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AUTRES INDUSTRIES

Dans le document actionnaire L’État (Page 69-75)

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L’ÉTAT ACTIONNAIRE rapport annuel 2014

AUTRES INDUSTRIES

FIChE D’IDENTITÉ

Renault est une société anonyme qui conçoit, fabrique et vend des véhi-cules particuliers et utilitaires. Sa filiale financière RCI Banque assure le financement des ventes. 2,6 mil-lions de véhicules ont été vendus en 2013. A fin 2013, Renault employait 121 807 collaborateurs dans 128 pays.

Renault est détenu à 15,01 % par l’État, et détient 43,4 % du constructeur japo-nais Nissan.

L’ANNÉE ÉCOULÉE

En 2013

Renault est pour la 12ème fois cham-pion du monde des motoristes en Formule-1, et confirme son ambition sportive avec le retour d’Alpine aux 24 heures du Mans.

Septembre 2013

le conseil d’administration est informé d’un projet d’évolution de l’organi-sation de la Direction Générale de Renault, avec la création d’une direction déléguée à la compétiti-vité et d’une direction déléguée à la performance.

Fin 2013

Renault signe un accord avec le constructeur chinois Dongfeng pour l’implantation industrielle de Renault en Chine.

Janvier 2014

mise en place d’une nouvelle étape de l’Alliance Renault-Nissan, avec un renforcement des coopérations.

30 avril 2014

renouvellement du mandat d’adminis-trateur de Carlos Ghosn pour une durée de 4 ans, reconduit dans ses fonctions de Président - Directeur général.

2013 a confirmé les nombreux atouts de Renault, qui continue d’apparaître comme un constructeur automobile puissant, solide en termes de liquidité, fortement internatio-nalisé, doté d’une taille critique grâce à l’alliance avec Nissan (dont le contenu industriel va en s’enrichissant), et dont la compétitivité en France se renforce sous l’effet de l’accord de compétitivité signé en 2013.

2013 a permis à Renault de renouer avec la croissance de ses résultats commerciaux (2 628 0208 véhicules vendus en 2013) et du chiffre d’affaires de l’entreprise, à 40,93 Md€ (+0,5 % par rapport à 2012). Renault gagne des parts de marché dans toutes ses régions d’opération, grâce notamment au succès de ses nou-veaux modèles. Comme en 2012, c’est hors d’Europe que Renault aura vendu la majorité de ses véhicules (50,5 % de ses volumes), confirmant le succès de sa stratégie d’internationalisation, malgré la fermeture partielle du marché iranien à compter de l’été 2013.

La marge opérationnelle s’est élevée à 1 242 M€ en 2013, et représente 3 % du chiffre d’affaires. La marge opérationnelle de l’Automobile atteint 495 M€, soit 1,3 % du chiffre d’affaires. Renault a par ailleurs confirmé ses efforts en matière de trésorerie, avec une FCF opéra-tionnel de l’Automobile positif de 827 M€. Renault a toutefois souffert d’une importante provision destinée à couvrir la totalité de l’exposition du groupe en Iran (514 M€), ainsi que d’une légère baisse de la contribution des entreprises associées (passée à 1 444 M€ en 2013 contre 1 475 M€ en 2012, incluant jusqu’en septembre

2012 la contribution d’AB Volvo). Renault présente un résultat net part du groupe à 586 M€, et a obtenu l’aval de son Assemblée générale pour verser un divi-dende de 1,72 € par action, stable par rapport à 2012 et qui ne se compose donc pas uniquement de la redis-tribution aux actionnaires de Renault du dividende versé par Nissan.

Les objectifs pour la deuxième partie du plan « Drive the Change » (2014-2016) ont été présentés : le construc-teur souhaite atteindre un chiffre d’affaires de 50 Md€, avec un Free Cash-Flow opérationnel positif chaque année, et une marge opérationnelle supérieure à 5 % du chiffres d’affaires, grâce à une amélioration de la compétitivité soutenue par renforcement de l’Alliance avec Nissan.

Sur ce dernier sujet, Carlos Ghosn a annoncé le 30 janvier 2014 une nouvelle étape, avec un objectif de synergies de 4,3 Md€ à fin 2016, et un renforcement des coopérations dans quatre domaines : les achats, l’outil industriel, l’ingénierie et les ressources humaines. Ces quatre fonctions seront dirigées de manière conjointe par Renault et Nissan sous la responsabilité d’un direc-teur Alliance.

