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davantage à l'opinion publique pour se laisser subjuguer

C'est en vain que les querelles entre

Mesmer et Deslon

avaient dévoilé la supercherie du premier ; en

vain

que

(1) RevuedeBordeaux 1854.—Articlede Lamothe. (2) NouvellesextraordinairesdeLeyde, 9septembre 1785.

(3) Ils'appelaitJoseph Balsamo, naquit à Palermeen1743,et touràtourprit les nomsde

Tischio,Melina,deBelmonte,dePellegrini, Phœnix} Anna,HaratetCagliostro.

(4) Ilavait visité tour à tourl'Italie, la Grèce, l'Egypte,l'Arabie^ la Perse, laPologne, la

Rnssie,Malte,la France.

(5) L'Antimagnetisme,Londres1784.

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la commission spéciale nommée par le roi, composée de

4 médecins Mayaut, Sallin, D'Arcet, Guillotin et des plus grands savants (1), Franklin, le Roy, Bailly, Lavoisier, avait, après de longues et sérieuses études, conclu à l'im¬

posture des magnétiseurs et à l'immoralité de leurs pra¬

tiques.

En vain que Barré et Radet (2), ridiculisaient au théâ¬

tre dans leur comédie le « Baquet de santé » ou les

« Docteurs modernes » la nouvelle école.

La crédulité des foules est telle que malgré la décon¬

venue des Mesmeriens, le comte de Cagliostro fut reçu

en triomphateur.

Son séjour àBordeaux dura 11 mois : il sut s'y créer de belles relations et réussit à affilier à sa doctrine jusqu'à

des membres du corps médical.

Il passait pour fort charitable parcequ'il donnait ses consultations gratuitement (3); la médisance n'en répan¬

dait pas moins qu'en réglantavecl'apothicaire chargé du débit de ses drogues, le docteur se dédommageait de son

désintéressement.

Sous ses allures de grandseigneur, il cachait un char¬

latanisme effronté et se livrait aux passions les plus hon¬

teuses ; il n'hésitait même pas à pousser sa femme Lorenza à la prostitution pour son compte.

(1) GeimauXjLavoisier, p. 133.

RapportdesCommissaireschargéspar leRoi de l'examenduMagnétismeanimal. Paris1784.

Rapport desCommissairesde la société royale demédecinepour fairel'examenduMagnétis¬

meanimal, 1784.

(2) Cesauteursfaisaient chanteràCassandre-Mesmer:

C'estàqui viendra Meconsultera;

Moi de leur Folle ardeur

Toutcequisentunpeuleprodige.

Danscepays, moncher On achète bien cher

Duprestige Je risdebon cœur;

Mais c'estàl'écart,

Duvertige C'estl'hommed'esprit Qui faitsonprofit.

Qu'à parlersansfard Je risplus encor lEnempochant l'or.

(3) Lebas, Dictionnaire encyclopédiquede France1841.

Lepère Heryier, augustin de grand talent qui magné¬

tisait très habilement (1), lui fît l'honneur de discuter publiquement avec lui (2) et pour ce fait encourutle blâme des-Mesmeriens fidèles.

Aussi lorsqu'en septembre 1784 ce prédicateur aban¬

donna la chaire,se crut-il obligé d'écriredans sa.lettre aux Bordelais : « Seul possesseurdans votre ville du secret le

» plus important pour l'humanité, j'ai été tout à lafois

» l'objet des plus glorieux empressements et des plus

» noires persécutions Dès que j'aisu que des

méde-.» cins instruits par le docteur Mesmer, pouvaient me

» remplacer, j'ai voulu abandonner la médecine pour

». reprendre les fonctions de mon état ». (3)

Les médecins dont parle Hervier, étaient Gibbon,

Pra-delle et Archbold qui fondèrent la loge mesmerienne de l'Harmoniode Bordeaux (4) ; ils organisèrent des confé¬

rences et des leçons, installèrent une maison de santé et menèrent une vive campagne de libelles contre

Cagli-ostro.

