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Efficacité du projet

Dans le document Évaluation externe finale (Page 29-0)

2. Efficacité, efficience, faisabilité et impact

2.1. Efficacité du projet

Le Projet « Lutte contre le travail des enfants à travers la lutte contre le décrochage scolaire dans les provinces de Chefchaouen et Larache, région de Tanger-Tétouan-Alhucemas (Maroc), avec une attention particulière à la situation des filles et en milieu rural » a été exécuté dans un contexte marqué par le COVID-19 et a subi les effets de la pandémie.

La fermeture des écoles au cours du deuxième semestre de l'année 2019-2020 et les restrictions répétées et continues sur les mouvements et les rassemblements sociaux tout au long du projet non seulement explique qu'il a été nécessaire de prolonger la durée du projet. Cela a également entraîné l'abandon ou le retard de plusieurs activités, et même leurs produits n'ont pas pu être correctement diffusés et exploités.

Outre cette circonstance défavorable imprévisible, deux autres types de facteurs ont affecté négativement l'exécution des activités : les facteurs politiques, marqués par les élections aux deux Chambres au Maroc qui ont occupé une partie du temps du syndicat au premier semestre 2021, et les facteurs météorologiques, car en hiver, l'accessibilité aux écoles dans les zones rurales est fortement affectée.

D'autre part, le profil militant du personnel du projet, tant au niveau national qu'au niveau de chaque province, a pu entraver l'exécution et rendre difficile le suivi du projet. Issus du monde de l'éducation, ils ne sont pas des chefs de projet typiques. Il convient de souligner que, d'autre part, le fait que ces animateurs soient membres du SNE a présenté des avantages notables : 1. ils connaissent très bien le système éducatif, 2. ils ont un haut degré de

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motivation confirmée dans les entretiens, 3. les liens que le syndicat entretient avec les directions provinciales et régionales du MEN et avec le personnel enseignant voire les directeurs des établissements scolaires facilitent l'exécution des activités.

Il convient également de noter que le projet était très ambitieux dans sa formulation en termes d'objectifs, de résultats et d'indicateurs. Réduire le décrochage scolaire de 50 % sur l'ensemble nombre d'élèves (I.1.OE) et 80% du sexe féminin (I.2.OE) sur une période de 12 mois, est un objectif très difficile à atteindre, tout comme la réduction de moitié des échecs scolaires (I1. R.1). Surtout en gardant à l'esprit que la période d'exécution du projet ne coïncide généralement pas exactement avec l'année scolaire et que le décrochage scolaire est un problème aux causes multiples, dont certaines, telles que le mariage précoce, la pauvreté des familles, le besoin de main-d'œuvre supplémentaire dans les exploitations familiales, ne sont pas directement et systématiquement abordés par les activités et les résu ltats du projet.

L'élaboration d'un nombre considérable de plans et stratégies participatifs qui nécessitent la mobilisation du personnel volontaire et de la population bénéficiaire mérite la même valeur : stratégie contre le décrochage scolaire, plan de communication et 3 plans de coexistence, quand ce dernier chiffre n'existe pas au Maroc. De l'avis de l'évaluateur, le développement participatif de ces produits aurait nécessité, même sans pandémie, un délai d'exécution de plus de 12 mois.

C'est-à-dire si l'on tient compte du contexte institutionnel dans lequel il intervient, celui de l'enseignement public, un secteur caractérisé par une lenteur bureaucratique, un manque de ressources et de capacités, et des mécanismes de participation très faibles.

D'un point de vue strictement formel, il est vrai que pour les raisons indiquées ci-dessus, le degré de portée de la plupart des indicateurs est inférieur à l'objectif fixé dans la matrice, voire nul dans certains cas du fait qu'il existe des activités qui n'a pas pu être réalisé. Cependant, compte tenu du contexte du COVID-19, l'effort fourni par le partenaire local et par tout le personnel impliqué dans le projet, même sur une base volontaire, pour réaliser un grand nombre d'activités en un peu plus d'un semestr e devrait être bienvenu. .

