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DUSART.- Merci, Monsieur le Président

DOSSIERS DU PRÉSIDENT

M. DUSART.- Merci, Monsieur le Président

Nous avons discuté de ce sujet lundi dernier lors de la commission n° 2.

Ce sujet de la jeunesse, et tout particulièrement de la jeunesse dans la crise, est on ne peut plus d’actualité – si vous me passez cette expression. Je ne sais pas si la période est propice mais, en tout cas, il faut bien constater que beaucoup de monde cherche à s’emparer de cette question de la jeunesse. Nous avons entendu parler de revenu universel, de minima social de base, de RSA jeune et on ne sait pas ce que l’on va encore entendre d’ici peu. Il y a quelques jours d’ailleurs, les députés ont rejeté une proposition socialiste qui consistait à vouloir instaurer une aide individuelle à l’émancipation dès l’âge de 18 ans.

Avant d’aller plus loin, je pense qu’il est quand même utile de savoir de quoi on parle.

J’évoquerai d’emblée que les Hauts-de-France comptent plus d’un million de jeunes de 15 à 29 ans et que notre département, qui est le plus peuplé de France, profite d’un véritable atout avec 356 000 de ces jeunes, 252 000 ayant entre 18 et 25 ans – je les cible parce que c’est davantage cette part des jeunes dont nous avons fait état depuis tout à l’heure.

Si nous évoquons maintenant la question de la paupérisation de ces jeunes, des chiffres existent, nous les avons d’ailleurs échangés lors du débat sur la stratégie de lutte contre la pauvreté. Suivant les statistiques, on peut considérer qu’un jeune sur 10 de 18 à 29 ans vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté, ce qui veut dire que, si je prends vraiment ceinture et bretelle en prenant le plus possible de volume, sur le département du Nord, 35 000 jeunes peuvent être considérés comme vivant sous le seuil de pauvreté ; cela fait écho à ce que le Président disait il y a quelques instants, une aide universelle n’est pas forcément la réalité parce que beaucoup de jeunes, heureusement, vivent au-dessus de ce seuil de pauvreté.

Premier point de convergence, Monsieur le Président, nous partageons le constat des difficultés rencontrées par notre jeunesse.

Nous pouvons évoquer rapidement les vulnérabilités d’une partie de ces habitants qui se traduit entre autres par un faible niveau de diplôme d’une partie de ces jeunes, puisque 36,4 % n’ont aucun diplôme et environ 20 % ont un diplôme de niveau CAP-BEP.

Le corollaire est la difficile insertion sur le marché de l’emploi. 16,2 % des 15-29 ans sont au chômage, alors que, sur le pays, le seuil est à 13,5 %.

Je l’ai dit, la pauvreté impacte sérieusement une partie de ces jeunes et, sans faire de lien systématique entre la pauvreté et la protection de l’enfance, il me faut tout de même évoquer les près de 20 000 mesures sur l’année 2019.

Je vous rappelle, mes chers collègues, que nous sommes tellement conscients des complexités et des difficultés rencontrées par notre jeunesse que, ce matin encore, nous débattions de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et que nous avons été le premier département de France à signer ce plan dès 2018, soit bien avant la crise.

Deuxième point de consensus, Monsieur le Président, nous savons que cette crise a accentué certaines difficultés, les problématiques de désocialisation, d’amenuisement d’interactions sociales lié au confinement, les problématiques liées à la scolarisation ou aux études elles-mêmes, notamment les études à distance qui augmentent le risque de décrochage scolaire et qui mettent le doigt sur les difficultés matérielles.

Ensuite, il y a les problématiques économiques, puisque les jeunes sont les principales victimes de la précarité du travail, avec la suppression de bon nombre de jobs étudiants pour simple exemple.

