ($) % BUD-GET

Caritas International (CI) 2 10 7 833 011 2

Coopération Technique Belge

(CTB) 2 10 68 563 135 18

Les agences des Nations Unies

(NU) 7 35 121 660 073 31

Banque Mondiale (BM) 3 15 55 750 000 14

Banque Africaine de

Développe-ment (BAD) 2 10 115 432 500 30

Union Européenne (UE) 1 5 2 797 686 1

Direction du Développement de

la Coopération (DDC) 1 5 14 665 143 4

AUTRES (Rotary Club (RC)et

Ordre des Carmes déchaux (OCD) 2 10 53 478 0

TOTAL 20 100 386 755 026 100

Source : analyse des projets identifiés

Source : analyse des projets identifiés

- Les Nations Unies utilisent 31 % du budget total pour financer 7 projets sur 20.

- La Banque Africaine de Développement utile 30 % du budget total pour financer deux projets sur 20

- La Coopération Technique Belge utilise 18 % du budget total pour financer deux projets sur 20

- La Banque mondiale utilise 14 % du budget total pour financer trois projets sur 20.

Les 4 bailleurs ci hauts cités totalisent plus de 93 % du budget total pour financer 14 projets sur 20. Le reste des bailleurs se répartissent les 7 % du budget pour financer les 6 autres projets comme suit : la Coopération Suisse (DDC) 4 %, la CI 2 % et l’Union Européenne 1 %. Le financement du RC et de l’OCD combiné représente moins de 1 %.

OUESTCENTREESTSUDNORD Total% BUBANZABUJUMBURACIBITOKEMAIRIEGITEGAMURAMVYAMWAROKARUSIRUYIGICANKUZORUTANABURURIMAKAMBARUMONGEMUYINGAKIRUNDOKAYANZANGOZI - XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3436 X X X XXX X 77 - - XXX XX XX77 - - XX XX44 - XXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX4345 - 2 650730674552171491295100 - 131616842

IV.7 Répartition des projets sur le territoire national

Source : analyse des projets identifiés

Il existe des disparités provinciales et régionales dans la répartition des projets identifiés 1. Disparités provinciales

PROJETS NOMBRE DE

PRO-VINCES % PROVINCES

Sans projet 3 17 Mairie et Mwaro et Rumonge

moins de 5 projets 4 22 Bubanza, Muramvya, cankuzo, Makam-ba

de 5 à 10 projets 9

50

Bujumbura, Cibitoke, Gitega, Karusi, Ruyigi, Rutana, Bururi, Muyinga et Kayanza

plus de 10 projets 2 11 Kirungo et Ngozi

TOTAL 18 100

Source : analyse des projets identifiés

Sur les 20 projets identifiés, aucun d’entre eux n’est mis en œuvre dans la province de Mwaro et en Mairie de Bujumbura. Il en est de même de la province de Rumonge car le seul projet enregistré dans cette province est un projet du PNUD qui a commencé en 2015 mais qui n’est pas encore lancé dans ses provinces d’intervention qui sont Makamba, Rumonge et Bujumbura.

Dans d’autres provinces comme Bubanza, Muramvya, Cankuzo et Makamba nous n’avons enregistré qu’un seul projet mis en œuvre par province. Pourtant, dans la plupart d’autres provinces, 50 % d’entre elles, on trouve entre 5 à 10 projets. Il y a même deux provinces qui ont plus de 10 projets chacun.

Pour les provinces de Mwaro et Rumonge, cela s’explique par le fait que ces provinces ont été créées très récemment et que par conséquent, les projets qui y sont développés sont enregistrés sous le nom de leurs provinces d’origine. Pour la Marie, l’absence de projets s’explique par le fait que la plupart des projets identifiés sont des activités agropastorales qui ne se pratiquent en ville.

pour les projets de type commercial observés en ville, il n’y avait pas assez de documentation.

1. Les disparités régionales

Source : analyse des projets identifiés

La région Sud est la moins servie en projets de développement économique local tandis que la région nord totalise à elle seule près de 50 % des projets répartis sur tout le territoire national.

Cependant, si on analyse de près, ce sont surtout les projets de micro subventions qui gonflent le nombre de projets dans la région Nord (27 projets sur 43) sachant que ce sont de petits projets qui n’utilise qu’un budget de moins de 1 % du budget global.

