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La reformulation à caractère paraphrastique

SOIT INTRAPHRASTIQUES SOIT TRANSPHRASTIQUES

1.1. L’ÉVOCATION D’AUTRES TERMES : “IN OTHER WORDS”

1.1.3. Description syntaxique

“ In other words” forme une locution adverbiale susceptible de remplir diverses fonctions. Il est, le plus fréquemment, employé en tant que connecteur transphrastique : en ce cas,

il relie deux phrases distinctes. La mise en relation est par conséquent d’ordre interprétatif : les propositions, séparées par un point, restent syntaxiquement autonomes. G. Deléchelle précise que le connecteur transphrastique lui-même n’a de fonction syntaxique que dans la proposition où il est employé, bien que sa valeur anaphorique (il joue un rôle de rappel de l’énoncé précédent) suggère un lien avec le cotexte antérieur.87

86 Il n’y a pas de distance entre la première et la seconde formulation.

87 Deléchelle. G., « Les connecteurs transphrastiques », Travaux linguistiques du CERLICO, 3, PU de Rennes, 1991, p. 115.

En tant que connecteur transphrastique, “in other words” peut figurer en deux positions différentes. Elles déterminent son rôle exact :

- annonciateur de la reformulation

(75) They would give you a permit to travel to a certain place which you named, on a certain day, by a certain type of transport. In other words, they wanted to know the exact details of where you would be at any given time.

(Sec – jpt- 06-01)

“In other words” intervient directement après S (cas le plus fréquent), et sert d’introducteur à

R, en position initiale. Il annonce ainsi le rôle de R , qui est présenté comme n’apportant pas d’information nouvelle, mais comme développant différemment l’information contenue en S.

“In other words” permet ainsi de planifier le discours à venir. - relateur thématique

“In other words” peut également apparaître en incise (soit après le sujet, soit après le verbe). Il indique alors, en cours d’énonciation, que R reprend le contenu de S :

(76) Peter Brooks insists that there has been a metafictional dimension to the novel since its very beginning but now finds a new degree of emphasis among post-modernists. The relation of post-modernism to modernism is, in other words, a complex continuity.

(FLOB G 394)

“In other words” ne figurant pas en position initiale, il n’est plus, strictement parlant, annonciateur de la reformulation. Il favorise la cohésion du discours, en fonctionnant comme un relateur thématique.

En tant que connecteur transphrastique (et quelle que soit sa position) “in other words” signale toujours qu’une reformulation globale est opérée. Le caractère global ou partiel d’une reformulation dépend du statut syntaxique des éléments reliés. Ainsi :

Une reformulation globale désigne un retour sur l’ensemble d’une formulation.

L’énonciateur opère, comme en (76) ci-dessus, la jonction de deux segments syntaxiquement autonomes. On a le schéma suivant :

S

……….….connecteur………….

R

La reformulation globale se distingue d’une reformulation partielle, qui ré-élabore un

segment seulement d’une première formulation. S et R sont en ce cas syntaxiquement dépendants du reste de l’énoncé :

Début de l’énoncé………...

S

………...connecteur…………..

R

……….(fin de l’énoncé)

= composant de la phrase = doublon syntaxique de S

La reformulation partielle s’inscrit donc dans un énoncé-cadre. Ainsi :

(77) From that moment on, the Kremlin saw him as a realistic politician – in other words, as one who urged the people to accept the invasion.

(BNC- Guardian Electronic Edition. London : Guardian Newspaper Ltd, 1989)

R consiste en une ré-élaboration de l’attribut de l’objet (“as a realistic politician”). On remarque que l’ensemble [S + in other words] pourrait être supprimé : R se substituerait à

S sans que la bonne formation de l’énoncé soit altérée.

Lors d’une reformulation partielle, S remplit donc l’une des cases structurales de l’énoncé et

R, en tant que doublon syntaxique, peut remplir la même case.

