• Aucun résultat trouvé

SEMAINE DE QUATRE (4) JOURS

4.2 Données obtenues par entrevues

4.2.1 Caractéristiques des participantes

Le tableau 4 présente les données sociodémographiques des participantes à la recherche. La première catégorie (PPS) correspond aux professionnelles exerçant dans le domaine psychosocial et fait référence aux travailleuses sociales et aux psychologues. Les travailleuses sociales y sont en majorité. Les éducatrices spécialisées, quant à elles, ont la catégorie ES et les ergothérapeutes, la catégorie ER. Il y a donc cinq professionnelles psychosociales, cinq éducatrices spécialisées et deux ergothérapeutes. L’âge des participantes a été recueilli à la base par tranche de cinq ans, mais les tranches ont été élargies à dix ans pour nous assurer de protéger l’anonymat des mères rencontrées. L’âge des participantes varie entre 20 et 59 ans. Trois des participantes ont un seul enfant, sept en ont deux et trois d’entre elles ont trois enfants. Le nombre d’enfants a été supprimé du tableau pour des raisons de confidentialité. Pour les

44

mêmes raisons, seulement le groupe scolaire de l’enfant le plus jeune apparaît dans le tableau. En réalité, neuf des 24 enfants sont d’âge préscolaire, sept sont au primaire et cinq sont au secondaire. Les trois autres sont des adultes, âgés de 18 ans et plus, habitant à la maison familiale.

Tableau 4 : Tableau descriptif des participantes

Participantes Groupe d’âge Niveau scolaire du plus jeune enfant Heures travaillées par semaine* Heures travaillées par semaine pour le conjoint* Revenu familial Site d’emploi PPS1 30-39 Préscolaire Temps partiel Temps plein 120 000- 159 999 1 PPS2 40-49 Primaire Temps partiel Temps plein 80 000-119 999 2 PPS3 30-39 Primaire Temps plein Temps plein 80 000-

119 999 2 PPS4 40-49 Primaire Temps partiel Temps plein 80 000-119 999 3 PPS5 40-49 Secondaire Temps partiel Temps plein 120 000- 159 999 3 ES1 30-39 Préscolaire Temps plein Temps plein 80 000-119

999

4 ES2 40-49 Primaire Temps plein Temps plein 120 000-

159 999 2 ES3 20-29 Préscolaire Temps plein Temps plein 80 000-119

999

5 ES4 40-49 Secondaire Temps plein Temps plein 80 000-119

999

5 ES5 30-39 Préscolaire Temps plein Temps plein 80 000-

119 999 3 ER1 40-49 Préscolaire Temps plein Temps plein 120 000-

159 999 4 ER2 20-29 Préscolaire Temps plein Temps plein 80 000-119

999

4

* Tel que convenu dans la convention collective, temps plein signifie 35 heures et plus par

Lors des entrevues, le nombre d’heures travaillées par les participantes a été demandé. Toutefois, toujours par souci de confidentialité, le tableau classifie plutôt les heures travaillées selon un temps plein ou un temps partiel. Selon les termes du CSSS, un temps plein est 35 heures et plus par semaine et un temps partiel consiste à moins de 35 heures par semaine. Les participantes inscrites à temps partiel travaillent toutes un minimum de 21 heures. Tous les conjoints des participantes travaillent un minimum de 35 heures donc ils avaient tous un statut temps plein. Trois des participantes ont un conjoint qui travaille plus de 45 heures par semaine. Le revenu familial des participantes a été recueilli par tranches de 20 000$, mais encore une fois élargi à 40 000$ pour assurer la confidentialité.

