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Chapitre 4 La structuration du vécu par/dans le mouvement 109!

3. Les formes du corps, Steve Paxton 131!

3.2. La danse et les formes corporelles de la marche 134!

En nous attardant en sens inverse, nous voulons souligner que la danse, ici, donne accès à des fondamentaux corporels de la marche. L’étude de la marche amène avec elle et pour

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178 Pour avoir un aperçu des différents dispositifs qu’il mobilise, voir les illustrations n° 24 et 25.

179 « Les formes » in Steve PAXTON, Material For the Spine - une étude du mouvement. Dvd-rom édité et

produit par Contredanse, 2008. Réalisé par Baptiste Andrien et Florence Corin (pour Contredanse) et Steve Paxton.

180 « Introduction » in Steve PAXTON, Material For the Spine - une étude du mouvement. Dvd-rom édité et

produit par Contredanse, 2008. Réalisé par Baptiste Andrien et Florence Corin (pour Contredanse) et Steve Paxton.

Steve Paxton181 une représentation du corps particulière qui passe par une exploration de

chaque partie du corps, de chaque membre, et de l’équilibre qu’ils trouvent les uns avec les autres. En ce sens, nous pouvons parler du corps comme d’un mobile, qui est considéré dans son mouvement et au sein duquel chaque partie – de la tête aux pieds – s’agence pour donner lieu à une variété de dispositions corporelles dans la marche (voir illustration n°24). Nous découvrons alors des qualités de mouvement propre à chaque membre ou partie du corps. Ainsi, les pieds, en marchant assurent la relation du poids du corps à la surface de déambulation. Steve Paxton, en donnant à voir la plante de ses pieds par une prise de vue en contre-plongée alors qu’il marche sur une surface vitrée commente : « La plante de mes pieds est ici vue du dessous, comme si la pesanteur regardait mon corps vers le haut. Ces parties plates représentent la capacité du pied à s’adapter à la surface. (…) Ces parties plates accumulent tout le poids de mon corps. »182 (Voir illustration n°25, photogramme 1). Les

pieds sont donc soumis et fixés au sol par le poids du corps. Seuls les gros orteils peuvent s’en !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

181 Nous citons à la suite les propos de Steve Paxton sur la marche où, à travers son exposé physiologique, apparaît

aussi sa réflexion sur la forme corporelle du mouvement. « En tant qu’ex-quadrupède, nous balançons les deux membres antérieurs, tout en vacillant plus ou moins sur les deux autres. Comme si les membres avant marchaient dans le vide. Ce balancement va à l’inverse de la marche. (…) Le bas de la jambe se balance vers l’avant et le bras vers l’arrière. (…) Tandis que le pied pousse en arrière, le bras se balance vers l’avant et atteint dans l’espace une position indiquant en général le point de contact du talon gauche. Ce balancement est une action pendulaire. Les pendules sont naturellement stables dans l’espace, car le retour du balancement alterne avec son extension. De chaque côté du corps, à partir des épaules, la colonne vertébrale servant de pivot, stabilisée par le poids de la tête, ces deux pendules – nos bras – alternent et s’équilibrent l’un l’autre, stabilisent l’orientation et fixent la longueur du pas. La trajectoire des « bras-pendules » n’est pas parallèle, mais un peu en dedans, vers le centre. Parce que, en fin de compte, c’est le centre du bassin qui doit être avancé. Ce centre de gravité, situé entre les hanches, sert de pivot à leur articulation. À partir de la hanche, la jambe s’étire en arrière pour pousser le poids du torse au- dessus du pied avant. C’est la longueur complète d’une des spirales de l’hélice. Une torsion vers le centre au sommet s’oppose à la torsion de la jambe et du pied vers l’extérieur, au point de contact. Ce dernier peut correspondre au bout du gros orteil, sans porter beaucoup de poids, mais comme un dernier élément de guidage. Quand le poids passe sur le pied avant, la hanche du pied arrière remonte un peu. Cela permet à la jambe de balancer vers l’avant, genou plié, puis de s’étirer à partir de la hanche pour être prête pour le prochain pas. Le poids de la jambe entraine le poids du corps qui s’installe dans le pas. La jambe tourne un peu pour mettre le poids sur l’extérieur du pied. Ce qui équilibre le balancement vers l’intérieur du bras opposé. (…) La direction du visage joue un rôle dans l’orientation. La direction suivie par les yeux. Le crâne est plus lourd à l’avant. La face, plus lourde que l’arrière de la tête, entraîne naturellement vers l’avant. La tendance du crâne définit celle du corps. En haut, le poids de la tête sert de masse qui stabilise le balancement des bras et des épaules. Imaginer cette masse influente comme tendant vers l’avant. Si on ne souhaite pas avancer, elle se retire ou change de sens et réoriente en général le mouvement. Guidée par le sommet de la colonne, l’orientation du bassin équilibre la dynamique du pas et la nouvelle direction adoptée. Le poids sur le pied et la rotation de la jambe sont influencés par la direction du visage. Le centre de gravité dans le bassin se réaligne pour correspondre à la torsion du crâne et à celle moindre de la masse des côtes. Habituellement, il importe d’entrainer le centre de gravité du bassin sans à- coup dans une nouvelle direction. Cette dynamique demande de l’énergie et changer en courbe est plus efficace que les à-coups qui obligent ensuite à se rétablir. C’est le principe général. Bien sûr, chaque pas peut s’adapter au sol ou à tout autre incident. On peut aussi marcher en étant chargé, ce qui limite l’usage des bras. Il existe toutes sortes de gênes. Citons les talons hauts, les vêtements trop serrés et les sols glissants. » « La marche : La marche des oiseaux » in Steve PAXTON, Material For the Spine - une étude du mouvement. Dvd-rom édité et produit par Contredanse, 2008. Réalisé par Baptiste Andrien et Florence Corin (pour Contredanse) et Steve Paxton.