Pour en savoir plus : www.renault.com

Comptes Consolidés en millions d’euros

2012 2013

Degré d’appartenance Capital détenu par l’État (en %) 15,01 % 15,01 %

au secteur public» Capital détenu par le Secteur Public hors État (en %) / /

Valeur boursière de la participation de l’État au 31/12 1 806 2 595

I - Activité et résultats Chiffre d’affaires 41 270 40 932

résultat d’exploitation / résultat opérationnel 122 -34

résultat financier -266 -282

Capacité d’autofinancement / Marge brute d’autofinancement 2 719 3 214

résultat net - part du groupe 1 772 586

résultat net de l’ensemble consolidé 1 735 695

II - Autres actifs Total des immobilisations nettes / Actifs non courants 32 847 32 131

non courants dont immobilisations incorporelles nettes 3 482 3 282

dont titres mis en équivalence 15 562 14 874

III - Informations Capitaux propres - part du groupe 24 292 22 837

sur les fonds propres Intérêts minoritaires 255 377

IV - Autres Dividendes versés au cours de l’exercice 338 502

informations Provisions pour risques et charges 3 385 3 639

Dettes financières nettes de l’automobile -1 724 -1 761

V - Les ratios résultat (groupe + minoritaires) / Chiffre d’affaires 4,2 % 1,7 %

résultat (groupe + minoritaires) / Fonds propres 7,1 % 3,0 %

Dettes financières nettes / Fonds propres -7,0 % -7,6 %

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L’ÉTAT ACTIONNAIRE rapport annuel 2014

AUTRES INDUSTRIES

FIChE D’IDENTITÉ

Fort de 200 ans d’histoire industrielle, PSA Peugeot Citroën a été créé après l’acquisition en 1976 par Peugeot SA de Citroën SA. Il dispose aujourd’hui d’implantations significatives en Europe, en Russie, en Amérique latine et en Chine, où il a noué il y a plus de vingt ans un partenariat précurseur avec le constructeur chinois Dongfeng.

Le Groupe emploie environ 91 000 per-sonnes sur le territoire français, dont 14 250 ingénieurs en R&D.

L’ANNÉE ÉCOULÉE

Juillet 2013

approbation par la Commission euro-péenne de la garantie d’État aux émis-sions de Banque PSA Finance.

Décembre 2013

General Motors annonce avoir cédé sa participation de 7 % au capital de PSA Peugeot Citroën.

Décembre 2013

prise de contrôle exclusif par PSA Peugeot Citroën de la Française de Mécanique.

Février 2014

annonce du projet d’augmentation de capital pour un montant global de 3 Md€.

2013 a été une année importante pour PSA Peugeot Citroën, marquée par la poursuite de la mise en œuvre de son plan de redressement, et par la préparation d’opérations significatives d’augmentation de capital qui ont vu l’État, aux côtés du groupe chinois Dongfeng, prendre une participation de 14,1 % au capital du constructeur français.

L’exercice 2013 a été marqué par une baisse des ventes de 4,9 % sur l’année, à 2 819 000 unités. Sur l’ensemble de l’année , le chiffre d’affaires s’est établi en recul de 2,4 %, à 54 090 M€, contre 55 446 M€ en 2012. Le résultat opérationnel courant de la division Automobile, à -1 042 M€, a cependant progressé de 454 M€ par rapport à 2012. Le résultat opérationnel courant de Banque PSA Finance (BPF) est pour sa part en baisse de 5,9 % à 368 M€. Le 30 juillet 2013, la Commission européenne a approuvé l’octroi par l’État d’une garantie à hauteur de 7 Md€ sur les titres émis par BPF entre 2013 et 2016 afin de conforter son refinancement sur les marchés financiers.

En 2013, PSA Peugeot Citroën a préparé des opérations d’augmentation de capital significatives approuvées en Assemblée générale le 25 avril 2014 et mises en œuvre entre fin avril et mi-mai 2014. Ces augmentations de capital atteignent un montant global de 3 Md€, auxquels s’ajoute notamment une attribution gratuite de bons de souscription d’actions (« BSA ») aux actionnaires actuels. Ces opérations, couplées au renouvellement par l’entreprise de ses lignes de crédit, doivent permettre au groupe de renforcer sa flexibilité financière et son bilan en réduisant sa dette. Elles permettront de continuer à développer un portefeuille de produits compétitifs et à investir dans les technologies de demain. Ces opérations, en partie réservées à l’État et à Dongfeng, se traduisent par une recomposition de l’actionnariat de l’entreprise : l’État, Dongfeng, et la famille Peugeot, détiennent désormais chacun 14,1 % du capital du groupe. Par ailleurs, le groupe a annoncé le 19 février 2014 un projet de partenariat entre BPF et Santander Consumer Finance. Ce projet vise notamment à améliorer le coût de financement et la rentabilité de BPF.

