• Aucun résultat trouvé

dans le domaine de la logistique, le com- com-merce sur internet (e-comcom-merce) connaît

Dans le document actionnaire L’État (Page 61-65)

un essor très rapide (en 2013, les ventes en ligne en France ont atteint 50 Md€ contre 45 Md€ en 2012, une progression de l’ordre de 9 %). dans un contexte de baisse des volumes de l’activité historique de distribu-tion du courrier, la poste se posidistribu-tionne sur ce marché porteur mais fortement concur-rentiel qui tire l’essentiel de la croissance du marché du colis : en France sur l’ensemble de la chaîne de valeur du e-commerce, de la conception de sites à la distribution au domicile ou en points relais en passant par la logistique associée au e-commerce, et à l’international, en particulier en europe, sur le segment de la distribution, au travers de sa filiale Geopost, quatrième acteur mondial du colis-express.

(*) Le tertiaire marchand comprend les transports, le commerce, les services aux entreprises, les services aux particuliers et enfin les activités immobilières et financières.

60

L’ÉTAT ACTIONNAIRE rapport annuel 2014

SERVICES

FIChE D’IDENTITÉ Historique :

1991 : création de France Télécom, exploitant autonome de droit public.

1996 : transformation en société anonyme.

1997 : ouverture du capital et cotation à Paris et New-York.

2000 : acquisition de l’opérateur mobile britannique Orange.

2004 : privatisation de la société.

2009 : apport par l’État de 13,5 % du capital au Fonds stratégique d’investissement.

2013 : modification de la dénomina-tion sociale en Orange.

Forme juridique : société anonyme.

L’ANNÉE ÉCOULÉE

Octobre 2013

inauguration du data center de nouvelle génération à Val-de-Reuil Novembre 2013 : accord de cession d’Orange Dominicana.

Novembre 2013

lancement du service NFC « Orange Cash » en partenariat avec Visa.

Janvier 2014

Orange atteint 1 million de clients 4G en France.

Janvier 2014

Orange est le premier opérateur à offrir l’itinérance sans surcoût dans certains forfaits en Europe.

Janvier 2014

émission d’obligations hybrides de 2,8 Md€.

Mars 2014

annonce de la nouvelle politique de dividende (0,60 € par action).

Avril 2014

Orange atteint 10 millions de clients

« Orange money ».

Dans un contexte de poursuite des pressions concurrentielles, notamment en Europe, Orange a obtenu de bons résultats commerciaux en 2013 − soutenus par ses investis-sements dans le très haut débit fixe (fibre) et mobile (4G) − et a accéléré ses efforts de baisse des coûts, permettant au groupe de tenir ses engagements financiers.

Orange a poursuivi en 2013 l’adaptation de son modèle économique aux profondes transformations des marchés européens, marqués par la montée en puissance rapide des offres « SIM-only » et convergentes, la réduction du subventionnement des téléphones mobiles, le prolon-gement de la baisse des prix des services mobiles, et l’augmentation des usages de données et de la demande de services numériques. La qualité du réseau des opé-rateurs constitue un élément de différenciation et le développement d’offres innovantes (cloud computing, paiement mobile) sont des outils de fidélisation et des relais de croissance du chiffre d’affaires.

Le nombre de clients s’élève à 236 millions fin 2013 (+2 % sur un an). Dans le très haut débit mobile, l’objectif du million de clients 4G est atteint en France début 2014, et le groupe compte 530 000 clients 4G en Espagne, et plus de 2 millions de clients au Royaume-Uni. Le développement de la fibre optique en France s’accélère, pour atteindre 319 000 clients à fin 2013.

Le chiffre d’affaires est de 41 Md€ en 2013, en diminution de 4,5 % sur une base comparable. L’EBITDA retraité s’éta-blit à 12,6 Md€ en 2013 (-7 %), qui résulte notamment de l’effet négatif de la baisse des tarifs réglementés et de l’intensification de la pression concurrentielle. L’effort de réduction des coûts du groupe s’est accentué en 2013,

avec une baisse de 0,9 Md€ qui compense près de la moitié du recul du chiffre d’affaires.