Et puis, il y a les problématiques que je qualifierai de psychologiques ou liées à la santé. Vous les avez abordées aussi. En effet, selon une étude IPSOS, 73 % de ces jeunes déclarent avoir été affectés psychologiquement ou même physiquement lors des différentes phases de confinement. C’est d’ailleurs un point auquel Monsieur le Président faisait écho il y a quelques instants en évoquant une rencontre avec les présidents de certaines universités qui relèvent que ce point de l’accompagnement santé et de l’accompagnement psychologique est largement plus prégnant que le panier-repas qu’il faudrait offrir à ces jeunes, puisque des solutions sur ce point existent.

Troisième point, après le consensus, un point d’éclaircissement est effectivement nécessaire. Même si nous partageons les difficultés rencontrées par notre jeunesse, cela ne pourrait en aucun cas cautionner le fait que le Département soit déclaré inactif sur ce sujet des jeunes. Nous déployons en effet une multitude de dispositifs, depuis la très petite enfance, en passant par les années collège et les années Joëlle COTTENYE, jusqu’aux dispositifs liés à l’emploi.

Je précise, vous l’avez dit, Monsieur le Président, que nous pouvons étendre ce constat sur les aides à la disponibilité, sur les dispositifs relayés par l’État, la Région, les Collectivités et bon nombre de partenaires institutionnels ou associatifs.

Pour notre part, nous appuyons cela par 44 M€ de plus sur le budget jeunesse, enfance, famille, en comparaison à celui de 2015.

Nous considérons que, à travers nos dispositifs financiers, nous déployons des solutions pour plus ou moins 40 000 jeunes. Je vous donnais tout à l’heure le chiffre sur les jeunes en situation de difficulté financière, vous voyez que les chiffres ne sont pas très éloignés, même si, comme je l’ai déjà dit, s’il n’y avait qu’un jeune, ce serait un jeune de trop dans la difficulté.

À côté des dispositifs liés à l’enfance, ce n’est pas compter sur la stratégie positive et volontariste sur l’insertion professionnelle de ma collègue Doriane BÉCUE, des dispositifs qui, eux aussi, ont été confortés grâce à la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Je peux citer rapidement que 5 900 jeunes de 18 à 25 ans bénéficient du RSA jeune, alors que 20 500 sont âgés de 25 à 29 ans. Je ne vous fais pas l’injure de faire les calculs au fur et à mesure, mais vous comprenez que la manne de jeunes sur lesquels nous avons des dispositifs augmente allègrement.

Je peux également citer les dispositifs mis en place par Doriane BÉCUE et par l’ensemble de l’équipe emploi. Je citerai évidemment Coach initiative emploi qui, avec la Région, met l’accent sur l’accompagnement des jeunes. 75 % des jeunes accompagnés sont sortis en emploi ou en formation dès lors qu’ils étaient accompagnés par les dispositifs du Département, de Pôle Emploi et de la Région.

Les plus en difficulté n’ont pas été oubliés non plus puisque, à travers les dispositifs d’IEJ, des actions spécifiques ont été menées auprès du public issu de l’ASE et même auprès des jeunes les plus en difficulté.

Quatrième point, j’évoquerai rapidement ce que le Département a mis en place durant cette crise sanitaire et dès le printemps dernier. Je tiens d’ailleurs à saluer le travail des services parce qu’ils avaient mis sur pied ces dispositifs en quelques semaines. Un véritable plan de soutien avait été mis en place, vous le savez. Je citerai :

‐ Le fonds d’aide exceptionnel qui a permis le versement de plus de 2 800 aides pour un montant de 1 M€ ; en précisant que 20 % de ces aides ont été mises à disposition d’un public de moins de 30 ans.

‐ Le fonds de soutien aux jeunes d’un montant de 500 000 €, qui a été mis en place pour l’été. Hier, je reprenais l’idée d’aller prendre un bol d’air, qui m’a été donnée par Madame VARLET, c’était le fondement de ce dispositif.

‐ Les aides d’urgence qui existaient et qui ont été entièrement revisitées pour être mises le plus rapidement possible en face de ceux qui en avaient besoin, je veux parler du FDAJ et des AMASE qui ont été revisités et mis à disposition notamment des jeunes.

