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AVIS DECLARATIONS/SCRUTIN ANNEXES réalisé. Les surfaces des différents types de forêts primaires et secondaires ne sont

N°7 CONTRIBUTION DE LA DELEGATION A L'OUTRE-MER

AVIS DECLARATIONS/SCRUTIN ANNEXES réalisé. Les surfaces des différents types de forêts primaires et secondaires ne sont

qu’estimées. La surface boisée, y compris les plantations forestières et les cocoteraies, est estimée à environ 200 000 hectares soit un taux de boisement de 57 %. Les espaces naturels protégés sont encore peu nombreux en Polynésie française219. La production de la forêt privée reste faible tandis que la production de la forêt publique est loin de satisfaire la consommation locale. Le programme de plantation de bois précieux initié à la fin des années 1960 avait pour but de passer d’une logique de « cueillette » en forêt naturelle à une production sylvicole. Les plantations de bois d’ébénisterie occupent en 2011, environ 400 hectares sur l’ensemble des archipels220.

Le développement de la filière bois nécessite des investissements importants en Polynésie française. Les plantations de pins des années 1970 arrivent à maturité et 2 000 hectares, dont la qualité égale celle des matériaux importés, sont exploitables. D'après la direction de l'agriculture, la filière de transformation du bois peine à se mettre en place notamment en raison de la nécessité d’investissements initiaux importants. Le gouvernement polynésien a voulu que l’exploitation soit confiée aux entreprises privées afin de créer une véritable filière du bois depuis l’entretien des plantations jusqu’à l’abattage, le sciage et l’utilisation finale en menuiserie et ébénisterie.

Des filières bois-forêt locales peuvent se développer dans les territoires du Pacifique. Le Projet européen pour le développement durable dans les territoires français du Pacifique (PROTEGE, Projet régional océanien des territoires pour la gestion durable des écosystèmes), prévoit une enveloppe allouée au développement des filières bois-forêt et agroforesterie. L'un des quatre thèmes concerne la transition pour une agriculture adaptée au changement climatique et respectueuse de la biodiversité, ce qui implique des ressources forestières gérées de manière intégrée et durable. Avec l'aide de ce programme, la filière bois locale se structure en Nouvelle-Calédonie, comme alternative économique au nickel221. Elle bénéficie également du Fonds Nickel géré par la direction de l'industrie, des mines et de l'énergie de la Nouvelle-Calédonie (DIMENC) pour ses opérations de restauration de terrain en montagne sur sites dégradés par l'expoitation minière. Depuis 2012, Sud Forêt, une société anonyme d'économie mixte créée par la Province Sud, a relancé le développement de la filière bois. Elle dispose de 2 200 hectares de plantations : 75 % des espèces plantées sont locales, des milliers de gaïacs et de bois de santal, qui

219 D'après un rapport de la Chambre territoriale des comptes de septembre 2017, de nombreux projets de classement de sites de fort intérêt écologique proposés depuis plus de 30 ans n’ont pas encore été concrétisés.

Celle relative aux forêts de nuages du mont Marau à Tahiti a été annoncée en 1976. Les projets à l’étude depuis 2000 tels que l’atoll de Tetiaroa, ou les atolls de Tahanea et Motutunga (Anaa) n’ont pas abouti.

220 Seules les plantations forestières sont chiffrées de façon fiable, et dans une moindre mesure celles des cocoteraies implantées pour la production de coprah depuis plus d’une centaine d’années. Les principales essences plantées sont le Miro, le Tou, le Tamanu, l’Acajou d’Amérique, le Teck, l’Acajou d’Afrique, le Kaori, le Cedrela, auxquelles s’ajoutent une vingtaine d’autres espèces. Une part de plus en plus importante est accordée aux essences locales avec notamment le développement de programmes de domestication du Santal, du Mara, du Toi et du Faifai.

221 La délégation a bien pris connaissance des documents du CESE de Nouvelle-Calédonie, Mise en place d’une politique conséquente et ambitieuse de reforestation en Nouvelle-Calédonie, juillet 2019.