Les dépenses d’investissement (Capex) représentent 5,6 Md€ en 2013, tirées par l’accélération des inves-tissements dans le domaine du très haut débit fixe et mobile qui ont doublé par rapport à 2012. La politique de revue de portefeuille sélective menée par le groupe s’est notamment traduite fin 2013 par un accord por-tant sur la cession de la filiale d’Orange en République Dominicaine, pour un montant de 1,1 Md€. Le ratio retraité d’endettement financier net rapporté à l’EBITDA ressort à 2,37 fin 2013 (2,21 hors litige fiscal relatif à l’exercice 2005), ce qui se compare favorablement aux autres opérateurs européens. Le dividende versé au titre de l’exercice 2013 est de 0,80 € par action.

Orange a annoncé en mars 2014 ses objectifs d’un EBITDA retraité 2014 situé entre 12,1 et 12,6 Md€, avant la cession d’Orange Dominicana, ce qui doit assurer la stabilisation du taux d’EBITDA par rapport à 2013, et de retour à un ratio retraité de dette nette/EBITDA plus proche de 2 à la fin de l’année 2014. Le groupe s’est également engagé au versement d’un dividende de 0,60 € par action pour 2014, adapté à l’évolution de la génération de trésorerie du groupe.

Pour en savoir plus : www.orange.fr

Comptes Consolidés en millions d’euros

2012 2013

Degré d’appartenance Capital détenu par l’État (en %) 13,45 13,45

au secteur public Capital détenu par la sphère publique hors État (en %) 13,50 13,50

Valeur boursière de la participation de l’État au 31/12 2 970 3 206

I - Activité et résultats Chiffre d’affaires 43 515 40 981

résultat d’exploitation / résultat opérationnel 4 063 5 288

résultat financier -1 728 -1 750

Flux de trésorerie généré par l’activité 10 016 7 259

résultat net - part du groupe 820 1 873

résultat net de l’ensemble consolidé 1 104 2 133

II - Autres actifs Total des immobilisations nettes / Actifs non courants 73 853 71 751

non courants dont écart d’acquisition net 25 773 24 988

dont immobilisations incorporelles nettes 11 818 11 744

dont titres mis en équivalence 7 431 6 525

III - Informations Capitaux propres - part du groupe 24 306 24 349

sur les fonds propres Intérêts minoritaires 2 078 1 985

IV - Autres Dividendes versés au cours de l’exercice 3 632 1 314

informations Provisions pour risques et charges 5 799 5 955

Dettes financières nettes 30 545 30 726

V - Les ratios résultat (groupe + minoritaires) / Chiffre d’affaires 2,5 % 5,2 %

résultat (groupe + minoritaires) / Fonds propres 4,2 % 8,1 %

Dettes financières nettes / Fonds propres 115,8 % 116,7 %

61

L’ÉTAT ACTIONNAIRE rapport annuel 2014

SERVICES

FIChE D’IDENTITÉ

La loi n°2010-123 du 9 février 2010 relative à l’entreprise publique La Poste et aux activités postales a transformé La Poste « exploitant public » en société anonyme.

L’État est actionnaire du groupe à hau-teur de 73,68 %, le reste du capital étant détenu par la CDC.

Le groupe La Poste est le premier employeur de France avec près de 267 000 collaborateurs dont 91,3 % en France.

Avec un peu plus de 17 000 points de contact, son réseau commercial de proximité n’a pas d’équivalent.

L’ANNÉE ÉCOULÉE

26 septembre 2013

nomination de Philippe Wahl au poste de Président-directeur général du groupe La Poste en remplacement de Jean-Paul Bailly.

12 décembre 2013

autorisation du conseil d’adminis-tration de procéder au renforcement des fonds propres de LBP pour plus de 1 Md€.