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trouver libérés et intervenir « comme un dernier élément de guidage » visant à finir de stabiliser le corps dans sa direction de marche. La dynamique des pas ne réside donc pas dans les pieds. Quand à l’exercice que nous rapportions un peu plus tôt qui consistait à avancer en posant en premier lieu les orteils, nous comprenons ici la libération à laquelle cette marche accédait : marcher sur la pointe des pieds c’est suspendre le poids du corps que les orteils ne sont pas en mesure de porter à eux seuls, c’est aussi réduire la relation à la surface du sol (en s’appuyant davantage sur l’air) et prioriser la qualité de guidage, l’entraînement dans l’élan du poids qui est retenu dans le haut du corps.

Si les pieds sont en prise avec le poids du corps entier à la surface du sol, l’analyse de Steve Paxton montre que le bassin contrôle et dirige ce dernier. En cela le bassin est l’ « instigateur du mouvement » et en raison de ce pouvoir, il va équilibrer l’ébranlement des membres. C’est aussi dans le bassin qu’est situé le centre de gravité auquel il est tant fait appel en danse. En tant que partie centrale, les membres inférieurs et supérieurs vont se déployer en fonction de lui et de sa réaction à la pesanteur. Cependant, le bassin répond lui-même au mouvement de la tête. « Guidée par le sommet de la colonne, l’orientation du bassin équilibre la dynamique du pas. » Autrement dit, la tête par son propre poids (qui est important par rapport à toutes les autres parties du corps) s’établit au sommet du corps comme « une masse qui stabilise le balancement des bras et des épaules. »

Mais ce que souligne Steve Paxton quant au rôle de la tête, c’est l’influence du visage et plus particulièrement du regard. La direction suivie par les yeux est partie prenante dans l’orientation du corps. « Les yeux se mettent à bouger, la tête accompagne le mouvement, le cou et la colonne suivent, détendus. Les connexions dans le corps descendent vivement vers le centre de gravité dans le bassin, en suivant la colonne, s’alignant sur la quête. (…) Les mouvements des yeux et ceux du cou ou du torse en soutien prouvent l’influence de la vue sur le corps. »183 (Voir illustration n°25, photogramme 3). Si nous réalisions avec Erwin Straus

l’influence de la dimension sonore de l’environnement comme facteur d’engagement immédiat dans le mouvement général, ici Steve Paxton nous rappelle que la vue reste le sens dominant dans notre culture et qu’elle influence l’orientation du corps et en conséquence la trajectoire du déplacement. Autrement dit, la vue peut s’imposer sur le mouvement général, donner l’ascendant à la trajectoire et mettre le corps en rupture vis-à-vis de celui-ci. Et c’est ce !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

