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La rue et le Chez-soi : les actions qui favorisent ou non la

constitution du Chez-soi pour les personnes itinérantes

présentant un problème de santé mentale à Belo

Horizonte - Brésil

Samira Dahi, Candidate au doctorat en Santé communautaire, Université Laval

Avec la collaboration de Monique Carrière Ph.D., Université Laval; Michèle Clément Ph.D., CSSS Vielle-Capitale, centre affilié universitaire et Henri Dorvil, Ph.D., Université du Québec à Montréal

Résumé : À la lumière des concepts « habiter » et « Chez-soi », cet article porte sur

l’examen des pratiques, politiques et services destinés à aider les personnes itinérantes présentant un problème de santé mentale à constituer leur Chez-soi. Cette étude fut faite à Belo Horizonte, une ville au Brésil possédant d’importants programmes sociaux et anti- asilaires. Il ressort de notre étude que les services dispensés ont des effets contraignants et habilitants, même si l’accès à l’habitation est considéré comme un moyen important, voire essentiel pour aider les personnes à construire leur Chez-soi, il apparaît, qu’en réalité, on leur offre des services d’aide à la survie.

Introduction

L’itinérance chez les personnes présentant un problème de santé mentale peut être comprise comme une difficulté d’accès ou de non-accès à un logement ou aux services résidentiels11. Nous avons néanmoins décidé de focaliser notre question sur l’accès à un Chez-soi parce que ce terme intègre l’expérience de la personne. En plus, il est relié au concept d’ « habiter » qui, d’après Martin Heidegger, est en étroite relation avec le verbe « bâtir », voire « construire » et renvoie à « être », à « exister » (Heidegger, 1958). Aider l’être humain à habiter n’implique pas seulement de favoriser l’accès à un espace pour qu’il puisse exister en tant qu’homme mais l’aider aussi à construire un espace où il peut inscrire son corps, son être, son histoire, sa citoyenneté (Furtos, 2001). Nos interrogations concernent donc le processus d’appropriation des espaces, du « faire avec de l’espace » ou encore d’ « aider les personnes à habiter un Chez-soi ».

Nous avons réalisé notre étude à Belo Horizonte (BH), au Brésil parce que c’est une ville qui possède d’importants programmes sociaux visant l’amélioration de la qualité de vie de la population. L’article est divisé en trois sections. Dans la première section, notre objectif est de contextualiser notre travail de recherche et de montrer comment le phénomène de l’itinérance au Brésil et à BH s’inscrit dans un contexte plus vaste d’inégalités sociales. Dans la deuxième section, nous présentons le cadre de référence et méthodologique de la recherche. D’abord, nous rappelons les concepts d’habiter et du Chez-soi. Ensuite, nous présentons quelques postulats de la théorie de la structuration et nous décrivons les méthodes utilisés pour réaliser la recherche. La troisième section présente les résultats quant aux services offerts et une discussion des trois grands constats qui ressortent de notre étude. L’article se termine par une brève conclusion.

Avant d’aller plus loin, il est important de souligner qu’au Brésil le terme utilisé pour désigner les personnes itinérantes est personnes en situation de rue12. Dans notre travail,

11

Comprenons par services résidentiels, les services de réadaptation et de réinsertion sociale: familles d'accueil, appartement s supervisés, logements transitoires et pensions pour les personnes itinérantes, les personnes présentant un probl ème de santé mentale ou les personnes itinérantes présentant un problème de santé mentale.

12 Au Brésil, les politiques sociales et le recensement utilisent le terme ‘Population et/ou Personnes en situation de rue’ pour désigner ‘les personnes adultes à

bas revenu qui de façon temporaire ou permanente dorment dans les espaces publics, tels que les places, les trottoirs, les auvent s, sous des viaducs, dans des hangars, des terrains vagues, des immeubles abandonnés et des refuges (Ministério do Desenvolvimento Social e Combate à Fome - MDS. 2008. "Pesquisa Nacional sobre População em Situação de Rua." Brasília. DF: Brasil).

nous utiliserons les deux termes comme étant des synonymes tout en privilégiant l’utilisation des acronymes PISM pour désigner la ou les « personne (s) itinérante (s) présentant un problème de santé mentale et PI pour la ou les « personne (s) itinérante (s) pour alléger le texte.