‐ Je peux citer aussi les paniers repas locaux, chers à Patrick VALOIS.

Je terminerai sur ces dispositifs spéciaux dédiés à la crise en vous rappelant que des crédits sont spécifiquement alloués sur notre budget 2021 voté ce matin pour poursuivre ces aides au moins jusqu’à fin juin, preuve que nous sommes toujours présents sur le sujet.

Cinquième point, et c’est un nouveau point de convergence, nous vous rejoignons sur la nécessité de prendre à bras-le-corps le sujet de la jeunesse et de son avenir, le Président vient de le dire, mais par contre, nous nous arrêterons là sur le consensus, car nous ne sommes pas du tout en phase avec les moyens d’action. Je pense que cela n’étonnera personne.

Notre opposition évoque la création d’un minima social jeune qui, en réalité, ne date pas d’aujourd’hui – vous l’avez dit. C’est un dossier vieux de 30 ans, je vous le confirme, qui n’a jamais été suivi d’effet débloqué par n’importe quelle des majorités qui a eu en charge les destinées de l’État, preuve que c’est souvent dans l’opposition qu’on a le plus de propositions.

À notre sens, il faut réfléchir à un objectif unique, celui de la construction de l’avenir de cette jeunesse. La question n’est pas de penser l’instant T, elle consiste en réalité à aborder le futur et donc une insertion globale des jeunes. Tous nos dispositifs doivent tendre à la construction de leur parcours de vie. Nous sommes certains d’une chose, lorsqu’on est jeune et qu’on se projette dans la vie, on veut un travail, on veut un chez-soi, on veut construire sa vie et on ne rêve certainement pas de vivre avec une allocation.

La question qui agite beaucoup – vous l’avez citée tout à l’heure, Monsieur MANIER –, le fait de tomber dans l’assistanat et de se satisfaire de vivre avec des allocations ne doit pas, selon nous, être un tabou. Nous pensons qu’il y a un réel danger, sans pour autant en faire une généralité, mais reconnaissons-le – le Président demandait de ne pas rêver non plus –, comme dans tous les dispositifs, il y aurait inéluctablement de l’abus. Nous sommes convaincus que ces abus proviennent souvent d’une perte de repère et surtout de confiance en l’avenir. Si je ne me projette pas dans l’avenir, si je m’interdis cet avenir, alors je me rabats sur ce qui est à ma portée. À l’inverse, si on ouvre des perspectives à ces jeunes, c’est tout l’avenir qui s’ouvre à eux.

Selon nous, verser une prestation à 18 ans pour solde de tout compte, sans contrepartie et en occultant l’accompagnement, n’est certainement pas la solution. C’est juste au mieux un pansement pour se donner bonne conscience et, au pire, profiter d’une démarche un peu démagogique – vous m’en excuserez. Nous préférons de loin continuer à améliorer nos dispositifs et accompagner cette jeunesse qui compte sur nous. Vous prenez l’allocation comme la solution. Nous lui opposons les notions d’investissement personnel, d’insertion par l’effort et le travail, de coconstruction et d’accompagnement dont parlait Olivier HENNO ce matin en défendant le budget de notre majorité.

Je me permettrai de vous donner l’exemple de la Finlande – puisque vous nous parlez des pays nordiques. En test, ils ont déployé une aide financière de 560 €, pas très loin des sommes dont vous parlez. Cette aide financière a été versée à 2000 jeunes durant deux ans. Le bilan ne laisse pas de place au doute : moins de stress, certes, chez ces jeunes, mais aucune amélioration de l’insertion sur le monde du travail.

Point d’attention également, il n’est pas certain qu’une aide financière ne desserve pas en définitive les familles. Une étude de l’OCDE de 2017 souligne que l’instauration d’un revenu universel, en plus d’augmenter de façon inconsidérée les dépenses publiques, pourrait faire perdre des ressources à des familles puisque, leurs revenus étant augmentés, elles perdraient un certain nombre de prestations.

