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ET indicateur de crête est un outil de contrôle de niveau de modula-tion qui pourra rendre des ser-vices au moment d'un enregis-trement magnétique. Les crê-tes de niveau sont brèves, les·

indicateurs traditionnels ont une inertie trop grande pour les indiquer, Ici, nous avons utilisé un indicateur à échelle de dio-des électroluminescentes associé à un circuit de mémo-risation de relativement longue durée. Le montage possède les propriétés suivantes:

- Détection des deux alter-nances.

- Mémoire par circuit échan-tillonneur-bloqueur.

- Indication lumineuse à com-mande automatique d'inten-sité.

- Echelle pseudo-logarithmi-que.

Ce montage peut par ailleurs être utilisé sans l'afficheur à diodes LED, un galvanomètre pourra fort bien être installé à la sortie du système échantil-lonneur bloqueur.

La figure 1 donne le schéma synoptique du montage. Le signal audio arrive sur un redresseur double alternance.

Lorsque l'interrupteur sera fermé, le condensateur se chargera. L'étage suiveur pré-sentera une forte impédance d'entrée, si bien que le conden-sateur mettra fort longtemps à

se décharger. A la sortie du sui-veur, nous retrouverons la ten-sion du condensateur, elle pourra attaquer un indicateur.

Le comparateur sert à détecter la différence de tension entre la tension de sortie du suiveur et celle de sortie du redresseur.

Lorsque la tension de sortie du détecteur sera supérieure à celle du condensateur associé au suiveur, nous commande-rons la fermeture de

l'interrup-teur si bien que les tensions pourront se rééquilibrer.

Une fois l'équilibre atteint, l'interrupteur sera ouvert, le condensateur ne pourra plus se décharger dans le redres-seur. Nous avons réalisé là une diode totalement dépourvue de fuite. Nous serons tributai-res de l'impédance d'entrée du suiveur, et des fuites du condensateur et de l'élément de commutation.

Avec les composants utili-sés, nous avons ·une chute de

1 dB en 7 à 8 minutes.

Schéma

de principe

Il est représenté sur la figure 2. L'afficheur sera pré-senté un peu plus loin.

Le redresseur à double alter-nance utilise deux

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Suiveur

Ce montage permet de dispo-ser d'une tension de sortie tension redressée simple alter-nance. Le second amplificateur opérationnel sert à inverser rentrée inverseuse du second ampli op.

Le commutateur est un commutateur analogique de Signetics, un SO 213. Ce com-mutateur MÛS a la propriété d'avoir une porte protégée par une diode Zener. Le boîtier et le suustrat sont mis au pôle

"';latif de l'alimentation.

~36 - NO 1639 condensateur. L'amplificateur opérationnel qui suit est un amplificateur à transistors d'entrée du type J FET. Ils offrent une impédance très grande, favorable au maintien de la tension de charge du condensateur. Cet étage est monté en suiveur et permet d'augmenter encore l'impé-dance d'entrée.

Le comparateur utilise un autre amplificateur opération-nel, il s'agit d'un ampli op. à sortie sur collecteur, il néces-site une résistance de charge mais a l'avantage de permettre une grande excursion de sortie.

L'entrée non-inverseuse est reliée à la sortie du détecteur double alternance, rentrée non inverse use, à la sortie de l'ampli suiveur. Si une tension p6lsitive arrive sur l'entrée non inverseuse (arrivée d'une crête), l'interrupteur se fermera on pourra charger le conden-sateur. Si la tension du

Alim!12V+12'25à40mA -AIo ..

-12V 15mA

condensateur baisse, il y aura également commande, cette fois par rentrée inverseuse, il y aura fermeture du contact.

Le potentiomètre installé en sortie permet de régler le point de fonctionnement du compa-rateur. En l'absence de tension d'entrée, le comparateur doit montrer une nouvelle version du 170 puisqu'il s'agit d'une version longtemps attendue baptisée 170 L. Le L signifie ici logarithmique. Cet indicateur permet donc d'avoir une répar-tition plus régulière des diodes en fonction du niveau alors qu'avec le modèle normal les

