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Définition des concepts du modèle du comportement langagier autodéterminé et conscientisé.

CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE Introduction

2.2. Définition des concepts du modèle du comportement langagier autodéterminé et conscientisé.

Les différentes variables qui seront définies sont celles que nous avons consignées dans le tableau ci-dessus. La familiarité avec ces concepts sera utile pour mieux comprendre le développement de ce travail.

¾ Le concept de vitalité ethnolinguistique

La vitalité ethnolinguistique se définit comme la capacité des groupes linguistiques à se comporter et à se maintenir en tant qu'entités collectives distinctes et actives dans les situations de contacts de langues (Giles et al., 1977). Selon Landry (1994), cette vitalité est constituée de l’ensemble des ressources humaines et institutionnelles qui déterminent le « capital linguistique » des communautés en situation de contact inter-

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groupes. C’est grâce à ce capital linguistique que la communauté ethnolangagière pourrait demeurer une « entité distincte et active » dans une situation de contact avec d’autres communautés. Ce « capital linguistique », est constitué de quatre sources :

" a) le capital démographique qui tient compte du nombre de membres d’une communauté linguistique, de sa proportion de la population totale, etc. b) le capital économique qui est relié au degré de contrôle qu’une communauté linguistique exerce sur diverses institutions d’ordre économique, dont la langue est la langue de travail, c) le capital politique lequel détermine le choix de langue dans les services gouvernementaux et les secteurs d’activités régis par les pouvoirs publics et enfin d) le capital culturel qui influence la langue d’usage dans les contacts avec les médias et les services culturels de toutes sortes dont les institutions éducatives". Jacques [Saindon. (2002 : 418), citant Landry (1994)].

Au Burkina, le capital démographique de la langue moore est le plus important du pays (plus de 50 % de locuteurs selon les données du recensement général de 1985, voir tableau, p.110). Selon Landry (1994), plus le capital démographique d’une communauté linguistique est important, plus la langue de cette communauté sera fortement représentée dans le domaine culturel, dans les services gouvernementaux et dans l’économie. Cependant, les représentations des langues parlées au Burkina dans les services gouvernementaux et dans l’économie indiquent qu’une langue peut être minoritaire, mais dominante au sommet des institutions. C’est le cas du français au Burkina Faso.

Dans le secteur économique, le français détient un capital important au Burkina. Néanmoins, dans les échanges commerciaux (dans les marchés des grandes villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso), les Burkinabè utilisent souvent les langues nationales (surtout le moore et le dioula) pour faire des achats auprès des commerçants. Étant donné que la plupart des commerçants parlent peu ou pas du tout le français, les interactions dans la langue maternelle du commerçant favorisent le contact entre le vendeur et l’acheteur.

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Dans le secteur politique, c’est encore le français qui est la langue la plus diffusée dans les services gouvernementaux et paragouvernementaux et cette langue est fortement représentée à travers les affichages publics. Néanmoins, les langues majoritaires (non officielles) comme le moore et le dioula bénéficient aussi d’une bonne représentation au niveau de l’affichage public dans les différentes villes du Burkina Faso. Par ailleurs, ces deux langues (et bien d’autres langues du Burkina) sont souvent employées à titre informel dans l’administration burkinabè, compte tenu du fait que tous les Burkinabè ne pratiquent pas le français. Même ceux qui pratiquent le français utilisent parfois leur langue maternelle dans l’administration. Parfois, pour satisfaire leur propre besoin de communication, les agents de la fonction publique utilisent les langues nationales lorsqu’ils reçoivent des gens qui ne pratiquent pas du tout la langue française. Sans être conventionnel, ces pratiques langagières en langue nationale dans l’administration constituent un fait qui défie la volonté politique d’imposer le français comme langue de l’administration au Burkina Faso.

Sur le plan culturel, nous notons que les langues burkinabè sont bien représentées dans les manifestations culturelles, telle que la semaine nationale de la culture (SNC), organisée chaque année. Cependant, dans les institutions éducatives (écoles, centres de formation professionnelle, etc.), c’est la langue française qui est la mieux représentée pour la simple raison que c’est elle qui fait office de langue d’enseignement dans l’éducation formelle au Burkina Faso.

Ces indices observables (capital démographique, capital politique, capital économique et capital culturel) au sein de la société permettent de comprendre ou de prédire le comportement linguistique des différentes communautés ethnolinguistiques en situation de contact avec d’autres communautés. Ces indices permettent aussi de prédire la survie des langues en contact.

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La vitalité ethnolinguistique étant associée au vécu enculturant d’après le modèle théorique, nous allons définir dans les lignes qui suivent les trois vécus ethnolangagiers que sont : le vécu enculturant, le vécu autonomisant et le vécu

conscientisant.