Fort de ce nouvel actionnariat et dirigé par Carlos Tavares, Président du directoire depuis mars 2014, PSA Peugeot Citroën se concentre sur la mise en œuvre du plan « Back in the Race ». La réussite de ce plan présenté

en avril sera mesurée par trois indicateurs : un FCF opé-rationnel Groupe positif et récurrent au plus tard d’ici à 2016, un FCF opérationnel Groupe cumulé de 2 Md€

sur la période 2016-2018 et une marge opérationnelle de 2 % pour la division automobile à l’horizon 2018.

Pour y parvenir, ce plan s’articule autour de quatre objectifs : poursuivre la différenciation des marques Peugeot, Citroën et DS, mieux cibler le plan produit à l’échelle mondiale, assurer une croissance rentable à l’international et améliorer la compétitivité y compris en Europe.

Pour en savoir plus : www.psa-peugeot-citroen.

com/fr

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L’ÉTAT ACTIONNAIRE rapport annuel 2014

AUTRES INDUSTRIES

FIChE D’IDENTITÉ

Le LFB a été créé le 31 mai 1994 avec un statut de GIP. L’ordonnance du 28 juillet 2005 (ratifiée par la loi du 21 juillet 2009) a prévu sa transformation en société anonyme à capital détenu en majorité par l’État ou ses établisse-ments publics, réalisée en juillet 2006.

L’État détient 100 % du capital et des droits de vote de LFB SA. Le groupe LFB employait 1 950 personnes au 31 décembre 2013.

Le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB) est un groupe biopharmaceutique qui développe, fabrique et commercialise des médicaments indi-qués dans la prise en charge de pathologies graves et souvent rares dans des domaines thérapeutiques majeurs : immunologie, hémostase et soins intensifs.

L’année 2013 a été marquée par un recul du chiffre d’affaires de la Monnaie de Paris, lié à la baisse des commandes d’euros, à la chute du cours des métaux précieux et à l’activité des monnaies de collection à valeur faciale. Le résultat net a sensiblement diminué par rapport à l’année précédente mais est resté positif, avec une marge nette de 4 % du chiffre d’affaires.

Numéro 1 en France et au 6e rang mondial dans le domaine des médicaments dérivés du plasma, le LFB est une des premières entreprises européennes dans le développement et la production de protéines de traite-ments innovants issus des biotechnologies. En 2013, le LFB a confirmé son redressement financier entamé en 2012, porté par une croissance sur le marché français.

L’année 2013 a été marquée par une hausse des ventes par rapport à 2012 (477,2 M€, soit +2,5 %), portée par une reconquête du marché français, en particulier sur le segment des immunoglobulines, et par une hausse des ventes de médicaments à l’international (+10 %) notamment grâce à l’accès à de nouveaux pays (les médicaments du LFB sont désormais commercialisés dans 30 pays).

Les efforts d’efficience, initiés en 2012 pour renforcer la compétitivité du groupe et répondre à la tendance baissière des prix des médicaments, ont également contribué à l’amélioration des indicateurs financiers, entamée en 2012 : le résultat opérationnel est passé

La Monnaie de Paris a réalisé un chiffre d’affaires de 137 M€, en retrait de 15 % sur un an. L’entreprise emploie 490 collaborateurs. L’exercice a été marqué notamment par le net recul du chiffre d’affaires des monnaies de collection à valeur faciale, en particulier en argent, dont le chiffre d’affaires a diminué de 68 M€ en 2012 à 47 M€

en 2013, soit une baisse de 30 %, cela dans un contexte de chute d’environ 30 % des cours de l’or et de l’argent à la fin du premier semestre 2013. Cette diminution du chiffre d’affaires se traduit par une diminution sensible du résultat d’exploitation, qui reste positif à 10 M€, soit 7,3 % du chiffre d’affaires contre 12,4 % en 2012. Le résultat net est de 5,5 M€.

Les exercices 2012 et 2013 ont été marqués par un niveau soutenu d’investissements, en particulier en raison de l’avancement du projet « MetaLmorphoses », qui est entré dans sa phase de travaux en 2011 et dont les

études de conception muséographique ont été finalisées en 2013. Après un retard du chantier en raison de la présence de peintures plombifères, ces investissements devraient encore s’accroître en 2014 et 2015.

Pour en savoir plus : www.lfb.fr

Pour en savoir plus : www.monnaiedeparis.fr

FIChE D’IDENTITÉ

La Monnaie de Paris est un établisse-ment public à caractère industriel et commercial, créé par la loi de finances pour 2007. Celle-ci dispose du mono-pole légal de frappe des euros à face française.