diodes du haut étaient très peu espacées. Nous avons ici une réponse proche d'un circuit que nous avions décrit il y a plusieurs années et qui utilisait un « compresseur» à diodes. lumineuse se fait par modifica-tion de la valeur d'un élément du montage. Ici, nous avons utilisé un photo-transistor qui permet de réduire l'intensité lumineuse lorsque l'éclairage ambiant est faible. Lorsque R,3 baisse, nous avons une aug-mentation de l'intensité lumi-neuse, lorsqu'elle augmente, le courant diminue. Une photo-résistance permettra d'obtenir un effet identique. Il faut utili-ser une photo-résistance de valeur relativement élevée. La résistance RIZ limite l'intensité lumineuse. En jouant sur R,3 on peut modifier la réponse à la lumière. Si le phototransistor n'~st pas très sensible, on uti-lisera une résistance de plus faible valeur (15 kJ2 par exem-ple!. C'est un ajustement que l'on peut faire au moment de la mise au point.

Si vous ne désirez pas avoir de commande automatique (ou si vous ne trouvez pas de phototransistorl, vous pourrez toujours placer une résistance fixe (22 kJ2 par exemple), entre élec-troluminescentes de très petite taille disponibles en barrettes.

Ce sont des diodes Siemens de la série 460.

Elles existent sous la réfé-rence 462, 3, 4 à 9 avec 2, 3, 4 à 9 diodes sur une barrette unique. Avec la référence 460, elles sont de couleur rouge.

Avec la référence 480 et la

16d iodes LED

CI- 4 UAA 1704 _

+ Alim_- -- -- -....J

Fig. 3

suite, elles seront jaunes et avec 470, vertes. Si vous asso~

ciez deux couleurs (rouge au-dessus de zéro, vert au-des-sous), utilisez des groupes de 4 diodes, les diodes d'une même série \cathode com-mune comme on le voit sur la figure 4) devant avoir la même chute de tension directe.

, Ces diodes peuvent être remplacées, sans modification du schéma par les diodes pla-tes de Téléfunken. Pour utiliser d'autres diodes, il y aura lieu d'utiliser un afficheur séparé ou un circuit imprimé modifié.

La modification pourra d'ail-leurs se faire en séparant les deux sections, afficheur et cir-cuit de redressement.

Des diodes Monsanto de la série MY 50 peuvent aussi être utilisées. En utilisant des dio-des d'une seule couleur, on pourra utiliser une diode auxi-liaire pour marquer le point

a

dB. Cette diode sera tout simplement alimentée par la tension positive. Une autre for-mule peut être adoptée, elle peut se monter en série avec l'alimentation du circuit affi-cheur; dans ce cas, on aura l'avantage de disposer d'une , atimentation à intensité

varia-ble.

Sur la figure 4, nous avons donné le brochage des diodes et du phototransistor. Ce pho-totransistor pourra être

rem-placé par pratiquement n'importe quel type, bien sûr, celui que nous avons choisi (Siemens) est d'une taille équi-valente à celle des diodes LED.

Les circuits intégrés utilisés ne sont peut-être pas les plus répandus, il est difficile de réa-liser des montages unique-ment à partir des 741 de la

P3 10k(\.

ou photo résistance

première génération ... Il y a des circuits intégrés plus moder-nes.

Le double ampli op. est un double 741, on le trouvera sous diverses références.

1 458, 4 558, etc. précédé de quelques lettres qui dépendent du constructeur. Le TL 081 est un amplificateur opérationnel

dont le brochage est celui du 741. On trouvera des amplis op. à J FET de diverses origi-nes dont le brochage sera identique.

Le T AA 861 A est un circuit commercialisé par Siemens, Sescosem, Téléfunken, on peut le remplacer par un TAA 761A, 865A.

Le commutateur est un commutateur analogique MOS à canal N, celui que nous avons utilisé vient de Signetics, d'autres commutateurs peu-vent être employés.

Câblage des diodes LED. Ce n'est pas une opération très simple. Les cathodes sont reliées entre elles 4 par 4. On commencera par étamer les circuits imprimés puis les queues des diodes en faisant bien attention à ne pas les abî-mer en les chauffant un peu trop. Agir très vite. Les anodes sont plus délicates à câbler, elles doivent être réunies par du fil très fin. Nous avons uti-lisé du fil thermosoudable. On commence par étamer les bro-ches puis l'extrémité du fil, il ne reste plus qu'à approcher les deux en utilisant un fer très propre. Il se reconnaît souvent à sa couleur rouge ou verte. Ce câblage n'est peut-être pas

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Fig, 4

Fig, 5

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