La problématique de l'itinérance et du logement à Belo

Horizonte (BH) - Brésil

Dans le passé, au Brésil, la population itinérante n’était pas prise en compte par les statistiques officielles du pays. Récemment, quelques municipalités ainsi que le gouvernement fédéral ont réalisé des études sur les PI afin de connaitre leur réalité. À BH, deux enquêtes furent faites, une en 1998 et l’autre en 2005. Celle du gouvernement fédéral a été réalisée dans 71 villes du Brésil entre les années 2007 et 2008 (Ministério do Desenvolvimento Social e Combate à Fome – MDS, 2008).

BH est la sixième ville la plus peuplée du Brésil– près de 2,258,096 habitants (Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística – IBGE, 2010) et le problème du logement se pose tant en termes de quantité que de qualité (Caldas, Mendonça et Carmo, 2008). Le nombre de zones précaires est significatif. En effet, en 2009, cette municipalité comptait 208 agglomérations comme les favelas13. Toujours selon la municipalité, on estime que 19,5% des habitants de BH vivent dans ces agglomérations (Prefeitura de Belo Horizonte – PBH, 2007b, 2009d). Bref, le problème de logement est l’un des problèmes les plus cruciaux de la ville. Il en résulte des PI et des personnes mal-logées.

Portrait global de l’itinérance au Brésil et à Belo Horizonte (BH)

Le recensement réalisé à BH en 2005 indique qu’il y a 1,239 PI (Ministério do Desenvolvimento Social e Combate a Fome – MDS, 2006) alors qu’au Brésil, on a recensé la présence d’environ 31,922 PI dans les 71 des plus grandes villes du pays (MDS, 2008). Les données montrent que le phénomène de l’itinérance est vécu principalement par les

hommes métis/noirs, âgés entre 25 et 45 ans, alphabétisés mais peu scolarisés14 (MDS, 2006, 2008, 2009). L’alcoolisme, les drogues, le chômage ou les conflits familiaux constituent au moins l’une des raisons qui a conduit 71,3% des personnes interrogées à devenir PI au Brésil (MDS, 2008, 2009). La recherche d’un travail explique aussi l’exil de ces personnes vers les grandes villes où elles ne font que des travaux sous-payés, temporaires et irréguliers. Près de 70,9% des PI au Brésil s’engagent dans un ou plusieurs métiers dits de rue : travaux de recyclage, de « garde de véhicule », de ménage et autres (MDS, 2008). L’enquête de BH de 2005 inclut aussi ceux qui occupent des activités illicites telles que la prostitution et le commerce de drogue (MDS, 2006). Avec la recherche fédérale, on apprend que 88.5% des PI n’ont aucun revenu assuré (MDS, 2008, 2009) et que cette population passe à travers le filet des bénéfices sociaux offerts par les gouvernements. Les ressources disponibles ne leur sont pas accessibles. Le manque de documents officiels est l’un des obstacles qui les empêchent d’y accéder (MDS, 2008). Généralement, les personnes habitant dans les rues d’une ville brésilienne en sont originaires ou viennent de ses arrondissements (MDS, 2008). Plusieurs ont une adresse fixe, mais organisent toute leur vie dans la rue. Elles vivent de la rue et travaillent dans la rue. L’une des contraintes qui mène à la rue est le transport en commun qui est très dispendieux pour faire l’aller-retour à la maison (MDS, 2006). Le quotidien des PI est marqué par de longs parcours à pied entre les services d’aide. À BH, ces parcours se font au centre-ville, là où se concentrent la plupart des ressources d’aide. Toutefois, ces ressources ne sont pas fréquentées par tous. Selon la recherche nationale, 32,5% des PI utilisent la rue pour satisfaire leurs besoins physiologiques, 32,6% prennent leur bain dans la rue et, grâce à la douceur du climat, 69,6% préfèrent y dormir (MDS, 2009).

