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"La responsabilité du décrochage scolaire est souvent attribuée à des problèmes de déficience parentale. Parfois également elle se naturalise dans un vision du jeune paresseux... Ces deux visions sont pour nous autant de simplismes qui dédouanent le milieu scolaire de toute influence dans la construction de ce décrochage". Alors encore un livre qui accuse l'école ? L'ouvrage de Catherine Blaya, "Décrochages scolaires" au pluriel, est bien plus fin et précis que cela. "Il ne s'agit pas de dire que "c'est la faute à l'école".. mais de montrer que dans ce phénomène hyper complexe il faut tenir compte aussi bien des facteurs exogènes que endogènes."

Pour C Blaya l'école a sa part. Elle évoque l'ennui, le mépris, l'hypocrisie scolaire. Mais il y aussi les décrochages liés à la précocité intellectuelle ou à la violence scolaire, "une proportion importante". C'est dire que les

programmes de prévention doivent être variés. Elle appelle à leur évaluation. "Le décrochage scolaire ne peut se résoudre par de smesures exceptionnelles... Il est installé au coeur même de l'école et c'est dans la pratique quotidienne qu'il peut se prévenir et se déconstruire". Un sacré chantier et un livre important sur lequel le Café reviendra.

C Blaya, Décrochages scolaires. L'école en difficulté, de Boeck, Bruxelles, 2010.

Présentation d el'ouvrage

http://superieur.deboeck.com/titres/120465_3/decrochages-scolaires.html Mon enfant décroche que faire ?

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/leleve/Pages/84_Monenfantdecrochequefaire.aspx Santé : Prévenir l'obésité

Comment lutter contre l'obésité ? Pour l'Ocde , l'école reste un élément clé. L'OCDE montre que l'épidémie d'obésité frappe tous les pays de l'organisation, dans des proportions

variables. Elle touche d'ailleurs des classes sociales différentes mais, dans les pays développés, essentiellement les pauvres.

L'aspect le plus intéressant de l'étude c'est de montrer les aspcets politiques et sociaux de l'obésité. Celle-ci a un cout social important. Elle génère des inégalités : une femme obèse a en moyenne un salaire inférieur de 18% à celui d'une femme non obèse. L'obésité est en lien avec des choix politiques. Politique agricole : l'effondrement du prix de la calorie. Politique

des transports qui a découragé l'automobile. Politique dela ville qui a réduit l'effort physique dans les déplacements urbains et surtout laissé faire la ségrégation urbaine, un excellent lit pour l'épidémie.

L'éducation à la santé à l'école reste un des remèdes les plus efficaces et les moins couteux.

Dans un des pays de l'OCDE elle a sauvé 500 000 années de vie. Franco Sassi, Obesity and the Economics of Prevention, OCDE, 2010.

Présentation

http://www.oecd.org/document/31/0,3746,fr_2649_33929_46022460_1_1_1_37407,00.html

Extrait de la lettre de l’ESEN, 20 décembre 2010

Nouvelle conférence "Projet et politique éducative de santé dans les établissements du second degré"

20 décembre 2010

Cette étude relative à la politique éducative de santé dans les établissements du second degré, présentée par Catherine REGNIER, chef du bureau de l'évaluation des politiques éducatives et des expérimentations (DEPP), fait le bilan des projets, des actions, des conditions de leur mise en œuvre, des résultats pour les élèves et les établissements, et des spécificités liées au type d'établissement (collège, lycée, LP) ainsi qu'à l'éducation prioritaire.

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Projet et politique éducative de santé dans les établissements du second degré

Extrait du Café pédagogique, décembre 2010 Réseaux sociaux, quels risques pour vos enfants ?