Les mères rencontrées travaillent en majorité à l’intérieur de trois secteurs au CSSS soit : Famille-enfance- jeunesse (FEJ), Santé mentale et psychiatrie (SM) et Services généraux et fonction coordination-liaison (SG). Par souci de confidentialité, les secteurs n’apparaissent pas au tableau. Neuf d’entre elles occupent un poste temps plein, soit deux en FEJ, quatre en SM et trois en SG. Deux des participantes cumulent deux postes temps partiel dans deux secteurs différents, une en FEJ et SG et l’autre en SM et FEJ. La douzième participante a, quant à elle, une assignation à temps complet en SG. Finalement, les sites d’emploi qui sont les cinq CLSC du CSSS Alphonse-Desjardins ont été remplacés par des nombres qui ne seront pas révélés afin d’éviter que les mères rencontrées puissent être identifiées. Les cinq établissements, dans le désordre, sont le CLSC Saint-Lazarre, le CLSC Saint-Romuald, le CLSC Lévis, le CLSC Laurier-Station et le CLSC Sainte-Marie.

Dans les sections suivantes, la source des divers extraits de verbatims ne sera pas attribuée à telle ou telle participante afin de protéger leur confidentialité. En effet, étant donné la nature très spécifique des informations mentionnées, un recoupement entre ces extraits pourrait permettre d’identifier qui en est l’auteure.

46

4.2.2 Famille et maternité

4.2.2.1 Rôle de mère

Plus de la moitié des mères interviewées mentionnent que leur présence auprès de l’enfant est primordiale lors de la maternité. Elles décrivent ce comportement parental comme le fait de s’impliquer auprès de l’enfant, d’être présente pour répondre à ses besoins et de l’accompagner dans son développement.

[…] la présence pour les enfants. C’est tellement tout. C’est d’être là pour leurs besoins, pas juste leurs vêtements et les nourrir, c’est aussi leurs besoins dans leur développement, si jamais ils ont des besoins, des difficultés selon ce qu’ils vivent dans leurs relations, dans leur quotidien.

C’est important pour moi, mais c’est important aussi pour mes enfants d’avoir la présence de leur mère, la disponibilité et l’écoute, la patience, le temps et l’encadrement quand ils partent le matin et qu’ils reviennent le soir.

Les mères ayant de plus jeunes enfants mentionnent qu’il est important pour elles d’être plus présente lors de la petite enfance. Elles expliquent que le développement est particulièrement rapide en bas âge et qu’elles apprécient être avec leur enfant lors de cette période.

Jusqu’à un an ça change beaucoup, même deux ans ça change beaucoup. Leurs étapes de développement c’était comme important pour moi de voir ça […] d’être là pour eux autres, de les accompagner, les guider.

Je me questionne beaucoup comme mère. Je pense que ma profession et mes études m’ont apporté beaucoup ça de réaliser à quel point le 0-5 ans est important chez l’enfant, tout l’attachement, les notions de l’enfance sont très importantes.

La moitié des participantes croient qu’il est fondamental pour un parent d’éduquer son enfant. Les mères parlent de l’importance de stimuler l’enfant, d’encourager sa curiosité, de lui inculquer de bonnes valeurs et de l’encadrer dans son apprentissage.

C’est répondre à ses besoins, à l’éducation. Pour moi ce n’est pas juste qu’il ait quelque chose à manger, c’est de faire découvrir le monde, de lire, inculquer des valeurs de respect d’autrui et de partage.

Mon rôle c’est vraiment de la guider vers une bonne éducation, de lui faire apprendre des choses de son âge et de favoriser son développement autant social, intellectuel et tout.

Les mères ayant des enfants plus vieux mentionnent aussi les rôles d’écoute et d’accompagnement auprès de l’enfant. Selon elles, il est important d’être ouvert et franc lors des discussions avec leurs enfants ou en famille. Elles abordent aussi le besoin des enfants de se sentir supportés et encadrés dans leur développement.

Mon rôle de mère ben avec des ados je suis rendu là, c’est plus quelqu’un qui accompagne et qui guide plus que quelqu’un qui encadre. Il y a des apprentissages encore à faire, mais c’est beaucoup plus du support.

