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4 Quatrième partie

4.2 Processus

4.2.12 La danse

La danse n’est pas seulement une forme d’expression artistique où le corps accompagne une mélodie. C’est aussi une forme de communication non verbale où le danseur s’exprime par ses mouvements et ses gestes. A la danse il faut rajouter la chorégraphie. De l’idée du chorégraphe dépendra le nombre final de danseurs : seul, en duo, ou en groupe.

La danse est aussi une composante importante de certains sports, comme la gymnastique rythmique, le patinage artistique ou la nage synchronisée. Certains arts martiaux, comme le Kata, s’y apparentent également. Enfin, elle joue un rôle de communication chez les animaux : danse des abeilles, rituels d’accouplements.

La danse se compose de plusieurs éléments fondamentaux interdépendants (le mouvement, le langage du corps, l'espace, et le style) dans lesquels le chorégraphe puise pour créer son œuvre.

La chorégraphie, littéralement « écriture de la danse », est l’art de créer des structures dans lesquels se produisent des mouvements. Le chorégraphe va utiliser certaines spécificités d’une danse afin de créer sa chorégraphie, ou bien va inventer de nouveaux mouvements. On la retrouve aussi au cinéma, au théâtre, et dans divers spectacles et concerts.

La danse se compose de plusieurs éléments fondamentaux liés les uns aux autres, dont l’usage au sein de la chorégraphie est plus ou moins intense : le mouvement, le langage du corps, l'espace et le style.

La danse eut un impact thérapeutique très important sur le groupe. Elle augmenta sa cohésion et facilita les interactions entre personnes. Chacun des exercices proposés étaient pleinement assumés, et l’amusement et la joie étaient constants au cours de leur exécution.

163 Le participant trouvait dans la danse une manière de s’exprimer complètement différente de celle permise par les autres jeux. Elle fut une manière rigoureuse d’aborder certaines difficultés rencontrées par les participants dans leur vie quotidienne.

Mon premier objectif était de les faire danser quelle que soit la musique – l’important étant d’en prendre le rythme. Les jeux furent nombreux : danse solitaire, à plusieurs, certains jouant d’un instrument, etc. Comme cette activité était très appréciée, je décidai d’y intégrer des entendant247. Cette nouvelle approche permis de nombreux progrès. Au début un peu surpris, tous finirent par se sentir à l’aise et agirent en parfaite symbiose.

Les entendants devaient tout de même respecter deux consignes : ne pas se laisser surprendre par la voix de certains membres du groupe qui peut être dérangeante ; et toujours regarder un sourd dans les yeux quand on communique avec lui, même en présence d’un interprète. Ces règles respectées, les deux communautés ont su rapidement faire corps dans un respect et une entente mutuelle : la danse fut un vrai tremplin pour l’intégration des sourds à l’université. Dans leurs rapports avec les entendant ils développèrent une relation équilibrée faite de confiance et de respect mutuel.

Le processus approchait la danse non seulement en tant que pratique festive, mais aussi dans ses aspects sociaux, culturels et religieux. Le groupe ne connaissait que la danse populaire colombienne. Je lui en ai donc montré plusieurs autres variétés à travers différents pays du monde. Grâce à plusieurs vidéos le groupe pu prendre connaissance des diverses façons de se mouvoir et comprit que la danse était avant tout un rituel propre à chaque région du monde. Au-delà des progrès qu’elle permit dans leur expression corporelle ou dans leur intégration au sein de l’université, la danse fut aussi pour les sourds l’occasion de s’ouvrir à la culture musicale.

Enfin, tous ces exercices tissèrent de forts liens d’amitiés entre les divers participants. Ils firent découvrir un univers inimaginable de mouvements, de rythmes, voire de mélodies, lesquelles contribuèrent à améliorer leurs connaissances et à perfectionner leurs mouvements.

247

Tous les entendant qui ont voulu participer à la thérapie étaient des étudiants de l’Université Pédagogique Nationale.