A la date du 3 octobre 1784 on lit dans le journal de Guyenne : «Les élèves de M. Mesmer, résidant à

Bor-» deaux, croyaient n'être connus que par leurs bienfaits

» envers les pauvres. Ils apprennent avec surprise qu'on

» les accused'avidité, ils réclament contre cette calomnie

» et osentdéfier leurs ennemis de citer un seul trait qui

» puisse autoriser une pareille inculpation. »

De son côté Cagliostro ne négligeait rien pour se défen¬

dre. Lejournal de Guyenne lui avait fermé ses colonnes

(1) Bernadau,Chroniquesbordelaises.

(2) Antimagnetismeanimal, Londres 1784.

(3) Journal deGuyenne,3<jsept. 1784.

(4) Un médecin de l'époque Barbeguièrenous a laisséunpamphlet,« laMaçonneriemesme¬

rienneBx1784 » ou sonttournésenridicule les membresde l'Harmoniesouslesnomsde:

Mccet, grand maître,couronné ducercledu Zodiaque.

Riala, 1" pastophore Thémola,pastophore

Séca, terrible t

Celaphon, maîtredescérémoniesetc.

<5 refusant de publier des aois relatifs à la médecine

» donnés par despersonnes étrangères à l'art, s'ils ne

» sont pas revêtus de l'approbation de la faculté. (1)»

Il se tourna vers lesjournaux étrangers et dans le nu¬

méro du 5 mars 1784(2) des «NouvellesExtraordinaires

» cle divers endroits » publié à Leyde, on trouve une

longue lettre que nous serions fortement tenté, malgré les deux signatures qui la -terminent, d'attribuer au comte de Cagliostro lui-même.

Bordeaux, 17 février 1784.

« Monsieur. L'on s'est adressé à une Gazette française des

« Pays-Bas réunis pour calomnier l'homme le plus respectable et

« le plusbienfaisant, etj'airecours àvousMonsieurpourle venger.

<( Voici de quoiil estquestion. Dans une feuille du 3 de ce mois

« N° X. à l'article Paris du 26 Janvieron aeul'indignitéd'avancer

« que M.le comte de CagliostroaccumulaitàBordeauxunefortune

« immense.

« Témoin de saconduite depuis son arrivée dans cette ville, ne

« le quittant pas de la journée et me faisant le plus grandhonneur

« de seconder et partager ses soins, ses travaux et son zèle en

« faveur de l'humanité malade et souffrante, jen'ai pu lire sans en

« être révolté, l'accusation infâme dont on a l'atrocitéde noircirun

« homme quide lamanièrelaplus désintéresséeconsacre son temps

c( et ses lumières au soulagement de ses semblables.

« Je défie, aux yeux de toute l'Europe, la personne qui a fait

(( imprimer cette calomnie d'alléguer laplus légère preuve queM.

« le Comte de Cagliostro ait reçu la plus modique rétribution, ni le

« moindreprésent de qui que cesoitdepuissonséjour àBordeaux,

« etje laisse aupublic équitable et sans prévention à juger entre

« la fausse accusation d'un anonyme éloigné et l'affirmation

con-« traire d'un homme d'honneur, vrai français et qui signe.

« Je ne vous entretiendraipoint des cures merveilleuseset

surpre-(1) JournaldeGuyennedu4septembre1784.

(2) Archives municipalesde Bordeaux.

'(( nantes que cethomme célèbre afaites et continue à faire en cette

« ville. Je laisse le soin àceux qui ont étéassezheureuxpouravoir

« recours à lui, de publierses succès; tout ce queje puis en dire,

•(( c'est qu'ils sontsa seule récompense. J'ai l'honneurd'être, etc.

REYDEMORANDE

« Monsieur. Je n'aipas eu lebonheur de partagercommeM.

