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Comme nous l'avons remar-qué plus haut, le « tableau de bord» de l'oscilloscope Hameg HM 512-7 se présente sous une disposition très logique, qui facilite sa prise en main intuitive. Cependant, il s'agit d'un appareil de laboratoire aux fonctions multiples, dont beaucoup ne se rencontrent pas sur les oscilloscopes de

service. Nous en examinerons donc simultanément la dispo-sition, par référence aux pho-tographies partielles de la façade, et le rôle, qu'illustre-ront quelques oscillogrammes.

Dans le cadre des comman-des du faisceau (fig. 2), on trouve d'abord l'interrupteur général de mise SOIJS tension ( 1), accompagné du témoin (2), constitué d'une diode électro-luminescente. Juste au-des-sous se trouve le commutateur de la loupe électronique (3), surmonté du potentiomètre de cadrage horizontal (4) ; ce der-nier donne, en l'absence de loupe électronique, un déca-drage maximal de 7 cm vers la gauche ou vers la droite, par rapport à la position de repos.

Les potentiomètres (5) et (6) règlent respectivement l'inten-sité des tria cs et leur focalisa-tion, dont nous avons apprécié la qualité même aux luminosi-tés les plus élevées. Le poten-tiomètre (7) règle l'éclairement

du graticule. .

Le cadre de la figure 3 (il s'agit du cadre 6 de la photo-graphie générale de façade), regroupe les commandes des amplificateurs et de leurs modes de fonctionnement.

L'entrée s'effectue sur les pri -ses SNC (1) et (2), à côté des-quelles on trouve les commu-tateurs (3) et (4) pour la mise à la masse, la transmission de la composante continue, ou la transmission de la seule posante alternative. Les com-mutateurs (5) et (6) sélection-nent, sur chaque canal, l'une des 12 sensibilités calibrées;

ils entourent les potentiomè-tres de réglage fin de la sensi-bilité (7) et (8). Deux petits trous (9) et (10), permettent

9~:--_--:-=~_

5

1. 2 4

Fig. 4

d'accéder à l'aide d'un tourne-vis, aux ajustables de balance.

Les potentiomètres de cadrage vertical (11) et (12), donnent une excursion à peu près égale, de part et d'àutre de la position de repos, à la hauteur totale de l'écran (± 8 cm). '

Toujours dans ce même cadre, on dispose enfin d'un clavier à trois touches. En posi-tion enfoncée, la touche (13) inverse le sens de déviation sur le canal 1. La touche (14) fait passer du fonctionnement monocanal (sur la voie Il, au

fonctionnement en

deux canaux, tandis que la tou-che (15) sélectionne soit le mode alterné, soit le mode découpé. Si cette dernière tou-che est seule enfoncée, il n'apparaît plus qu'une trace, représentative de la somme

des tensions appliquées aux deux entrées; enfin, on obtient la différence de ces deux ten-sions, en enfonçant simultané-mentI 13) et( 15), ce qui inverse le signe du canal 1.

Au-dessous du clavier, apparaît la borne (16) où on dispose du signal rectangulaire de réglage des sondes. Nous ferons à ce sujet une remarque (qui ne constitue nullement une critique à l'égard de l'oscillos-cope Hameg mais concerne tous les appareils bicourbes):

les capacités d'entrée des deux canaux ne peuvent évidem-ment pas être identiques, et le réglage de la sonde atténua-trice dépend alors du canal sur laquelle on l'applique. Dans la pratique, il faudra donc repérer les deux sondes, et ne jamais les intervertir. Comme ces son-,

des, par ailleurs, subissent continuellement des contrain-tes mécaniques importancontrain-tes, une vérification fréquente de leur réglage s'impose.

Le cadre D de la façade, donc les commandes de la base de temps, sera détaillé par référence à la photogra-phie de la figure 4. Le commu-tateur( 1) sélectionne l'une des 23 vitesses de balayage cali-brées, sous réserve que le potentiomètre (2) se trouve complètement tourné dans le sens des aiguilles d'une mon-tre: ce dernier sert, en effet, dans tOl,ltes ses autres posi-tions, de réglage fin de la vitesse.

En déclenchement automa-tique, le potentiomètre de seuil (3) étant tourné à fond vers la gauche (position encliquetée), le départ s'effectue sur le niveau moyen du signal. Sur les autres positions, le seuil de départ peut être choisi de façon très efficace sur prati-quement 100 % de la hauteur du signal, comme le montrent les oscillogrammes des figu-res 5 et 6.

Le choix de la source de déclenchement est déterminé par la position du commuta-teur(41. Sur les deux premières positions, le canal l, ou le canal Il, est appliqué au trigger d'entrée du conformateur de la base de temps. La troisième position se révèle très intéres-sante, en ce qu'elle permet la stabilisation de deux signaux n'ayant entre eux aucune rela-tion particulière de fréquence, ainsi que le montre l'oscillo-gramme de la figure 7; en effet, pour chaque balayage, le déclenchement se trouve alors commandé par le signal

Fig. 5. - Sur cette rampe exponentielle, le déclenchement est possible jusqu'à la limite supérieure ...

Fig. 6. - ... ou à partir de l'extrême limite infé- Fig. 7. - Le déclenchement séparé, sur chacun

rieure. des canaux, .permet de stabiliser, deux traces

pour des signaux dont les fréquences sont dans un rapport quelconque.

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d'entrée de la voie alors affi-chée. Enfin, la quatrième posi-tion de ce même commuta-teur, sélectionne la synchroni-sation par un signal externe, appliqué sur la prise BNC (5).