Votre tout petit est « poké » dans tous les sens. Il a plus de 10 «friend requests » par jour et conclut chaque injonction par « ptdlol », « mdr » ou encore « 2.O » (prononcez : deux points zéro). Oui, « Jolie voiture, papa ! »,

est devenu « Trop 2.O ta voiture papa ». Votre enfant est donc un geek, un nerd ou pire

encore, un « no life ». Son cas n'est pas isolé. À lui seul, le réseau social le plus populaire de la planète - Facebook - réunit de plus en plus de petits français âgés de 8 à 12 ans. Cet

engouement ne se fait pas sans risques,

bien sûr. Quels sont-ils ? Comment les déjouer ? Quel rôle doivent jouer les parents ? On vous dit tout de manière à ce que vous retrouviez le smiley... pardon : le sourire !

http://www.maif.fr/enseignants/prevention-ecole/dossiers-speciaux/reseaux-sociaux.html La sécurité des données personnelles

La place grandissante de l’informatique dans toutes les sphères de notre société entraîne la production, le traitement et la dissémination d’un nombre croissant de données personnelles.

Les menaces pesant sur les systèmes et réseaux d’information incluent la fraude informatique, le détournement de finalité, la captation frauduleuse, la perte de données, le vandalisme, ou encore les sinistres les plus fréquents, tels que l’incendie ou l’inondation.

La loi «informatique et libertés» impose que les organismes mettant en œuvre des traitements ou disposant de fichiers de données en garantissent la sécurité. Par sécurité des données, on entend l’ensemble des «précautions utiles, au regard de la nature des données et des risques présentés par le traitement», pour notamment, «empêcher que les données soient déformées, endommagées, ou que des tiers non autorisés y aient accès.» (Art.34 loi IL).

Cette sécurité se conçoit pour l’ensemble des processus relatifs à ces données, qu’il s’agisse de leur création, leur utilisation, leur sauvegarde, leur archivage ou leur destruction et

concerne leur confidentialité, leur intégrité, leur authenticité et leur disponibilité.

Ce guide s’adresse à tout responsable de traitement ainsi qu’à toute personne disposant d’un minimum de connaissances informatiques (administrateur système, développeur, responsable

de la sécurité des systèmes d’information, utilisateur…) et souhaitant évaluer le niveau de sécurité dont doit bénéficier tout traitement de données à caractère personnel.

http://www.cnil.fr/fileadmin/documents/Guides_pratiques/Guide_securite%20VD.pdf

Extrait de la Lettre de l’ESEN, novembre 2010 La santé des élèves : mise à jour du dossier

Le ministère vient de mettre à jour le dossier consacré à la santé des élèves. Il rappelle les vaccinations et visites médicales obligatoires, les différentes prises en charge des enfants malades et/ou handicapés, la liste des maladies contagieuses, le rôle des personnels de santé et d'action sociale, l'importance des bonnes postures et d'un matériel de classe ergonomique.

Un point général est fait sur la restauration scolaire, l'éducation au goût et à la nutrition, la prévention du surpoids et de l'obésité, l'éducation à la sexualité et à la santé.

Consulter le dossier

Extrait du Café pédagogique, novembre 2010

Les nouveaux enseignants seront formés à la prévention de la violence (…)

Trois jours de formation pour les stagiaires. Le séminaire s'appuyait sur des "propositions concernant la formation des enseignants" élaborées par le conseil scientifique des Etats généraux de la sécurité de l'Ecole. Le document imagine

une formation initiale à la prévention de la violence organisée en 3 modules de 12 heures de cours et 24 heures de TP sur trois thèmes : comprendre, prévenir et agir. Ce "cahier des charges" sera utilisé pour former une soixantaine de référents académiques "chargés d'animer la formation des enseignants". Ils recevront "une formation spécifique de haut niveau durant une semaine" en

octobre. Ainsi armés, ils mettront en place "d'ici la fin de l'année scolaire" des formations de trois jours destinées aux enseignants stagiaires. En attendant cette formation, les stagiaires disposeront d'un DVD sur la tenue de classe et du site "tenue de classe" créé par le CNDP (et dont le contenu est proche du DVD).

Allocution de Luc CHatel

http://www.education.gouv.fr/cid53291/allocution-de-luc-chatel-a-l-occasion-du-seminaire-sur-la-formation-des-professeurs-a-la-tenue-de-classe.html

Le dispositif national

http://www.education.gouv.fr/cid53289/luc-chatel-presente-le-dispositif-national-de-formation-des-enseignants-a-la-prevention-de-la-violence.html

Les Etats généraux de la sécurité de l'école

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/04/EtatsGenerauxSecuriteEcole.aspx A quoi ont servi les Etats généraux ?