Les reformulations partielles se rencontrent lorsque “in other words” joue le rôle de connecteur inter- ou intrapropositionnel.

Examinons le cas du connecteur interpropositionnel. “In other words” relie alors des

propositions pouvant, à l’écrit, être typographiquement séparées par divers signes de ponctuation (une virgule, un point virgule, deux points, un tiret, ou encore des parenthèses).88

Ceux-ci nous renseignent sur le mode d’intégration de la reformulation.

S’ils font tous intervenir les valeurs « association » et « dissociation », ces dernières ne sont toutefois pas équipondérées, ce que rappelle le schéma suivant89:

association dissociation

virgule deux points point virgule point

88 Cette ponctuation précède alors directement “in other words”. On remarque que le connecteur est, d’autre part, généralement suivi d’une virgule (optionnelle lorsque la proposition introduite n’est pas très longue).

Contrairement à la ponctuation précédant “in other words”, celle qui le suit renseigne peu sur la reformulation.

Hors de ce micro-système, figurent les tirets et parenthèses, qui présentent l’information dans un décrochement typographique. Pour cette raison, l’information est comprise comme un ajout, comme accessoire90, c’est-à-dire décrochée énonciativement. L’interprétation la plus fréquente consiste à lire, entre ces parenthèses ou tirets91, une information annexe et d’importance moindre. Mais l’interprétation peut également, selon le cotexte, être totalement inversée : le segment encadré de ces signes peut être perçu comme un aparté, et susciter une attention plus grande.

Selon le signe de ponctuation séparant S et R , le segment reformulé peut donc être interprété :

- comme appartenant à la linéarité du discours

(78) He was greatly concerned, too, with getting the correct scale of things, emphasizing that the eye can only see at one glance an object which is one third of the distance between the object and that eye; in other words, if you are painting a man six feet high you could be eighteen feet away from him.

(BNC- The Artist, Tenterden, The Artist Publishing Company Ltd, 1992).

Lorsque S et R sont séparés par un point virgule, il n’y a pas de décrochement énonciatif, mais les segments sont toutefois dissociés. Cette dissociation est ici le corollaire du rapport entre les contenus, qui ne sont pas strictement équivalents ( R permet de ramener au domaine de la peinture la considération plus générale émise en S ).

Etant dissocié de S, le segment R apparaît comme une énonciation « après coup », sans qu’il y ait pour autant un décrochement : la reformulation appartient ainsi au fil discursif principal. Dans d’autres cas, le segment reformulé est présenté :

- dans un décrochement énonciatif

(79) If the table suggests that the predators are showing selection (in other words the column appears to be different), test the likelihood of this using an appropriate test.

(BNC- An Introduction to the Biology of Nucella)

R est encadré de parenthèses, figurant ainsi dans un espace que S. Boucheron-Pétillon décrit comme « un ailleurs discursif »92. Ceci signifie que la parenthèse (et donc, ici, la reformulation) est perçue comme extérieure au fil principal du discours. Les contenus

90 Boucheron-Pétillon S., « Parenthèse et double tiret : remarques sur l’accessoirité syntaxique de l’ajout montré », Figures d’ajout. Phrase, texte, écriture, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2002, p. 123-133.

91 On rappelle que les tirets sont plus employés, en langue anglaise, que les parenthèses.

justifient ici cette différenciation : R traduit en effet les manifestations concrètes de la caractérisation abstraite (“show selection”) fournie en S.

A l’oral, on retrouve les mêmes rapports d’association / dissociation selon le type de pause intonative entre S et la séquence [in other words+ R ]. Le ton et la vitesse d’énonciation de la reformulation indiquent, d’autre part, un éventuel décrochement énonciatif.

Si les signes de ponctuation séparant S et R sont variés, les propositions reliées le sont également. Une distinction entre propositions autonomes93 et subordonnées s’impose car c’est elle qui détermine le caractère global ou partiel de la reformulation.

propositions autonomes :

(80) Things notoriously difficult to re-sell include the most bizarre, customized items; in other words, they must be worth a lot because “no one else will have anything like it”.