Le commutateur (6) agit sur la nature du couplage entre le signal observé, et les circuits de synchronisation de la base de temps. En position AC, seule la composante alterna-tive est utilisée. La position OC, pour laquelle il ya transmission de la composante continue, se révèle utile pour les phénomè-nes à variation très lente. Les deux autres positions favori-sent. par la mise en service de filtres, soit le passage des fré-quences élevées (HF), soit au contraire celui des fréquences basses (LF), vers les circuits de synchronisation. On compren-dra bien leur utilité, par appli-cation à l'observation d'un signal vidéo composite, que nous avons extrait d'une mire couleur.

Dans un tel signal, figurent à la fois, outre le contenu vidéo, des impulsions de synchroni-sation pour la base de temps

« ligne» du récepteur TV, et des impulsions de synchroni-sation pour sa base de temps

« trames ». Alors que ces der-nières ont une fréquence de récurrence de 50 Hz, les pre-mières se répètent, dans le standard 625 lignes, à une fré-quence de 15 625 Hz. Si on désire explorer les séquences de trames, il faut éliminer tout risque de déclenchement intempestif par les impulsions de lignes, qui conduiraient à un balayage instable. On passe alors dans la position « LF », qui permet d' obsérver des oscillogrammes tels que celui de la figure 8, avec un balayage lent de l'oscilloscope (5 ms/cm).

Au contraire, l'examen d'un oscillogramme affichant le contenu d'une ou de deux lignes (cas de la figure 1), sup-pose évidemment une vitesse de balayage plus élevée (10 J.Ls/ cm dans notre

exem-ple), mais aussi qu'on favorise la synchronisation par les impulsions à fréquence élevée:

il faut alors passer le commu-tateur (6) dans la position

« HF ».

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Fig. 8. - En position cc LF » du mode de cou-plage vers le trigger, on peut facilement syn-chroniser un signal vidéo sur les impulsions de trames.

Fig. 9. - La position cc HF» favorisant les fré-quences élevées, permet la synchronisation sur les impulsions de lignes.

Fig. 10

Fig, 12

Dans ces mêmes conditions, nous avons pu, sans difficultés, et toujours à partir d'une mire couleur, extraire la porteuse sur la sortie « radio-fré-quence » modulée par le signal de chrominance, et réglée sur 65 MHz: l'oscillogramme de la figure 10, pris avec une vitesse de balayage de 20 ns/ cm (emploi de la loupe

électroni-que), montre l'excellente qua-lité de la synchronisation, alors que la hauteur de trace sur l'écran dépasse à peine 5 mm ! Le clavier de la section base de temps, se compose de

qua-. -=

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1

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Fig. 11. - Au départ très rapide de l'!lclair, cor-respond un début d'oscillogramme quasi-verti-cal, donc à inscription rapide et peu lumi-neuse : la pellicule n'a pas pu l'enregistrer. Ver-ticalement: 1 V / cm. Horizontalement:

200 ns/cm.

tre touches. La première (7), sélectionne classiquement la polarité du déclenchement. La deuxième (8), déconnecte la base de temps et raccorde les étages préamplificateurs du canal Il sur l'ampli de sortie horizontal, pour le travail en XY : nous reviendrons plus loin sur ce mode de fonctionne-ment. Les deux dernières tou-che enfin (9) et ( 1 Q), se ra ppor-te nt au fonctionnement mono-coup, mis en service par

enfon-.cement de la touche (9): le

voyant « RESET» (11) doit alors s'allumer, sinon, il faut

+

réàrmer en appuyant sur la touche ( 10).

Dans le fonctionnement en monocanal le principal pro-blème réside dans le réglage du seuil de déclenchement.

Dans la mesure du possible, il sera avantageux de prérégler ce seuil à raide d'un signal récurrent offrant la même amplitude que le signal non répétitif qu'on désire étudier.

Naturellement, après chaque déclenchement, il est néces-saire de réarmer par la touche

« RESET».

Une illustration des résultats

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/ '~' ,

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... hm 1

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10"",

100"'"1 :

Fig. 13

1

: ... Dép.it balayage

LV ,

, 1 , l de

, ,

1 1 Il'oscillo B

: Retard de : , b.layage 1

1 1

Fig. 14

qu'on peut obtenir avec le fonctionnement en monocoup est donnée par l'oscillo-gramme de la figure 11, que nous avons relevé grâce au montage de la figure 12.

L'ensemble oscilloscope-appareil photographique est placé à l'abri de la lumière, grâce à un tissu protecteur symbolisé par l'écran pointillé de la figure 12. Le flash, déclenché par l'appareil, éclaire un phototransistor chargé par une résistance de 68 kS2 dans son émetteur. Au moment du déclenchement de l'appareil, l'impulsion de tension recueillie aux bornes de cette résistance et appliquée sur rentrée du canal 1 provoque le départ de la base de temps. L'oscillo-gramme photographié traduit alors les variations, dans le temps, de l'intensité lumineuse délivrée par le flash, La

photo-Fig. 17. - Le passage du commutateur sur la position « delay », ramène alors ce point à gau-che de l'écran.

Fig. 18, - Maintenant, en augmentant la vitesse de balayage, on peut agrandir très for-tement le détail désiré.

, ....

Fig. 19

graphie a été prise avec une sensibilité verticale de 1

vi

cm

(compte tenu de la sonde réductrice) et une vitesse de balayage de 200 nsl cm.

Il reste enfin, dans la base de temps, le potentiomètre

« Hold-Off» (12). Il se révèle surtout utile pour l'observation de trains d'impulsions, ou de signaux tone-burst, pour les-quels une stabilisation satisfai-sante n'est pas possible, même après réglage du seuil. Le réglage « Hold-Off » agit alors par inhibition, sur le départ de chaque balayage.

La base de temps