Le vécu enculturant est un vécu par lequel chaque individu acquiert la

connaissance linguistique et culturelle de sa langue et des autres langues avec lesquelles il a été en contact durant sa socialisation langagière et culturelle. C’est un vécu qui fait donc référence à l’ensemble du réseau individuel de contact linguistique (RICL) d’un individu dans son environnement social et linguistique. Deux aspects distincts du vécu langagier déterminent le vécu enculturant d’un individu dans son environnement linguistique. Il s’agit respectivement des aspects "publics" et des aspects "privés " du vécu langagier. Les aspects "publics " du vécu langagier renvoient aux différentes représentations de la langue ou des langues dans le domaine institutionnel et dans le paysage linguistique dans lesquels l’individu a été élevé depuis son enfance.

À ce domaine "public" de la langue est associée la vitalité ethnolinguistique subjective24 des membres de la communauté. Les aspects "privés " du vécu langagier se

réfèrent à l’usage de la langue ou des langues dans le cercle familial, dans le réseau social et durant la scolarisation. Cet aspect privé du vécu langagier est fortement associé au développement identitaire des individus dans leur environnement sociolinguistique.

Selon Landry, Allard et Deveau (2005), le vécu enculturant détermine aussi la qualité et la fréquence de contacts linguistiques des membres d’une communauté linguistique au cours de leur socialisation langagière. C’est grâce au vécu enculturant que les membres d’une communauté linguistique s’approprient les règles de comportement de leur groupe ethnolinguistique. Sur le plan théorique, le vécu

24 La vitalité ethnolinguistique subjective, c’est la perception qu’ont les membres d’une communauté ethnolinguistique de la vitalité de leur communauté.

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enculturant est un processus plus ou moins conscient et est fortement relié à la vitalité du groupe ethnolinguistique.

Le vécu autonomisant quant à lui, procure chez l’être humain, l’autonomie de

comportement et favorise l’autodétermination des comportements langagiers. Landry et al (2004) s’appuient sur la théorie de Deci & Ryan (1985) pour montrer que le développement de l’autonomie chez l’être humain est un besoin naturel. Selon cette théorie, la satisfaction de trois besoins fondamentaux favorise le développement de l’autonomie chez l’homme et conduit à des choix identitaires autonomes. Les trois besoins fondamentaux répertoriés chez l’homme sont : le besoin d’autonomie, le besoin de compétence et le besoin d’appartenance.

Le besoin d’autonomie correspond aux besoins innés de l’homme d’avoir le sentiment d’être à l’origine de ses actions et d’être satisfait de pouvoir agir à son gré dans son milieu et dans son environnement. Le besoin de compétence traduit l’importance que l’homme accorde au désir de se sentir utile à la société ainsi qu’un retour positif qui valorise ses performances dans ce qu’il entreprend. L’homme veut se sentir capable d’influencer la société à la laquelle il appartient. Le besoin d’appartenance est lié aux besoins innés de l’homme d’être valorisé et d’être accepté par ses semblables dans son cadre de vie. Théoriquement, ces trois besoins innés sont indispensables à l’homme pour être autonome.

Le vécu conscientisant quant à lui, se tient au centre de la conscientisation

linguistique et culturelle de tout être humain durant sa socialisation langagière. Comme son nom l’indique, le vécu conscientisant conduit à une prise de conscience critique ethnolangagière qui est la capacité de déterminer, d’observer et d’analyser de manière critique l’ensemble des facteurs qui influent favorablement ou non sur sa langue et sa culture, sur sa communauté ainsi que sur la langue et la culture d’autres

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personnes et d’autres collectivités. Cette conscience critique permet d’approfondir la compréhension de ces phénomènes, en voyant d’un autre œil ses valeurs, ses croyances et ses systèmes de croyances selon Allard, Landry et Deveau (2005).

Selon les concepteurs du modèle du comportement langagier autodéterminé et conscientisé, le vécu conscientisant est relié à la « qualité des contacts » et est « peu

dépendant de la vitalité du groupe ». Ce vécu est favorisé par les occasions d’être en

contact avec des modèles sociaux qui valorisent la langue et la culture du groupe, qui affirment ouvertement et de façon positive leur identité ethnolinguistique tout en revendiquant la reconnaissance de droits linguistiques25.

C’est un vécu qui favorise essentiellement le « comportement engagé ». On pourrait ajouter que c’est à travers le vécu conscientisant que les membres d’un groupe ethnolinguistique prennent conscience de leur identité et des valeurs positives à défendre pour la survie et l’émancipation de leur langue et de leur culture.

