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Effets de l’accompagnement des entreprises

Effets de l’accompagnement des entreprises

Evaluations sommaires des actions menées par les entreprises suite/au cours des interventions « Prévention durable »

Mis à jour au 19 octobre 2007

Code entreprise Intervention

Principales actions repérées

E6 – RAE - JdB L’entreprise est accompagnée par les intervenants à la suite de l’analyse rétrospective. Plusieurs phases sont perceptibles dans la mobilisation des acteurs de l’entreprise. Une première a vu le déploiement d’un questionnaire TMS passé à l’ensemble des salariés et une forte mobilisation d’acteurs issus du management pour des temps d’information sur les TMS. Dans une seconde phase, la traduction du résultat du questionnaire et des connaissances tirées de situations concrètes de travail n’a pas permis à l’entreprise de confirmer un projet global de prévention des TMS. D’autres enjeux technico-économiques ainsi que des jeux d’acteurs internes sont vraisemblablement à l’origine de cette difficulté. Pour autant, le travail des intervenants est poursuivi en participant aux projets de l’entreprise suivant ses temporalités : conception produit, implantation ligne et cahier des charges de cellules semi-automatiques. Malgré ces difficultés et la modestie des résultats, des acteurs de l’entreprise nous assurent du rôle déterminant que les intervenants jouent pour la durabilité de ce projet de prévention.

E7 – R Plusieurs changements (4) de direction en 6 mois en lien certainement avec une forte difficulté ou volonté de poursuivre une action de prévention TMS. D’autres priorités sont données notamment sur les aspects purement productifs et économiques par la Direction de l’entreprise.

E9 – RE – JdB L’entreprise souhaitait un appui pour mettre en place le questionnaire TMS sous réserve de son utilisation sous informatique ; et d’un diagnostic âge. Mais, dans un contexte nouveau de réduction des effectifs, ce n’est pas paru opportun sur le 1er semestre 2006. Pas d’information nouvelle depuis fin 2006.

E10 – R Après l’analyse rétrospective, l’entreprise a engagé une formation-action à la démarche ergonomique et prévention des TMS auprès du service Méthodes centrales et industrialisation avec l’appui d’un cabinet-conseil en ergonomie. Par ailleurs, l’entreprise a engagé en parallèle la refonte de son outil de cotation des postes afin de pouvoir mieux évaluer la pénibilité des postes et intégrer les recommandations dans les cahiers des charges de conception vers les

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fournisseurs. Deux acteurs de l’entreprise (resp. méthodes et animatrice sécurité) participent à un atelier sur les outils de cotation animé par l’ARACT qui se réunit 1 fois par trimestre.

E11 – R Suite à l’analyse rétrospective, l’entreprise souhaitait engager un travail sur l’évaluation des TMS avec le médecin du travail et l’infirmière par le biais du questionnaire TMS construit au cours du projet. Un plan social ayant été déclenché en parallèle, l’entreprise a souhaité suspendre cette action pour attendre un contexte plus favorable à la mise en place de la démarche.

E12 – RA Intervention de trois ans toujours en cours qui devrait prendre fin en Mai 2009. Étapes réalisées ou en cours de réalisation :

- Analyse rétrospective et administration du questionnaire TMS par l'infirmière du service médical.

- Installation d'un comité de pilotage de l'intervention qui réfléchit aux moyens de tirer profit du travail mené avec les fossoyeurs. Une réflexion qui interroge notamment la sous-utilisation du matériel mécanique et les possibilités de développer un autre type de formation de prévention.

- Une analyse au niveau micro et intra-site : création de deux groupes d'analyse des activités concrètes du travail des fossoyeurs sur deux sites aux caractéristiques distinctes.

- Une analyse au niveau micro et inter-sites (une action rattachée au service médical ) : création d'un groupe de travail de fossoyeurs de cimetières différents réunis autour du médecin du travail et de l'infirmière pour une analyse comparative des pratiques inter sites avec pour objectif la diffusion des résultats de leur travail à l'ensemble de leurs collègues et de la direction.

- Mise en place – par le cadre de proximité le plus ancien des cimetières – d'un groupe de travail d'analyse de l'activité des cadres de proximité des différents cimetières parisiens (travail de confrontation entre pairs à partir notamment de la méthode ergonomique d'analyse de l'agenda)

E14 – R Un certain nombre de pistes avaient été suggérées à l’entreprise par les intervenants. Parmi celles-ci, une meilleure communication interne et particulièrement avec les salariés d’ateliers sur le sujet des projets conduits dans l’entreprise. Pour cela, l’entreprise développe ce thème et s’appuie sur une stagiaire en communication.