En effet, le projet a été officiellement lancé en présence du personnel enseignant des centres sélectionnés le 19 décembre 2020, et en seulement 7 mois, 4 sessions de formation ont été organisées dans 3 provinces, aboutissant au Forum des Jeunes les 14 et 15 juillet, 2021. ; 7 activités récréatives documentées dans un rapport du partenaire local; un soutien scolaire a été apporté à un total de 626 filles et garçons ; et 412 paires de lunettes ont été diagnostiquées et fournies aux élèves ayant des problèmes de vision dans 12 écoles du nord du Maroc, dont beaucoup sont situées dans des villes difficiles d'accès ; Des réunions de plaidoyer ont été organisées dans les 12 écoles.

Toutes les activités n'ont pas été réglées avec un bilan aussi positif, puisque certaines ont dû être révisées, comme c'est le cas de l'élaboration des 3 plans de coexistence qui a été remplacé par un Guide pratique pour l'amélioration de la coexistence et la réduction de la violence dans les milieu scolaire r édigé avec son diagnostic de terrain par un cabinet espagnol avec des chercheurs locaux.

D'autres activités très pertinentes, comme celles qui cherchaient à mobiliser et à influencer l'implication et l'engagement du MEN et de la population en général, y compris les pères et les mères, ont malheureusement été écartées ou abordées à temps, sans structurer une campagne à proprement parler.

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Il manque une plus grande emphase sur cette composante. En effet, avec une dédicace similaire à celle d'une marche régionale, qui dans le contexte du COCVID-19, aurait pu être interdite ou avoir posé un risque sanitaire publiques, des activités alternatives auraient pu être imaginées.

Les trois études autres que la Baseline ont également montré des retards (Guide Pratique,

Stratégie contre le décrochage scolaire et Stratégie et Plan de communication) qui, lors de sa publication en juillet 2021, n'ont pas pu être largement diffusés et le débat, la priorisation, la planification et la mise en œuvre nécessaires des mesures, actions et recommandations les plus pertinentes et des points réalisables décrits dans ces documents très précieux documents. Il est recommandé d'en faire une large diffusion et une sélection des actions à entreprendre dans le cadre d'une intervention ultérieure.

Bref, il faut reconnaître qu'une gestion plus efficace du projet aurait permis de surmonter plus efficacement les difficultés du contexte et qu'une formulation plus en adéquation avec les capacités du secteur éducatif marocain aurait permis une plus grande d'efficacité, entendue comme la portée des objectifs et des résultats. Cela dit, on peut conclure que compte tenu du contexte d'exécution, l'efficacité du projet a été satisfaisante.

2.2 Analyse systématique des résultats et des indicateurs

Le tableau ci-dessous détaille le degré de réalisation de tous les résultats et indicateurs.

En ce qui concerne l'objectif spécifique, il n'existe pas de données quantitatives permettant d'évaluer le degré de réalisation de l'objectif spécifique.

Cependant, selon ce qui a été vérifié dans les entretiens et les groupes de discussion, l'implication et la motivation du personnel de coordination du projet et la participation et le dévouement du personnel enseignant, associatif et institutionnel dans de nombreuses écoles ont eu des résultats et ont eu un impact positif dans les résultats et l'intérêt de la population étudiante, ce qui se traduit par une diminution à long terme du risque de décrochage scolaire.

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DE L'IOV

Évaluer atteint ado

OS1 : Réduire le nombre de mineurs à risque d'accéder au marché du travail en réduisant les taux de décrochage scolaire à Chefchaouen, Larache et Ouezzane, dans la région de Tanger-Tétouan-Alhucemas (Maroc), avec une attention particulière à la situation des filles et des zones rurales.

I1.OE : Réduction de 50% du taux d'abandon scolaire général après l'exécution du projet dans les centres sélectionnés.

N/P

I1. Vérifié par l'OE: les informations n'ont été obtenues que des étudiants inscrits et

les abandons scolaires dans les écoles de la province de Ouazzane. En comparant lesdites données pour l'année 2020-2021 (73 décrocheurs sur 665 inscrits dans 3 écoles, ce qui donne un taux de 10,97%) avec celles qui apparaissent dans l'étude de base pour les 3 écoles de cette province (4 décrocheurs sur un total de inscriptions sans

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préciser) au cours de l'année 2019-2020, nous avons constaté que le décrochage scolaire aurait augmenté au cours de la période.