« Reydemorande et d'autres messieurs respectables de cetteville

« les soins vraimentpaternels que Monsieur leComte deCagliostro

« prend tous les jours de sa vie enfaveurdel'humanité souffrante:

« maisje lui dois en cette occasion le témoignage public de ma

« reconnaissance particulière :Ma femme étaitaux portes du

tom-« beau,je la pleurais, lorsquece « digne et vertueuxCosmopolite»

« l'a sauvée par sa main bienfaisante, sans me permettre d'autre

« récompense quecelle qu'il trouve à faire des heureux. Je suisun

« négociant connu de ce pays, je signe ce supplément et je vous

« prie, monsieur, de le joindre à la lettre ci-dessus de M.

Reyde-« morande.

« Un seul mot expliquerait pourquoi M. le Comte de Cagliostro

« trouve, malgré ses vertus essentielles, des rétracteurs : il n'en

(( aurait aucun si c'étaitunhommeordinaire1J'ai l'honneur d'être,

« etc.

JeanTARTEIRON.

On peut juger, par ces fragments, de l'ardeur que cha¬

que parti apportait dans la lutte.

Le comte de Puységur (1) à Bayonne, le conseiller d'Espremenil, l'avocat Bergasse (2), les trois meilleurs champions du magnétisme, publiaient sans relâche des

brochures et descompte-rendus de leurs travaux.

Des articles, des pamplets, des caricatures, des

épi-(1) Curesopéréesà Bayonne,1184.

2) Considérationssurlemagnétismeanimal, LaHaye r784.

grammes (1), des chansons innondaicnt les gazettes,

l'une d'elles nous a été conservée en entier par Ber-nadau.

» Les prodiges de Cagliostro à Bordeaux en 1784 ».

Dans Bordeaux il est arrivé Un homme qui fait des merveilles.

Par lui tout le mondeest sauvé, Ouvrez lesyeux et lesoreilles (bis)

Le Comte de, le Comte de Cagliostro

Vaguérir de tout vertigo, Bravo, bravo, bravissimo !...

Unejeune fille d'abord

A ce grand homme se présente : Elleentre fort triste, elle sort L'air riant etparait contente (bis)

Le Comtede, le Comte de Cagliostro

A su trouver son vertigo Bravo, bravo, bravissimo.

Certaine dame qui n'avait Que vingt ans en 1730

Se plaignait qu'elle ne pouvait Comme autrefois être charmante (bis)

Le Comte de, le Comte de Cagliostro

Aranimé sonvertigo Bravo, bravo, bravissimo !

CHANSON

(l) Une despluscélèbresestcelle-ci:

LeMagnétismeest auxabois;

LaFaculté,l'Académie

Aprèscejugementbiensage et bienloyal

Siquelque espritoriginal Persisteencordesondélire, Ilserapermis delui dire:

L'ont condamnétout d'une voix Et l'ontcouvertd'ignominie.

Croisaumagnétisme Animall

(1)

Certain vieux chanoine impotent Presque en terre, chose étonnante

A repris quelque mouvement, Soutenu par sa Gouvernante (bis)

Le Comte de, le Comte de Cagliostro

A ranimé son vertigo Brave, bravo, bravissimo !

Certain enthousiaste deGlouck Etait à peu près enfolie,

En lui faisantchanter Malbrouck Faisant la seconde partie (bis) Le Comtede, leComte deCagliostro

Vint à bout de tout vertigo, Bravo, bravo, bravissimo.

Il vous traite splendidement, Ne met en dépense personne, Si quelqu'un a besoin d'argent,

Il n'en prêtepas, il en donne(bis)

Du Comte de, du Comte de Cagliostro Peu de gens ont le vertigo,

Bravo, bravo, bravissimo 1

Enfin, dépositaire des pures traditions,

le collège des

médecins n'approuva pas un seul instant ces

menées

et

ne se laissa éblouir ni attirer par l'aventurier.

Au contraire, Gibbon, Archbold et

Pradelle

qui

s'étaient

livrés aux pratiques de magnétisme

animal furent exclus

du collège.

(1) Trois strophesincomplètessontomises.

Le compte-rendu de cette séance peut-être considéré

comme un modèle de modération et d'énergie.