[…] une mère qui voit au besoin, une mère accompagnante, je dirais ouverte et des fois un peu de misère à mettre ses limites. Je me vois comme une personne chaleureuse, je trouve ça important qu’on ait un bon lien ensemble et qu’on puisse se dire les choses ouvertement.

4.2.2.2 Vision de la maternité

Près de la moitié des participantes expriment que la maternité est leur priorité en ce moment. Elles expliquent que leur rôle de mère est plus important que le travail, l’avancement de carrière ou la propreté de la maison.

[…] j’étais plus workaholic avant et j’étais plus professionnelle donc j’aurais voulu pousser. Maintenant depuis que j’ai des enfants non, je suis vraiment plus axée sur la famille.

Quand la famille est jeune, on a moins de perspective, moins d’avancement de carrière, la priorité n’est pas là en ce moment.

Ça va super vite, mais quand je suis là j’essaie de passer mes priorités au bon endroit. La vaisselle elle attend sur le coin du comptoir et moi j’essaie de me donner le plus possible à mon enfant pendant que je suis à la maison.

Deux des mères rencontrées prétendent quant à elles que malgré l’importance qu’elles donnent à leur rôle de mère, elles ne sont pas que des mamans. Elles précisent avoir besoin d’une vie privée et d’une vie sociale.

48

Au départ j’ai toujours dit que j’étais quelqu’un donc j’ai toujours gardé mon réseau social j’ai toujours gardé du temps pour moi. Les enfants ça toujours été clair et ça toujours été clair qu’ils étaient mes trois précieux, le conjoint et les enfants, mais que je n’étais pas juste une maman.

J’espère que je suis une mère qui est présente. En même temps qui est une mère qui a une vie privée, qui travaille, mais en même temps qui aime être à la maison, j’aime bien concilier les deux.

Une des mères rencontrées a un enfant avec une incapacité ce qui peut demander un surplus d’investissement en temps et énergie pour les parents. Elle énonce certaines particularités reliées à sa situation personnelle et le besoin pour sa famille qu’un des parents soit disponible pour répondre aux besoins de l’enfant et soit présent aux multiples rendez-vous.

Parce que, c’est très personnel de reconnaître d’avoir un enfant différent c’est quelque chose. Le deuil d’un enfant dit «normal». […] J’assume plus et j’ai un conjoint présent aussi. Mais ça pas été simple. C’est pour ça que je prends [une disposition], pour rester enracinée. Ma vie n’est pas simple, elle est devenue simple, mais elle n’était pas simple […] Quand je vais [en thérapie] pour mon fils, je vois les améliorations. La thérapie, ce qu’on a à faire et à travailler pour nous donner une continuité parce que mon objectif c’est de l’amener à être le plus autonome possible.

4.2.2.3 Répartition des tâches

Sept des participantes rapportent avoir un conjoint avec qui elles partagent également les responsabilités familiales et domestiques. Les conjoints offrent généralement un bon soutien sur le plan du ménage, de s’occuper des enfants, de l’épicerie, de faire à manger, etc. Certaines d’entre elles considèrent qu’il y a une forme d’équité liée au nombre d’heures travaillées. Elles travaillent moins d’heures que leur conjoint donc elles font un peu plus de tâches domestiques. Les mères expriment toutefois une préférence pour la gestion et l’organisation de la maison tandis qu’elles laissent les travaux extérieurs à leur conjoint.

C’est sûr que dans les soins je pense que ça c’est 50/50 mais dans l’organisation j’en ai une plus grande partie de prévoir tous les rendez-vous et tout le reste, mais dans le quotidien ça ressemble à un 50/50.