Annexes

alimenteront dans quelques années le marché local et international. Les grumes et copeaux de pin sont dès à présent exportés pour la fabrication de la pâte à papier.

En Nouvelle-Calédonie, l'objectif est d'accompagner la professionnalisation des acteurs sylvicoles. Une vingtaine d’entreprises forestières sont en activité : entreprises de travaux forestiers, pépinières, scieries et producteurs de matériaux. La filière s’organise afin d’être référencée. Le pinus calédonien est ainsi agréé depuis 2019 comme matériau de construction. Cette valorisation des produits calédoniens permettra la création d'une filière sylvicole de pin des Caraïbes. Dans le nord de l'île, du mobilier est fabriqué entièrement à partir de bois local. La sylviculture exige beaucoup de savoir-faire spécifiques à chaque région (éclaircie des parcelles, élagage des arbres…). La structuration des filières inclue une dimension de coopération régionale qui permet de travailler avec les pays voisins du Pacifique et entre territoires d’Outre-mer, notamment avec Wallis-et-Futuna. Les échanges avec Fidji, où la sylviculture est très développée, permettent de gagner du temps dans l'acquisition de techniques.

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Imprimé par la Direction de l’information légale et administrative, 26, rue Desaix, Paris 15e, d’après les documents fournis par le Conseil économique, social et environnemental.

N° 411210012-000321 - Dépôt légal : mars 2021 Crédit photo : GettyImages

LES AVIS DU CESE

CESE 29 NOVEMBRE 2019

Les enjeux relatifs aux conditions d’élevage, de transport et d’abattage en matière de bien-être animal

En France, une personne sur cinq souffre de troubles mentaux. Notre pays est aussi celui qui prescrit le plus de psychotropes. Les troubles psychiatriques restent pourtant mal connus et trop souvent associés à la folie, à l’incurabilité, à la violence.

Les difficultés de la psychiatrie persistent alors qu’elles sont bien identifiées. Il faut briser le cercle constitué de la stigmatisation persistante de la maladie mentale, du retard dans le dépistage et dans le diagnostic, d’une entrée dans le soin tardive, d’un parcours de soin et d’accompagnement morcelé et non coordonné, de l’épuisement des proches aidants.

Le CESE formule 20 préconisations autour de plusieurs priorités indissociables : agir sur la connaissance et la représentation de la santé mentale ; favoriser une entrée plus précoce dans le soin ; renforcer les moyens matériels et humains de la psychiatrie ; consolider la coordination médicale et médico-sociale afin d’améliorer l’accompagnement des patientes et des patients mais aussi de leurs proches.

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CESE 10 MARS 2021

Améliorer le parcours de soin en psychiatrie

Les investissements directs étrangers, carburant déjà convoité de l’économie mondiale en période de croissance, le sont encore plus en cette période de crise sans précédent liée à la pandémie de la Covid 19. Après une baisse des investissements mondiaux de l’ordre de 40 % en 2020, une forte reprise des fl ux des Investissements Directs Etrangers (IDE) est attendue pour les années 2021 et 2022. Les IDE, s’ils sont durables et responsables, apparaissent comme un outil indispensable de la relance économique de notre pays.

Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), troisième chambre constitutionnelle de notre pays, souhaite à la fois un niveau optimal d’attractivité de l’ensemble des territoires français (y compris ses territoires ultramarins) en s’appuyant sur un tandem État-Région, mais aussi favoriser l’accueil d’IDE durables et soutenables. C’est pourquoi, ses préconisations concernent également le niveau mondial et le niveau européen.

Promouvoir un cadre clair d’investissement donnant la priorité au long terme, favoriser le développement durable et rechercher l’harmonisation des règles du jeu fi scales et commerciales tel est le triptyque sur lequel repose ses propositions.

CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL

9, place d’Iéna 75775 Paris Cedex 16 Tél. : 01 44 43 60 00 www.lecese.fr

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