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4.3 Exercices248 Le point de vue

Les participants fixent alternativement deux points opposés dans l’espace (exemple : si l’un est à gauche sur le sol, l’autre est à droite au plafond). Ils doivent ensuite travailler leurs mouvements entre ces deux points précis. Il est ici fondamental de maintenir les yeux ouverts et la bouche fermée, ceci aidant à se diriger avec précision tout en évitant les vertiges. Le but de cet exercice est la coordination, la concentration et le développement de l'imagination.

L'impulsion

L’impulsion est la quantité d’énergie requise pour réaliser un mouvement. Deux personnes tiennent un foulard tendu au-dessus du sol tandis que les autres sautent par- dessus à tour de rôle en formant un cercle. Une fois que chaque personne a sauté, j'éteins la lumière : tous doivent rester immobiles. Une fois la lumière revenue la dernière personne à avoir sauté prend la place de l’une celles qui tient le foulard et se remet dans la file. Souvent le thérapeute va demander au participant d’exécuter un geste convenu à l’avance pendant qu’il saute, puis de rester figé. Le but de cet exercice est de vaincre sa peur, de coordonner ses mouvements et d'acquérir de la confiance en soi.

Tomber

Le groupe court dans la salle en faisant des sauts et en évitant tout contact avec les autres. Malgré la vitesse, personne ne doit se toucher. Chaque fois que le thérapeute éteint la lumière, tout le monde doit tomber jusqu’à ce que la tête touche le sol puis immédiatement se relever et se remettre à courir. Ensuite, chaque participant tombe à tour de rôle pendant que le reste du groupe tente de lui faire obstacle. L’objectif est ici de stimuler la créativité, l’attention, et de contrôler l'angoisse et la panique.

165 Rythme/Geste

Le groupe s’assied en cercle. Je m’assieds au centre et commence à claquer des doigts à faible cadence. A chaque itération je fixe une des personnes qui doit immédiatement me répondre par une grimace. Le joueur doit la conserver jusqu’au prochain claquement de doigt. L’objectif primordial est la coordination des mouvements.

Poids lourds

Des groupes de 6 à 10 personnes sont formés. Une première personne se met au centre de la scène et commence un mouvement répétitif et régulier. Puis une autre la rejoint sur scène et entame un mouvement également répétitif et régulier, mais qui doit être diffèrent de celui de son camarade. Et ainsi de suite jusqu’à ce que la totalité du groupe soit passée. Le but est d’améliorer ici la coordination des mouvements.

Le sculpteur et son matériel

Tout d’abord, le thérapeute fait une démonstration : il explique que son corps va se transformer en une nouvelle matière. Il fait signe à un ou deux participants pour qu’ils touchent et manipulent son corps afin d’en deviner la matière fictive. Lorsque les participants découvrent de quelle matière il s’agit ils doivent commencer une sculpture. Les participants qui jouent le rôle de sculpteur doivent alors modeler un corps à partir du matériel découvert. Le thérapeute est remplacé par un autre participant qui doit forcer son corps à se comporter selon les lois et caractéristiques de la matière choisie (bois, carton, plastique, miel, fer, cristal, lait, etc.) Le but pour le sculpteur est de découvrir sa matière privilégiée, de faire sa sculpture et de lui donner un titre. L’objectif principal étant dans cet exercice d’encourager l’imagination et la curiosité.

La première

Les participants sont débout en cercle. L’un d’eux commence un mouvement simple et répétitif. Un autre participant sort de la salle. A ce moment une personne est désignée pour choisir un nouveau mouvement qui sera répété par l’ensemble du groupe. On fait alors revenir la personne qui était sortie. Elle doit découvrir qui est la personne que tous les autres imitent. Si l’un de ces derniers se trompe il est exclu du cercle. Le but de cet exercice est d’affiner la coordination, l’agilité et la perception.

166 L’émotion et l’action intérieure249.

Dans le jeu théâtral exécuté par le groupe l’émotion devait être authentiquement ressentie. Le travail se développait à travers chaque mouvement, chaque geste, en vivant chacun d'eux avec ses partenaires.

En essayant de trouver l’émotion à partir de sa propre expérience, on se rapproche du psychodrame.