Voilà, Monsieur le Président, mes chers collègues, notre retour face à cette motion qui, à mon avis, ne surprendra personne, une motion sur laquelle nous ne nous arrêtons pas. En effet, nous avons mis sur pied depuis plusieurs mois – et ce sera mon sixième point – un plan global d’aide pour cette jeunesse.

Je vais essayer de vous le résumer rapidement, il est important.

Premier point, comme je l’ai dit tout à l’heure, lorsqu’on est jeune, on rêve d’un travail propice à l’autonomisation de chacun. Je commencerai donc par le domaine de l’insertion professionnelle, en vous disant qu’on ne change pas une équipe qui gagne et notamment celle qui a permis d’abaisser le nombre d’allocataires du RSA à 102 104. Il faut en profiter et donner les moyens d’aller plus loin et nous pouvons faire confiance à Doriane BÉCUE et aux services pour en tirer le meilleur comme depuis 2015.

C’est pourquoi le Département souhaite s’engager avec Pôle Emploi pour contribuer au plan national « un jeune, une solution » dédié aux 16-25 ans, et tout particulièrement aux semaines de l’alternance.

Durant la crise, le Département propose donc d’étendre l’ensemble de ses dispositifs dédiés aux allocataires du RSA aux jeunes de moins de 25 ans. En traduction, cela veut dire que nous permettrons à 1 000 jeunes l’accès aux actions de l’appel à projet Insertion.

Nous permettrons à 1 000 jeunes de bénéficier de coups de pouce avec Activ’Emploi ou boost qualification.

Afin d’apporter une bonification de 13 % aux CIE pour 1 000 jeunes accompagnés au travers du CIE jeune, nous allons augmenter notre bonification qui s’ajoute aux 40 % de l’État, bonification qui permettra aux employeurs de réduire leur reste à charge et donc de doper les offres pour cette jeunesse.

L’objectif partagé – si vous avez fait le calcul – est de permettre à 3 000 jeunes de bénéficier rapidement de ces mesures pour un budget qui dépasse 1,65 M€.

En parallèle, Doriane renforcera le dispositif « Réussir sans attendre » en nous orientant spécifiquement vers les 25-29 ans et en augmentant le nombre de coachs.

Bref, et Doriane BÉCUE le disait bien mieux que moi hier, il est ici question de donner tous les moyens à cette jeunesse de bénéficier d’un accompagnement individuel, renforcé et adapté.

Deuxième point, toujours concernant le travail, le Département prendra sa charge puisque le Département se mobilisera en tant qu’employeur. Là aussi, je vous fais une liste :

‐ en déployant des postes de service civique pour en faire de véritables tremplins vers l’emploi, 100 000 € étant déjà dédiés à ces services civiques ;

‐ en développant les contrats d’apprentissage et de professionnalisation au sein de tous les services départementaux : 1,5 M€

sont dédiés, avec 150 contrats à la clé ;

‐ en ouvrant l’accès aux stages de tous niveaux et dans tous les services, en passant le nombre de stagiaires de 200 à 500 pour une somme de 900 000 € ;

‐ en créant des jobs d’été et en ouvrant ces postes à des jeunes en situation de précarité, 600 000 € étant dédiés à ces jobs d’été ;

‐ en offrant aux étudiants, à l’image des heures civiques, des heures salariées qui prendront la forme d’un tutorat pour venir en aide à des jeunes en situation de précarité ;

‐ en renforçant le dispositif des bourses départementales pour les étudiants en travail social – depuis 2019, nous avons eu de réelles avancées sur ce point –, en réfléchissant à étendre ce dispositif à d’autres secteurs.

Je citerai aussi – et mon collègue Jacques HOUSSIN, Président du SDIS, en parlait hier – le plan « 10 000 jeunes » du ministère de l’Intérieur sur lequel se positionne le SDIS et qui pourrait rapidement donner l’occasion de créer plusieurs dizaines de services civiques.

Voilà pour le rôle du Département en tant qu’employeur.