Après avoir défini le concept de vitalité ethnolinguistique et les trois vécus ethnolangagiers, nous présenterons dans ce qui suit, les autres variables du modèle de Landry, Allard, Deveau et Bourgeois (2005). Il s’agit respectivement des concepts d’identité ethnolinguistique, de désir d’intégration communautaire, de motivation langagière, de compétence langagière, de comportement langagier puis du concept de disposition cognivo-affective qui sont des variables essentielles de cette recherche.

L’identité ethnolinguistique est définie comme la composante la plus résistante

au processus d’assimilation linguistique et culturelle. En effet, tout ce qui conduit un individu à reconnaître et à affirmer son appartenance à un groupe ethnolinguistique est lié à l’identité ethnolinguistique de celui-ci. Cette variable est composée de deux entités

25. Landry, R., Allard, R., Deveau, K., Bourgeois, N., (2005), Autodétermination du comportement langagier en milieu minoritaire : Un modèle conceptuel, Francophonie d’Amérique, no 20, P 71-72.

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selon l’approche de Deveau, Landry et Allard (2005). Il s’agit respectivement de l’autodéfinition et de l’engagement identitaire.

L’autodéfinition représente le « ce que je suis » sur le plan identitaire. Elle peut

être mesurée avec une approche déclarative par un questionnaire écrit que l’on soumet au jugement de la personne enquêtée. Comme son nom l’indique, s’autodéfinir sur le plan identitaire, c’est porter un jugement sur soi-même au regard de son identité et selon d’autres identités à travers différents aspects : la culture, la langue, les ancêtres, l’avenir, l’éducation, le groupe ethnique et le territoire habité.

L’engagement identitaire d’un individu se révèle lorsque ce dernier manifeste

une signification affective envers sa communauté ethnolinguistique.

En somme, « l’autodéfinition représente la reconnaissance de l’appartenance au groupe et l’engagement identitaire reflète la signification affective que cette identité reflète26».

Pour conclure, notons avec Deveau, Landry et Allard (2005) que pour une meilleure évaluation de l’identité ethnolinguistique, il faut tenir compte des deux composantes distinctes de l’identité ethnolinguistique (l’autodéfinition et l’engagement identitaire).

Le désir d’intégration communautaire symbolise le degré auquel l’individu

désire faire partie d’une communauté langagière. Celui-ci est gouverné par une croyance dite « ego-centrique27 ».

Cette croyance, centrée sur certaines valeurs et des sentiments, « représente le niveau le plus personnel et affectif de l’individu et détermine ce que la personne croît être et désire devenir sur le plan ethnolinguistique28 ».

26

Deveau, K., Landry, R. et Allard, R. (2005). « Au-delà de l'autodéfinition : composantes distinctes de l'identité ethnolinguistique ». Francophonies d'Amérique, no 20, P.90.

27 Cette croyance « ego-centrique » a été définie par Allard et Landry (1987) comme étant une croyance

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La motivation langagière sera considérée ici selon la perspective de la théorie de

l'autodétermination29.

Cette théorie « a pour prémisse qu'il est dans la nature des gens d'être les agents de leur comportement. Cette disposition s'exprime par une propension naturelle à la croissance, à l'apprentissage ainsi qu'à l'intériorisation et à l'intégration des normes sociales qui motivent le comportement. De cette vision il découle que la motivation personnelle ne varie pas uniquement en fonction de sa quantité mais aussi en fonction de sa qualité…La théorie de Deci et Ryan décrit les conditions sociales et contextuelles qui facilitent l’intériorisation de la régulation et la motivation intrinsèque. Elle postule que l’humain, ayant des besoins aussi psychologiques que physiologiques, acquiert graduellement une motivation autodéterminée pour les comportements qui satisfont à ses besoins. Notamment, trois besoins psychologiques sont proposés : l’autonomie, la compétence et l’appartenance »30.

La motivation langagière est davantage autodéterminée lorsque le vécu ethnolangagier est autonomisant selon Landry, Allard et Deveau (2005).

Une approche typologique31 de la motivation langagière, conçue à partir du continuum d’autodétermination de Ryan et Deci (2000) par les chercheurs du groupe VILeC du Canada permet de faire ressortir les différentes régulations qui gouvernent la motivation langagière d’un individu.

Il s’agit successivement de :

- L’amotivation sans aucune régulation ;

- La motivation extrinsèque avec quatre régulations :

• externe • introjectée • identifiée • intégrée

- La motivation intrinsèque avec une régulation interne.

