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154 Des perspectives intéressantes

Dans le document ASSURANCES DE PERSONNES* (Page 157-162)

lMalgré les chiffres annoncés par le Conseil national des assurances indiquant une baisse de 9 % du chiffre d’affaires relatif aux assurances de personnes en 8238 par rapport à 8233,l’optimisme est de rigueur puisque ce marché pourrait attendre 92 milliards de dinars dans dix ans selon le Président de l’Union des sociétés d’assurances et de réassurance, M. Lamara Latrous. La décrue de 8238 s’explique par le fait de la séparation des activités de dommages et de personnes depuis juillet 2011 selon M. Abdelhakim Benbouabdellah, secrétaire permanent du Conseil national des Assurances.

La séparation des activités a nécéssité des actions de préparation entrainant des déperditions momentanées de clientèles et donc un recul du chiffre d’affaires. En effet, obtenir des agréments, mettre en place des procédures, former les ressources humaines ont nécessité du temps au point que l’activité s’est déployée sur un seul exercice, celui de 8238. Certes pour l’heure, la part des assurances de personnes reste modeste avec 1,1 % du total du secteur des assurances soit 6,4 milliards de dinars mais les perspectives pour le court terme 2013 et 2014 sont bonnes.

En effet, il faudra compter avec la montée en puissance des filiales mises en place dans cette spécialité et l’impact de leur programmes de communication pour accélérer les mutations de mentalités et de comportement des différentes clientèles vis-à-vis des assurances de personnes.

il faut dire qu’au delà du manque d’information et de vulgarisation, il y a des pesanteurs culturelles et sociologiques qu’il faudra résorber graduellement pour rendre l’assurance de personnes attractives économiquement et utiles socialement auprès des différentes composantes de la société algérienne. Ce sera un travail de longue haleine de promotion et d’intense information pour explorer et exploiter cette branche particulière d’assurances en veillant à diversifier les produits et les services au gré des besoins et attentes de la demande

C’est le seul chemin pour augmenter le nombre de sociétés impliquées dans cette banche aujourd’hui de sept sur 83 sociétés d’assurances exerçant sur le marché national à savoir CAARAMA, SAPS, TALA, Le mutualiste et Macir-vie, respectivement filiales de la CAAR, de la SAA et de MACIF, de la CAAT, de la CNMA et de la CIAR, Cardif El Djazaïr, filiale de BNP Paribas et AXA.

Probablement que le seuil d’un milliard de dinars exigés comme capital pour créer une filiale ou une société d’assurance de personnes est considéré encore comme trop élevé par certains opérateurs mais peut-être faut-il ici , la volonté des autorités de protéger cette branche dans l’attente d’une meilleure maturation de la demande et du marché.

La stratégie des compagnies sur le terrain dépendra de leur positionnement à terme sur le marché et de leurs choix au niveau des créneaux à développer pour diversifier leurs clientèles ou se spécialiser avec à la clé et dans tous les cas la nécessité de mettre en évidence et en lumière leurs compétences distinctives sur un marché appelé à connaitre une progression importante et qui reste loin d’avoir exploiter tous ses gisements et potentiels de croissance.

155 EL WATAN DU 10/03/2013

Assurance des personnes

Baisse de 5% du chiffre d’affaires en 2012

Le chiffre d’affaires de la branche des assurances des personnes a enregistré une baisse de 5% en 2012 par rapport à 2011, avec 6,4 milliards de dinars, selon un bilan du Conseil national des assurances (CNA).

Selon Abdelhakim Benbouabdellah, secrétaire permanent du CNA, cité par l’APS, ce recul du chiffre d’affaires du secteur s’explique par la séparation de l’activité des assurances personnes de la branche «dommages» des compagnies d’assurances, qui date de juillet 2011 et a «causé des déperditions».

