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Partie 5 : Mise en œuvre et déroulement de l’étude 140

III. Déroulement de l’étude 150

Après le recrutement, les premières passations des tests ont été réalisées courant juillet 2005, pour ensuite démarrer le programme et les séances d’APS à la fin du même mois, jusqu’à décembre 2005, soit durant 22 semaines, les premières évaluations ayant été effectuées en semaine 0. Le planning détaillé de l’organisation et de la mise en place de l’étude est présenté en annexe-1.

1. Organisation du programme

Les séances d’APS ont été organisées les mercredis, jeudis, vendredis et parfois samedis de chaque semaine. Il s’agissait des seuls créneaux horaires disponibles, en jonglant entre les disponibilités de la salle et celles des détenus32. Le groupe « sport » a été scindé en deux sous- groupes, constitués par « affinités », afin de pouvoir encadrer les séances. Nous avons en effet été limitée par l’administration à un encadrement maximum de huit à dix détenus en même temps. Le temps de pratique disponible a donc été partagé équitablement entre ces deux sous- groupes et les mêmes contenus de séances ont été dispensés, de manière à ce que tous disposent des mêmes conditions d’étude. Lorsque les circonstances nous contraignaient à devoir limiter le nombre de séances prévues, des séances collectives, les deux sous-groupes confondus, étaient organisées avec l’accord de la Direction, afin d’optimiser le temps de pratique. Cette organisation a permis de dispenser au minimum deux séances d’APS par semaine aux détenus, leur garantissant trois heures de pratique hebdomadaires.

Le programme physique s’est initié par une reprise de contact avec la pratique, une remise en forme et en mouvement, les détenus étant restés pour certains longtemps inactifs. Il s’est poursuivi par des séances spécifiques de badminton, au regard de sa facilité d’accès pour le plus grand nombre puis, progressivement par des séances volley-ball, afin d’organiser assez rapidement, une activité collective pouvant « fédérer » si possible les détenus. L’organisation générale du programme s’est donc basée sur une alternance de deux activités, menées en parallèle, pour diversifier les situations de pratique et d’apprentissages (badminton et volley- ball dans un premier temps, puis tennis de table et volley-ball la seconde partie de l’étude). La

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La salle pouvait servir à la mise en place d’activités ponctuelles en détention et les détenus n’étaient disponibles qu’en dehors des temps de travail, de parloirs et d’éventuelles autres activités. De plus, ils devaient impérativement être rentrés en cellule à 17h30 pour la distribution des repas.

pratique du volley-ball a été conservée tout au long du programme au regard du fort engouement des détenus et des progrès qui se faisaient sentir. Les deux sous-groupes ont par ailleurs été réunis sur un seul créneau horaire en seconde partie d’étude, afin de pouvoir pratiquer cette activité en situation « réelle », six contre six. Cela a favorisé les échanges et le temps de pratique hebdomadaire des détenus. Enfin, lorsque l’organisation permettait d’effectuer trois séances par semaine, des activités de type « cardio-training » étaient mises en place. L’objectif se voulait être une certaine dépense physique, devant venir en complément des séances d’APS spécifiques, dans lesquelles étaient inclus des exercices de renforcement musculaire et de stretching.

2. Déroulement des séances d’APS

Toutes les séances étaient généralement organisées selon le même canevas, de l’appel des détenus à leur retour en cellule. Les participants, désignés sur une liste nominative pour chaque séance, étaient appelés en détention et conduits à la salle par les surveillants pénitentiaires. La séance démarrait par une mise en train, un échauffement collectif supervisé (échauffement général puis spécifique selon la pratique), se poursuivait par un travail sur des éducatifs, puis par une phase de jeu collectif et un temps de récupération fait de retours sur la séance, d’étirements… Toutes les séances étaient encadrées par nos soins, sans qu’il n’y ait de supervision ni de surveillance de la part du personnel pénitentiaire. Cette « absence de garantie sécuritaire » lors des interventions n’a pas posé de difficulté et a été au contraire très bien accueillie par les détenus qui ont vu dans cette organisation une marque de confiance envers eux. La séance achevée, les surveillants raccompagnaient alors les détenus en cellule.