La mise en place de la fiction accompagnant l’action intérieure provoque l’énergie et le mouvement nécessaires. Ensuite le participant doit jouer avec cette réalité et se la représenter comme nouvelle. La dynamique de la thérapie permet au sourd de différencier ses émotions, et de les choisir selon l’exercice proposé.

Exercices sur l’émotion et l’action intérieure.

Ces exercices n’ont pas été accomplis au début de la thérapie afin de se prévenir du psychodrame. En effet, il fallait éviter tout effet indésirable, comme la perte de contrôle de la personne face à une douleur psychologique intime et réelle. Ces exercices, enfin, permirent à chacun de développer son aptitude à ressentir les émotions les plus courantes (joie, tristesse, peur, etc.) et à faire de son corps le vecteur d’expression de ces dernières. Crier

Le chercheur demande à l’ensemble du groupe de crier de toutes ses forces sans produire un seul son, et en mettant à contribution l’ensemble de son corps. Il est alors possible d’étudier les réactions de chacun, les membres privilégiés dans le corps de l’individu. Le but de cet exercice est donc d’apprécier la façon dont le sourd se sert de son corps tout en lui permettant de découvrir une nouvelle façon de « crier ».

249 Goffman(1959) suppose que nous nous présentons à d'autres personnes qui essaient de transmettre,

consciemment ou inconsciemment, une certaine impression sur nous-mêmes. Ainsi, toute interaction sociale est une interprétation créée pour le public.

167 Paralysie

On demande à une personne de s’imaginer en danger dans une situation rendant le déplacement impossible. L’objectif est avant tout de voir comment cette personne va lutter pour se déplacer.

Je marcherai

Tout le monde se déplace de différentes manières : sur la pointe des pieds, sur les talons, très lentement puis très vite, etc. Le but est ici de trouver d'autres moyens de marcher et d’affirmer sa personne dans la méthode de déplacement la plus courante.

Accident

Un participant est désigné comme spectateur d’une catastrophe. Les autres doivent s’ajouter à l’histoire et établir quel type de relation dramatique ils tissent les uns avec les autres. Le but est ici d’observer comment le groupe construit spontanément une histoire. Cinéma

On divise le groupe en deux, la première moitié assiste à un film, chaque participant choisissant individuellement le sien. La seconde doit deviner ce que regarde chacun d’eux à travers leurs mimiques. Il est interdit d'exagérer l’émotion. L’objectif est de développer l’expression corporelle et émotionnelle.

Gestion de l’espace des objets et des lieux fictifs

Il s’agit de stimuler la créativité et l’imagination par le jeu autour d’objets fictifs. Exercices sur le rythme et l’espace

Tout d’abord est défini par consensus le cadre dans lequel va se dérouler l’action (à la plage, au bureau, chez le médecin …). Ensuite trois types d’espace sont imaginés :

L’espace immédiat

C’est la zone la plus proche qui entoure le corps de la personne : la table où il mange, son lit, le cendrier, etc.

168 L’espace général

C’est la zone correspondant au lieu où la personne se trouve et à ses objets : murs, portes, fenêtres…

L’espace extérieur

C’est la zone au-delà des limites du lieu où la personne se trouve, avec l’ensemble de ses caractéristiques et objets.

Il faut aussi se concentrer sur trois aspects importants pour cet exercice :

Qui : quel est le rôle choisi par le participant et quelle est sa relation aux autres ? Quoi : quelle raison nous amène dans ce lieu ? C’est l’activité que la personne devra réaliser.

Problème : l'objectif. Lorsque le participant maîtrise et contrôle les objets et les espaces fictifs, il peut encore y intégrer d’autres éléments d’information : par exemple, quelle heure est-il ? Quel temps fait-il ? Quel est mon âge ?

La balle

Le groupe est disposé en cercle. Chacun doit se passer une balle imaginaire, et plusieurs balles différentes sont en jeu : balle de tennis, ballon de foot, balle de golf... Chacun doit veiller à ne pas confondre les balles et à ne pas les « transformer » lors des échanges.