Décembre 2013-janvier 2014 tenue des « conférences citoyennes » autour de trois panels (citoyens ruraux, citoyens urbains, entrepreneurs).

16 janvier 2014

signature du contrat de présence pos-tale territoriale (période 2014-2016).

28 janvier 2014

présentation au conseil d’administra-tion du plan stratégique « La Poste 2020 : Conquérir l’avenir ».

L’année 2013 et le début de l’année 2014 ont été marqués par la nomination de Philippe Wahl, le 26 septembre 2013, au poste de PDG du groupe, en remplacement de Jean-Paul Bailly, et par le lancement d’une vaste démarche de réflexion stratégique. Le plan

« La Poste 2020 : conquérir l’avenir » en constitue le principal aboutissement, avant l’adoption, prévue en juin 2014, des plans d’actions et de la trajectoire financière associés.

Suite à la consultation de plus de 150 000 postiers et à la tenue de conférences citoyennes, le plan stratégique La Poste 2020 : conquérir l’avenir a été présenté le 28 janvier 2014 au conseil d’administration. Il constitue une étape importante dans l’évolution du positionnement straté-gique de l’entreprise, qui doit permettre d’apporter des réponses durables à la baisse accélérée des volumes du courrier et à la baisse de la fréquentation des bureaux de poste. Ce plan repose sur les axes suivants : la poursuite du développement du groupe par l’innovation et l’amé-lioration de la performance des activités existantes, et par le déploiement de nouvelles activités en lien avec les atouts de l’entreprise (nouveaux services à domi-cile du facteur, e-commerce, etc.) ; la modernisation des missions de service public afin de les rapprocher des attentes des citoyens et d’en améliorer l’équilibre financier ; l’élaboration d’un nouveau pacte social au sein de l’entreprise ; l’amélioration de la compétitivité par la maîtrise des coûts ; la préservation de la bonne santé économique du groupe, indispensable à son développement.

Pour conduire ce plan, une nouvelle gouvernance a été définie début avril 2014. Celle-ci s’articule autour de cinq branches d’activités (Courrier-Colis-Services au domicile,

La Banque Postale, l’Express avec GeoPost, le Réseau Postal, le Numérique) et de sept projets prioritaires transverses et stratégiques, définis en cohérence avec le plan stratégique.

Les performances opérationnelles et financières de l’entreprise pour 2013 se traduisent par une légère progression du chiffre d’affaires (22,08 Md€), tiré par la progression de l’activité bancaire et celle du colis-express, mais par un résultat d’exploitation (770 M€) en baisse de 5,6 % en dépit du CICE, la croissance des activités bancaires et celle de l’express ne permettant pas de compenser l’impact négatif de la baisse des volumes du courrier (-5,5 % en volume). Le résultat net progresse, essentiellement grâce au CICE, pour atteindre 627 M€ (contre 479 M€ en 2012). A fin 2013, la situation d’endettement net du groupe demeure saine avec un ratio dette nette/capitaux propres de 0,45, la dette nette progressant légèrement (à 3,8 Md€) sous l’effet de l’émission de titres hybrides de LBP à hauteur de 800 M€, souscrite par la maison-mère (et partiellement absorbée par le versement de la dernière tranche de l’augmentation de capital de 2,7 Md€ souscrite par l’État et la Caisse des dépôts et consignations).

Pour en savoir plus : www.laposte.fr

Comptes Consolidés en millions d’euros

2012 2013

Degré d’appartenance Capital détenu par l’État (en %) 77,1 73,7

au secteur public Capital détenu par le Secteur Public hors État (en %) 22,9 26,3