Cependant, ces données n'ont pu être corroborées in situ et l'augmentation pourrait s'expliquer par l'impact du COVID-19, puisque d'une part, l'année 2019-2020 a été marquée par la fermeture des écoles de mars à l'été et qu'il y a eu une approbation générale. Une autre explication est que les données fournies par les adresses des établissements scolaires au moment de la préparation de la Ligne de

Base avait tort. Avec des données incomplètes et peu fiables, et compte tenu du contexte COVID-19 et de son impact sur l'assiduité en classe, l'échec scolaire et l'économie familiale, on ne peut en déduire que le projet n'a pas eu d'impact positif sur le décrochage scolaire.

I2.OE : Réduction de 80% du taux d'abandon scolaire féminin après l'exécution du projet pendant une année scolaire dans les centres sélectionnés.

N/P

I1. OE vérifié : Des informations ont été obtenues uniquement sur les étudiantes inscrites et les abandons scolaires des filles dans les écoles de la province de Ouazzane.

En comparant lesdites données pour l'année 2020-2021 (25 décrocheurs sur 301 inscrits dans 3 écoles, ce qui donne un taux de 8,30%) avec celles qui apparaissent dans l'étude de base pour les 3 écoles de cette province (1 décrocheur sur un total de effectifs non précisés) sur l'année 2019 -2020, on constate que le décrochage scolaire aurait augmenté au cours de la période.

Cependant, ces données n'ont pu être corroborées in situ et l'augmentation pourrait s'expliquer par l'impact du COVID-19, puisque d'une part, l'année 2019-2020 a été marquée par la fermeture des écoles de mars à l'été et qu'il y a eu une approbation générale. Une autre explication est que les données fournies par les adresses des écoles au moment de la préparation de la base de référence étaient erronées. Avec des données incomplètes et peu fiables, et compte tenu du contexte COVID-19 et de son impact sur l'assiduité en classe, l'échec scolaire et l'économie familiale, on ne peut en déduire que le projet n'a pas eu d'impact positif sur le décrochage scolaire.

RÉSULTATS IOV

Résultat 1. Amélioration des capacités des enseignants des provinces de Chefchaouen, Larache et Ouezzane, dans la région de Tanger Tétouan-Alhucemas (Maroc), dans la lutte contre le travail des enfants en réduisant le décrochage scolaire

53%

I1.R1: Réduction de 50% de l'échec scolaire à la fin du mois d'exécution 12.

I1.R1 vérifié : Aucune donnée n'a été obtenue pour l'année 2020-2021 sur l'échec scolaire. Encore une fois, il convient d'insister sur les lacunes du système de suivi des données quantitatives et des élèves à risque de décrochage scolaire, en l'occurrence en raison d'un échec.

N/P

I2.R1 : Au moins 45 enseignants des centres sélectionnés ont réussi les quatre modules de formation et

ont vu leurs compétences s'améliorer en termes de techniques d'enseignement et d'accompagnement scolaire.

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I2.R1 vérifié : Selon les listes de présence fournies pour les 4 activités de formation, un total de 50 enseignants des 12 établissements du projet ont reçu au moins une des 4 sessions de formation organisées (voir listes en annexes). Mais seulement 14 ont participé à plus d'une formation : 12 ont suivi deux formations.

Un seul enseignant, de l'école Massira, a participé aux 3 formations et un autre, de l'école El Kadi Ayad, a participé aux 4 formations.

66 %

A la première formation, sur l'échec scolaire, 24 enseignants ont participé, 15 hommes et 9 femmes, deux de chaque école. Dans le second, sur la pédagogie compensatoire, il y avait au total 33 enseignants, 25 hommes et 8 femmes. Toutes les écoles étaient représentées sauf Ibn Malik Mesmouda et Marinien. A la troisième formation, sur la communication en classe, 60 enseignants ont participé mais seulement 4 provenaient de trois établissements du projet : Massira, Kadi Ayad et Sidi Boussefra. Enfin, la quatriè me formation, sur le leadership, dispensée lors du Forum des jeunes enseignants, s'adressait à 30 enseignants mais seulement 6 provenaient de deux écoles sélectionnées : Mataa et Kadi Ayad.