(FLOB E12 184)

Les propositions reliées étant autonomes, c’est ainsi l’ensemble du contenu de S qui est retravaillé en R . Cette configuration donne lieu à une reformulation globale.

propositions subordonnées :

(81) The propagandists go as far as to assume, even to assert, that it would not result in any splitting of the party vote : in other words, that votes transferred from Dandy or Deadman or Doughty would go to another of these three running mates and not elsewhere.

(BNC. Proportionnal Representation : Which System? Sykes, Leslie. UK: The Hornbeam Press, 1990)

Le connecteur relie cette fois deux complétives, qui s’interprétent par rapport à la même principale. L’énoncé constitue donc un cadre, à l’intérieur duquel seule la complétive fait l’objet d’une ré-élaboration : la reformulation est en conséquence partielle.

Selon que les propositions reliées sont autonomes ou subordonnées, on passe donc de reformulations globales à des reformulations partielles.

“In other words” peut, enfin, jouer le rôle de relateur intrapropositionnel. Il relie alors

des syntagmes de natures variées94 (compléments circonstanciels, syntagmes adjectivaux ou nominaux) mais, par définition, non autonomes, si bien que les reformulations sont systématiquement partielles.

93 Le terme « autonome » est préféré à « indépendante » dans les cas où deux propositions sont reliées dans une même phrase.

(82) Labour, too, rejects the independent central bank concept run by what Shadow Chancellor, Mr John Smith, has called “central bankers who inhabit a world comfortably insulated from European electorates”- in other words undemocratic and deflationary.

(BNC- Guardian Electronic Edition- London : Guardian Newspaper Ltd, 1989)

Puisque deux syntagmes adjectivaux de même fonction sont reliés par “in other words”, la reformulation s’intègre dans un cadre énonciatif, au sein duquel elle effectue une ré-élaboration partielle.

Lorsque R est dernier dans la linéarité de l’énoncé, (comme dans l’exemple précédent), aucun problème de délimitation des segments source et reformulé ne se pose. “In other words” et le point final encadrent R , ce qui permet rétrospectivement de délimiter

S (segment de même fonction syntaxique que R ). Que se passe-t-il lorsque R ne clôt pas l’énoncé ?

(83) My question concerns the Shetland Island project and the question is this : how much has the withdrawal of the Board of Social Responsibility from the Shetland Islands project got to do with the Board’s Policy on Social Responsibility-appointed staff being sympathetic to the Christian faith, and how much has it got to do with the fact that the Shetland Islands Council no longer needs the Board of Social Responsibility to be able to spend charitable trust money, in other words oil money, without jeopardising community charge support grant ? ( BNC. Inserting rules and regulations. With 9 ppts)

La délimitation de R pourrait s’avérer délicate, car l’énoncé se poursuit après ce segment (“without jeopardising...”). La virgule suivant R permet toutefois d’effectuer correctement cette délimitation à l’écrit.

L’écrit offre en outre la possibilité de procéder à un retour en arrière, afin d’identifier correctement les segments reliés.

A l’oral, en revanche, cette lecture rétrospective est impossible. Il s’agit alors, pour l’énonciateur, de bien marquer les pauses intonatives afin de permettre au co-énonciateur de repérer les « bornes » des segments source et reformulé.

En résumé, la locution “in other words” possède un emploi très souple, puisqu’elle peut relier des phrases, des propositions, ou encore des syntagmes divers. Les correspondances suivantes ont d’autre part été établies :

Reformulations globales

(segments S et R autonomes)

Reformulations partielles

(S et R intégrés dans un énoncé-cadre)

- mise en relation de phrases distinctes - mise en relation de propositions autonomes

- mise en relation de subordonnées - mise en relation de syntagmes non propositionnels

8- Mises en relation, selon le type de reformulation

Nature de la locution “in other words” :

Dans tous les cas, la mise en relation s’applique à des segments de même fonction syntaxique. Par cette mise en relation d’éléments de fonctions identiques, “in other words” présente une similitude avec les conjonctions de coordination. Dans quelle mesure le parallèle peut-il être établi ?