Après l’emploi, je vous ciblais tout à l’heure d’autres problématiques, telles que les problématiques matérielles. Là aussi, le Département se mobilisera par exemple en offrant du matériel informatique à la fondation Call & Care, la fondation du Nord – le président l’évoquait hier.

Dans la même logique, le Département ouvrira l’accès de ses services aux étudiants, je pense aux espaces de bureaux qui peuvent être transformés rapidement en espaces de coworking pour les étudiants qui ont du mal à trouver un espace pour travailler.

Un point très important concerne la qualité globale de la santé. Avec Marie-Annick DEZITTER, nous mobiliserons le réseau des services prévention santé pour effectuer et offrir des consultations gratuites. Nous mobiliserons également nos services de PMI pour offrir des services aux jeunes mères isolées.

La question de la santé morale est très prégnante. C’est pourquoi nous mettrons à disposition nos travailleurs sociaux, nos équipes pluridisciplinaires au sein des UT pour orienter au mieux nos étudiants vers les psychologues. Une rencontre va d’ailleurs avoir lieu entre Monsieur le Président et les différents présidents des universités afin de mieux calibrer cette intervention. C’est un point essentiel qui a été relevé par ces personnes.

Point supplémentaire, puisque cela fait aussi partie de la construction de la jeunesse, nous n’oublions pas l’accès à la culture ou même aux espaces naturels sensibles. L’entrée dans les équipements culturels restera gratuite pour les moins de 26 ans et nous y organiserons gratuitement des événements à destination des jeunes, comme des animations ou visites décalées. Béatrice DESCAMPS, ma collègue, mobilisera une aide à la diffusion complémentaire pour les communes ou intercommunalités qui proposeront des gratuités aux spectacles pour les jeunes.

La priorité du Département sera bien d’améliorer l’efficience de l’existant et de proposer un accompagnement global individualisé aux 18-25 ans.

Mes chers collègues, après cet inventaire, nous pouvons dire que nous sommes véritablement face à un maquis d’aides départementales, amplifié par d’autres aides institutionnelles. Les difficultés de se situer par rapport aux aides nous conduisent à vouloir renforcer l’aide de manière individualisée.

En fonction de ses besoins et de sa situation, le jeune, au travers de la mise en place d’un accompagnement par un référent unique tout au long de son parcours, doit trouver des solutions qui lui conviennent.

C’est pourquoi le Département propose la mise en place d’une prestation d’accompagnement individualisée pour les jeunes, un référent, un guide de parcours jeune qui sera capable de le mener sur un coaching personnalisé, de le soutenir dans l’ensemble de ses démarches, de l’aider à monter ses projets. À partir d’un cahier des charges bien défini, cet accompagnement personnalisé pourra être assuré par tout professionnel en lien avec le jeune, qui sera prêt à le suivre dans son parcours, à le guider dans ses démarches, à le guider vers les bons interlocuteurs, vers l’accès à l’emploi, vers l’accès à la santé, vers l’accès au logement comme aux aides de droit commun.

Miser sur l’accompagnement individualisé unique, c’est aussi augmenter les chances de mobiliser à bon escient les intervenants et les aides adaptées aux problématiques de chaque jeune dans un paysage complexe et peu lisible.

Si j’évoque le maquis des aides, il nous faut améliorer cette information pour permettre au jeune d’être acteur de son propre parcours. Nous recenserons, au travers d’une plate-forme dédiée, les différentes aides que le jeune est susceptible d’obtenir, tant sur le plan matériel que sur le plan éducatif. Ce document inclura toutes les informations sur les services auxquels il se peut avoir recours.

Enfin, forts d’une meilleure lisibilité des offres, nous améliorerons la communication et l’accès à ces informations en ouvrant un numéro vert grâce auquel tout jeune pourra recevoir la bonne information et le premier aiguillage.

Voilà, mes chers collègues, la présentation d’une stratégie dans la période que nous traversons. Je suis désolé d’avoir été un peu

Voilà, mes chers collègues, la présentation d’une stratégie dans la période que nous traversons. Je suis désolé d’avoir été un peu

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