IV.8 Les intervenants du DEL

Bailleurs Partenaires locaux

Caritas international Caritas diocésaines

Coopération Technique Belge Gouvernement, Commune

Organisation des Nations Unies OSC, gouvernement, commune, ONG international Ordre des Carmes Déchaux OSC

Banque Africaine de Développement Gouvernement, OSC

Banque Mondiale Gouvernement, OSC

Rotary Club OSC

Direction du Développement de la

Coopération OSC, Commune

Union Européenne ONU

Source : analyse des projets identifiés

Le tableau ci haut montre que les bailleurs travaillent avec des partenaires locaux à savoir : le gouvernement, la société civile y compris l’église catholique et quelque fois les communes.

Les plus grands projets qui couvrent l’espace d’une province et plus doivent impliquer le gouvernement central tandis que pour les petits projets, les bailleurs peuvent travailler avec la société civile et ou les collectivités locales

Les agences des nations unies utilisent les fonds de l’Union Européenne ou d’autres structures internationales et nationales

V. PRATICIENS DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE LOCAL ET CENTRE DE COMPETENCES

Il existe beaucoup de projets et d’intervenants dans le Développement Economique Local (DEL) au Burundi avec chacun sa zone d’interventions et des expériences variées. Tous ces projets doivent s’aligner à la politique nationale chacun dans son domaine d’intervention. Ainsi, les premiers centres de compétence c’est le gouvernement qui trace sa politique avec une vision claire.

V.1 L’appui aux collectivités locales

Il y a trois principaux partenaires qui s’investissent dans l’appui aux collectivités locales à savoir : la GIZ qui intervient dans les provinces de Gitega et Mwaro au centre, la coopération suisse qui appui les provinces Ngozi et Kayanza au Nord du pays et la CTB qui appui les communes de la province Cibitoke, l’union européenne à l’Est principalement. Dans leurs zones, on trouve des expériences variées dans le domaine du développement économique local mais qui ne sont pas nécessairement disponibles ailleurs.

- Dans la province de Cibitoke, les communes ont développé une maitrise d’ouvrage qui permet l’amélioration de la qualité des services offerts à la population mais également un bon encadrement du développement local.

- En plus de la maitrise d’ouvrage, les provinces de Kayanza et Ngozi au nord, sont en train de promouvoir le développement économique local avec l’approche partenariat public privé, l’encadrement du secteur privé et des stratégies de mobilisation des ressources. . - Dans les provinces de Gitega et Mwaro au centre, en plus de la mobilisation des ressources

et de la maitrise d’ouvrage, les communes sont en train de mettre en œuvre des stratégies visant au développement de l´économie locale et à la création d’emplois à travers le développement des filières comme la banane ou la pomme de terre, le renforcement de l´esprit d´entreprenariat. Avec l’Initiative Energising Development, les ménages ruraux et les infrastructures communales ont un accès facile à l’énergie.

V.2 Le domaine agropastoral

Comme dans d’autres domaines, les programmes et projets d’appui au secteur agropastoral doivent s’inscrire dans la droite ligne du gouvernement. Ce dernier a élaboré une Stratégie Nationale Agricole (SAN) dont l’objectif principal est :

« Contribuer de manière durable à la réduction de la pauvreté et de soutenir la croissance économique du Burundi à travers l’augmentation de la productivité des facteurs de production, la valorisation maximale des productions, la diversification des opportunités de revenus, la préservation et le maintien des ressources naturelles et environnementales »

La SAN a quatre axes prioritaires à savoir :

- AXE 1 Accroissement durable de la productivité et de la production agricole;

- AXE 2 Promotion des filières et de l’agro-business ;

- AXE 3. Appui à la professionnalisation des producteurs et développement des initiatives privées.

- AXE 4. Renforcement des capacités de gestion et de développement du secteur agricole.

Il existe beaucoup d’intervenants dans ce secteur, les grands et les petits. Il y a des projets d’envergure nationale régionale tout comme il y a de petits projets qui sont mis en œuvre à l’échelle communale voir même collinaire.

- Projet d’enregistrement des terres de trois ans financé par ZOA pour réduire les conflits et encourager les agriculteurs à investir davantage dans leur pays.