E15 – RA La mobilisation d’un groupe d’acteurs de l’entreprise lors de l’intervention a donné un statut nouveau au risque TMS. Auparavant sujet tabou et difficile, il est aujourd’hui étayé par des données chiffrées issues de l’analyse d’un questionnaire. Le rôle du médecin est certainement restauré par une collaboration très étroite avec les intervenants, ce qui est un atout pour la suite du projet. De plus, malgré une forte résistance de la direction technique à envisager des changements, le travail détaillé et participatif d’analyse des contraintes sur une ligne ouvre un large champs d’actions. L’enjeu est maintenant de traduire ces suggestions dans une programmation concrète au niveau de la Direction et du

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E17 – RAE Au niveau du/des postes ; intégration des caractéristiques ergonomiques (normes et standards) sur deux postes de production dans le cadre de la refonte d’une nouvelle ligne de production permettant :

- une réduction des zones articulaires d’inconfort - une plus grande adaptabilité des postes de travail

Au niveau de la situation de travail ; intégration dans le processus de l’ergonomie de la situation de travail, dimension cognitive, organisationnelle: acquisition du geste professionnel et conditions de réalisation pendant l’activité de travail permettant :

- d’une part, une plus grande facilité d’acquisition des habiletés gestuelles, - d’autre part, une polyvalence plus aisée sur les postes.

Au niveau de l’entreprise ; intégration de la prévention des TMS dans le cadre d’une démarche « projet » permettant - La prise en compte de la place de l’opérateur dans le processus,

- Un pilotage structurant le projet, accompagnant son développement,

- La mise à disposition d’un outil (l’autoquestionnaire) dans un objectif de produire des données de santé,

favorisant une conduite longitudinale de la population, et pouvant fonctionner comme outil de veille sanitaire et social,

Une appropriation par les acteurs d’un modèle de représentation de la problématique TMS en évolution.

E18 – RE - JdB L’entreprise a toujours d’autres priorités que les TMS et n’avance pas sur le projet d’utiliser le questionnaire. Des départs d’acteurs (Directeur Industriel puis Infirmière notamment) ne facilitent pas les choses. Ainsi, l’accompagnement proposé par l’ARACT est souhaité mais toutes les dates de rendez-vous sont reportées depuis le 1er semestre 2006.

E19 – RAE Bien qu’ayant renoncé à faire une évaluation précise du risque TMS, l’entreprise a su traduire à sa manière les enseignements tirés de l’analyse ergonomique de 3 situations de travail. Une formation des techniciens méthodes et industrialisation est programmée avec le service conseil de la CRAM ; elle vise l’intégration de recommandations ergonomiques dès la conception. Ce même service CRAM forme maintenant des compétences internes à l’entreprise pour évaluer les situations de travail et définir à terme les priorités de transformation. D’une manière générale la question des « TMS » est devenue un sujet d’amélioration et non plus une « préoccupation sans solution ». De nouvelles perspectives semblent possibles, en particulier pour intégrer les objectifs « santé et sécurité » dans les processus d’amélioration continue.

E20 – RAE Au niveau des postes ; modification des postes de travail qui avaient été analysés conduisant à des réductions des contraintes posturales (Intégration des préconisations formulées lors du premier diagnostic, des pré-concepts et concepts de solutions issues de la mise en situation dans le cadre de la « réalité virtuelle »).

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Au niveau des apprentissages ; favoriser les processus coopératifs entre opératrices sur les savoir-faire gestuels (gestes du métier), et entraides, favoriser les moyens de permettre aux opératrices de mieux gérer les conflits de critères (quantité/qualité/niveau de précision…), s’entendre sur les règles collectives pour trouver un équilibre entre sous- qualité et sur-qualité.

Au niveau de l’organisation du travail ; réflexions engagées sur les problèmes de qualité de l’entreprise en y intégrant « les difficultés à faire le travail »(baisse de qualité comme symptôme…)

Intégration des données de prévention des TMS dès la conception des process et produits. Mise en place d’une rencontre mensuelle entre le service RH et le service médical pour faire le point à propos de salariés en difficulté. Plus généralement : indicateurs organisation et production ; améliorés : mise en place d’indicateurs santé des salariés (signes prédictifs, plaintes et douleur…) et populations (itinéraires, satisfaction, apprentissage, …) ; à consolider : acteur (s) de prévention pérenne et pilotage de la prévention « résistant » aux changements.

E21 – RAE Au niveau du/des postes ; intégration des caractéristiques ergonomiques (normes et standards) sur un poste de presse par l’introduction de périphériques (table à niveau constant, récupérateur de « carotte », petite table de travail) à sa proximité, conduisant à

- une réduction des zones articulaires d’inconfort - une plus grande adaptabilité des postes de travail

Sachant qu’il est pour l’instant très difficile d’intervenir chez les fabricants de presses, cette entreprise a généralisé ce type de périphériques afin de rendre plus aisées les manipulations des pièces.

Un deuxième questionnaire a été administré dont les résultats sont en cours de dépouillement.

