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Description et historique du territoire, de ses ressources et de son utilisation

La description du territoire de l’unité d’aménagement (UA) 093-51 est principalement constituée d’extraits du plan général d’aménagement forestier 2008-2013 produit par Produits forestiers Résolu (anciennement Abitibi-Bowater) et d’extraits du profil du territoire réalisé par le Forestier en chef (voir l’annexe C pour le document complet).

A) Localisation

Figure 1. Localisation de l’UA 093-51

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L’UA 093-51 est contenue pour l’essentiel dans les limites de la région administrative de la Côte-Nord (09). Elle est située au nord de Baie-Comeau et relève du bureau de l’Unité de gestion Manicouagan-Outardes du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

B) Division administrative et tenures

L’UA 093-51 fait partie en majorité de la municipalité régionale de comté (MRC) de Manicouagan dans une proportion d’environ 99 % et de la MRC de La Haute-Côte-Nord pour une partie négligeable. Elle regroupe quatre municipalités : Baie-Comeau, Ragueneau, Franquelin et Godbout. Les municipalités régionales de comté ont comme mandat principal la réalisation d’un schéma d’aménagement pour l’ensemble du territoire en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme.

La grande majorité du territoire est constituée de territoires publics

Figure 2. Mode de gestion du territoire C) Hydrographie et dépôts de surface

Le réseau hydrographique de l’UA 093-51 est à la fois naturel et en partie modelé par les interventions humaines. À cause du relief accidenté, des dépôts minces et de la faible perméabilité de l’assise rocheuse, le territoire renferme une multitude de lacs de toutes dimensions et une quantité impressionnante de cours d’eau. L’eau y couvre 140 988 ha (MFFP), soit environ 6 % de la superficie totale. Cette importante quantité d’eau constitue un vaste potentiel hydroélectrique.

L’ensemble du territoire de l’UA fait partie du grand bassin versant du fleuve Saint-Laurent, c’est-à-dire que toute l’eau qui y ruisselle termine sa trajectoire dans le fleuve.

Trois principales rivières traversent l’unité d’aménagement du nord au sud. Il s’agit des rivières aux Outardes, Manicouagan et Toulnustouc, son principal tributaire. D’autres, de moindre importance, sont désignées rivières à saumon : il s’agit des rivières Godbout, Franquelin, Mistassini et aux Anglais.

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La société d’État Hydro-Québec est très active sur l’UA. Elle utilise les rivières Manicouagan et aux Outardes pour la production d’hydroélectricité. Plusieurs barrages tels que Manic-1, Manic-2, Manic-3, Manic-5, Outardes-1, Outardes-2, Outardes-3, Outardes-4 et Toulnustouc témoignent de cette importante utilisation. Le barrage Manic-5 est d’ailleurs le plus grand barrage à voûtes multiples et contreforts au monde.

Toute cette richesse hydrique constitue cependant une contrainte importante au développement du réseau routier. L’orientation nord-sud des principales rivières conditionne le développement du réseau routier et constitue une contrainte importante à l’organisation du transport du bois jusqu’aux usines.

Le territoire est principalement constitué de dépôts de surface d’origine glaciaire.

Figure 3. Répartition des principaux dépôts de surface

D) Écologie des forêts et composition forestière

Le territoire occupe deux sous-domaines bioclimatiques : la pessière à mousses de l’Est et la sapinière à bouleau blanc de l’Est.

La pessière à mousses de l’Est est caractérisée par un climat maritime où les précipitations peuvent atteindre 1 400 mm par année. Les incendies de forêt y sont rares, leur cycle étant estimé à plus de 300 ans. La dynamique forestière semble plutôt dominée par les perturbations secondaires telles que les chablis et les épidémies de tordeuse des bourgeons de l’épinette et d’arpenteuse de la pruche.

Pour sa part, la sapinière à bouleau blanc de l’Est est caractérisée par une pluviométrie relativement élevée, ce qui influence le régime de perturbations naturelles de ce sous-domaine bioclimatique. Les épidémies de TBE y jouent un rôle déterminant, alors que les incendies de forêt y sont plus rares. Des chablis, soit partiels ou de plus grande envergure, y sont également observés.

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La carte 3 (annexe H) localise les principaux sous-domaines bioclimatiques de la région.

