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Création de notre premier projet

Dans le document LA PROGRAMMATION DES PIC® (Page 34-41)

5. Les débuts avec MPLAB®

5.2 Création de notre premier projet

Vous pouvez maintenant lancer MPLAB® IDE à partir du menu démarrer ou de l’icône de votre bureau, si vous en avez accepté l’installation. Après quelques instants, vous vous retrouvez avec un écran vide avec menu et barres d’outils. S’il y a des fenêtres ouvertes dans le bureau de MPLAB® 6, fermez-les toutes, ainsi vous saurez comment les rouvrir, et tout le monde débutera avec la même configuration.

MPLAB® est un logiciel qui est construit sur la notion de projets. Un projet permet de mémoriser tout l’environnement de travail nécessaire à la construction d’un …. projet. Il vous permettra de rétablir tout votre environnement de travail lorsque vous le sélectionnerez.

MPLAB® 6 dispose d’un « wizard » (assistant) pour la création des projets, qui vous permet d’en créer automatiquement de nouveaux. Cependant, afin de vous permettre de localiser les principales options des projets, je ne m’en servirai pas dans ce petit tutorial. Si par la suite vous désirez l’utiliser, il se sélectionne à l’aide du menu « project->wizard »

Allez dans le menu « Project » et sélectionnez « new… ». La fenêtre qui s’ouvre vous permet d’introduire le nom du projet et le répertoire de travail du dit projet. Pour le répertoire, vous disposez du bouton « browser » qui vous permet de pointer sur le bon répertoire sans risque de vous tromper.

Entrez « essai1 » comme nom de votre nouveau projet, et sélectionnez le répertoire dans lequel vous avez placé votre fichier maquette et votre fichier essai1.asm. J’ai nommé le fichier asm de façon identique au projet, mais ce n’est nullement obligatoire.

Une fois le bouton <OK> pressé, une nouvelle fenêtre apparaît dans le coin supérieur gauche du bureau de MPLAB® IDE.

Dans cette fenêtre, vous voyez le nom de votre projet (essai1.mcp), ainsi que les fichiers liés à celui-ci. Pour l’instant, vous n’en avez aucun, c’est normal.

Nous allons commencer à préciser les paramètres importants de notre projet, et tout d’abord le type de PIC® que nous allons utiliser. Sélectionner le menu « configure->select device », une fenêtre apparaît pour vous proposer le choix du PIC®. Notez que par défaut, Microchip® vous propose un PIC® de la famille 18F, promotion de nouveau produit oblige… Sélectionnez le PIC16F84 (si vous choisissez PIC16F84A, modifiez toutes les références au PIC16F84 dans tous les fichiers source utilisés : c’est cependant inutile)

La fenêtre vous montre alors, à l’aide de leds vertes ou rouges quels outils sont supportés par le PIC® sélectionné. Vous voyez donc que le simulateur intégré (MPLAB® SIM) fonctionne avec ce PIC®, et ainsi de même pour les autres outils de développement disponibles chez Microchip®. Une fois cliqué <OK>, la fenêtre se referme.

Nous allons maintenant préciser quel langage nous allons utiliser, sachant que nous travaillons en langage d’assemblage, mais que différents assembleur/compilateurs sont proposés par Microchip® et d’autres sociétés. Sélectionnez le menu « project -> Select langage toolsuite ». Dans la fenêtre qui s’ouvre, sélectionnez dans le menu déroulant : « Microchip MPASM® toolsuite ». MPASM® est en effet l’assembleur par défaut de Microchip®.

Dans les fenêtres inférieures, vous voyez le nom des exécutables utilisés par MPASM®, ne vous en préoccupez pas. Cliquez <OK> pour fermer la fenêtre.

Il nous faut maintenant indiquer à MPASM® quel est notre ou nos fichiers source(s). Ceci s’effectue dans la fenêtre « essai1.mcw » qui est restée ouverte dans le coin supérieur gauche. Pour ajouter un fichier source, c’est très simple : cliquez avec le bouton droit sur « source files », puis sélectionnez « Add ». Une fois sélectionné le fichier, le nom de celui-ci apparaît dans l’arborescence. Notez que MPLAB® pointe par défaut sur votre répertoire de travail, précédemment choisi.

Ici, il est important de bien comprendre que le fichier source choisi sera celui qui sera assemblé (ou compilé si vous utilisez un autre langage). Autrement dit, si dans ce fichier se trouve une instruction « include » qui inclut un autre fichier, vous ne devez pas le sélectionner en supplément, il sera joint au projet au moment de l’assemblage.

Par contre, si vous désirez assembler simultanément deux fichiers, et que votre premier fichier ne fait pas référence au second, alors vous devez ajouter ce fichier à l’arborescence.

Tous nos projets ne nécessiteront d’ajouter qu’un seul fichier. Si votre projet nécessite un ou plusieurs fichier(s) supplémentaire(s), la directive « include » sera ajoutée au fichier source afin que l’assembleur intègre automatiquement ce ou ces autre(s) fichier(s).