- Le Projet d’Appui aux Personnes Vulnérables de la Province de Ruyigi financé par la CTB vise à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables et la lutte contre l’insécurité alimentaire. Le volet foncier porte sur la sécurisation des terres des agriculteurs, dans les collines et dans les marais

- Le Projet d’appui à l’intensification et à la valorisation agricoles du Burundi (Paiva-B) a été initié par le gouvernement du Burundi, avec l’appui du Fonds international de développement agricole (Fida), l’Union européenne et le PAM.

- Le Programme SANGIRA constitue une approche originale qui vise la réduction des conflits fonciers, l’accès au foncier des personnes sans terre et la décentralisation de la gestion foncière.

- Le Programme d’Appui à la Bonne Gouvernance (Gutwara Neza) de l’Union Européenne a appuyé quatre communes de la province de Gitega et trois communes de la province de Karusi pour la mise en place de leur SFC ou « bureau du foncier ».

- Le Programme d’Appui de la Coopération Suisse à la Gestion Foncière au Burundi appui la gestion décentralisée de terres à Ngozi et a permis d’implanter deux SFC.

- Le projet PAPAB vise l’augmentation durable de la production agricole au Burundi par la promotion d’une agriculture orientée vers le marché, soutenue par des techniques agricoles durables, résilientes aux effets du changement climatique et par un système de subvention des engrais.

- Les projets financés par la Banque Mondiale dont Le Projet de Réhabilitation et d’Appui au Secteur Agricole du Burundi (PRASAB).

- Les projets financés par les différentes agences des Nations Unies comme le PNUD la FAO, PAM qui visent à développer le secteur agricole au Burundi.

- La Région des Pays de la Loire soutient deux filières qui sont parmi les principales sources de croissance dans le pays : développement de la filière poisson et appui à la conservation ainsi que l’aide à la production et à la commercialisation du thé du Burundi.

- L’Organisation d’Appui à l’auto - Promotion (O.A.P.) est une ONG de développement qui vise la promotion des communautés rurales de la province de Bujumbura en appuyant les initiatives de la population dans trois secteurs de développement : l’agriculture et la lutte antiérosive, l’emploi non agricole et l’épargne et le crédit ruraux.

- L’Eglise catholique du Burundi comme centre de compétence du DEL: Tous les 8 diocèses de l’Eglise Catholique du Burundi ont créé en leur sein des organisations de développement qui encadrent la population dans ses efforts pour sortir du cercle de pauvreté et atteindre un développement économique durable. Certaines congrégations, comme la Congrégation Bene Yozefu de Giheta, ont intégré dans leur mission des actions pour la promotion du développement économique local.

Tous ces projets deviennent constituent des centres de compétences et des sources d’information pour ce qui est du DEL dans leurs domaines agropastoraux et ils ne sont pas les seuls.

V.3 Les pme et la création de l’emploi

Il existe des centres de compétence dans le domaine des PME et la création de l’emploi pour un Développement Economique Local. Certaines sont des initiatives du gouvernement tandis que d’autres sont des initiatives privées.

1. L’Agence de Promotion des Investissements (API)

Créée par décret N° 100/177 du 19 octobre 2009, l’Agence de Promotion des Investissements a pour mission générale de promouvoir l’investissement et l’exportation au Burundi, et notamment de :

 Informer les investisseurs sur tout ce qui touche à la promotion de l’investissement et de l’exportation ;

 Assister et appuyer les investisseurs en général et les exportateurs en particulier notamment dans l’obtention des documents et/ou l’accomplissement des

formalités exigées par la loi ;

 Concevoir les réformes nécessaires à l’amélioration du climat des affaires ;

 Interpeller les administrations sur les cas de non application ou de mauvaise application de toute loi ou réglementation en rapport avec la promotion des investissements et des exportations.

Actuellement, il existe un guichet unique pour la création d’une entreprise quand on y entre, on sort avec son entreprise.

Au cours d’un café de presse organisé par l’API vendredi le 22 avril 2016, son Directeur a dit qu’ « Au cours de ce premier trimestre 2016, 532 entreprises ont été enregistrées avec une

Au cours d’un café de presse organisé par l’API vendredi le 22 avril 2016, son Directeur a dit qu’ « Au cours de ce premier trimestre 2016, 532 entreprises ont été enregistrées avec une

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