Figure 4. Répartition du territoire dans les sous-domaines bioclimatiques

La grande variabilité de types écologiques influence la productivité des forêts qui composent le territoire. Ainsi, on trouve sur le territoire des sites qui possèdent une bonne productivité (de type MS ou RS), alors que d’autres sites sont plus pauvres (type RE). On remarque également un nombre appréciable de sites dont les sols minces (RS20 et RE20) rendent plus difficiles tant les interventions forestières (scarifiage et reboisement, notamment) que la construction de chemins.

Figure 5. Répartition des types écologiques

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La forêt de l’UA 093-51 est constituée en majorité de peuplements résineux. Les principales essences qui y croissent sont l’épinette noire, le sapin baumier, le pin gris, le mélèze, le bouleau blanc et le peuplier faux-tremble. L’épinette noire est l’essence la plus recherchée, tant pour le sciage que pour le papier. Les autres essences résineuses sont également utilisées, mais il faut en contrôler la proportion lors de l’approvisionnement des usines pour ne pas compromettre la profitabilité des entreprises. Les figures 6 et 7 détaillent la répartition du territoire par type de terrain ou par essence principale.

Note : le « code terrain » fait référence à des superficies occupées par l’eau et les terrains dénudés (secs ou humides).

Figure 6. Répartition par type de couvert

Figure 7. Répartition par essence

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Enfin, le territoire forestier se caractérise par une répartition des classes d’âge de ses peuplements, résultats des perturbations tant naturelles qu’anthropiques qu’il a connues dans le passé. C’est ainsi que l’UA compte maintenant 36 % de vieilles forêts, alors qu’une forêt sans perturbations humaines dans le domaine de la pessière devrait en compter deux fois plus. D’ailleurs, le projet de SADF introduit une mesure particulière pour s’assurer que le pourcentage de vieilles forêts dans l’UA est maintenu à un taux acceptable.

Figure 8. Répartition des stades de développement (classes d’âge) E) Perturbations naturelles

Les perturbations naturelles sont une partie intégrante de la dynamique des écosystèmes forestiers naturels. Elles ont une influence directe sur la diversité biologique des forêts. La variabilité d’un territoire est liée à plusieurs types de perturbations combinées aux effets du climat et des milieux physiques. Enfin, l’occurrence des perturbations a une influence directe sur la succession des peuplements et le type d’aménagement forestier à favoriser.

L’UA a connu de grandes perturbations naturelles, dont les plus déterminantes se sont produites au cours des dernières décennies. Les sections suivantes décrivent les perturbations naturelles ayant eu lieu sur le territoire en ce qui a trait aux insectes, aux incendies et aux maladies ainsi qu’aux autres perturbations.

Insectes

Les épidémies d’insectes nuisibles qui ont eu lieu sur l’UA sont des épidémies de tordeuse des bourgeons de l’épinette. Ainsi, pour l’épidémie de la tordeuse de 1974 à 1986, on a répertorié :

19 698 ha d’épidémie sévère

84 963 ha d’épidémie légère

Une nouvelle épidémie de TBE s’est déclarée en 2006 dans le sud du territoire, et sa progression fulgurante laisse présager des dégâts importants sur le territoire.

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Incendies

Les incendies qui ont eu lieu sur l’UA de 1941 à 2005 sont les suivants :

1941 - Incendie du Carteret;

1955 - Incendie forestier s’étendant des fourches Toulnustouc à la branche nord de la rivière Franquelin (93 128 ha [brut]);

1971 et 1973 - Incendie du lac Sainte-Anne (9 649 ha);

1989 - Incendie du lac Esker (2 031 ha);

1990 - Incendie du lac Anne (1 838 ha);

1991 - Incendie des secteurs Laliberté et Blache (82 147 ha);

1996 - Incendie rivière Roquemont (1 392 ha);

2005 - Incendie Manic-5 et du lac Mauvais Bois (10 500 ha).