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2010/112_2.aspx Extrait de la lettre de l’ESEN n°132

Formation à l'analyse de situations professionnelles : nouvelle étude de cas 21 octobre 2010

Huitième étude de cas proposée par Jean-Pierre OBIN dans le cadre de la formation à l'analyse de situations professionnelles, intitulée "Les souffrances de la jeune Élise" (fugue d'une élève suite à sa demande de changement de classe non acceptée). Comme pour les précédents, vous y trouverez les pièces du dossier, les questions à se poser, ainsi qu'une analyse de l'auteur.

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Formation à l'analyse des situations professionnelles

Nouvelle conférence "Les spécificités des phénomènes de violence à l'école"

13 octobre 2010

Intervenant au cours du premier séminaire national de formation des chefs des équipes mobiles de sécurité, Éric Debarbieux, professeur des universités, président de l'Observatoire international de la violence à l'école, essaie de définir la violence en insistant sur les manipulations politiques et médiatiques, sur la dénégation et sur l'ampleur du phénomène. Il affirme que c'est en recherchant les causes et les évolutions que l'on pourra proposer des réponses multiformes sur le long terme.

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Les spécificités des phénomènes de violence à l'école Protection des mineurs contre les dérives sectaires Octobre 2010

Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires

La Miviludes vient de publier un guide permettant "aux acteurs institutionnels, aux professionnels de la protection des mineurs mais aussi aux familles d'être en mesure de repérer et d'évaluer ces risques sectaires le plus précocement afin d'agir en conséquence pour mettre les mineurs hors de danger."

Consulter le guide

Extrait de VST Veillle Scientifique et Technologique (http://www.inrp.fr/vst) Dossier d'actualité n° 54 – mai 2010

Des violences à l'école.., par Annie Feyfant, chargée d'études et de recherche au service de Veille scientifique et technologique

« Quand les médias parlent de violence scolaire, ils mettent en avant les actes de violence physique, le plus souvent avec armes, subis par des élèves et enseignants de collège ou de lycée. Or, cette violence laisse dans l'ombre bien d'autres situations difficiles, tout aussi préoccupantes pour les acteurs dans l'École, et qui « usent enseignants et élèves » (Cécile Carra).

D'un point de vue factuel, on peut noter que les violences verbales sont aussi importantes que les violences physiques, que ces incidents ponctuels ou incessants perturbent le climat de la classe et les conditions d'apprentissage, du côté de l'enseignant aussi bien que de l'élève.

La prévention de ces violences est entravée par la difficulté à définir ces formes de

transgressions. Le ressenti des victimes (le plus souvent des élèves) et des témoins (le plus souvent des enseignants) varie selon les pays et les contextes scolaires et sociaux. Très souvent liés à un sentiment d'injustice de la part des élèves et une incompréhension des enseignants devant ces actes non conformes aux normes scolaires et langagières, ces déviances verbales, harcèlements ou attitudes de replis peuvent débuter dès le plus jeune âge, là où l'école est censée socialiser l'enfant.

Toute étape par laquelle l'enfant est fragilisé ou déstabilisé, tout contexte dans lequel il ne retrouve pas les codes familiaux ou ceux que lui renvoie la société peuvent l'inciter à refuser toute organisation qui chercherait à contraindre ou à juger sans expliquer. C'est pourquoi, quel que soit le pays d'origine, les travaux de recherche montrent comment certaines situations pédagogiques favorisent les conflits ou au contraire les atténuent, et combien le climat d'école et de classe est déterminant pour les apprentissages et la pratique

enseignante.

La divulgation de ces travaux, le partage d'expériences probantes, en formation initiale et continue des enseignants et des conseillers principaux d'éducation, pourraient étayer utilement les premiers pas des personnels éducatifs fraîchement recrutés. »

Consulter la suite :

http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/54-mai-2010.php

Extrait du Café pédagogique, juillet 2009

L'avis d'un pédagogue : comment rétablir l'autorité à l'école ?