La précarité des conditions de vie entraîne une plus grande fragilité de l’état de santé des PI. Le taux des PI qui se déclarent en mauvaise santé au Brésil est de 29,7% (MDS, 2009). À BH, dans les deux recensements - 1998 et 2005 - c’est la maladie mentale qui occupe le premier rang sur la liste des maladies déclarées (MDS, 2006).

Le cadre de référence conceptuel, théorique et méthodologique

Les concepts d’habiter et du Chez-soi

Nous partons du principe que le respect de la dignité de toutes les personnes passe par la possibilité d’habiter dans un espace identifié comme étant un Chez-soi. Nous croyons que ce concept est utile et significatif pour mettre en lumière les rapports subtils entre le monde, l’habitant, et l’habitat.

Au départ, il est utile de préciser qu’en dépit de la diversité historique et culturelle, l’habitation assure à l’habitant le repos et l’abri. Cependant, cette définition ne suffit pas à décrire le Chez-soi. À cet effet, Benedetto Saraceno rappelle que le terme ‘habiter’ ne se limite pas à la condition d’être logé. En fait, il oppose la condition d’ « être » et d’ « habiter ». D’après lui, la condition d’ « être » d’un individu qui « n’habite pas » est associée au fait d’avoir peu ou même aucun élément matériel et affectif dans l’espace où il se trouve; alors que celle « d’habiter » est associée au pouvoir d’agir et de faire des négociations matérielles et symboliques dans cet espace. La réinsertion sociale est représentée par la transformation de l’état « d’être » dans un espace en celui « d’habiter » (Saraceno, 2001). Cette formulation d’ « habiter » de Benedetto Saraceno (2001) se retrouve aussi chez Martin Heidegger (1958).

L’habiter, chez Martin Heidegger est pensé comme trait fondamental de la condition humaine, habiter c’est être et bâtir. D’après cet auteur, les actions de bâtir et d’habiter sont indissociables, elles ne peuvent pas être vues comme deux activités distinctes. C'est seulement quand nous pouvons habiter que nous pouvons bâtir (Heidegger, 1958). « Bâtir est déjà, de lui-même, habiter » (Heidegger, 1958, p. 171). Encore selon cet auteur :

« (…) nous n’habitons pas parce que nous avons ‘bâti’, mais nous bâtissons et avons bâti pour autant que nous habitons » (Heidegger, 1958, p. 175).

Les notions d’habiter et de bâtir peuvent être liées aux notions de « négociations » et de « processus ». La négociation est elle-même un processus ouvert et imprévu dans lequel les

opportunités et les contraintes coexistent (Friedberg, 2009). Le concept de négociation qui entoure le Chez-soi est important car il apporte l’idée que l’être humain est un être social en interaction avec son milieu et remet en cause la mystification dans laquelle le Chez-soi est un espace où il n’y a que le soi individuel de l’habitant. La constitution du Chez-soi est conditionnée par la négociation de plusieurs conjonctures co-existantes : les ressources de l’habitant, ses valeurs culturelles, familiales, sociales, subjectives, esthétiques et autres. Il faut donc voir l’habiter comme un processus continu, inachevé et qui ne s’épuise pas, pouvant même être continuellement réaménagé, reconstruit, recommencé tout au long de la vie.

La notion d’habiter et de « Chez-soi » pourraient alors se définir de la façon suivante : prendre un petit morceau de ce monde commun aux hommes pour le transformer en un espace qui prend sens par et pour l'habitant. Le processus de cette construction, nous l’appellerons ici « habiter ». Pour aider la personne à constituer un Chez-soi, il faut l’aider à habiter les espaces, à s’approprier les espaces sociaux ainsi que son soi et son existence.

La théorie de la structuration

La théorie de la structuration s’avère utile pour appréhender quelques éléments organisationnels et sociaux et saisir le potentiel ou l’impuissance des services destinés aux personnes itinérantes présentant un problème de santé mentale (PISM) qui les mobilisent ou non en vue d’habiter et de constituer un Chez-soi.

