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Chapitre III : Biocontrôle de la fusariose du pois chiche par les rhizobactéries In

III. 3 3.4 Effet PGPR des souches bactériennes sur le poids frais du système racinaire

III.4. Discussion biocontrôle par les rhizobactéries

Le Fusarium oxysporum f. sp. ciceris est économiquement une maladie significative sur le pois chiche. En raison de la nature tellurique de la maladie et l'utilisation des méthodes chimiques pour son contrôle, qui est rarement couronnée de succès. L’incohérence dans le biocontrôle des agents pathogènes transmis par le sol sous différentes conditions environnementales est très limitée. La présente partie de l’étude a été menée pour évaluer l'efficacité de plusieurs souches de Pseudomonas et Bacillus contre le Foc in planta.

Nous avons observé que les souches bactériennes de Pseudomonas et Bacillus réagissent d’une manière différente avec les isolats du Foc et également en interaction avec les variétés du pois chiche. Globalement, les souches de Pseudomoans sont efficaces dans l’antagonisme et les souches de Bacillus le sont dans les effets PGPR. En matière d’antagonisme, l’efficacité antifongique des Pseudomonas, a été traduite par une amélioration de l’appareil végétatif des plants de pois chiche, spécialement par les souches de

P.fluorescens. En revanche, les souches de Bacillus ont améliorées les variables souterraines à

savoir le poids frais du système racinaire pour B. aneurinolyticus et de la longueur de la racine principale pour B. lentus.

Une corrélation significative a été observée entre les tests de pathogénicité et la réduction de la maladie de (in vivo). Par conséquent, on conclu que des mécanismes complexes ont été impliqués dans le processus de biocontrôle. Les paramètres de croissance tels que le nombre de ramification, la longueur de la tige principale, la longueur de la racine principale, le poids frais du système racinaire et du système végétatif étaient significativement plus élevés par la méthode d’enrobage des semences par rapport au témoin non traité.

Par ailleurs, nous avons également constaté que l'apparence de la maladie diminue avec les deux isolats du Foc testés, suite à une bactérisation des semences par les souches bactériennes. Nos travaux suggèrent que, si l'on compare les plantes infectées les deux isolats

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93 deux Foc1 et Foc2, le système racinaire des plants a été modifié ceci est peut être liée à la réponse de croissance accrue provoquée par les souches de Bacillus.

Selon Gardener (2004), diverses populations de bactéries formant des endospores aérobies dans les champs agricoles, contribuent directement et indirectement à la productivité des cultures. Les multiples espèces de Bacillus et Paenibacillus peuvent promouvoir la santé des cultures de diverses manières. En outre, grâce au travail de Reva et al. (2004), et Demoz et Korsten (2006), nous savons que certains Bacillus spp. sont de bons colonisateurs des racines et peuvent protéger efficacement l'infection indépendamment des agents pathogènes du sol. Choudhary et Johri (2009) ont démontré que plusieurs activités des souches de

Bacillus suppriment les pathogènes ou autrement promouvoir la croissance des plantes.

L'amélioration de la santé et la productivité des plantes sont régies par trois mécanismes écologiques différents: (i) l'antagonisme des agents pathogènes, (ii) la nutrition de l'hôte et de la croissance promotion, et (iii) la stimulation de la défense de la plante hôte.

En général, les mécanismes associés au biocontrôle contre les agents phytopathogènes par les rhizobactéries comprennent: la synthèse des antibiotiques (Haas et Defago 2005), la production de métabolites de faible masse moléculaire tels que le cyanure d'hydrogène, avec une activité antifongique (Mafia et al., 2009), la production d'enzymes comprenant la chitinase, b -1-3-glucanase, la protéase et la lipase. Ces enzymes peuvent lyser les cellules fongiques (Chet et Inbar, 1994). La concurrence au niveau de la rhizosphère avec des agents de lutte biologique est potentiellement importante pour le contrôle des maladies des plantes.

Chapitre III Biocontrôle de la fusariose du pois chiche par les rhizobactéries In planta

94 III.5.Conclusion

La détermination des races de F.oxysporum f. sp. ciceris est fondamentale pour orienter l'élaboration de stratégies appropriées pour la gestion des maladies en fonction des différentes régions. Dans cette étude, nous avons caractérisé la pathogénicité de quatre isolats issus de différentes de l’Algérie. Les résultats ont laissés montrer une grande variabilité en matière d’induction des symptômes et de la maladie sur quatre variétés de pois chiche.

En effet, l’isolat Foc2 du F. oxysporum f. sp. ciceris s’est montré le plus virulent sur les variétés testées et particulièrement sur la variété Flip Flip 05-156C. Ces résultats seront utiles dans l'élaboration de stratégie intégrée de gestion de la fusariose.

L'utilisation de rhizobactéries contre la fusariose des plantes de pois chiche causée par le Fusarium oxysporum f. ciceris non seulement réduit l'incidence de la maladie et a diminué le nombre de plants présentant des symptômes de flétrissement, mais aussi a augmenté les paramètres de croissance de la plante.

Certaine souches bactériennes, affiliées aussi bien au Pseudomoans que Bacillus, ont montré des niveaux d’antagonisme et de protection très intéressants. Elles ont agit comme agents de biocontrôle à travers la colonisation de la rhizosphère et en offrant une première ligne de défense pour les racines contre les attaques par des agents pathogènes. Ainsi, les Isolats du Foc se sont trouvés confronter à l'antagonisme avant l'infection des racines.

L’utilisation de variétés résistantes est la meilleure méthode pour le contrôle de la maladie. Cependant, vu la possibilité d’apparence de nouvelles races du pathogène and le contour de la résistance de la défense e la plante hôte, cette méthode n’est pas suffisante pour arrêter la maladie. Donc, on suggère que l’application de rhizobactéries en combinaison avec les variétés résistantes peut donner des résultats bénéfiques et offrir une protection signifiante contre le Fusarium oxysporum f. sp.ciceris, à travers la colonisation des racines du pois chiche.

Cette étude a conduit à la sélection des agents de biocontrôle potentiels contre pois chiches fusariose causée par F. oxysporum f. sp. ciceris, et a démontré que les isolats locaux de Bacillus spp. une utilisation prospective comme agents de lutte biologique pour protéger les plantes de pois chiche. Caractériser agents de biocontrôle efficaces contre les maladies transmises par le sol est important pour la réalisation d'une action réussie dans des conditions environnementales complexes et rhizosphère dynamique.

Chapitre IV

Identification et caractérisation des

rhizobactéries antagonistes