Maladies et autres perturbations

Les perturbations naturelles telles que les chablis, le dépérissement (bouleaux et érablières), le verglas ou les maladies (carie, rouille vésiculeuse du pin blanc, etc.) peuvent avoir une incidence sur l’évolution de la forêt et les choix d’aménagement forestier. Cette section décrit quelles sont les perturbations qui engendrent le plus de répercussions sur le territoire :

chablis majeur en 1964, provoqué par un corridor de vent s’étendant d’est en ouest du territoire sur plus de 150 km;

chablis du lac Qu’Appelle provoqué par un corridor de vent s’étendant d’est en ouest du territoire sur plus de 8 km;

chablis du lac Saint-Pierre, survenu à la suite d’une épisode de vent violent le 28 octobre 2006, qui a occasionné des dommages importants dans le bassin de la rivière Manicouagan. Plusieurs chablis ont été rapportés en divers endroits. Les plus grands dommages constatés sont situés principalement à l’est du réservoir Manic-3.

Ce vaste secteur a déjà été particulièrement touché par un chablis en octobre 2003, suivi d’un verglas au début de janvier 2004. Le chablis d’octobre 2006 s’ajoute donc aux autres perturbations, augmentant encore davantage les volumes de bois en perdition depuis 2003. (Extrait du plan spécial chablis, MFFP, 1er mai 2007.) Les superficies affectées font l’objet d’un plan spécial de récupération;

verglas survenu à la fin de décembre 2003 et au début de janvier 2004 et qui a causé le bris de la cime des arbres à différents degrés de gravité. Ce verglas a touché une superficie estimée à 17 000 ha. Il faut mentionner que cette perturbation a été considérée dans le calcul de possibilité forestière 2008-2013. Un plan spécial de récupération est appliqué depuis 2006.

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Figure 9. Répartition des perturbations naturelles

La carte 2 (annexe H) illustre les principales perturbations qui ont eu cours sur le territoire depuis 1990.

F) Chasse, pêche, activités récréatives et autres ressources.

La faune est une ressource très importante de l’UA. L’été, les nombreux lacs riches en truites mouchetées font le bonheur des pêcheurs, tandis qu’à l’automne bon nombre de chasseurs envahissent la forêt. Bien que l’on associe souvent la faune aux espèces de gibiers telles que l’orignal, le lièvre et la perdrix, les forêts d’épinettes noires, constituant plus de 75 % du territoire, peuvent héberger jusqu’à 53 espèces de mammifères (caribou forestier, castor, loup, lynx du Canada, loutre de rivière, martre d’Amérique, renard roux, pékan, porc-épic d’Amérique, tamia rayé, souris sylvestre, etc.), 171 espèces d’oiseaux (balbuzard [aigle pêcheur], garrot à œil d’or, buse à queue rousse, grand héron, gélinotte huppée [perdrix], grand-duc d’Amérique, tétras du Canada [perdrix noire], etc.), quelque 41 espèces de poissons (truite mouchetée [omble de fontaine], brochet Touladi [truite grise], saumon de l’Atlantique, corégone, ouananiche, etc.) et, finalement, une dizaine d’espèces d’amphibiens et une espèce de reptiles.

Le territoire de l’UA est un véritable paradis pour la pêche et la chasse. Plusieurs intervenants offrent à la population des activités de chasse, de pêche et de plein air sur le territoire de l’UA et génère une activité économique appréciable.

Les zones d’exploitation contrôlée (ZEC) sont des infrastructures territoriales mises en place pour voir à la gestion et à la conservation de la faune. Les zecs couvrent 2,1 % du territoire. Celles-ci sont délimitées par le gouvernement et la gestion est déléguée à des associations à but non lucratif. L’UA en compte trois, soit la Zec Varin, vouée à la chasse et à la pêche, et les zecs Godbout et Mistassini dont l’activité principale est la pêche au saumon. Les forêts de la Zec Varin ont été presque totalement récoltées de 1940 à 1960. On y trouve aujourd’hui surtout de jeunes forêts, très recherchées par l’orignal, le lièvre et la perdrix. Les zecs Godbout et Mistassini bénéficient pour leur part,

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en tant que zecs de pêche au saumon, d’une bande de forêt de 60 m préservée de chaque côté de la rivière afin de maintenir la qualité de l’habitat du poisson. En raison de l’attrait récréatif de ces territoires, la qualité des paysages est importante. Ainsi, lorsque des activités forestières y sont prévues, des ententes particulières peuvent être prises avec les principaux intéressés.