Pour avoir du temps de qualité ensemble on se partage tout et lui ça va il a été élevé de même et il est hors de question que le ménage ça revienne à une femme. C’est vraiment aidant. Je le sais que je suis privilégiée et qu’on est chanceux

Je dirais que c’est quand même assez égal, j’en fais un petit peu plus du fait que justement je prends, depuis un certain temps, une journée semaine. Je trouve que ça aide au roulement de la maison […] Je dirais que c’est quand même, par rapport au nombre d’heures qu’on passe au travail, je dirais que c’est réparti quand même je dirais également.

Une des mères interviewées, quant à elle, décrit un conjoint apportant un soutien plus modéré. Il participe aux tâches familiales et domestiques, mais elle souligne avoir une plus grande part de responsabilité que lui.

Au niveau des horaires de la garderie, c’est mon conjoint qui va l’amener et moi qui vais le chercher. […] C’est moi qui fais plus les courses, les achats pour mon fils, la préparation des repas. Les activités ont les faits les deux avec lui, une fois c’est lui une fois c’est moi. Tâches domestiques, la vaisselle, c’est moi.

Quatre des participantes mentionnent avoir un rôle majeur dans tout ce qui concerne les tâches domestiques ou les enfants et un soutien de base de la part de leur conjoint. Certaines doivent jongler avec le fait qu’il s’absente de la maison plusieurs jours par semaine pour le travail. D’autres précisent que leur conjoint travaille de longues heures par jour ce qui les oblige à assumer une majorité des responsabilités familiales et domestiques.

[…] mon conjoint part du dimanche après-midi au jeudi soir. Donc je fais du dimanche au jeudi soir toute seule.

C’est surtout moi qui va s’occuper de tout, c’est moi qui donne les bains, c’est moi qui va aller les coucher c’est moi qui leur fait à manger, c’est moi qui fait les repas […] En général tout ce qui est tâche c’est moi qui le fait parce que lui il travaille beaucoup d’heures. Quand il est avec eux autres vu qu’il n’a pas beaucoup de temps il aime mieux faire des activités fait que on répartit ça comme ça.

Au niveau familial et domestique, étant donné que mon conjoint commence plus tôt le matin que moi et qu’il finit plus tard que moi, les responsabilités familiales au niveau admettons d’aller reconduire les enfants à la garderie c’est moi qui le fait, au niveau des repas aussi, ménage intérieur c’est moi, ménage extérieur entretenir l’extérieur c’est mon conjoint. Les commissions, l’épicerie, c’est moi qui le fais. Budget, payer les factures, c’est vraiment toute moi qui fais ça.

50

Quatre des mères rencontrées mentionnent la nécessité d’utiliser les services d’une aide ménagère. Elles expliquent que puisqu’elles ont moins de tâches domestiques à faire, elles peuvent consacrer davantage de temps à leur famille. Une d’entre elles fait aussi appel au service d’aide aux devoirs dans le même but.

Mais on a une femme de ménage fait que le ménage on n’a pas besoin de le faire pour justement avoir le plus de temps possible avec eux autres.

[…] j’ai une femme de ménage. On s’est mis des moyens autour, j’ai de l’aide aux devoirs deux soirs/semaine, une petite fille qui va les chercher à l’école pour effectivement que quand moi j’arrive à la maison j’ai le temps de lire des histoires et passer plus de temps avec eux.

4.2.3 Conciliation travail-vie personnelle

4.2.3.1 Dispositions visant à faciliter la conciliation

Les participantes utilisent les dispositions pour répondre à différents besoins. Le tiers d’entre elles prévoit les rendez-vous pour les enfants ou leurs rendez-vous personnels lorsqu’elles obtiennent un congé ce qui évite d’avoir à demander un sans solde ou un congé maladie. Parmi ces quatre mères, certaines planifient leurs congés pour qu’ils coïncident avec les congés de l’école des enfants ou avec la semaine de relâche.

Pour moi c’est surtout pour quand j’ai des rendez-vous pour les enfants ou des rendez-vous pour moi.