Trois raisons expliquent cette situation, selon M. Benbouabdellah : les procédures d’examen des dossiers des filiales pour l’obtention de leur agrément ; la formation des ressources humaines ; le temps nécessaire pour la mise en place de toute l’organisation. Il y a donc eu une période de non-activité en plus du fait que 2012 a été le seul exercice plein. «La tendance a commencé à s’inverser dès le 8e trimestre de 2012, avec 3,6 milliards de dinars contre 2,8 milliards de dinars comparativement à la même période de 2011», ajoute-t-il.

Sur l’ensemble de l’année 8238, la part des assurances de personnes dans le chiffre d’affaires global du secteur est de 3,3%. Il a ajouté s’«attendre à une poursuite de la progression de cette branche au cours des années 2013 et 2014». «Les compagnies prennent conscience des enjeux de cette activité et dotent leurs filiales de ressources humaines et de moyens matériels pour la booster.

Les résultats de cette agressivité se feront sentir dans les prochaines années», a-t-il souligné. M. Benbouabdellah a par ailleurs affirmé que «les compagnies sont en train de faire le point sur les produits proposés en interrogeant les clients pour savoir s’ils correspondent à leurs attentes et pour étudier l’opportunité de mettre d’autres produits sur le marché».

LE JOUR D’ALGERIE DU 10/03/2013

Baisse de 5% du chiffre d'affaires en 2012 Les assurances en attente de jours meilleurs

Le chiffre d'affaires de la branche des assurances de personnes en Algérie a enregistré une baisse de 5% en 2012 par rapport à 2011, avec 6,4 milliards (mds) de DA, indique un bilan du Conseil national des assurances (CNA).

Selon Abdelhakim Benbouabdellah, secrétaire permanent du CNA, ce recul du chiffre d’affaires du secteur s’explique par la séparation de l’activité des assurances personnes de la branche «dommages» des compagnies d’assurances. Trois raisons expliquent cette situation, selon M. Benbouabdellah : «Les procédures d’examen des dossiers des filiales pour l’obtention de leur agrément, la formation des ressources humaines et le temps nécessaire pour la mise en place de toute l’organisation, ont fait qu’il y a eu une période de non activité, en plus du fait que 8238 a été le seul exercice

156 plein». Sur l’ensemble de 8238, la part des assurances de personnes dont le chiffre d’affaires global du secteur «est de 3,3 %».

Il a ajouté s’attendre à ce que la progression de cette branche «va se poursuivre au cours des années 2013 et 2014», car les filiales des assurances de

personnes «sont sur rail et adoptent une politique agressive» vis-à-vis de la clientèle.

«Les compagnies prennent conscience des enjeux de cette activité et dotent leurs filiales de ressources humaines et de moyens matériels pour booster cette activité et les résultats de cette agressivité se feront ressentir dans les prochaines années», a-t-il souligné. Il affirmera par ailleurs que «les compagnies sont en train de faire le point sur les produits proposés actuellement en interrogeant les clients pour savoir s’ils correspondent à leurs attentes et pour étudier l’opportunité de mettre d’autres produits sur le marché».

Cette procédure permet aussi d’affiner les produits existants comme l’assurance voyage, qui a connu une amélioration avec la proposition d’une assurance spécifique

«hadj» et «omra». Ces actions «vont produire au sein des compagnies une émulation qui se traduira par un effet boule de neige», estime le secrétaire permanent du CNA.

Toutefois, ce ne sont pas toutes les compagnies d’assurances qui ont saisi l’opportunité de création des filiales AP. Seulement sept des 23 compagnies ont franchi le pas une année et demie après la décision du ministère des Finances de séparer les assurances dommages et des personnes. «Certaines compagnies avancent le fait que le capital d’un milliard de DA exigé pour la création d’une filiale est très élevé et hors de leur portée pour se lancer dans de tels projets», selon M. Benbouabdellah qui affirme que quelques-unes d’entre elles préfèrent rechercher un partenariat avec des filiales existantes. En tout cas, «la décision de création de filiales dépend de la stratégie interne des compagnies qui ne disposent pas toutes de l’assise financière indispensable», souligne M. Benbouabdellah, précisant qu’il n’y a pas d’obligation pour la création de filiales chargées des assurances de personnes.