Les pourvoiries sont des entreprises qui offrent commercialement de l’hébergement et des services de chasse, de pêche et de piégeage. Les pourvoiries couvrent 1,5 % du territoire. Plusieurs offrent aussi des activités de plein air. Il existe deux types de pourvoiries : celles à droits exclusifs, où le propriétaire détient un bail de neuf ans pour exercer exclusivement des activités de chasse, de pêche, de piégeage et de plein air, et celles à droits non exclusifs, où le propriétaire ne détient pas l’exclusivité de ces activités. Au total, on trouve 13 pourvoiries sur l’UA, dont 4 à droits exclusifs. La liste des pourvoiries se retrouve à l’annexe N.

Outre les zecs et les pourvoiries, d’autres secteurs sont utilisés à des fins récréatives par la population. En effet, bon nombre de personnes possèdent un chalet sur l’UA.

Ainsi, plus de 2 000 baux (droits fonciers) ont été octroyés par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs en 2003 sur le territoire de l’UA 093-51. Ces baux donnent le droit d’occuper une superficie déterminée sur les terres du domaine de l’État, selon les exigences prescrites par la loi.

De plus, l’UA compte d’autres sites récréatifs. Parmi ceux-ci, il y a les campings aménagés et semi-aménagés, les sites de villégiature concentrée, les parcours aménagés de canot-camping, etc. Afin de maintenir leur attrait, des ententes particulières peuvent être prises avec les principaux intéressés lorsque des activités forestières sont prévues à proximité de ces sites. La MRC de Manicouagan a comme mandat principal la réalisation d’un schéma d’aménagement pour l’ensemble du territoire en intégrant, entre autres, ces éléments.

Un circuit panoramique est aménagé en bordure de la route 389 et sillonne le territoire du sud au nord, c’est-à-dire du début de la route 389 à Baie-Comeau jusqu’au barrage de Manic-5. Ce circuit fait l’objet de modalités particulières quant à la conservation du paysage, notamment par le maintien d’une bande d’une largeur d’environ 1,5 km à l’intérieur de laquelle des méthodes de récolte particulières sont adoptées afin de préserver une qualité visuelle intéressante pour les nombreux touristes empruntant ce chemin, particulièrement en été.

Il est à noter également que le territoire est sillonné de sentiers de motoneige (environ 200 km), dont une partie est incluse dans le réseau Trans-Québec.

Enfin, le territoire recèle d’autres ressources ayant un potentiel de développement, que ce soit la production de petits fruits (pour laquelle une étude régionale a été menée dans le cadre du PRDIRT) ou les produits forestiers non ligneux.

La carte 1 (annexe H) localise les principaux territoires structurés de l’UA.

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G) Accès au territoire

Le territoire est desservi par quatre accès principaux :

l’accès au territoire à l’ouest de la rivière aux Outardes par un chemin forestier de classe 1 (C-901) commençant au complexe de sciage de Produits forestiers Résolu et montant au nord à plus de 250 km;

l’accès au territoire entre les rivières aux Outardes et Manicouagan par la route provinciale 389. Cette route part de Baie-Comeau et monte jusqu’à Fermont et au Labrador;

l’accès entre la rivière Manicouagan et la rivière Toulnustouc par le chemin forestier débutant au kilomètre 81 de la route 389 et montant au nord sur plus de 100 km jusqu’au lac Saint-Paul;

l’accès à l’est de la rivière Toulnustouc par un chemin asphalté sur plus de 120 km, qui part de Baie-Comeau et monte jusqu’au lac Amariton.

Les camps forestiers implantés sur le territoire sont le Camp Outardes, situé à 223 km sur le chemin C-901, le Camp Pierre, situé à 60 km sur le chemin du lac Saint-Pierre, dont l’accès est situé au kilomètre 81 sur la route 389, et le Camp Manic-5, situé à 210 km sur la route 389. L’UA compte également quelques camps forestiers temporaires servant aux travailleurs sylvicoles.

Une piste d’atterrissage a également été aménagée en bordure du lac Louise, à proximité du barrage Manic-5. Cette piste a été construite pour les besoins, en été, des équipements de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU). Une base de positionnement est également localisée à proximité de la piste. Cette piste, d’environ 1 200 m, est faite de gravier concassé et peut servir à l’atterrissage des CL-215.