Valeur boursière de la participation de l’État au 31/12 / /

I - Activité et résultats Produits opérationnels 21 658 22 084

résultat d’exploitation / résultat opérationnel 816 770

résultat financier -284 -223

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles 1 195 1 056

résultat net - part du groupe 479 627

résultat net de l’ensemble consolidé 481 635

II - Autres actifs Total des immobilisations nettes 11 903 12 073

non courants dont écart d’acquisition net 1 562 1 587

dont immobilisations financières nettes 3 340 3 576

III - Informations Capitaux propres - part du groupe 7 470 8 460

sur les fonds propres Intérêts minoritaires 65 57

IV - Autres informations Dividendes versés au cours de l’exercice 148 175

Provisions pour risques et charges et avantages du personnel 3 810 4 094

Dettes financières nettes 3 460 3 778

V - Les ratios résultat d’exploitation / Produits opérationnels 3,8 % 3,5 %

résultat (groupe + minoritaires) / Produits opérationnels 2,2 % 2,9 %

résultat (groupe + minoritaires) / Fonds propres 6,4 % 7,5 %

Dettes financières nettes / Fonds propres 45,9 % 44,4 %

62

L’ÉTAT ACTIONNAIRE rapport annuel 2014

SERVICES

FIChE D’IDENTITÉ

La Française des Jeux est une société anonyme d’économie mixte dont le capital est détenu à 72 % par l’État. Elle commercialise des jeux d’argent, pour l’essentiel dans le cadre de droits exclu-sifs régis par des dispositions législa-tives et réglementaires. Premier réseau de points de vente de France, elle est la deuxième loterie européenne.

La Française des jeux (FDJ) a connu une nouvelle année de croissance des mises (12,4 Md€

en 2013 ; +2 % par rapport à 2012) et du résultat net consolidé (133 M€ ; +8 %). Le nombre de joueurs a également progressé à 27,1 millions (+3 %). L’entreprise a par ailleurs adopté son plan stratégique pour la période 2013-2018.

En 2013, la FDJ a mis l’accent sur l’amélioration de sa distribution (mise en place de bonus liés au « jeu responsable » pour ses détaillants) et le développement de son offre digitale (lancement de la marque « fdj.fr » et de nouveaux jeux exclusifs, amélioration de l’offre mobile). Elle a également adopté son plan stratégique 2013-2018, qui vise au renforcement de sa proximité avec les joueurs, le développement numérique, les jeux innovants, la valorisation internationale des savoir-faire et la responsabilité sociétale.

Les mises ont crû de 2 % à 12,4 Md€, soutenues par la croissance du nombre de joueurs (+3 %). Au sein des mises, les jeux en ligne ont crû plus vite (+6 %) et la croissance a été tirée par les jeux de grattage et les paris sportifs. Si le résultat d’exploitation a décru de 4 % à 231 M€ en raison de la baisse des « lots non réclamés », le résultat net a connu une forte hausse à 137 M€ (+19 %) grâce à de moindres charges exceptionnelles.

Le résultat opérationnel a crû de 23 %, à 203 M€, et le résultat net de 8 %, à 133 M€. Les effectifs ont à nouveau

connu une forte hausse (+ 137) à 1 686, notamment sous l’effet de la reprise par le groupe de certains secteurs commerciaux.

La FDJ s’attend à une hausse modérée des mises en 2014 bénéficiant notamment de la coupe du monde de football et du lancement du jeu complémentaire « My Million » de l’Euro Millions (qui offre la garantie à un joueur français de gagner 1 million d’euros à chaque tirage).

Pour en savoir plus : www.groupefdj.com

L’ANNÉE ÉCOULÉE

Septembre 2013 : arrêt de l’activité commerciale B to C de LB Poker (coentreprise avec le Groupe Lucien Barrière).

Novembre 2013 : relance du jeu Cash et lancement de l’appli-cation de prises paris sportifs ParionsWeb sur iPhone et iPad .

Février 2014 : conclusion d’un partenariat avec Facebook et lancement du jeu My Million, complémentaire d’Euro Millions.

63

L’ÉTAT ACTIONNAIRE rapport annuel 2014

panoraMa sectoriel

TRANSPORTS

dans un contexte marqué par des

Dans le document actionnaire L’État (Page 61-65)