Un créneau en friche

Quant aux compagnies qui ont choisi d’exploiter ce créneau, elles y voient un bon investissement du fait qu’il est attendu que le marché des assurances de personnes pourrait atteindre 50 mds de DA en 10 ans, estime Lamara Latrous, président de l’Union des sociétés d’assurance et de réassurance. Les directeurs généraux de CAARAMA, Mokhtar Naouri, et du Mutualiste, Mohamed Rafik Benelmouffok, entendent bien développer leur chiffre d’affaires dans cette branche. M. Naouri affirme que 1,1 md de DA est généré par cette activité en 2012, espérant porter le chiffre à 8 mds en 8231. En outre, «un comité d’innovation produits a été créé au sein de la société pour mener une réflexion afin de les adapter et d’en créer de nouveaux», a-t-il ajouté. Il explique que pour convaincre les citoyens à contracter une assurance,

«il faut un gros travail de marketing».

Pour l’instant, les compagnies proposent des contrats d’assurances de personnes dans des niches où il y a déjà une obligation d’assurance. Il estimera que le marché des assurances de personnes «n’est pas complètement mature», par l’absence d’une culture de l’assurance en Algérie.

157 LE MAGHREB DU 10/03/2013

Assurances de personnes: Baisse de 5% du chiffre d'affaires en 2012

Dans le bilan du Conseil national des assurances (CNA), il ressort, que le chiffre d'affaires de la branche des assurances de personnes en Algérie a enregistré une baisse de 5% en 2012 par rapport à 2011 avec 6,4 milliards (mds) de DA. Sur l'ensemble de 2012, la part des assurances de personnes dans le chiffre d'affaires global du secteur ''est de 7,9 %''. Et pour expliquer ce phénomène de la baisse de ce chiffre d'afffaires, M.Abdelhakim Benbouabdellah, secrétaire permanent du CNA, cite trois raisons : ''les procédures d'examen des dossiers des filiales pour l'obtention de leur agrément, la formation des ressources humaines et le temps nécessaire pour la mise en place de toute l'organisation, ont fait qu'il y a eu une période de non activité, en plus du fait que 2012 a été le seul exercice plein". ''La tendance a commencé à s'inverser dès le 2eme trimestre de 2012 avec 3,6 ms de DA contre 2,8 mds de DA comparativement à la même période de 2011'', ajoute-t-il. D'autre part, il explique aussi que cette baisse du chiffre d'affaires du secteur s'explique par la séparation de l'activité des assurances personnes de la branche ''dommages'' des compagnies d'assurances, qui date de juillet 2011 et qui a causé "des déperditions".

Question futur proche, M. Benbouabdellah s'attend à ce que la progression de cette branche ''va se poursuivre au cours des années 2013 et 2014'', car les filiales des assurances de personnes ''sont sur rail et adoptent une politique agressive'' vis-à-vis de la clientèle. ''Les compagnies prennent conscience des enjeux de cette activité et dotent leurs filiales de ressources humaines et de moyens matériels pour booster cette activité et les résultats de cette agressivité se feront ressentir dans les prochaines années'', a-il souligné.

Toutefois, ce ne sont pas toutes les compagnies d'assurances qui ont saisi l'opportunité de création des filiales AP. Seulement 7 des 23 compagnies ont franchi le pas une année et demie après la décision du ministère des Finances de séparer les assurances dommages et des personnes. Il s'agit de Caarama, SAPS, TALA, Le mutualiste et Macir-vie, respectivement filiales de la CAAR, de la SAA et de MACIF, de la CAAT, de la CNMA et de la CIAR. Cardif El Djazaïr, filiale de BNP Paribas et AXA activent aussi sur le marché national des assurances.

