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DIAGNOSTIC EN MILIEU SPÉCIALISÉ

Dans le document > Revue trimestrielle de l’INRS (Page 139-144)

EXPLORATION D’UNE DERMATITE DE CONTACT ALLERGIQUE

Le bilan allergologique devant une suspicion de dermatite de contact allergique repose sur la pratique de tests épicutanés avec la batterie standard européenne recomman-dée par l’European Contact Der-matitis Research Group (ECDRG), et selon l’activité professionnelle, les batteries de tests spécialisés (batterie caoutchouc, batterie cos-métiques…) et les tests avec les produits professionnels dont la composition est connue.

La positivité des tests épicutanés avec les biocides dont les ammo-niums quaternaires [21, 22] et les tensioactifs comme la cocamido-propylbétaïne (1 % dans l’eau) doit être interprétée avec prudence du fait de leur potentiel irritant [43].

EXPLORATION D’UNE URTICAIRE DE CONTACT

Le diagnostic repose sur la pratique de prick-tests, associée ou non à la recherche d’IgE spécifiques.

PRONOSTIC

Dans une étude de cohorte de 8 337 employés au Danemark, 11 % des pensions d’invalidité chez les femmes seraient attribuables à

l’exposition cutanée aux produits de nettoyage et/ou aux désinfec-tants [44].

Dans l’étude de Soder et al. [37], 168 des 212 employés du nettoyage et cuisiniers présentent un eczéma des mains, principalement une dermatite de contact d’irritation (46,2 %, n = 98). Après un an de suivi, 65,4 % (n = 85) des patients interviewés ont encore un eczéma des mains et 9,2 % (n = 12) ont dû quitter leur travail du fait de leur dermatose.

PRÉVENTION

PRÉVENTION TECHNIQUE

OCollective

La prévention collective est indis-pensable et doit être envisagée avant toute mesure de prévention individuelle. Elle comprend plu-sieurs mesures :

«remplacer les irritants puissants et les sensibilisants par des subs-tances de moindre risque ;

«privilégier l’automatisation des opérations quand elle est possible ;

«veiller à la propreté de l’envi-ronnement de travail, notamment à l’absence de contamination par des allergènes et des irritants ;

«informer et former le personnel : - information sur les risques cutanés liés aux produits professionnels ; - formation aux bonnes pratiques d’usage des produits d’entretien.

OIndividuelle

La lutte contre les facteurs irri-tants, notamment la réduction du temps de travail en milieu humide est capitale, l’altération de la bar-rière cutanée favorisant la péné-tration des allergènes et la sensi-bilisation.

Les recommandations suivantes sont proposées [3, 5, 45] :

«porter des gants de protection

réutilisables larges, doublés de co-ton, de bonne qualité et sans thiu-rames, en cas d’exposition aux pro-duits désinfectants, aux propro-duits de nettoyage agressifs et à l’eau. Les gants doivent être intacts, propres et secs à l’intérieur. Leur épaisseur et la taille des manchettes doivent être adaptées aux tâches ;

«éviter le port de gants médicaux à usage unique qui ne sont pas des gants de nettoyage [5] ;

« utiliser les gants sur les pé-riodes les plus courtes possibles.

En cas de port prolongé de gants de protection, porter des gants en coton (à changer régulièrement) pour lutter contre la sudation ;

« ne pas porter de gants lors de travail au sec sans contact avec l’eau ni avec des substances chimiques (exemple : aspirateur) ;

«limiter le lavage des mains au strict nécessaire, se laver les mains à l’eau tiède, en évitant l’eau chaude qui aggrave l’irritation cutanée ; bien rincer et sécher les mains ;

« pour l’antisepsie des mains, utiliser des solutions hydroalcoo-liques selon les recommandations sur le lieu de travail ;

«ne pas porter des bagues sur le lieu de travail (les irritants peuvent être piégés sous la bague et favoriser ainsi la dermatite de contact d’irritation) ;

«appliquer des émollients sur les mains avant, pendant et après le travail, en insistant sur les espaces interdigitaux, la pulpe des doigts et le dos des mains ; ils doivent être riches en lipides, sans parfum et comporter les conservateurs ayant le plus faible potentiel sensibili-sant (ce sont des cosmétiques, la composition est donc facilement accessible sur l’emballage des pro-duits) ;

« étendre la prévention de la dermatite de contact aux tâches domestiques (port de gants pour

le nettoyage de la vaisselle, les tâches ménagères, le bricolage ex-posant à des irritants et l’entretien de la voiture).

Il faut rappeler que les gants fins jetables sont des gants de faible épaisseur destinés à un usage unique et sont peu résistants chimiquement et mécanique-ment. Ils ne sont donc pas adap-tés aux tâches de nettoyage avec immersion des mains dans les produits détergents et/ou désin-fectants qui nécessitent des gants plus épais à longues manchettes.

Ils ne doivent être utilisés que pour des activités pouvant expo-ser à des éclaboussures acciden-telles de produits chimiques : en cas de contact avec le produit, il est impératif de changer immédiate-ment les gants.

PRÉVENTION MÉDICALE

La prévention médicale repose essentiellement sur la réduction maximale du contact cutané avec les irritants et l’éviction complète du contact cutané avec les aller-gènes auxquels le patient est sen-sibilisé.

Des produits d’hygiène et de soins cutanés sans parfum et contenant les conservateurs ayant le plus faible pouvoir sensibilisant sont à conseiller sur le lieu de travail.

