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10 CRITÈRES DE CHOIX D'UN OUTIL D'AIDE À LA CONCEPTION

1. Pourquoi choisir un outil d'aide à la conception?

Le choix d'un outil d'aide à la conception s'effectue en étudiant les modèles de la méthode. Construire le modèle conceptuel de communication permet de dégager les critères de choix. Rassurons les ingénieurs conseils, ces outils sont plus des outils du type dessins Assistés par Ordinateur plutôt que de Conception Assistée par Ordinateur.

L'objectif de la méthode est de "formaliser" les choix de l'utilisateur final en vu de les faire réaliser informatiquement. Le modèle de communication de la méthode est le suivant :

UTILISER

FORMALISER

PROGRAMMER demande d'informatisation

demande de validation de texte demande de validation de dessins maquette à valider

produit informatique

demande de programmation

Le MCC de la méthode...

Les partenaires ou les intervenants externes de la méthode sont : UTILISER

l'informatique et PROGRAMMER ou réaliser. MERISE est le langage de référence entre UTILISER et PROGRAMMER.

Cette découpe entre FORMALISER et PROGRAMMER dépend de l'ampleur de l'outil et du champ de la méthode. Dans certains cas, la réalisation de l'informatique peut être comprise dans la méthode. Alors, informatiser recouvre formaliser et réaliser. C'est la différence entre les ateliers de génie logiciel appelés "upper case" (jeu de mot de typographe américain), qui débouchent sur le cahier des charges de réalisation informatique, ou "lower case", qui comprennent la réalisation informatique. Si vous voulez être branchés vous pouvez parler de I-Case ou Integrated Case ou monstre sacré ou C-Case ou Component Case ou case à visage humain. Conserver aussi à l'esprit qu'aucun outil n'a encore totalement supprimé PROGRAMMER. Des concepts tels que "règles de calcul", "chemin", "contraintes" doivent être programmés ainsi qu'une bonne partie des programmes non interactifs ou par lot.

Les messages échangés entre les différentes fonctions ou domaines suivent la logique suivante. L'utilisateur exprime son besoin, sa demande d'informatisation dans les meilleurs cas ou sa solution informatique dans

de validation. L'utilisateur approuve, n'approuve pas ou bien dit qu'il n'y

comprend rien, que cela prend vraiment beaucoup de temps pour pas grand chose, qu'il ne peut plus vivre comme ça, que cela fait beaucoup de temps de dépensé pour... un outil que l'on désire seulement simple, convivial, évolutif et puissant.

Enfin, comme nous discutons d'informatique, après la liste indispensable des outils informatiques à PROGRAMMER, les maquettes d'outil ou les enchaînements d'écrans sont présentés. Rappelons que la maquette ne fait que simuler le comportement de l'informatique. La maquette est une "vue externe de l'outil". Elle a pour objectif de permettre à l'utilisateur de

prendre encore son temps pour changer d'avis, s'il ne l'a pas encore fait.

La maquette est approuvée. FORMALISER, fort de tout ce qu'il a appris, et non de ce qu'il a appris à faire (en aucun cas, il ne peut se substituer à l'utilisateur, même après 20 ans de maison), exprime sa demande de réalisation à PROGRAMMER. Le produit final, le produit informatique, va de PROGRAMMER à UTILISER ou peut passer par FORMALISER qui vérifie si la réalisation est conforme.

2. Quels critères doit-il remplir ?

Le choix d'un outil d'aide à la conception doit remplir les fonctions de FORMALISER et permettre l'émission des messages précédents. Il comprendra :

 Un composeur de documents types : MCC, MCD ... maquette, dossier de

réalisation.

 Un "lanceur" de documents à partir de documents types : MCC de la

méthode, MCD "bibliothèque" ou "comptable", dossier de réalisation de l'outil "création de la commande" etc.

 Une application dessinant les modèles de MERISE sous forme de

dessins : les modèles de données et leurs informations sur le même dessin par exemple. Les types de dessins représentent les concepts de la méthodes.

 Un maquettage des outils informatiques : enchaînement des écrans,

description des champs des écrans pouvant être modifiés indépendamment de la structure logique ou physique des donnée.

Il doit aussi respecter certaines règles propres à MERISE ou à d'autres méthodes :

 Un dictionnaire de données du méta-modèle permettant la composition

de textes ou de documents. Si possible, ce dictionnaire de données doit respecter les règles de construction des modèles de données : une occurrence de relation ne peut exister qu'une fois entre les deux mêmes occurrences d'individus. Si ce dictionnaire peut être partagé entre plusieurs utilisateurs en même temps (réseau local ou site central), il vaut de l'or.

 Permettre une validation entre les modèles de données, de traitements

et de communication : il doit pouvoir, en particulier, créer des informations indépendamment des modèles de données.

Enfin, il doit apporter certaines fonctionnalités:

 Des facilités, telles que la réalisation automatique d'un Modèle Logique

de Données à partir d'un modèle organisationnel ou conceptuel, peuvent être proposées. Cette facilité n'est pas à surestimer. Rien ne vaut un MLD créé (et compris) "à la main".

 Une certaine ergonomie (tel que fenêtrage), présenter des temps de

réponse corrects sans exiger un ordinateur du type 786 à 150 Mhz et un logiciel gourmand peu répandu.

 Générer des applications en langage standard (C ou cobol) et simples à

utiliser sur micro ordinateur.

Si vous voulez tester un atelier, mettez donc des croix, faites le total et jugez le résultat ! A partir de 5 croix, le résultat est correct.

CRITERES DE CHOIX OK

Messages

Construit des documents types

Edite des documents type : demande de programmation...

Réalise des dessins MCD, MCC ... Réalise une maquette

Méthode

Contient un dictionnaire de données (partageable) Respecte les règles entités relation

Valide les modèles

communication/données/traitements

Fonctionnalités

Génère un MLD

Ergonomie, temps de réponse, simplicité Génère un code standard sur micro