M. Benbouabdellah a par ailleurs affirmé que ''les compagnies sont en train de faire le point sur les produits proposés actuellement en interrogeant les clients pour savoir s'ils correspondent à leurs attentes et pour étudier l'opportunité de mettre d'autres produits sur le marché ". Cette procédure permet aussi d'affiner les produits existants comme l'assurance voyage, qui a connu une amélioration avec la proposition d'une assurance spécifique ''hadj'' et ''omra''. Ces actions '' vont produire au sein des compagnies une émulation qui se traduira par un effet boule de neige'', estime le secrétaire permanent du CNA. Quant aux compagnies qui ont choisi d'exploiter ce créneau, elles y voient un bon investissement du fait qu'il est attendu que le marché des assurances de personnes pourrait atteindre 50 mds de DA en 10 ans, estime Lamara Latrous, président de l'Union des sociétés d'assurance et de réassurance.

Quant aux directeurs généraux de CAARAMA, Mokhtar Naouri, et du Mutualiste, Mohamed Rafik Benelmouffok, ils envisagent de bien développer leur chiffre

158 d'affaires dans cette branche. M. Naouri affirme que 1,7 md de DA est généré par cette activité en 2012, espérant porter le chiffre à 2 mds en 2013. En outre, ''un comité d'innovation produits a été créé au sein de la société pour mener une réflexion afin de les adapter et d'en créer de nouveaux'', a-t-il ajouté. De son côté, M. Benelmouffok indique que la filiale a aussi mis en place un organigramme ''pour développer nos produits et les adapter aux besoins de nos partenaires'', a-t-il dit, avant de conclure qu'il table sur un chiffre d'affaires d'un milliard de DA en 2013.

TRANSACTION D’ALGERIE DU 09/02/2013

Assurances des personnes : « Un marché qui reste à développer », souligne le SG du CNA

« La réalité des assurances de personnes (AP) dans notre pays reste marquée, aux yeux de l’opinion publique en général et du potentiel assurable en particulier, par son manque de rayonnement d’autant plus que les potentialités sont certaines de ce segment fondamental du marché des assurances » souligne Abdelhakim Benbouabdellah, Secrétaire du Conseil national des assurances, dans le dernier bulletin du Conseil.

Pour M. BENBOUABDELLAH C’est un marché qui reste à développer au vu des résultats enregistrés sans atteindre le cap du dixième des parts du marché global des assurances en Algérie dont le poids, lui aussi, reste bien en deçà de ses capacités véritables. En effet, sur l’actuelle production d’environ un milliard de dollars global du marché national des assurances, comme constaté ces deux dernières années, le taux des AP a oscillé entre 7% et 8,9%. « Ce dernier taux record a été atteint en 2010 » a-t-il rappelé, ajoutant « qu’en transposant ce taux aux potentialités, toutes aussi réelles, que couve le marché national, et surtout au regard des efforts déployés par les sociétés, il demeure des questionnements autour des éléments qui constituent ou peuvent constituer des freins au développement de cette branche d’assurance ».

Selon le Secrétaire du Conseil national des assurances, « tout le monde s’accorde à ce sujet, des perspectives de développement existent pour ce segment de l’assurance. Et elles sont de grande importance ». Pour rappel le Conseil National des Assurances a organisé le 32 décembre 8238 une journée d’études l’une portant sur les assurances de personnes. A l’examen des résultats de la branche de 8223 à 8233, il apparait que la part des AP dans le portefeuille global du marché fluctue entre 4% et 9% avec une faible évolution de près de 6%. Pourtant, les opportunités du marché sont considérables et le potentiel assurable n’a cessé d’évoluer. D’une part, l’augmentation de la rémunération des salariés est passée de 512,2 milliards de dinars en 2001 à 3.817,8 milliards de dinars en 2011 suite aux relèvements du salaire national minimum garanti (SNMG) qui est passé de 8.000 DA à 18.000 DA en septembre 2010 pour une population occupée de plus de 9,74 millions. Cette augmentation a, cependant, fortement impacté la consommation finale des ménages qui est passée de 1.848 milliards de dinars en 2001 à 4.553 milliards de dinars en 2011, soit une évolution annuelle moyenne de 13,31%. Ce boom de croissance de la consommation (333%), constaté sur la période, résulte de l’offre considérable de produits diversifiés, principalement importés, entrainant un engouement des

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