En cas de sensibilisation à un aller-gène, il est utile de fournir au pa-tient une liste d’éviction indiquant les sources possibles d’exposition à la fois professionnelle et non professionnelle à cette substance [46]. De nombreux allergènes tels le nickel, les conservateurs, les par-fums et les additifs du caoutchouc peuvent en effet être retrouvés dans l’environnement non profes-sionnel.

Le choix des gants et EPI conseillés par le médecin du travail doit tenir compte des additifs entrant dans leur composition et de leur teneur

en protéines du latex.

En cas d’allergie aux additifs des gants de caoutchouc, il est souvent nécessaire de contacter les fabri-cants pour connaître les types de gants ne contenant pas l’allergène.

Effectivement, en cas d’allergie aux thiurames, il faut conseiller des gants sans thiurame ni dithio-carbamate (du fait des réactions croisées entre ces deux familles) ou contenant des additifs de vul-canisation appartenant à d’autres familles. Une autre alternative est de conseiller des gants thermo-plastiques en PVC épais adaptés au nettoyage (à longues manches selon les tâches). Ces gants ne contiennent pas d’accélérateurs de vulcanisation.

Le sujet atopique (dermatite ato-pique active ou antécédents) doit être particulièrement informé sur sa plus grande susceptibilité aux irri-tants du fait d’anomalies de la bar-rière cutanée et doit bénéficier d’une surveillance médicale régulière.

RÉPARATION

Les lésions eczématiformes de mécanisme allergique peuvent être prises en charge au titre du tableau n° 65 des maladies profes-sionnelles du régime général de la Sécurité sociale, lorsqu’elles sont provoquées par les substances suivantes : ammoniums quater-naires et leurs sels, dodécyl-ami-noéthylglycine, 1,2-benzisothiazo-lin-3-one, hypochlorites alcalins, mercaptobenzothiazole, sulfure de tétraméthylthiurame, dithio-carbamates, dérivés de la thiourée, glutaraldéhyde, colophane et ses dérivés, baume du Pérou.

D’autres tableaux de maladies professionnelles du régime géné-ral peuvent être utilisés :

- n° 43 « Affections provoquées par l’aldéhyde formique et ses

poly-ALLERGOLOGIE PROFESSIONNELLE

mères » pour les dermatites irrita-tives et les lésions eczématiformes récidivant en cas de nouvelle ex-position au risque ou confirmées par un test épicutané ;

- n° 49 « Affections cutanées provo-quées par les amines aliphatiques, alicycliques ou les éthanolamines » pour les dermites eczématiformes confirmées par des tests épicuta-nés ou par la récidive à une nou-velle exposition ;

- n° 84 « Affections engendrées par les solvants organiques liquides à usage professionnel : hydrocarbures liquides aliphatiques ou cycliques saturés ou insaturés et leurs mé-langes ; hydrocarbures halogénés liquides ; dérivés nitrés des hydro-carbures aliphatiques ; alcools, glycols, cétones ; aldéhydes ; éthers aliphatiques et cycliques, dont le tétrahydrofurane ; esters ; dimé-thylformamide et diméthylacéta-mide ; acétonitrile et propionitrile ; pyridine ; diméthylsulfone et dimé-thylsulfoxyde » pour la dermite irritative et pour les lésions eczé-matiformes récidivant en cas de nouvelle exposition au risque ou confirmées par un test épicutané.

Les « affections professionnelles de mécanisme allergique provoquées par les protéines du latex (ou caout-chouc naturel) », dont l’urticaire de contact récidivant après nouvelle exposition et confirmée par un test ainsi que les lésions

POINTS À RETENIR

• Dans de nombreux pays occidentaux, le personnel de nettoyage est un des secteurs professionnels particulièrement à risque de dermatoses

professionnelles.

• Le travail en milieu humide est l’un des principaux facteurs d’eczéma des mains chez le personnel de nettoyage.

• Les principaux allergènes responsables de dermatites de contact allergique chez le personnel de nettoyage sont les additifs de vulcanisation du caoutchouc des gants et les biocides (conservateurs, antiseptiques et désinfectants).

• Les gants contenant des quantités élevées d’additifs de vulcanisation sont la source principale de sensibilisation aux additifs du caoutchouc.

• Les gants recommandés sont les gants de protection réutilisables, doublés de coton, larges et sans thiurame.

•Il est conseillé d’éviter d’utiliser des gants médicaux à usage unique pour le nettoyage, surtout lors d’immersion des mains dans des produits chimiques.

• L’essentiel de la prévention est la réduction maximale du contact cutané avec les irritants et l’éviction complète du contact cutané avec les allergènes.

tiformes récidivant après nouvelle exposition ou confirmées par un test épicutané positif, peuvent être prises en charge au titre du tableau n° 95 des maladies profes-sionnelles du régime général de la Sécurité sociale.

Pour les personnels de nettoyage relevant du régime agricole, le tableau n° 44 permet la prise en charge des lésions eczématiformes récidivant après nouvelle exposi-tion au risque ou confirmées par un test épicutané positif au pro-duit manipulé et de l’urticaire de contact récidivant en cas de nou-velle exposition et confirmé par un test, quel que soit le produit en cause manipulé ou employé habi-tuellement dans l’activité profes-sionnelle.

Les lésions caustiques dues à la manipulation de produits profes-sionnels peuvent être déclarées en accidents de travail.

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