Nous trouvons dans la thèse d’Antony Giddens le postulat selon lequel l’agent social est un agent compétent capable d’expliquer ce qu’il fait, pourquoi et comment il le fait. L’acteur agit en utilisant les règles et les ressources qu’il perçoit, influencé par sa motivation, sa logique et son expérience (Giddens, 1984). Ce que nous voulons souligner ici avec la théorie de la structuration est que l’offre de services n’est pas exclusivement déterminante, mais elle se conjugue avec l’action des acteurs dans un rapport dialectique.

Un autre point à souligner c’est la « dualité du structurel », ce qui nous permet d’explorer les dimensions contraignantes et habilitantes, positives et négatives d’une réalité sociale (Giddens, 1984). Les services ne sont pas juste une formulation d’objectifs et de résultats statiques et rationnels. Au-delà des objectifs établis, l’action des acteurs entraîne des conséquences non intentionnelles pouvant déclencher une série d’événements imprévus (Giddens, 1984). Les résultats des actions peuvent aller au-delà ou en deçà de ce qui a été envisagé. Ainsi, nous dirons que les services sont marqués par l’interdépendance de plusieurs facteurs : paramètres officiels établis, la compréhension des acteurs du phénomène, les ressources disponibles, les besoins des PI et autres.

Considérations méthodologiques

Notre stratégie de recherche est qualitative et multidimensionnelle. Elle s’inscrit dans une approche socioconstructiviste. Notre étude s’appuie sur un examen de la littérature existante traitant de l’itinérance à BH, les documents officiels et officieux, les rapports et les sites web des services. Elle se base aussi sur les observations et les entretiens avec des intervenants, soit en situation d’intervention, soit dans leurs bureaux et des entrevues avec les PI et les personnes ex-itinérantes. Elle fait place à une analyse institutionnelle (les services, les programmes offert aux personnes itinérantes, etc.) et à une analyse stratégique (logique, actions des acteurs).

Le but est d’ouvrir la voie vers une nouvelle compréhension de l’aide axée sur le Chez-soi pour les personnes ayant vécu l’itinérance et le problème de santé mentale. Soutenus par les concepts du Chez-soi et d’habiter ainsi que par la théorie de la structuration, nous inférons que l’ensemble des services qui desservent les PISM contribuent à la fois positivement et négativement à la constitution du Chez-soi. Notre objectif est d’analyser en quoi la portée de ces services agit comme un levier ou non à la constitution d’un Chez-soi.

Nous avons choisi la ville de BH pour notre recherche en raison de son passé historique asilaire. BH est la Capitale de l’État de Minas Gerais qui possédait de grands hôpitaux psychiatriques hébergeant des personnes de toutes les régions du Brésil présentant un problème de santé mentale, d’alcoolisme, de déficience intellectuelle et d’itinérance (Flexa,

1998). Une fois hospitalisées, l’espace de vie de ces personnes se réduit à l’asile. Ces pratiques ont été remises en question et BH innove en développant différents programmes non asilaires et sociaux. C’est pour cela que cette ville présente un intérêt particulier pour le champ de la recherche sur le Chez-soi.