Vous n’avez besoin de rien d’autre, les autres éléments de l’arborescence ne sont pas nécessaires pour un projet en langage d’assemblage du type dont nous allons parler.

Il nous reste un élément important à préciser, celui du système de numération utilisé par défaut. Sélectionnez le menu : « Project -> build options -> project ». Une fenêtre s’ouvre.

Comme nous avons décidé de numéroter l’hexadécimal sous la forme 0x, et le binaire sous la forme B’’. Tout nombre sans préfixe sera considéré comme décimal. Cochez donc la case « Decimal ». Ne touchez pas aux autres options, vous les utiliserez peut-être lorsque vous serez devenus un « pro » et que vous voudrez adapter certains paramètres. A ce moment, leur rôle vous semblera clair.

Afin d’éviter tout oubli, je vous conseille cependant de toujours placer un préfixe devant vos nombres, ceci vous évitera bien des déboires. Utilisez par exemple les syntaxes suivantes :

0x10, H’10’, ou 10h : notations hexadécimales B’00010000’ : notation binaire

D’16 ‘ : notation décimale

.16 : autre notation décimale (n’oubliez pas le « . »)

Un nombre écrit sans préfixe sera interprété selon le paramètre précédemment décrit, et donc risque de poser problème si vous intégrez votre fichier dans un autre

Si, cependant, vous préférez utiliser un préfixe par défaut, signalez-le dans vos fichiers sources à l’aide de la directive radix, comme par exemple :

radix dec ; on travaille en décimal par défaut

Cette directive supplante le choix fait dans MPLAB, et donc votre fichier fonctionnera correctement quel que soit la configuration de MPLAB et donc chez tous ceux qui vont assembler votre fichier. Cette directive ne peut pas se trouver en première colonne, placez un espace ou une tabulation devant le terme « radix ».

Maintenant, MPASM® est prêt à assembler votre programme. Mais, allez-vous me dire, il n’y a toujours rien à l’écran !

Effectivement, MPASM® ne se préoccupe pas des fichiers affichés à l’écran, seuls comptent le fichier inscrit dans l’arborescence et les fichiers inclus à partir de ce fichier.

Vous pouvez avoir autant de fichiers que vous voulez sur l’écran, ou ne pas en avoir du tout. MPLAB® s’en moque. Par contre, tous les fichiers ouverts lors de la sauvegarde de votre projet seront automatiquement rouverts lors de la prochaine ouverture du projet, même s’ils ne servent à rien. Cette propriété est pratique pour faire des copier/coller à partir d’un autre fichier ou pour voir tout en programmant ce qu’un autre a bien pu faire.

Bien entendu, nous allons afficher notre fichier source, pour voir ce qu’il contient. La méthode la plus simple est de double-cliquer sur son nom dans l’arborescence de la fenêtre essai1.mcw. Faites-le. Voici votre fichier de départ ouvert. Mettez-le à la taille appropriée en lui faisant occuper la moitié gauche de l’écran si vous manquez de place (vous n’aurez plus besoin de fenêtre du projet, vous pouvez la masquer ou la réduire).

Pour ouvrir un fichier qui n’est pas inclus dans l’arborescence, utilisez le menu « file->open » ou l’icône d’ouverture dans la barre d’outils.

Si vous voulez que vos écrans ressemblent au mien, changez la police de l’éditeur. Pour ceci, sélectionnez « Edit -> properties », puis l’onglet « text ». Ensuite, un clic sur le bouton «Select font… » vous permettra de choisir la police de caractères : « Courier New » de style « Standard » et d’imposer une taille de « 9 ».

Pour ceux que ça intéresse, je travaille sur un moniteur 22 pouces, et ma résolution est de 1680 X 1050, ça vous indique les proportions. Vérifiez également dans l’onglet « Tabs » que la longueur de la tabulation est fixée à 4 (« size » sur MPLAB® >7.5). Au besoin, modifiez-la.

Votre fichier asm est maintenant affiché à l’écran. Notez pour ceux qui viennent de MPLAB® 5 que la gestion des tabulations est différente sur MPLAB® 5 et MPLAB® 6, ce qui signifie que les mises en page d’un fichier écrit sur MPLAB® 5 ne seront plus respectées lors du passage à MPLAB® 6. J’ai donc modifié tous les fichiers en conséquence. Ceux qui disposent de la version précédente ont intérêt à utiliser les nouveaux fichiers.

Pour ceux qui viennent de MPLAB® 5, vous constatez que MPLAB® 6 est plus simple à manipuler, ceci va encore plus se confirmer lorsque nous verrons le simulateur.

Nous allons maintenant examiner ce fichier d’un peu plus près.

Dans le document LA PROGRAMMATION DES PIC® (Page 34-41)