Parallèlement aux cas de coordination, la non répétition d’éléments communs est possible dans le second segment. Reprenons (81) :

(81) The propagandists go as far as to assume, even to assert, that it would not result in any splitting of the party vote : in other words, that votes transferred from Dandy or Deadman or Doughty would go to another of these three running mates and not elsewhere.

(BNC- Proportionnal Representation : Which System? Sykes, Leslie. UK : The Hornbeam Press, 1990)

S et R jouant les rôles de compléments d’un même verbe (“assert”), la principale leur est donc commune. Sa non répétition peut recevoir deux interprétations :

- d’une part, on peut considérer que deux principales identiques régissent S et R , la seconde ayant été effacée au début de R : elle ferait ainsi l’objet d’une ellipse.

L’ellipse se définit en effet comme l’omission syntaxique (ou stylistique) d’un ou plusieurs éléments dans un énoncé, qui reste néanmoins compréhensible.95 L’interprétation de cet énoncé requiert alors la récupération de l’information manquante, qui est fournie soit par le texte-avant, soit par le texte-après. Ce procédé de réduction répond à un principe d’économie.

J. R. Lapaire et W. Rotgé précisent que « la cohésion textuelle (degré de lié des énoncés entre eux) s’en trouve accrue : une solidarité est créée entre ce qui vient avant et ce qui vient après ».96 En (81), on pourrait ainsi considérer que la principale est implicitée au début du segment reformulé, afin d’associer davantage S et R .

Cette interprétation elliptique correspondrait à la structure suivante :

[ Principale Subordonnée S] in other words [ (Principale) Subordonnée R ]

[ ] désignant des rapport de cohésion, et ( ) correspondant à l’ellipse du segment en question

- on peut également considérer qu’une seule principale régit S et R .

Le segment S occupe la place structurale de complément d’objet, et R , en tant que doublon paradigmatique, joue le même rôle syntaxique. Selon cette hypothèse, la proposition principale leur serait commune, constituant le segment de rattachement de l’ensemble [S+ in other words + R ] :

[ Principale [ Subordonnée S in other words Subordonnée R ] ]

[ ] désignant des rapports de cohésion

Quelle que soit l’analyse retenue, S et R s’interprètent par rapport à un même énoncé-cadre. Le procédé d’économie est similaire à celui qui caractérise les cas de coordination :

(84) Pat and Phil agreed to stay overnight.

(Lapaire et Rotgé, op.cit, p. 300)

La coordination permet ici l’économie d’une prédication tout entière (“agreed to stay overnight”).

Le même phénomène peut être observé, quelle que soit la nature des segments reliés :

(85) The daisy-wheel printer will take wide paper and give automatic paper feed.

(Lapaire et Rotgé, op.cit., p. 300)

On fait cette fois l’économie du sujet dans la seconde relation prédicative.

En dépit de leurs similitudes (mise en relation d’éléments de même fonction, et non répétition des éléments communs), “in other words” se distingue des conjonctions de coordination selon des critères à la fois syntaxiques et interprétatifs. Ainsi :

- On remarque tout d’abord qu’il peut faire suite aux conjonctions traditionnelles (alors que ces dernières ne peuvent pas être cumulées).

(86) And they were not having anybody in the mine, with a watch, who could let people know exactly what the time was and, in other words, create a situation where the men might go home before they’d completed their

particular task. ( BNC- Nottinghamshire Oral History Project – with 2 ppts)

(87) This is why we only record minimal acceptances, or in other words, why we insist that the formula are

incomparable.