183 « Pointer » in Steve PAXTON, Material For the Spine - une étude du mouvement. Dvd-rom édité et produit

qui peut donner lieu à une marche saccadée. Du point de vue de la danse, « [h]abituellement, il importe d’entrainer le centre de gravité du bassin sans à-coup dans une nouvelle direction. Cette dynamique demande de l’énergie et changer en courbe est plus efficace que les à-coups qui obligent ensuite à se rétablir. », comme le précisait Steve Paxton. Cet entraînement propre à la danse la distingue en cela de la marche ordinaire pour l’étude de laquelle ces ruptures seront intéressantes pour comprendre la relation à l’environnement parcouru. Nous retrouverons aussi chez la chorégraphe Odile Duboc une réflexion par rapport au regard où, selon elle, c’est une façon d’impliquer le spectateur. Elle dit : « Tourner son regard dans une direction revient à donner un point de chute à son mouvement et permet également au spectateur de changer son propre point de vue, de ne pas rester accroché au corps du danseur

mais d’aller lui-même puiser dans cet endroit désigné. »184

Comme le notait Steve Paxton, la vue implique aussi d’autres parties du corps en soutien, à la suite de la rupture provoquée, pour que le corps puisse se rétablir. Les bras et les mains peuvent jouer ce rôle-là : les bras, en régulant l’amplitude des pas en fonction de leur écartement du tronc et de leur balancement ; les mains, en se transformant en appuis

complémentaires185. Cette question des appuis dans le rétablissement du corps entre

trajectoire et mouvement est intéressante aussi dans la distinction entre danse et marche ordinaire. C’est ce qui apparaît lorsque Steve Paxton apporte des précisions à propos de la rotation. « Pendant la rotation, les relations sensorielles au soutien par le sol changent constamment. C’est un défi pour les danseurs de maintenir la configuration initiale des sensations de la forme dans ce contexte changeant. Cela demande de maintenir d’emblée une concentration sensorielle. Et c’est un exemple de pensée avec les sensations du

mouvement. »186

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184 Julie PERRIN, Projet de la matière. Odile Duboc. Éditions Les Presses du réel et Centre National de la Danse,

collection Parcours d’artistes, 2007, p 35.

185 Lors d’une session « Une introduction au rythme selon Schirren » avec Anouck Llaurens au cours du stage

De l’importance du rythme en danse, Bruxelles, 21-25 novembre 2011, nous notions : « Exercice pour retrouver ses appuis sur les pieds et un corps – Laisser tomber la tête vers l’avant. Enrouler toute la colonne vertébrale dans cette direction, jusqu’à ce que la tête et le coccyx s’équilibrent. Finir accroupie, enroulée avec les talons décollés et les mains comme appui devant. Se rétablir dans le sens inverse jusqu’à retrouver la position debout. » Autrement dit, à travers cet exercice retrouver ses appuis, en laissant le corps aller sous l’effet de la pesanteur – généralement par la tête car il s’agit de la partie la plus lourde du corps – jusqu’à ce que les parties du corps s’équilibrent, nous avions expérimenté le fait qu’il revenait aux mains et/ou aux pieds d’indiquer le moment où cet équilibre était atteint, cela en se révélant en tant qu’appuis à partir desquels le corps entier peut se rétablir et poursuivre dans une nouvelle stabilité.

186« Introduction» in Steve PAXTON, Material For the Spine - une étude du mouvement. Dvd-rom édité et

produit par Contredanse, 2008. Réalisé par Baptiste Andrien et Florence Corin (pour Contredanse) et Steve Paxton.

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Illustration n°24

« J’ai fini par voir une hélice dans le corps, chaque pas étant un enroulement et un déroulement. Alors j’ai vu un corps non pas bipède, mais en deux éléments à une jambe. Même la tête ne formait pas une unité, mais une face et un dos

enroulés l’un sur l’autre. (…) C’est notre mouvement de base. »187

Material For the Spine, « La marche », Steve Paxton. Photogrammes de la représentation animée de la double hélice que constitue le corps en marche.

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"(' « La marche » in Steve PAXTON, Material For the Spine - une étude du mouvement. Dvd-rom édité et

produit par Contredanse, 2008. Réalisé par Baptiste Andrien et Florence Corin (pour Contredanse) et Steve Paxton.

1. 4.

2. 5.

3. 6. Illustration n°25

Marche ordinaire et marche dansée.

Material For the Spine, Steve Paxton. Photogramme 1, « Le poids de la sensation » ; Photogramme 2, « La marche » ; Photogramme 3, l’effet du regard et de l’orientation du visage sur la forme corporelle, rupture du

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Mais cela peut être généralisé au mouvement dès qu’il y a rupture, déséquilibre, changement fort des appuis. À la différence du danseur, dans l’espace public urbain le piéton ne maintiendra pas une pensée de conservation des sensations corporelles dans ce contexte changeant. Où le danseur saura maintenir, le piéton éprouvera le changement de son corps et du contexte et la trajectoire primera sur le mouvement.