3. Organisation des évaluations

L’ensemble de la batterie de tests, questionnaires et tests physiques, a été généralement effectué au cours de la même semaine, de manière à ce que les évaluations soient conjointes et réalisées aux mêmes dates. Ces évaluations ont ainsi été menées aux semaines 0, 5, 9, 13, 17/18 et 22 (voir planning en annexe-1), soit majoritairement à quatre semaines d’intervalle les unes des autres. Elles ont été organisées dans les mêmes conditions, de manière collective et selon les mêmes critères d’organisation, afin de limiter les biais éventuels dans les réponses ou différentes mesures effectuées par les détenus, à l’exception de la passation des questionnaires en semaine 0, qui a été réalisée individuellement. Il s’agissait des entretiens

initiaux au cours desquels les détenus ont été informés de l’étude avant d’accepter d’y participer. Ces entretiens ont permis de collecter des informations complémentaires sur les participants et la première passation des questionnaires, réalisée à cette occasion, était une manière de s’assurer de la bonne compréhension des consignes, en vue de futures passations autonomes.

3.1. Déroulement de la passation des questionnaires

La passation mensuelle des questionnaires a été réalisée de manière collective, par groupes, dans une salle de cours mise à disposition par l’établissement. Les détenus des groupes « sport » et « référence » étaient « mélangés » à des fins d’organisation spatio- temporelles. Ces passations étaient organisées tant que possible en dehors des créneaux réservés au programme physique, afin de ne pas amputer le taux de pratique hebdomadaire. La durée totale de passation des questionnaires était d’environ 45 minutes. Elle a été effectuée sous forme d’interview, pour les deux détenus illettrés, en se tenant à l’écart du groupe pour leur garantir un minimum de confidentialité.

3.2. Déroulement des évaluations « physiques »

Les évaluations physiques ont également été réalisées de manière collective, dans la salle polyvalente où se déroulaient les séances d’APS, par groupes pour l’évaluation 1 (semaine 5) afin de tester un mode d’organisation possible, puis réunissant tous les détenus participant pour les évaluations suivantes, le mode de fonctionnement étant « opérationnel ». Une organisation sous forme d’ateliers a été mise en place, afin de pouvoir faire passer à tous les détenus les quelques 10 tests prévus. Chaque test était ainsi localisé dans un espace défini de la salle, le matériel nécessaire étant préalablement installé pour les mesures.

Les mesures ont été effectuées de la manière suivante, s’organisant selon le même canevas au cours des différentes évaluations :

- Après une petite « mise en jambe », tous les détenus réalisaient successivement deux mesures du Sargent Test (détente verticale). Une graduation avait été inscrite au mur et le meilleur des deux essais était validé et retranscrit par nos soins.

- Il s’ensuivait la mesure de la détente horizontale. Une ligne de départ était marquée au sol, les pieds devant être placés derrière cette ligne et un mètre était déroulé et fixé sur

toute sa longueur. Les détenus passaient également à la suite les uns des autres et le meilleur de leurs deux essais était relevé.

- Les détenus du groupe « sport » passaient ensuite individuellement pour la pesée (suivi de l’IMC) et la réalisation du test de Ruffier-Dickson. Pendant qu’un détenu réalisait le test, un autre demeurait assis au calme pour se préparer à prendre le relais dans de bonnes circonstances (fréquence cardiaque « calme »).

- Pendant ce temps, les autres détenus étaient amenés à réaliser en quasi-autonomie leurs mesures de l’adresse, en se supervisant les uns les autres. Une cible était matérialisée au mur (restée en place durant les 22 semaines d’étude) et un marquage avait été réalisé au sol pour signaler les distances de 5 et 10 mètres. Nous gardions un œil sur le déroulement du test et les détenus nous indiquaient collectivement les scores obtenus par chacun.

- Les mesures de la force et de l’endurance musculaire étaient ensuite réalisées collectivement. Installés sur des tapis de judo, les détenus constituaient des binômes. Un réalisait l’exercice pendant que l’autre comptabilisait le nombre de répétitions effectuées. Après récupération, le même fonctionnement était utilisé pour la mesure des redressements assis partiels, un détenu maintenant les jambes et comptant le nombre de réalisations effectuées par le deuxième.

- Après récupération, la mesure de la souplesse était réalisée individuellement, les détenus étant évalués les uns à la suite des autres.

- Il s’enchaînait la mesure de leur équilibre statique, puis la mesure de leur endurance musculaire, réalisées par groupes, en chronométrant le temps de maintien et de résistance de chacun. Les détenus ne participant pas, supervisaient avec nous cette épreuve, veillant au bon maintien de la position escomptée.