Les vêtements

Chacun examine un vêtement ou un accessoire imaginaire. Des difficultés sont alors rencontrées et l’on tente de les surmonter, parfois sans succès. Mais attention, les joueurs ne doivent pas toucher leurs propres vêtements.

Le but est de travailler la concentration, l’habileté, la cohésion du groupe. Animal imaginaire

Tout le monde s’imagine promener un animal imaginaire et obéit aux contraintes énoncées par le thérapeute. Il faut ici réagir aux réactions souvent imprévisibles de l’animal.

169 Le rôle

Chaque personne s’imagine un rôle qui lui plaît, puis développe sur le lieu où il se trouve et son histoire personnelle.

Les relations hiérarchiques

La relation hiérarchique est ici comprise en tant que ce qui relève du rang ou de la position au sein d’un groupe. Chaque geste, mouvement ou action qui s’exécutent entre personnes peut être vu comme une expression de pouvoir. Les mouvements exécutés pour s’adapter à la position de son partenaire passent généralement inaperçus.

Le but de l’exercice est de tenter d’adopter la posture correspondant au statut hiérarchique demandé.

Voici quelques postures qui révèlent le statut hiérarchique : - La colonne raide (statut haut).

- Le regard fixe et direct (statut haut).

- La façon de serrer la main très douce (statut bas).

Le statut hiérarchique peut rester ambigu tant qu’il n’est pas représenté par des actions. Quelqu’un peut avoir une position sociale basse mais agir comme possédant un statut supérieur, et vice-versa :

Clochard : Où allez-vous Madame ?

Madame : Excuse-moi, je n’ai pas compris.

Clochard : Non seulement vous êtes aveugle, mais en plus vous êtes sourde?

Le public s’amuse lorsque le gardien assume le rôle du patron et le patron celui du gardien ; lorsque se manifeste un contraste entre l’attitude d’un personnage et sa position sociale.

Le statut non seulement se voit dans les relations interpersonnelles mais aussi dans la relation avec les objets et l’espace. Par exemple, si deux cadres d’entreprise se retrouvent dans une salle de réunion, le spectateur peut comprendre leur rapport hiérarchique à la façon dont chacun manipule les objets.

170 Le statut est quasiment territorial : on peut l’observer facilement dans le comportement des animaux. Quelques postures, comme se mettre à genoux, sont des façons ritualisées de « fermer » ou de « diminuer » l’espace personnel afin de reconnaître une entité ou une personne. Ainsi, le sous-officier criant au visage du soldat l’humilie car il envahit son territoire personnel.

Quel que soit l’exercice, le participant à toujours deux possibilité : rabaisser ou rehausser son statut. En voici quelques exemples :

Compliment

En binôme, chaque joueur dit à son partenaire quelque chose de gentil et quelque chose de désagréable, mais sans utiliser la L.S.F. (Langue de signes française). Les joueurs doivent en réponse exprimer le contraire de l’effet attendu.

Les yeux qui tuent

Le groupe se déplace dans la salle, les personnes se croisent au hasard. Après quelques instants ils ont pour instruction de se regarder fixement. Aussitôt on verra comment quelques-uns assument un statut de dominant et d'autres une position de soumission.

Le stade

Un couple se rend à un match et s’installe dans les gradins. Aussitôt un autre couple arrive et leur réclame les places.

L’invitation

Le groupe est invité à une soirée, mais ils s’aperçoivent rapidement qu’il n’y a que 5 chaises. Comment seront choisies les personnes qui vont s’assoir ?

Le voisin

Deux personnes viennent d’emménager dans un nouvel appartement : la première nuit ils sont gênés, car un voisin sort bruyamment sa poubelle dans la nuit. Ils ne disent rien jusqu’au jour où une insupportable odeur de poubelle se fait quotidiennement sentir. Commet les participants vont- ils réagir au problème ?

171 L’improvisation

L’improvisation est une source de possibilités infinies pour le jeu théâtral. Le sourd a compris que l’improvisation était avant tout un jeu ; un jeu où l’imagination et la confiance en soi ont un rôle extrêmement important.