Enfin, et parce que c’est la question de la mobilisation du tronc dans la marche qui nous a entrainé sur le chemin des recherches de Steve Paxton, retenons aussi ce qui concerne les épaules, le torse et le dos. Si le torse et les épaules interviennent dans l’expansion du mouvement plus que toutes autres parties du corps, ils portent l’engagement du corps dans le mouvement, la mobilisation du dos s’inscrit comme une distinction flagrante entre marche ordinaire et marche en danse. Si nous retrouvons ici un écho aux propos de Erwin Straus à ce sujet, l’approche de Steve Paxton est complémentaire à l’idée de ne pas en faire totalement abstraction dans la marche ordinaire lorsque le vécu est présentiel, même s’il y est peu expressif. « C’est le dos et la concentration voire la conscience du dos qui fait la différence

entre la marche au quotidien et la marche en danse »188. Parce que « [o]rdinairement, on ne

se sert pas du dos dans la marche. Il est contracté ou statique, on ne le relie pas avec les autres parties de notre corps auxquelles on demande un mouvement. » Mais cependant, parce qu’il est aussi démontré que l’expressivité du dos en danse accompagne souvent des mouvements des mains dans l’idée de pointer, d’établir des liens et des étirements, nous ne l’exclurons pas de nos observations du fait de son état généralement statique ou contracté dans la marche ordinaire. Sa relation aux mains, qui existe physiologiquement, peut être intéressante (voir illustration n° 26).

Si « Material For the Spine vise à fournir une « identité » motrice (…) – une expérience centrée sur la colonne, la tête et le bassin, explicite dans sa forme, mais demande dans la pratique d’élaborer les sensations nécessaires à la manifestation du mouvement. »189, dans

l’espace public urbain, quels sont les mouvements qui se manifestent ? Quelles qualités peut- on rencontrer et attribuer à cette identité motrice ordinaire ? Puisque bien plus que les pieds et les jambes, comme l’a démontré Steve Paxton, ce sont le tronc (torse, bassin, dos) et la tête

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 188« Le dos », ibidem.

189« Introduction» in Steve PAXTON, Material For the Spine - une étude du mouvement. Dvd-rom édité et

produit par Contredanse, 2008. Réalisé par Baptiste Andrien et Florence Corin (pour Contredanse) et Steve Paxton.

qui engagent le mouvement de la marche, quelles caractéristiques des mouvements du tronc et de la tête pouvons-nous relever dans la marche quotidienne ?

« Nous pointons à partir d’un désir, à travers les sens, jusqu’à l’objet désiré. (…) Dans tout l’éventail des désirs on désir ici un état d’alignement. Le corps répond d’instinct à l’image de ce qui est désiré. (…) Pointer n’est physique qu’en partie. Une ligne imaginaire relie le doigt à l’objet. Le bras s’organise automatiquement pour tendre le doigt. (…) C’est un exemple de l’organisation du corps autour d’une idée, mais aussi de la sensation, l’affect de l’idée. (…) Pensons à la ligne imaginaire dans le geste de pointer – du bout du doigt à l’objet : quelque chose dans le geste suggère l’imagination visuelle. (…) La sensation de ligne en pointant est une extension du corps à partir de l’intérieur du corps. (…) Si un bras déploie plus d’énergie, l’épaule, l’omoplate, le dos jusqu’à la colonne s’engagent de son côté. (…) Pointer c’est comme voir avec le doigt et la ligne est droite comme un rai de lumière. Dans le bras, projeter selon un arc, c’est comme courber la lumière. La projection du bras en courbe et le bras pointé nous montrent une organisation différente des sens. Le corps répond avec les sens, inconsciemment, aux instructions de l’image mentale.»"#$

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")+ « Pointer » in Steve PAXTON, Material For the Spine - une étude du mouvement. Dvd-rom édité et produit

Partie 2 – Les structures de la présence ! Chapitre 4 – La structuration du vécu par/dans le mouvement

Illustration n°26

Material For the Spine, « Le dos », Steve Paxton.

De cette approche du mouvement qui porte à connaissance la façon dont les sensations prennent forme dans le corps, il faut encore éclaircir les idées de dynamique et d’énergie qui semblent assez fondamentales en sachant que l’engagement du corps est modulé par le poids et l’énergie, que la dynamique demande de l’énergie qui est liée au centre. L’importance du centre, quand on sait que dans la marche ce balancement s’effectue dans un léger mouvement de torsion qui ramène les différentes parties du corps vers le centre nous pousse à poursuivre dans cette direction. Dans cette altération du balancement, quels sont les nouveaux appuis qui accompagnent ces changements ? Ces questions accompagneront notre travail d’analyse des corpus de terrain. Enfin, nous avons compris par nos recherches que la question de la dynamique pose aussi celle de l’énergie et du centre de gravité. C’est donc sur ces deux points que nous allons poursuivre maintenant, en mobilisant le travail de Fernand Schirren qui propose un apprentissage du rythme primordial et souverain.