- Enfin, pendant que les détenus du groupe « référence » réalisaient les mesures de poids et le test de Ruffier-Dickson, ceux du groupe « sport » pratiquaient un tournoi de badminton sur un terrain monté à cet effet dans la seconde moitié de la salle, afin de compléter leur pratique physique hebdomadaire, quelque peu amputée du fait des évaluations.

IV.

Taux de participation des détenus

Un suivi régulier de la participation des détenus a été effectué, afin de pouvoir témoigner de la quantité et de la qualité de leur engagement dans le projet. Un tel suivi est en effet capital, tant pour les évaluations, au regard de l’importance de la régularité et de la participation de tous au recueil des données, que pour les séances d’APS, où il était nécessaire de relever l’investissement et le taux de participation des détenus du groupe « sport », afin de pouvoir s’assurer d’un minimum de pratique réalisée pour l’analyse des résultats. Une telle assiduité a été difficile à maintenir, du fait des individus eux-mêmes mais également des contraintes spécifiques au contexte carcéral, qui n’est que peu adéquat au suivi de la population et à la régularité méthodique d’une telle étude.

1. Assiduité au programme physique

Du fait de certains « aléas » en détention (libérations, transferts, arrivées tardives), tous les détenus du groupe « sport » n’ont pas pu participer aux 22 semaines du programme. Le taux de participation en question a donc été calculé sur la durée de leur engagement dans l’étude et non sur la durée totale du projet. Il importait en effet de connaître leur taux de pratique et leur engagement le temps de leur inclusion dans l’étude.

Les détenus ont majoritairement fait preuve d’un réel investissement, tant dans le projet que lors des séances d’APS. Ils ont témoigné d’un intérêt réel et d’une motivation certaine durant toute leur participation, s’excusant, quand le cas se présentait, de leurs éventuelles absences du fait d’obligations carcérales. La majorité d’entre eux ont ainsi participé à plus de 80% des séances proposées. Seul un détenu, SMAP3, obtient un faible taux de participation (62,22%). Il a toutefois été maintenu dans l’étude et dans l’analyse des résultats, car il participait régulièrement aux séances encadrées par les moniteurs de sport de la prison, ce qui lui assurait 45 minutes de pratique physique supplémentaire par semaine33. Enfin, un seul détenu, SCD2, a souhaité quitter le programme avant son terme, au bout de huit semaines de participation, cet abandon étant imputable à des difficultés de santé (douleurs lombaires). Le tableau-7 rend compte de telles informations pour les 15 détenus du groupe « sport ».

De manière quasi-générale, les absences relevées au cours de l’étude l’étaient pour des obligations carcérales, les détenus ne pouvant et ne désirant se soustraire à leurs divers

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Il témoignait d’une « faible » motivation pour venir aux séances, mais d’un vif intérêt pour le football.

impératifs. Les rendez-vous à l’UCSA ou au service social par exemple, passaient avant l’étude, la demande étant nombreuse et les détenus ne pouvant manquer de telles convocations lorsqu’enfin elles avaient lieu. Ainsi, au regard de ces aléas de la détention et des taux de participation satisfaisants, tous les détenus ont été maintenus dans l’étude et inclus dans l’analyse des résultats.

Sujets Durée de participation à l’étude Causes Nombre de séances manquées Taux de participation aux séances

Raisons des absences

SCD1 22 semaines 8/45 82,22 % absent 3 semaines distinctes pour cause de difficultés personnelles et familiales SCD2 8 semaines arrivé mi-août

puis abandon 4/15 73,33 %

1 absence due à un accès au téléphone sur le créneau horaire de la séance ; + 3 RDV à l’UCSA (douleurs lombaires) ; abandon pour cette cause. SMAC1 22 semaines 7/45 84,44 % absent 10 jours pour cause de conflit en détention ;

+ 2 RDV au service social et 1 RDV à l’UCSA

SMAC2 22 semaines 0/45 100 %

SMAC3 22 semaines 1/45 97,78 % absent à la séance n°2 (absence injustifiée)

SMAC4 11 semaines transféré 5/25 80 % absent à la séance n°1 (comme tout le sous-groupe 2, resté bloqué en détention) ; + incidents multiples en détention l’empêchant d’accéder aux séances

SMAC5 22 semaines 6/45 86,67 %

(95,55 %)

absent à la séance n°1 (comme tout le sous-groupe 2, resté bloqué en détention) ; absences répétées les vendredis car inscrit au scolaire sur ce même créneau, mais 4 séances rattrapées (en venant mercredi + jeudi) élevant sa participation à 95,55 %