L’ANNÉE ÉCOULÉE

Avril 2013 : lancement de l’alpha-1 antitrypsine humaine plasmatique ALFALASTIN 4g en France (différenciation par une concentration plus élevée que précédemment).

Juin 2013 : accord avec la société Gamamabs Pharma SAS portant sur la cession d’une technologie d’un anticorps monoclonal ciblant le récepteur AMHR2 en échange d’une prise de participation de LFB SA au capital de cette société.

Septembre 2013 : inauguration de la plate-forme industrielle CELLforCURE dédiée à la production de traitements basés sur la technologie des thérapies cellulaires.

Décembre 2013 : dépôt d’une demande d’essais cliniques (phase III) aux autorités sanitaires américaines pour le développement d’un facteur VIIa recombinant suite à la réalisation de la phase Ib en 2013.

L’ANNÉE ÉCOULÉE

11 mars 2013 : sortie de la nouvelle collection Notre-Dame de Paris, à l’occasion du 850e anniversaire de la cathédrale.

18 mai 2013 : lancement de la nouvelle série des euros or et argent : « Valeurs de la République ».

5 octobre 2013 : Production de Helikopter-Streichquartett dans le cadre de la Nuit Blanche.

24 octobre 2013 : lancement de la série Astérix, à l’occasion de la sortie du dernier album, Astérix chez les Pictes.

24 juin 2014 : la Monnaie de Paris fête ses 1150 ans (signature de l’Édit de Pîtres par le roi Charles le chauve le 24 juin 864).

de 10,1 M€ en 2012 à 19,8 M€ en 2013, l’EBITDA de 56,5 M€ à 61,4 M€ et le résultat net, négatif en 2011, de 3,6 M€ en 2012 à 8,2 M€. L’endettement du groupe a été significativement réduit, de 80,4 M€ en 2012 à 45,4 M€.

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AUTRES INDUSTRIES

FIChE D’IDENTITÉ

L’Imprimerie Nationale a été trans-formée en société anonyme par la loi n° 93-1419 du 31 décembre 1993 ; son capital est détenu à 100 % par l’État. L’article 2 de la loi de 1993 lui confère un monopole sur la réalisation de documents régaliens, dont le champ est limité par le décret n° 2006-1436 du 24 novembre 2006. Le groupe Imprimerie Nationale emploie envi-ron 590 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de 164 M€ en 2013.

Le groupe Imprimerie Nationale délivre à des acteurs privés et publics, en France comme à l’international, des prestations de haute valeur ajoutée en ingénierie des titres réga-liens, gestion globale des identités et des droits, protection des données sensibles, et pilotage des flux et impressions complexes.

L’année 2013 a vu la consolidation de la position du groupe Imprimerie Nationale comme fournisseur de référence de solutions sécurisées d’identité, avec le lancement du permis de conduire électronique ou encore l’atteinte de la cadence de production de 5 millions de passeports biométriques par an.

En termes financiers, le groupe a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires en hausse de 6 % à 164,3 M€, prin-cipalement tiré par la hausse du chiffre d’affaires à l’export, qui a quasiment doublé en un an. Le résultat net consolidé du groupe après impôts s’élève à 17,7 M€

pour l’exercice 2013. Ces résultats confortent la stratégie du groupe, qui vise un chiffre d’affaires consolidé de 200 M€ en 2016, tiré notamment par la croissance de ses nouveaux marchés à l’export et à destination des entreprises.

La diversification des activités du groupe s’est poursuivie avec le lancement de nouveaux services de dématéria-lisation (éditique, courrier égrené), visant à compenser la baisse de l’activité d’impression, et le développement de l’export.

Pour en savoir plus : www.imprimerienationale.fr

L’ANNÉE ÉCOULÉE

16 septembre 2013 : lancement du nouveau permis de conduire électronique.

29 novembre 2013 : conception et livraison d’une plateforme multi-titres pour l’État gabonais.

19 novembre 2013 : lancement de l’offre PASS’IN destinée aux entreprises et aux collectivités locales.

12 novembre 2013 : lancement de la nouvelle identité du groupe : trois marques commerciales (« IN » pour l’État et les administrations françaises, « IN entreprises » pour le secteur privé, et « IN international » pour les gouvernements et les entreprises à l’export) et quatre offres commerciales (Titres, Identité, Data et Flux).

19 décembre 2013 : approbation par le conseil d’adminis-tration du plan stratégique 2014-2016.

Enfin, le conseil d’administration du 19 décembre 2013 a approuvé le nouveau plan stratégique 2014-2016 de l’Imprimerie Nationale.

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