Il est à noter que les difficultés imposées par le COVID-19 aux déplacements ont entravé le programme de formation initialement prévu et contraint à le réajuster. Les sessions de formation ont duré une journée, à l'exception de la formation dispensée dans le cadre du Forum des jeunes, qui a duré plus de deux jours.

Quant au contenu de la formation, il semble approprié aux objectifs du projet et a particulièrement intéressé les enseignants qui y ont participé. La formation sur la pédagogie compensatoire a été particulièrement utile et intéressante pour les participants. Les ateliers et cas pratiques ont été appréciés et demandés aux formateurs.

Il manque une évaluation du développement des compétences développées à travers ces formations, soit à la fin de chacune d'entre elles, soit à la fin du projet.

décrochage scolaire

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Table d'élaboration propre

I3.R1 : Au moins 960 filles et garçons (80 par école participante) en difficulté scolaire bénéficient d'actions d'accompagnement scolaire.

I3.R1 vérifié : Au total 626 garçons, 345 (55,11%) et 281 filles (44,89%) ont bénéficié d'un soutien scolaire selon la répartition suivante. Ces données ont été calculées sur la base des listes des bénéficiaires de l'aide scolaire, après avoir demandé au SNE de préciser le sexe à côté du nom et du DNI, cette colonne n'existant pas.

63%

Lieu École

Étudiants en soutien scolaire

Soutien scolaire à Garçons

Soutien scolaire à filles

1 Ouezzane École Marinien – Ain Baida – 35 19 16

2 Ouezzane École Ibn Malik Mesmouda École 27 14 13

3 Ouezzane El Massira – Ouezzane École 30 19 11

4 Chefchaouen

Tynghaya Algharbia – Bab

bol 42 27 15

5 Chefchaouen École Azouljam – Bab Berred– 23 dix 13

6 Ecole Chefchaouen Oulad Mataa - Bni Selmane 55 25 30

7 Chefchaouen École Bni Yejjil – Beni Faghloum 127 71 56

8 Larache École Med El Hassan Ouazani 53 33 20

9 Larache École Ibnou Hamza 75 39 36

10 Larache École EL QUADI AYAD 60 33 27

11 Larache École SIDI BOUSSEFRA 79 44 35

12 Larache École MOULAY ISMAIL 20 11 9

626 345 281

100,00% 55,11% 44,89%

Table d'élaboration propre

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1 0 Larache

École EL QUADI

AYAD 2 1 1 3 3 0 1 1 4 2 2

1 École SIDI

1 Larache BOSSEFRA 2 1 1 2 1 1 2 2

1 École MOULAY

2 Larache ISMAIL 2 1 1 4 3 1 0

Nombre total d'enseignants

écoles du projet : Totalise tout

24 15 9 33 25 8 4 4 6 4 2

participants : 24 15 9 33 25 8 60 30

Exemples de listes de bénéficiaires du soutien scolaire fourni par le SNE

L'accompagnement a été assuré par des enseignants des écoles appuyées par le projet, après une formation en pédagogie compensatoire. Il est à noter que le soutien scolaire n'est pas institutionnalisé au Maroc, et que les enseignants ont assuré ce soutien en dehors des heures de classe, en échange d'une compensation financière.

50%

Toutes les écoles ont participé à cette activité.

I4.R1 : Élaboration et mise en œuvre d'au moins 3 plans de coexistence scolaire, avec une attention particulière à l'approche genre, aux relations de genre au sein des écoles, tant pour les étudiantes que pour les enseignantes, un par zone d'intervention (Larache, Ouazzane et Chefchaouen).

I4.R1 vérifié : Cet indicateur n'a pas été atteint tel que formulé. Du à

que le chiffre des plans de coexistence scolaire n'existe pas au Maroc et qu'il n'y avait pas de données sur le problème de la violence et du harcèlement envers les enfants dans les écoles, il a été jugé plus approprié de réaliser un guide pratique basé sur une étude de terrain sur la violence dans les écoles et la coexistence. Ce Guide pratique pour l'amélioration du vivre-ensemble et la réduction de la violence en milieu scolaire, préparé par Maha Raissouni et Karima Haddi pour ICG International Cooperation and Management SL, a été préparé en juin et juillet 2021, et ne peut donc être ni diffusé ni exploité à des fins la préparation des plans dans les établissements bénéficiaires (juillet 2021). Cependant, les recommandations formulées peuvent être utiles pour améliorer le vivre-ensemble et lutter contre la violence et le harcèlement à l'école.