SMAC6 22 semaines 8/45 82,22 %

(91,11 %)

absent à la séance n°1 (comme tout le sous-groupe 2, resté bloqué en détention) ; absences répétées les vendredis car inscrit au scolaire sur ce même créneau, mais 4 séances rattrapées (en venant mercredi + jeudi) élevant sa participation à 91,11 % SMAC7 22 semaines 2/45 95,55 % absent à la séance n°1 (comme tout le sous-groupe 2, resté bloqué en détention) ;

1 absence pour cause de blessure

SMAC8 11 semaines libéré 4/25 84 % absent à la séance n°1 (comme tout le sous-groupe 2, resté bloqué en détention) ; une absence due à une permission de sortir et 2 RDV au service social (prépa libération) SMAP1 12 semaines arrivé sem 10 0/27 100 %

SMAP2 22 semaines 5/45 88,89 % absent à la séance n°1 (comme tout le sous-groupe 2, resté bloqué en détention) ; absence due à un changement de cellule ; + 2 RDV à l’UCSA et 1 RDV au social SMAP3 21 semaines absent sem 22 17/45 62,22 % absent à la séance n°1 (comme tout le sous-groupe 2, resté bloqué en détention) ;

faible taux de participation (manque de motivation) mais présence aux séances organisées par les moniteurs de sport (une séance de foot par semaine)

SMAP4 10 semaines transféré 3/20 85 % absent à la séance n°1 (comme tout le sous-groupe 2, resté bloqué en détention) ; + 2 RDV au parloir avocat (préparation de son procès)

SMAP5 12 semaines arrivé sem 10 0/27 100 %

2. Taux de participation aux évaluations mensuelles – Données

manquantes

Comme stipulé précédemment, tous les détenus n’ont pas pu participer entièrement à l’étude et notamment aux cinq collectes de données mensuelles, faisant suite aux mesures initiales effectuées en t0. Il fut en effet difficile d’assurer le suivi et le maintien des

participants durant les 22 semaines du projet.

2.1. Première difficulté : durée de participation à l’étude

La première difficulté a été relative à la durée même de participation de certains sujets à l’étude, du fait notamment de l’important « va-et-vient » des détenus en prison qui constituait un obstacle indépendant de l’engagement des participants. Ainsi, huit détenus (sur les 26) n’ont pas pu participer aux 22 semaines escomptées du projet. Deux ont été libérés au terme de 11 semaines de participation (SMAC8 et RMAC1), deux ont été transférés dans un autre établissement pénitentiaire après 10 et 11 semaines de participation (SMAP4 et SMAC4), trois ont été intégrés au projet, sur leur demande, après sa mise en œuvre (SCD2, SMAP1 et SMAP5) dont un (SCD2) qui a ensuite été contraint d’abandonner le programme au bout de huit semaines pour des raisons de santé et enfin un (SMAP3) a été absent la dernière semaine de l’étude (semaine 22) sans en donner raison. Cette « amputation » de quelques semaines de participation pour ces huit détenus a nécessairement conduit à certains manques dans les évaluations mensuelles (tableau-8). Ainsi, du fait de ces absences indépendantes de la volonté de chacun, 19 données manquantes ont été relevées pour la passation des questionnaires et 21 données manquantes pour la passation des tests physiques (SMAC8 ayant été libéré après la passation des questionnaires et avant l’évaluation physique en t4 et SMAP4 ayant été transféré

après la passation des questionnaires et avant l’évaluation physique en t3).

2.2. Seconde difficulté : « désengagement » des détenus

La seconde difficulté a été relative à l’engagement même des détenus dans la passation de ces évaluations et notamment pour les 11 détenus constituant le groupe « référence ». En effet, dans le groupe « sport », seuls deux détenus ont manqué, sans raison apparente si ce n’est un refus de leur part, certaines évaluations. SCD1 ne s’est pas présenté aux tests physiques en t4 et t5 et SMAC2 a été, de même, absent à l’évaluation physique en t5. Mise à

évaluations prévues le temps de leur présence et participation à l’étude. Cela témoigne d’un réel engagement de leur part dans le projet, ce qui est conforté par leur taux de présence plus que satisfaisant aux séances d’APS.