Dans l’improvisation, dire « non » occasionne souvent un blocage, et empêche le développement de l’action. Le sourd souhaitant un statut élevé et qui a l’intention préalable de dire « non » fait une erreur, car il peut très bien maintenir son statut tout en disant « oui ». Dire « oui » donne une impulsion au développement de l’action et ouvre les possibilités de jeu. Evidemment il ne s’agit pas de répondre « oui » à tout, mais il faut accepter les réactions improvisées de son partenaire. Si la personne se met à la disposition de la créativité de son interlocuteur, il augmente considérablement les chances d’une improvisation réussie.

Certains jeux d’improvisation se déclinent autour de trois catégories : offrir, bloquer et accepter.

Voici un exemple : A est en scène, B entre.

A Heureusement que vous êtes arrivé. Dépêchez-vous ! Le sous-sol est inondé ! (Offrir)

B Mais ici il n’y a pas de sous-sol (Bloquer) A En tous cas, le sol est tout mouillé (Offrir)

B Vous avez laissé le robinet ouvert. Débranchez tout rapidement et fermez le robinet! (Accepter et offrir)

Une fois que les sourds maîtrisent ces catégories, ils peuvent créer divers types d’improvisations.

Autre exemple :

A. Bonsoir, vous êtes le patron ? (Offrir)

B. Non (Bloquer). Je suis venu pour vérifier le tuyau. Il y a un problème ? (Offrir) A. Oui (Accepter). Il y a une fuite dans le chauffe-eau (Offrir)

172 B. Ici, il n’y pas de chauffe-eau (Bloquer)

A. Bon (Accepter). Il y a un appareil dans cette chambre (Offrir). Mais pourquoi vous n’avez pas apporté vos outils ?

B. (Bloquer) Oui, je les ai apporté. Ils sont imaginaires (Offrir) A. (Accepter) Oui, bien sûr (Offrir). Je vous laisse travailler.

B. (Bloquer) Non. J’ai besoin de votre aide (Offrir). Passez-moi le tournevis s’il vous plaît.

Le plus important est ici la scène qui se développe d’elle-même tandis que les participants essaient d’offrir, d'accepter ou de bloquer.

Voici un exemple où le chercheur donne des indications :

A Fait des déclarations insipides, pendant que B fait des déclarations intéressantes : A. Bonjour (Offre insipide)

B. (Accepte) Bonjour (Offre intéressante). Jean ! Comment avez-vous réussi à sortir ? Vous vous êtes échappé ?

A. (Accepte) Je me suis caché dans la voiture de la poste (Offre). Je vois que vous avez un nouveau canapé.

B. (Accepte et offre) Oui, mais regardez, Jean. Votre argent est complet. Aujourd’hui les temps sont durs…

A. (Accepte et offre) Oui, bien sûr. Il faut travailler, n’est pas ?

B. (Accepte et offre) Avant c'était différent. Les policiers n’étaient pas aussi barbants qu'aujourd’hui.

Automatiquement les personnes se mettent dans la peau des gangsters, mais toute leur attention porte sur les catégories imposées par le jeu : offrir, accepter et bloquer.

Voici un exemple de blocage inconscient : A. Tu es nerveuse ?

173 A. Moi ? Quelle ânerie. Je suis en train de me chauffer les doigts. Aujourd’hui, C'est ton examen de piano, n’est pas ?

B. Non, j’ai littérature.

J’ai dû créer une série de jeux mettant à contribution toutes les combinaisons possibles entre ces trois catégories, et ce jusqu’à ce que le groupe en maîtrise tous les aspects.

Exercices d’improvisation

L’improvisation est une technique de jeu où une ou plusieurs personnes ont défini un objectif, une action et un sujet. Les jeux d’improvisation ont été mis en place par les chercheurs et les sourds.

Désordre dans l’espace public

Sur la voie publique deux personnes se disputent violemment. Un groupe de passants s’en mêle et bientôt une bagarre générale éclate. Les participants peuvent ici s’insulter en

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