(BNC- The Laws of Occam Programming, Hoare, CAR and Roscore , AWLIK Oxford University Computing Laboratory, 1986)

Cette compatibilité de “in other words” avec les conjonctions “and” ou “or” révèle leur appartenance à des paradigmes syntaxiques différents.

- En outre, rappelons que “in other words” peut figurer au début de R , comme en incise à l’intérieur de R . Or les traditionnelles conjonctions de coordination (“and”, “or”, “but”, “so”) s’emploient, elles, systématiquement au début du segment coordonné.

- Mais la dissimilitude la plus importante est certainement d’ordre interprétatif : la coordination vise un ajout d’information, tandis que la reformulation se présente explicitement comme la ré-élaboration d’une première formulation. Sans cette mise en relation, le second segment pourrait aller jusqu’à perdre toute pertinence.

Parallèlement, la mise en relation confère un statut particulier à S et R :

Puisque le segment reformulé se rattache syntaxiquement au segment source, ce dernier peut être considéré comme structurellement principal.

Sur le plan interprétatif, l’effet est inverse : R , étant une ré-élaboration formelle de

S

, fait rétrospectivement considérer ce segment source comme un stade antérieur de formulation. Comme R résulte d’un travail second et figure dernier dans la linéarité de l’énoncé, il prend ainsi le statut de formulation principale.

Le contraste se visualise comme suit :

Plan syntaxique Plan interprétatif S R S R

L’ambivalence d’une reformulation réside donc dans cette tension entre le plan syntaxique et le plan interprétatif : bien que la reformulation soit syntaxiquement rattachée au premier segment, elle fait toutefois progresser l’activité de formulation.

Remarques sur l’environnement de “ in other words” :

- Dans notre corpus, cette locution n’est jamais suivie d’expressions métalinguistiques référant au discours en train de se faire (ex : “in the sense of”). Cette caractéristique a son importance, car d’autres introducteurs de reformulation sont en revanche compatibles avec ce type d’expressions.97 Nous émettons l’hypothèse que cette incompatibilité tient au caractère déjà fortement métalinguistique de “in other words”, qui fait explicitement référence aux propos tenus.

- Cet introducteur est, d’autre part, compatible avec la présence de déictiques dans son environnement immédiat :

(88) Some of my argument in what follows does bear on the general question of the acceptability of the Derridean position / non position , though in so far as it does I present this precisely as a question of ‘which way to jump’; in other words I present it as a problem of the mutually exclusive character of opposing modes of cognition and both as a problem of the internal consistency of either.

(FLOB G6737)

La présence de déictiques (ici, “I”) révèle que “in other words” est compatible avec le mode du discours, et donc avec l’expression de la subjectivité énonciative. Le discours, selon E. Benveniste98, désigne en effet un mode d’énonciation incluant les déictiques, formes linguistiques que l’auteur qualifie d’« autobiographiques » car elles permettent à l’énonciateur d’effectuer les repérages de son énoncé en se prenant lui-même comme origine. Elles offrent ainsi à l’énonciateur la possibilité d’y greffer sa subjectivité énonciative99.

Bilan

“In other words” met en relation des segments de natures variées. Il véhicule en outre une information particulière : l’indication qu’une reformulation paraphrastique est opérée.

97 Ce point sera développé au fil de notre étude.

98 Benveniste E., Problèmes de Linguistique Générale, vol 1, Saint-Armand, Gallimard, 1966, p. 239.

99 La « subjectivité énonciative » est ici entendue comme l’expression de points de vue, par le biais de divers repérages énonciatifs. Cette caractéristique du discours le fait contraster avec le récit, dans lequel les repérages sont effectués indépendamment de la personne de l’énonciateur.

Nous savons (cf. 1re partie) qu’il faut bien distinguer les instructions fournies par l’introducteur, et les rapports existant entre les segments eux-mêmes.

Nous allons donc examiner les contenus, ainsi que les fonctions discursives de S et R .