» Le collège (1), y est-il écrit, ne pouvant tolérer une

» manière d'agir aussi malhonnête et sans s'occuper de

» la valeur du magnétisme, décide d'appeler Archbold et

» c^e lui dire que c'est avec douleurqu'on voit sa façon de

» pratiquer un art qui exige la plus grande dignité et

)) le sacrificedeses aises : On luidemande d'abandonner

» une façon d'agir aussi

incompréhensible,

ou de

re-» nonccràentrer dans le collègequine pourrait supporter

» de voir tenir l'éclatdont il jouitdans la ville depuis trois

» siècles».

Au moment ou le collège des médecins prenait ces ré¬

solutions, Cagliostro appelé subitement par son ami le

cardinal de Rohan pournégocier latriste affairedu collier,

cause de sa perte, avait déjà quitté Bordeaux.

La date de son départ peut-être vraisemblablement

fixée en octobre 1784 car le 12 septembre précédent, il

avait mis en vente ses chevaux et sa voiture anglaise (2).

Il disparut de Bordeaux au milieu de ses succès po¬

pulaires, mais laissant dans l'esprit des médecins et des gens sensés l'impression d'un insigne aventurier et d'un des plus grands mystificateurs dont l'histoire de la mé¬

decine puisse faire mention.

(1) Péry, Hist.de la Faculté deBordeaux.

(2) Journalde Guyenne,12 sept. 1181.

CONCLUSIONS.

Les conclusions que nous pouvons être amené a tirer des recherches bibliographiques que nous avons faites,

seront de 2 ordres : historiques, déontologiques.

Au point de vue historique.

1°. Nous voyons que dans la période égyptienne la plus ancienne branche de la médecine est la Thérapeu¬

tique qui avait été portée à un haut degré de perfection

par les pastophores.

IlHospitalisation des malades existait déjà sous une forme grossière.

11°. Plustard, lorsque lesphilosophesgrecseurentdonné

une explication physique du monde, les médecins cher¬

chèrent à pénétrer Yanatomie et la physiologie hu¬

maines.

AvecAsclépiade la Thérapeutique d'empirique devint raisonnée,

Y?hydrothérapie jouit alors d'une grande faveur, Yhygiène fut largement appliquée, lapathologie prit nais¬

sance et le grand médecin romain pressentit peut-être

notre théorie microbienne moderne.

III. Au moyen âge la médecine subit de nouveau l'in¬

fluence vague et mystique de la religion. L'hospitali¬

sation des malades s'organisaet devint charitable

Si les médecins vécurent ouvrages antiques

sans presque rien y ajouter d'original ils apportèrent

dans l'exercice de la médecine unefjraoitépresque sacer¬

dotale qui fut leursauvegarde en ces jours troublés.

L'Enseignementse mèthodisa: lesfacultés sefondèrent

Dès cette époque çn doit remarquer l'existence de femmes-médecin, professeurs même, di médecin mili¬

taire, etc., institutions auxquelles on serait tenté d'attri¬

buerune origine plus moderne.

IV. Sous l'influence des découvertes astronomiques physiques, anatomiques de la renaissance, la science mé¬

dicale tendit à devenir expérimentale. Les graves que¬

relles des xvieetxvnesiècles qui mirenten reliefParacelse, Harvey, Van Helmont, inaugurèrent l'ère de la médecine

moderne et préparèrent la voie ou devaient s'engager à

la suite du Cartésianisme, Boerhaave, Barthez, Broussais

et les grands biologistes duxixe siècle.

V. A toutes les époques, le plus grand souci des méde¬

cins a été de se mettre en garde et de prévenir le public

contre les menées des charlatans, sorciers, marchands d'orvietan, magnétiseurs, etc.

Dans l'Egypte ancienne, en Grèce, au moyen âge bien

des novateurs téméraires payèrent de leur vie un insuccès qui leur fut imputé à crime.