La carte 1 (annexe H) contient les principaux camps et axes routiers du territoire.

H) Cartographie et renseignements complémentaires

Le profil forestier produit par le Forestier en chef à l’annexe C présente un résumé des principales composantes du territoire telles qu’elles apparaissent dans la cartographie forestière.

L’annexe H regroupe les principales cartes du PAFIT : composantes territoriales (carte 1), perturbations (carte 2) et domaines bioclimatiques (carte 3). De plus, des fichiers numériques à jour sur les forêts, les lacs et les cours d’eau, ainsi que sur les reliefs, les dépôts et les drainages peuvent être obtenus à la Géoboutique du gouvernement du Québec à l’adresse suivante :

http://geoboutique.mffp.gouv.qc.ca/.

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Territoire d’analyse

Dans le PAFIT, la prise en considération de certains enjeux, tels que la structure d’âge de la forêt, le déploiement du réseau routier principal, nécessite de considérer des portions de territoire sur lesquelles des activités d’aménagement forestier ne sont pas permises de même que sur les territoires adjacents. Il peut alors s’agir des aires protégées, des refuges biologiques, des tenures publiques utilisées à d’autres fins que la production forestière, des pentes abruptes, des tenures privées, etc.

Territoire sur lequel des activités d’aménagement s’exercent (UA)

Le territoire de l’UA contient l’ensemble des superficies forestières sur lesquelles des activités d’aménagement peuvent être exercées. Toutefois, certains sites circonscrits, dont la superficie est souvent petite, sont exclus des activités d’aménagement ou font l’objet de modalités particulières (par exemple, une récolte par coupe partielle). Ainsi, l’UA 093-51, à l’image d’un gruyère, est constellée d’exclusions territoriales ou de sites sur lesquels des modalités particulières s’appliquent.

Des fichiers numériques présentant l’ensemble de ces sites sont disponibles au bureau de l’Unité de gestion Manicouagan-Outardes où ils peuvent être consultés. Ces fichiers ne sont pas présentés dans le présent plan parce qu’ils sont continuellement mis à jour. Par contre, ils sont considérés au moment de la planification et sur le terrain.

En vertu du Règlement sur les normes d’intervention dans les forêts du domaine de l’État (RNI), les sites exclus, ou ceux auxquels des modalités particulières s’appliquent, touchent principalement :

la protection de sites récréotouristiques, notamment des paysages visuellement sensibles;

le maintien de la qualité des habitats fauniques, notamment en ce qui concerne l’habitat du poisson;

la protection de sites culturels et de sites d’utilité publique;

la protection de sites importants pour les autochtones;

la protection des sols et de l’eau;

la protection des écosystèmes fragiles;

le maintien de la productivité des écosystèmes;

l’utilisation optimale des bois.

Pour les deux prochaines années, c’est un RNI intérimaire qui sera en vigueur. Il s’agit essentiellement du règlement actuel dont le vocabulaire a été adapté à la nouvelle Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier. C’est pourquoi une dérogation à ce règlement est nécessaire pour les agglomérations de coupe situées dans le domaine de la pessière afin d’intégrer les principes de l’aménagement écosystémique. La dérogation apparaît à l’annexe J. Pour obtenir de plus amples renseignements, vous êtes invités à consulter le texte du RNI. Le Règlement sur l’aménagement durable des forêts (RADF) devrait entrer en vigueur en 2015.

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D’autres données concernant le territoire sont disponibles à l’Unité de gestion Manicouagan-Outardes, notamment les données à jour relatives aux modalités d’intervention dans ou près des sites particuliers répertoriés dans le RNI, les aires protégées et les aires candidates, les espèces menacées ou vulnérables, etc.

D’autres sites, qui ne font pas partie du RNI sont protégés ou font l’objet de modalités particulières. Par exemple :

les espèces menacées ou vulnérables (y compris celles susceptibles d’être ainsi désignées) sont prises en considération, et ce, autant en ce qui concerne les espèces floristiques qu’en ce qui a trait aux espèces fauniques;

les projets d’aires protégées dont les limites ont été retenues par le gouvernement du

les projets d’aires protégées dont les limites ont été retenues par le gouvernement du

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