Les établissements scolaires ayant participé au projet, les clubs éducatifs et les centres d'écoute et de médiation prévus par le gouvernement dans sa Stratégie de lutte contre la violence en

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milieu scolaire. Le personnel enseignant, les garçons et les filles et les parents d'élèves auraient également pu être formés et sensibilisés aux mécanismes développés pour lutter contre la violence à l'école (clubs éducatifs, centres régionaux et provinciaux de lutte contre la violence à l'école qui dépendent des directions régionales et provinciales, le MEN, l'observatoire national de prévention et de lutte contre les violences en milieu scolaire, une base de données des cas, le numéro vert des plaintes, etc.).

Le guide contient également un diagnostic qui permet d'évaluer la dimension de genre des violences, puisqu'une des dix filles interrogées dans les écoles du projet reconnaît avoir subi du harcèlement jusque sur le chemin de l'école. Il met également en évidence la normalisation de la violence contre les enfants à l'école et les rôles et stéréotypes de genre qui alimentent le décrochage scolaire des filles. Dans le domaine institutionnel, il identifie que les centres et clubs d'écoute et de médiation n'existent pas ou n'existent que formellement, et de plus ils ne sont pas dotés de ressources humaines spécialisées. Il incombe

généralement au personnel enseignant de manière volontaire, et ce sans avoir reçu la formation néc essaire.

Les recommandations du guide sont utiles et précieuses mais doivent encore être développées pour être appliquées dans au moins certaines des écoles du projet.

58%

Par conséquent, le résultat atteint est évalué à 50 %, la mise en œuvre de ces mesu res étant toujours en suspens.

I5.R1 : Réaliser 12 activités à caractère ludique et d'ouverture sur l'environnement des centres éducatifs (une par centre participant) qui améliorent l'attractivité de l'école pour les mineurs et l'implication de l'environnement dans la communauté éducative.

I5.R1 vérifié : Il a été signalé dans le rapport final d'avancement que 12 activités de loisirs ont été réalisées, une dans chaque école, mais il n'a été possible de documenter la réalisation de ces activités que dans 7 écoles sur la base des rapports d'activités et reportages photographiques du partenaire local sur les activités récréatives. Ces activités récréatives et culturelles (jeux, dessins, peintures murales, spectacles de clowns, jardinage, circuits, expositions sur le travail des enfants, clubs de lecture) ont également rempli une fonction d'embellissement du centre scolaire et nombre d'entre elles ont tourné autour de la sensibilisation contre le décrochage scolaire et le travail des enfants. Des activités dûment accréditées ont été réalisées dans les écoles suivantes:

Lieu 1 Ouezzane 2 Ouezzane

École

École Marinien – Ain Baida – École Ibn Malik Mesmouda

Activités parascolaires

28- mai-21 10-Avr-21 6 Chefchaouen École Oulad Mataa – Bni Selmane 31-mars-21

8 Larache École Med El Hassan Ouazani 02-Avr-21

9 Larache École Ibnou Hamza École EL 28-Avr-21

10 Larache QUADI AYAD École SIDI 26-mai-21

11 Larache BOUSSEFRA 10-Avr-21

Tableau d'élaboration propre basé sur le rapport du partenaire local sur les activités récréatives

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Photographies d'activités récréatives fournies par SNE-FDT

I6.R1 : Une réunion s'est tenue avec la participation d'au moins 8 enseignants et cadres syndicaux enseignants de la Région Tanger-Tétouan-Alhucemas et 8 d'Andalousie pour l'échange

d'expériences en matière de qualité de l'enseignement et la mise en place d'accords de coopération I6.R1 vérifié : Non réalisé en raison du contexte COVID-19.

I7.R1 : Au moins une convention de coopération établie entre les acteurs impliqués dans le projet dans la

I7.R1 : Au moins une convention de coopération établie entre les acteurs impliqués dans le projet dans la

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