E22 – R Depuis l’analyse rétrospective, le directeur de site a évolué vers un poste de responsable HSE groupe pour environ 1 an. Il a quitté le site, mais a été remplacé.

Le directeur-adjoint dispose de moins de temps, et ses missions sont complétées par la responsabilité de l’hygiène et sécurité sur le site.

Ils travaillent à faire passer la “culture prévention/sécurité” principalement aux différents niveaux de l’encadrement. Notamment ils ont travaillé sur l’aménagement de certaines lignes de découpe et sur la problématique de la rotation (pas bien mise en oeuvre et ayant des résultats opposés aux objectifs); sur l’accueil des nouveaux embauchés (quelle que soit la durée de l’embauche). Actuellement ils travaillent sur la formation au poste et les relais du terrain (tuteur, encadrement, formateur) avec médecin, infirmière et CHSCT.

E23 – R Suite à l’analyse rétrospective, le DRH de l’entreprise s’est engagé dans un club d’entreprises piloté par l’ARACT dont l’objectif est de faire travailler les directions d’établissements sur les questions d’usure professionnelle en les amenant à construire des indicateurs de suivi (et notamment sur les TMS : absentéisme, restrictions médicales, âge et

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ancienneté…), mieux adaptés à leurs problématiques d’entreprise et intégrés dans un projet global « santé-travail ». E24 – RAE L'entreprise s'est engagée pour un accompagnement dès le début. Cet accompagnement a consisté en la mise en place

et la formation d'un groupe ressources réunissant des acteurs internes représentatifs d'une diversité de logiques (RH, sécurité, médecine, ingénierie de la production, production…) et de différents niveaux hiérarchiques. Après la formation à la mise en lien des données issues de différents services, le groupe s'est divisé en deux pour aller analyser des situations de travail distincts et choisies collectivement. L'accompagnement des analyses et la construction collective du diagnostic furent une étape importante de l'intervention visant à construire en interne des ressources pour faire face aux demandes et nécessités quotidiennes d'amélioration des conditions de travail.

Le diagnostic a ensuite conduit à la mise en œuvre de démarches visant à mettre en place des solutions. Les transformations mises en place sont importantes : planning et gestion des équipes, organisation des opérations, salles de repos, abris spécifiques pour les phases d'activité extérieures, équipements individuels de protection, aménagement des espaces de travail. A la fin de l'accompagnement, des questions restent à traiter : parcours professionnel dans l'entreprise, activité des chefs d'équipe notamment.

E25 – R Pas d’action d’évaluation des intervenants après analyse rétrospective.

E27 – R Malgré un plan social important qui a été annoncé à la fin de l'analyse rétrospective, l’entreprise a essayé de structurer son projet prévention en nommant un pilote et en définissant un certain nombre d’axes de travail dont la nécessité de diffuser la démarche mise en place pour structurer une rotation de postes.

E28 – RAE En parallèle de l’analyse rétrospective, l’entreprise a structuré son projet de prévention (pilotage, association de nouveaux acteurs, mise en œuvre d’actions). Cela par le biais notamment d’une formation-action (12 personnes des méthodes qui ont conduit des analyses sur 5 chantiers + comité de pilotage sensibilisé) à la démarche ergonomique conduite par un cabinet conseil en ergonomie. De plus, elle élabore un outil de cotation de la pénibilité des postes (notamment axé sur risque TMS) propre à l’établissement avec l’appui de l’ARACT ; permettant de coter les postes existants et de simuler les contraintes futures sur les prototypes.

L’entreprise a décidé d’étendre la formation-action en 2008 auprès de 12 nouvelles personnes. Par ailleurs, elle s’est engagée à ce que les solutions envisagées lors de la formation sur les différents chantiers définis et analysés, soient effectivement mises en place. L’entreprise souhaite maintenant afficher une réelle volonté d’améliorer l’ergonomie et la lutte contre les TMS par le développement de l’information auprès des salariés (notamment des articles dans le- Magazine interne, l’information lors des réunions en production).

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L’entreprise va engager un travail avec l’Agefiph afin de permettre à des travailleurs reconnus handicapés de travailler sur les lignes de production dans les meilleures conditions possibles.

En parallèle, elle souhaite pouvoir engager un travail d’état des lieux sur la santé des opérateurs avec le service médical, afin de pouvoir identifier des situations à risque TMS et les croiser avec les éléments qui ressortent des cotations réalisées. Suite à la validation définitive de l’outil de cotation, le référent TMS va être en charge de déployer l’outil en mettant en place une méthodologie d’utilisation et des procédures d’aide (notamment pour les projets d’industrialisation).

E30 – R Uniquement analyse rétrospective dont la restitution se fait sur septembre et octobre 2007. Aucun élément à cet date pour évaluer les suites proposées par l’entreprise.

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