Nous avons réalisé un travail d'observation participante d’une durée de six mois en 2009. Nous avons parcouru les services fréquentés par la PI de BH, tels que les refuges d’urgence, le Centre de référence pour la population de rue (CRPR), la rue, les services de santé et autres. L’objectif était de recueillir des données sur les comportements et les habitudes des PI. Les notes d’observation ont permis de disposer d’un matériel abondant sur leur mode d'occupation de l'espace, sur leurs liens entre eux et leurs déplacements dans la ville. Nous avons pris un échantillon de quatre hommes âgés entre 30 et 55 ans. Leur temps moyen de vie en situation d’itinérance varie de 5 à 10 ans. Ces personnes se reconnaissent comme étant des personnes présentant un problème de santé mentale et ayant un parcours de traitement psychiatrique. Elles sont identifiées dans cet article comme étant les participants P1, P2, P3 et P4. Avec l’aide d’intervenants travaillant auprès de la population d’ex-itinérants, nous avons pris un autre échantillon composé de trois autres hommes ex-itinérants et d’un couple d’ex-itinérants âgés entre 39 et 48 ans. Ces personnes ne sont plus en situation d’itinérance depuis environ cinq ans. Elles se reconnaissaient aussi comme des personnes présentant un problème de santé mentale ayant un parcours de traitement psychiatrique. Elles sont identifiées dans cet article comme étant les participants EP5, EP6, EP8 et le couple est identifié par EP7.1 et EP7.2. Avec tous ces participants nous avons réalisé plusieurs entretiens semi-structurés en profondeur sur une période qui variait de trois à six semaines, selon chaque participant.

Résultats

La présentation et la discussion des résultats sont présentées en deux parties. Dans la première partie, les services offerts aux personnes itinérantes et ex-itinérantes de la municipalité de Belo Horizonte sont présentés. Par la suite, sera engagée une discussion sur les constats de l’étude.

Les services destinés aux personnes itinérantes (PI) à Belo Horizonte (BH)

Les services décrits ici sont dispensés par la municipalité de BH, seule ou en partenariat15. Après l'analyse, nous les avons regroupés en deux catégories: d’une part, les services d’aide à la survie, d’autre part, les programmes d’habitation pour la PI de BH. Il faut toutefois souligner que d’autres actions qui n’ont pas été retenues pour cette étude influencent probablement la condition de vie et l’accès au Chez-soi de la PI, par exemple, la Politique nationale pour l’inclusion sociale des personnes en situation de rue qui fut lancée par le gouvernement fédéral en 2009, pendant la recherche, et qui est en phase d’implantation actuellement.

Les services d’aide à la survie

Nous avons catégorisé comme ‘services d’aide à la survie’ les interventions agissant plutôt sur la situation immédiate, à court terme et répondant généralement aux besoins urgents ou de base. Ils sont offerts à tous avec des conditions minimales. Comme son nom l'indique, c'est pour se maintenir en vie et cela fait référence à des installations, à des équipements pour des services de base. Ce sont les quatre suivants :

1. L’Abordage de rue : c’est un service de proximité offert dans les rues de BH où un intervenant se rend sur place pour évaluer les besoins de la personne sans abri et lui permettre d’accéder aux services offerts par la municipalité, les ONGs ou le gouvernement fédéral (PBH, 2007a, 2009b).

2. Les refuges d’urgence : Il y a deux principaux refuges d’hébergement d’urgence à BH, ce sont l’Albergue Noturno Municipal Tia Branca et l’Abrigo São Paulo qui offrent des séjours de nuit, la douche, le souper, le petit déjeuner. Ces services sont facilement accessibles puisqu’ils sont gratuits, ouverts sept jours sur sept et qu’ils ne limitent pas le nombre de nuitées qu’on peut y passer. Les PI doivent respecter les horaires prescrits par le service. La consommation d'alcool ou de drogues et les

15 En fait, la plupart des services organisés pour répondre aux personnes itinérantes à Belo Horizonte sont

sous l’administration d’organismes religieux, plusieurs sous la forme d’Organisation non gouvernementale – ONG qui travaillent en partenariat avec la municipalité de BH.

activités sexuelles ne sont pas tolérées. Le non-respect des règles peut entraîner l’arrêt temporaire du service (Albergue Noturno Muncipal Tia Branca, 2008). 3. Le Centre de référence pour la population de rue (CRPR): Ce centre offre un service

d'accueil de jour, du lundi au vendredi. Il permet aux PI de se doucher, de laver leur linge, de mettre leurs bagages en consigne, de lire, d’accéder à l’internet ou simplement de se reposer. En plus de répondre à ces besoins de base, ce service introduit le droit de parole, d’écoute et d’échange. Les usagers coopèrent donc à l’établissement des règles du service. De plus, on y offre divers ateliers (théâtre,

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