29 Deci et Ryan (2000) cité par Deveau, Landry et Allard (2005 :127) 30 In Deveau, Landry et Allard (2005 : 128).

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Selon l’analyse Deveau, Landry et Allard (2005), l’amotivation se définit comme une absence totale de motivation, c’est un état qui révèle un sentiment d’impuissance et d’incompétence vis-à-vis des attitudes qu’on adopte face à l’apprentissage d’une langue par exemple. La motivation extrinsèque, composée de quatre types de régulations est définie comme une motivation gouvernée par une raison extérieure quelconque qui régit l’accomplissement de l’activité langagière.

Les quatre types de régulation sont déterminés dans les perspectives suivantes :

- une régulation externe, causée par une source extérieure. Par exemple, une

récompense qui influence le comportement ;

-une régulation introjectée, souvent associée à une pression sociale intériorisée. (Par

exemple, pour ne pas déplaire à ses parents) ;

- une régulation identifiée, associée à l’atteinte d’un objectif personnel (par exemple,

pour réussir à un concours)

- une régulation intégrée, correspondant à la dernière phase du processus

d’intériorisation. C’est par exemple admettre qu’une langue fait partie intégrante de son identité.

Quant à la motivation intrinsèque avec une régulation interne, elle correspond à une motivation guidée par des sentiments d’intérêt personnel, de satisfaction et de plaisir dans le comportement. Cette motivation tire sa source de la personne elle-même, c’est-à-dire du « moi » de la personne.

Les pages qui suivront dans ce point (2.2) seront consacrées à la définition de la compétence langagière, du comportement langagier et, enfin, à la définition de la disposition cognitivo-affective envers les langues et les communautés.

La compétence langagière caractérise l’habileté linguistique qu’un individu

actualise dans sa production langagière lorsqu’il pratique sa langue maternelle et d’autres langues. Cette compétence langagière peut être mesurée à l’oral et à l’écrit. À

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(1990) renvoie à l’habileté à communiquer oralement dans une langue. La production langagière à l’oral suppose la présence d’un émetteur qui s’adresse directement ou indirectement à un ou plusieurs récepteurs et ce sont les récepteurs qui sont en mesure de porter un jugement plausible sur la compétence orale chez un locuteur. Tandis qu’à l’écrit, la compétence langagière dans une langue est qualifiée de compétence « cognitivo-académique » qui, toujours selon Landry et Allard (1990) traduit l’habileté à utiliser la langue comme outil de pensée et d’abstraction à travers l’écriture.

Quant au comportement langagier, cette variable est définie comme le degré d’utilisation de chacune des langues qui font partie du répertoire linguistique d’un individu. Le comportement langagier reflète donc le résultat des expériences langagières qui déterminent la socialisation langagière de chaque individu. En situation de contact inter-groupes, le réseau de socialisation langagière peut-être divisé en deux sous- réseaux : un réseau de langue maternelle (L1) et un réseau de langue seconde (L2), et un réseau mixte (L1/L2) dans lequel il y a contact simultané avec les deux langues". Cf. Landry R. et A. Magord (1992 :7). Le comportement langagier est déterminé théoriquement par deux composantes selon Allard, Landry et Deveau (2005). Il s’agit de la fréquence d’usage de la langue et le comportement engagé. Selon l’analyse de cet auteur, la fréquence d’usage de la langue fait référence à la récurrence dans l’utilisation d’une langue au cours des différentes productions langagières et ce seul facteur ne suffit pas à quantifier le comportement langagier. Il faut aussi tenir compte du comportement engagé envers la langue. Ce type de comportement conditionne l’individu à valoriser sa langue et sa culture, à affirmer son identité ethnolinguistique et à revendiquer ses droits linguistiques.

Ainsi, « par ses actions autonomes, l’être conscientisé engagé valorise la langue et la culture de son groupe, s’affirme sur le plan ethnolangagier et revendique les droits linguistiques de son groupe, apportant ainsi de nouveaux éléments significatifs de son

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vécu à son propre processus de conscientisation critique et d’engagement ». Allard, Landry, Deveau, (2005 : 100).

Chaque individu peut développer une disposition cognitivo-affective envers les langues avec lesquelles il est resté en contact au cours de sa socialisation langagière.

Cette disposition cognitivo-affective envers les langues et les communautés traduit « la volonté d’apprendre et d’utiliser une langue et le désir d’intégrer une communauté linguistique ou d’en faire partie »32

Théoriquement, sur le plan cognitif, l’individu possède un certain nombre de croyances concernant la vitalité ethnolinguistique de son endogroupe et des autres groupes en contact. Il s’agit de la vitalité ethnolinguistique subjective. Ces croyances sont qualifiées d’exocentriques car elles sont externes à la personne et représentent une perception de ce "qui est" sur le plan communautaire d’après Landry et Allard (1987).

Nous passons dans le point suivant à la présentation des relations entre les différentes variables du modèle théorique de l’étude

2.3. Relations entre les variables du modèle du comportement langagier