Un tel engagement a été, par contre, beaucoup plus difficile à obtenir auprès des participants du groupe « référence ». Si tous se sont engagés et se sont « pliés », avec une motivation apparente, aux évaluations initiales en t0 (mis à part RCD6 et RMAC2 pour les

tests physiques), de nombreuses absences ont été relevées aux passations suivantes. Seuls trois détenus de ce groupe (RCD1, RCD3 et RCD4) ont participé à l’ensemble du recueil de données, c’est-à-dire aux six passations de questionnaires et de tests physiques. Les huit autres détenus ont été régulièrement absents, bien que sollicités pour chacune de ces évaluations, sans que l’on ait pu obtenir de justifications particulières. Il faut reconnaître que l’organisation de l’étude ne permettait pas de pouvoir les rencontrer en dehors des temps d’évaluation mensuels pour les « relancer » éventuellement dans le projet. Ces détenus ne souhaitaient pas, pour autant, abandonner l’étude, ils se réservaient seulement le droit de ne pas venir quand ils étaient sollicités. Ce « désengagement » a été beaucoup plus prononcé pour les passations des tests physiques sans doute plus contraignantes pour les détenus (35 données manquantes et 19 pour les passations des questionnaires ; tableau-8).

2.3. Données manquantes

Au final, nous obtenons donc 38 données manquantes sur les 156 escomptées pour les évaluations par questionnaires (26 participants, six évaluations) et 56 données manquantes (sur 156) pour la passation des tests physiques (tableau-8). Les taux globaux de participation aux évaluations sont ainsi de 76% pour la passation des questionnaires et de 64% pour les mesures physiques (81% et 75,5% pour le groupe « sport » ; 68% et 48,5% pour le groupe « référence »). Ce manque de données a conduit à « l’exclusion » de quatre détenus du groupe « référence » pour les analyses des tests physiques (RCD5, RCD6, RMAC1, RMAC2) du fait d’une seule passation réalisée pour ces mesures qui ne permettait donc pas de pouvoir analyser une quelconque évolution. De même, certaines difficultés d’analyse statistique étaient ainsi à prévoir du fait de la présence de ces données manquantes dans le cadre de ces mesures répétées. Cette dernière difficulté a été prépondérante dans le choix de la méthode d’analyse statistique et a été dépassée par l’utilisation du modèle Linéaire à Effets-Mixtes.

Questionnaires Tests physiques Sujets Durée participation Causes Evaluations effectuées Données manquantes Causes Evaluations effectuées Données manquantes Causes SCD1 22 semaines 6 0 4 2 absent t4 et t5

SCD2 8 semaines arrivé mi-août

puis abandon 2 4

participation

8 semaines 2 4 participation 8 semaines

SMAC1 22 semaines 6 0 6 0

SMAC2 22 semaines 6 0 5 1 absent t5

SMAC3 22 semaines 6 0 6 0

SMAC4 11 semaines transféré 3 3 transféré 3 3 transféré

SMAC5 22 semaines 6 0 6 0

SMAC6 22 semaines 6 0 6 0

SMAC7 22 semaines 6 0 6 0

SMAC8 11 semaines libéré 4 2 libéré 3 3 libéré

SMAP1 12 semaines arrivé sem. 10 4 2 arrivé semaine 10 4 2 arrivé semaine 10

SMAP2 22 semaines 6 0 6 0

SMAP3 21 semaines absent sem. 22 5 1 absent en t5 5 1 absent en t5

SMAP4 10 semaines transféré 3 3 transféré 2 4 transféré

SMAP5 12 semaines arrivé sem. 10 4 2 arrivé semaine 10 4 2 arrivé semaine 10

RCD1 22 semaines 6 0 6 0

RCD2 22 semaines 5 1 absent t5 3 3 absent t3, t4, t5

RCD3 22 semaines 6 0 6 0

RCD4 22 semaines 6 0 6 0

RCD5 22 semaines 5 1 absent t1 1 5 absent t1, t2, t3, t4, t5

RCD6 22 semaines 2 4 absent t1, t2, t3, t4 1 5 absent t0, t1, t2, t3, t4

RMAC1 11 semaines libéré 4 2 libéré 1 5 absent t1, t2, t3 puis libéré

RMAC2 22 semaines 2 4 absent t1, t2, t3, t4 1 5 absent t0, t1, t2, t3, t4

RMAP1 22 semaines 5 1 absent t5 3 3 absent t3, t4, t5

RMAP2 22 semaines 2 4 absent t1, t2, t3, t4 2 4 absent t1, t2, t3, t4

RMAP3 22 semaines 2 4 absent t1, t2, t3, t4 2 4 absent t1, t2, t3, t4