"Les jeunes qui sont en face de nous ont une histoire, des besoins, ils sont en marche vers la construction de leur personnalité et pour cela ils ont à se

"heurter à nous", comme ils ont et auront à se "heurter à la réalité"

disciplinaire (dans les deux sens du terme: la loi et les disciplines: maths, histoire...). C'est dans l'exercice de notre fonction d'autorité qu'ils

progressent dans leur personnalité et dans leurs connaissances disciplinaires.

Les deux sont liés". Jacques Nimier revient sur la question de la violence scolaire, qu'il lie à celle de l'autorité.

Sur Pedagopsy

http://www.pedagopsy.eu/fonction_autorite.htm

Rubrique juridique, par Laurent Piau, Extrait du Café pédagogique, mars 2009 La crispation de divers acteurs du système éducatif sur des positions parfois radicales entraîne un recours croissant aux juridictions internes ou externes à l'administration de l'Education Nationale. Dans ce numéro 101, nous allons donc étudier les moyens d'action de l'administration que sont la suspension de

l'agent public et les sanctions disciplinaires qui peuvent lui être infligées.

Cela étant, pour les situations les plus difficiles, je vous invite fortement à vous entourer de professionnels du droit qui sauront se détacher du coté affectif de l'affaire et vous conseiller au mieux.

La suspension

Il s'agit d'une mesure conservatoire, et non d’une sanction disciplinaire, qui vise à écarter du service, pour une durée maximale de 4 mois, l'agent à qui il est reproché d'avoir commis une faute grave.

Cette décision n'a pas à être motivée ni à être précédée de la communication du dossier administratif et elle peut être prise alors même que les faits retenus ne sont pas définitivement établis mais qu'ils présentent un caractère de vraisemblance suffisant.

Elle ne présume pas des suites qui seront réservées à l'affaire sur le plan disciplinaire et l'administration n'est pas liée par cette durée maximale de quatre mois pour prendre une sanction disciplinaire à l'égard de l'agent. Cela étant, la mesure de suspension prend nécessairement fin au bout de quatre mois ou au prononcé de la sanction.

Durant cette période, l'agent perçoit l'intégralité de son traitement mais en cas d'incarcération ou lorsqu'il est placé sous contrôle judiciaire, le

versement du traitement est interrompu.

Enfin, lorsqu'elle vise un fonctionnaire en service détaché, la mesure de suspension est prononcée par l'administration de détachement mais c'est l'autorité investie du pouvoir de nomination qui a seule compétence pour prononcer la sanction après avis de la commission administrative paritaire compétente de l'administration d'origine.

Les sanctions disciplinaires

Le pouvoir d'infliger une sanction disciplinaire appartient à l'autorité

investie du pouvoir de nomination. Ce pouvoir étant partagé entre le Recteur et le Ministre, cette compétence est donc aujourd'hui partagée entre ces deux seuls acteurs.

Les sanctions disciplinaires sont réparties en quatre groupes : 1) Sanctions du premier groupe

• L'avertissement

• Le blâme

Le conseil de discipline n'est pas consulté pour ces deux sanctions et seul ce dernier figure au dossier de l'agent tant qu’il n’est pas amnistié.

2) Sanctions du second groupe

• La radiation du tableau d'avancement est prononcée pour la seule année scolaire au cours de laquelle la sanction à été prononcée.

• L'abaissement d'échelon est au singulier, vous reculez donc d’un seul échelon.

• L'exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximale de quinze jours vous prive automatiquement de traitement durant cette période.

• Le déplacement d'office peut être prononcé à l‘intérieur mais aussi à l‘extérieur de votre académie.

3) Sanctions du troisième groupe

• La rétrogradation ne s'applique que lorsqu'il existe un grade immédiatement inférieur à celui dont vous êtes titulaire, soit de la

hors-classe à la classe normale par exemple. Le fonctionnaire rétrogradé est considéré comme n'ayant jamais été promu au grade dont il est déchu et sa carrière est reconstituée fictivement dans le nouveau grade, compte tenu de l'ancienneté acquise dans le grade précédent.