Si dans l'histoire on peut citer des défaillances et des

manœuvres criminelles dues à des médecins, une partie

de la responsabilité doit imcomber à la législation qui

n'a pas fourni d'armes efficaces au corps médical pour se protéger.

Par nous arrivons aux deux vœux déontologiques

que nous aurions à formuler.

« Sous certains rapports, écrit Cabanis, la profession

» cle médecin est un espèce de sacerdoce, sous d'autres

» c'est une oéritable magistrature.... C'estpeu que le

mè-» decinsache mèdicamenter, ilfaut qu'il sacheguérir... » Nous croyons avec cet éminentécrivain, qu'en tout

mé-clecin il y a deux personnes : le curateur qui prodigue ses secoursau mal, l'ami qui console et soutient, et certes l'on peut se demander si la grandeur du second rôle ne l'em¬

porte pas sur l'utilité du premier.

Par l'étude etla clinique s'acquiertla pratique; la déon¬

tologie médicale au contraire ne s'apprend que par la

connaissance de l'histoire de l'art, l'exemple des anciens,

le respect des traditions.... Les enthousiasmes naissent

toujours du souvenir.... L'héroïsme de la veille prépare

la victoire du lendemain. La première chose que l'on

montre au conscrit à son arrivée au régiment, c'est le drapeau sur lequel sont imprimés les titres de gloire, et

dont l'image au momentdu péril, l'empêcheradefaiblir en

songeant au passé.... Notre drapeau, à nous, c'estnotre histoire.,.. A chaque étape de la médecine on trouve des

noms de victimes simples et désintéressées, tombées sans bruit au premier rang, dans cette implacable lutte de la vie contre la mort.

Nous souhaiterions que dans chaqm faculté de méde¬

cine, l'on créât, comme cela se fait en Allemagne une chaire spéciale d'histoire et déontologiemédicales où l'étu¬

diant, dès ses premières années de scolarité apprendrait le passé de son art, se familiariserait avec les pensées des

vieux maîtres et des antiques.

Peut-être par ces études, verrait-il se dissiper ce scepti¬

cisme moderne, mortel aux élans généreux, peut-être puiserait-il en elles la pratique de quelques vertus bien délaissées : l'orgueil cle son métier, le désintéressement

et surtout le respect de la souffrance.

C'est peut-être encore parce qu'ils méconnaissent l'his¬

toire de la médecine que l'on voit desjeunes étudiants jouer aux praticiens blaséset brutaux, que des médecins

ont pu se laisser aller à ériger un trafic véreux laplus

noble de toutes les occupations sociales, méritant par

un nom que lamalveillance abien vite forgé, que d'autres

attachés aux armées de terre ou de mer ont pu perdre la

notion de leur ministère au point de neplus voirdans leur

uniforme que le galon de l'officier.

Notre dernier vœu serait que l'on rétablit un vieux grade : la licence enmédecine.

Après avoir passé ses examens définitifs, l'étudiant re¬

cevrait de la Faculté une licence d'exercer la médecine;

il devraitpendant au moins deux ans être soumis au con¬

trôle d'un syndicat médical où plus tard, si cela seréalise

d'un conseil départemental de l'ordre des médecins, qui

après l'avoir vu à l'œuvre comme praticien et comme

confrère émettrait un avis à la suite duquel le licencié

serait admis à soutenir une thèse pour le doctorat, mais

thèse sérieuse, travaillée, d'autant plus approfondie que le temps ne lui aurait pas fait défaut.

Ce serait sans doute provoquer une nouvelle scission

dans la profession médicale.... Le corps des avocats ne semble pas souffrir d'une institution analogue et nous croyonsfermement que le crédit des médecinsne pourrait

que gagner à une sélection sévère et suprême.

Vu BON A IMPRIMER ;

Le ^Président de la thésc,

Dr P. VERGELY.

Vu: Le Doyen, A. PITRES.

Vu et permis d'imprimer :

Bordeaux, le 9 Novembre 1897.

Le Recteur de l'Académie deBordeaux A. COUAT.

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