C’est vraiment pour être à la maison, pour faire des activités. Mon conjoint n’a pas ces mesures-là donc dans le fond c’est moi qui me retrouve à prendre les congés la semaine de relâche au complet, tous les congés pédagogiques de l’année.

Ça me permet de faire tous les rendez-vous médicaux toujours cette journée-là donc je n’ai pas besoin de reprendre congé.

Le tiers des mères interviewées mentionne utiliser leurs journées de congé pour faire des tâches domestiques. Elles expliquent que si elles utilisent ces heures supplémentaires pour ces responsabilités, elles peuvent consacrer davantage de temps à leur famille par la suite.

C’est vraiment dans la conciliation moi je l’ai dit ma journée de congé je l’utilise pour «starter» tout le monde dans la semaine pour que justement la fin de semaine on ait du vrai temps en

famille et que je ne passe pas mon temps à faire l’épicerie, à faire toutes les bébelles et toutes les choses.

Au niveau de l’organisation souvent ma journée du lundi sert à faire les repas de tout le monde et commencer les devoirs et leçons ce qui nous permet la fin de semaine de profiter de notre temps en famille et de faire les choses.

J’ai des moments un peu pour moi et pour organiser la vie de famille donc je suis moins à la course la fin de semaine. Je suis moins fatiguée et on a plus de temps de qualité.

Plus des deux tiers des participantes rapportent utiliser les dispositions afin de passer plus de temps de qualité en famille. Elles expriment aussi être moins stressées et profiter davantage du temps qu’elles ont avec les enfants et leur conjoint que lorsqu’elles n’ont pas accès à une disposition.

Je me prends des petites journées comme ça là juste pour faire du bien. Je les utilise pour [passer du temps avec] mon fils et je les utilise pour moi et ma fille aussi.

Je les utilise toujours pour [passer du temps avec] la famille et pour moi. Et pour la famille élargie.

Dans le but d’avoir du temps pour la famille et pour moi, c’est vraiment pour ça. C’est de moins courir, d’avoir moins de stress et avoir plus de temps pour passer à la maison avec ma fille et faire mes affaires, dans ce but-là.

Le tiers des mères interviewées utilisent quant à elles leur disposition pour allonger les fins de semaine. Ce contexte leur permet de passer plus de temps en famille, de recevoir de la visite éloignée ou de leur rendre visite ou encore d’accommoder une ou des personnes qui ont des horaires plus restreints.

Ça permet d’étirer la fin de semaine un peu ça permet tsé si on veut partir à quelque part une fin de semaine plus longue ou tsé ça va être des choses comme ça la pour quoi je vais l’utiliser. […] des fins de semaine plus longues si on veut partir à quelque part, faire des activités ou ben j’ai de la visite qui vient et qui arrive plus tôt ben je vais finir plus tôt.

Je l’utilise aussi pour du temps pour partir, allonger les fins de semaines, pour être avec eux autres.

Pour moi aussi, une fois de temps en temps une amie qu’on a de la misère à se voir ou qui reste à l’extérieur […] Ben regarde je vais prendre mon lundi matin ou mon vendredi après- midi et on va aller manger ensemble.

52

La moitié des participantes mentionnent utiliser leur disposition dans leur propre intérêt. Elles expriment leur besoin de relaxer, de prendre du temps pour soi et de se reposer ce qui leur permettrait, selon elles, d’être plus fonctionnelles au travail par la suite.

Ou l’après-midi je suis fatiguée, j’ai mal à la tête, je ne suis pas concentrée. Tant qu’à rester là et perdre mon temps, j’aime autant m’en aller et venir me coucher et après ça je vais être plus fonctionnelle une autre journée

Ben moi je les utilise, je parlais de fatigue tantôt. Tu sais quand on travaille avec nos émotions on vient un moment donné vraiment fatigué. Moi ce genre de journée là ça me fait vraiment beaucoup de bien.

De temps en temps je me paye un petit congé une journée ou deux journées je prends «off».