• L'exclusion temporaire de fonctions pour une durée de trois mois à deux ans est privative des droits à rémunération, avancement et retraite. Elle peut être assortie d'un sursis total ou partiel qui ne peut avoir pour effet de

ramener la durée de cette exclusion à moins d'un mois. L'intervention d'une sanction disciplinaire du deuxième ou du troisième groupe pendant une période de cinq ans après le prononcé de la sanction entraîne la révocation du sursis.

Le poste duquel le fonctionnaire est exclu devient vacant et peut être mis au mouvement. Au moment de la réintégration de l'intéressé, si le poste est pourvu, celui-ci peut être affecté dans un emploi vacant situé dans une autre résidence administrative, sans qu'il soit nécessaire de consulter au préalable la commission administrative paritaire compétente.

4) Sanctions du quatrième groupe

• La mise à la retraite d'office entraîne l'exclusion définitive du

service et la perte de la qualité de fonctionnaire. Elle ne peut être prononcée que si le fonctionnaire justifie de la condition de quinze années de services

effectifs valables pour l'ouverture des droits à pension, même si l'intéressé n'a pas l'âge requis pour l'entrée en jouissance de la pension, qui est alors différée.

• La révocation emporte également l'exclusion définitive de fonctions et la perte de la qualité de fonctionnaire, mais elle peut être prononcée quel que soit le nombre d'années de services effectifs. La révocation diffère de la mise à la retraite d'office par son caractère infamant.

Sachez que, seule la commission administrative paritaire nationale est

compétente pour les sanctions disciplinaires du quatrième groupe prononcées par le Ministre et que, le statut des professeurs certifiés prévoit que

l'interdiction d'enseigner pour une durée maximum de cinq ans ou l'interdiction absolue d'enseigner peut, à la demande du Ministre, être prononcée comme sanction complémentaire.

Les agents non titulaires noterons que les sanctions disciplinaires susceptibles de leur être appliquées sont les suivantes :

• L'avertissement ;

• Le blâme ;

• L'exclusion temporaire des fonctions avec privation de traitement pour une durée maximale de six mois pour les agents recrutés pour une durée déterminée et d'un an pour les agents sous contrat à durée indéterminée ;

• Le licenciement, sans préavis ni indemnité de licenciement.

Le déroulement de la procédure disciplinaire

L'agent doit tout d'abord être informé par lettre recommandée avec accusé de réception de l'ouverture d'une procédure disciplinaire à son encontre. A peine de nullité, ce courrier doit l'informer des dates auxquelles il pourra

consulter son dossier et de la possibilité qui lui est donnée de se faire assister par un défenseur de son choix et de citer des témoins dont il devra communiquer l'identité à l'administration.

Un délai suffisant devant être laissé à l'agent pour lui permettre de préparer sa défense, le conseil de discipline pourra éventuellement être renvoyé à une date ultérieure.

La communication du dossier a lieu au rectorat ou à l'inspection académique.

Toutes les pièces de ce dossier doivent être numérotées sans discontinuité dans l’ordre chronologique et inscrites sur un bordereau récapitulatif. L'agent a

droit à la communication personnelle et confidentielle de tous les documents composant son dossier. Il peut être accompagné d'un représentant du personnel ou d'un avocat ou peut autoriser ce dernier à prendre connaissance seul de son dossier administratif.

Toutes les pièces du dossier administratif peuvent être photocopiées, mais ces photocopies peuvent être payantes. Par conséquent, avant de vous rendre au rectorat pour consulter votre dossier administratif, vérifiez cela auprès du service.

En règle générale, c’est la commission administrative paritaire académique ou départementale siégeant en conseil de discipline qui est saisie de l‘affaire, mais :

• Pour les fonctionnaires détachés, le pouvoir disciplinaire appartient à l'administration d'origine qui peut infliger des sanctions pour des fautes

• Pour les fonctionnaires détachés, le pouvoir disciplinaire appartient à l'administration d'origine qui peut infliger des sanctions pour des fautes