gicale.
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Chacun des lipomes est gros comme un œuf de poule environ,
adhérant à la peau, peu mobile surle plan osseux.
Ilssontexactement situés en arrière des apophyses mastoïdes.
Le maladeestopéré deux joursaprès son entrée à l'hôpital. Chacun
deslipomesestdépourvu de capsulepropre etadhèreen un des points
à la peau, mais surtout au périoste sous-jacent. Les limites de la
tumeursont maldéfinies, lelipome envoyantauloin plusieurs prolon¬
gements. La dissectionen est laborieuseà cause de cettediffusion et
de l'hémorragieabondante qui se produit, les parties voisines étant
trèsvasculaires.
La consistance dulipome est rénitente; il estparcouru par de nom¬
breuses travées fibreuses.
L'opération eut des suites heureuses, et le malade put sortir de l'hôpital huit jours après.
Remarque. — Il existeune autreobservation symétrique de
la région mastoïdienne de Lûcke, in Laskarides, I. D. zu
Strassburg, 1878 (obs. VIII). Nous n'avons pu nous procurer
cetravail.
OBSERVATION XLIV
Seerig. — Geschichte einer sehrgrossen Steatomsam lliriterliaupteeines2 1/2 jâhrigen Kindes. Magazin der gesammten Heilkunde. Berlin, 1836.
Un enfant de deux ans et demi avait une tumeur congénitale de la
grosseur d'un pois dans la région occipitale et cette tumeurs'accrut
trèsrapidement. Il est possible queles cautérisations, par lesquelles
l'enfant fut traitépendant sapremièreannée, aient activé son dévelop¬
pement.
Actuellement la tumeur possède un volume égal à la tête d'un
fœtus à terme et s'étend sur toute la région occipitale, enbasjusqu'à
la nuque, sur les côtés jusqu'au dessus des oreilles. A la palpation
elle donne la sensation d'un sac bourré de laine. En deux endroits cependant, la fluctuation est distincte et, à la partie inférieure du
crâne, on perçoit despulsations biendistinctes.
A gauche, la tumeur est mobile sur sa base; mais à droite, à la
réunion de l'occipal et du pariétal, non seulement elle est immobile,
mais encore elle se prolonge entre les deux os dont les bords font
saillieautour du pédicule. L'enfant estbien développé physiquement
et intellectuellement.
La tumeur se laissa enlever rapidement et facilement avec le bistouri, ainsi que la partie du péricrâne sur laquelle elle était implantée.
La perte de sang fut insignifiante et la plaie guérit par seconde
intention en quatre semaines. La tumeur était formée d'une masse blanche, d'un aspect lardacé et était entourée d'une enveloppe conjonctive qui la pénétrait etla divisaiten lobules.
L'examen faisait supposer que la tumeur était sous-aponévrotique.
L'opération confirma le diagnostic.
OBSERVATION XLV West. —Lâncet,\875.
La tumeur qui siégeait à l'occiput eut tout d'abord les caractères
d'une encéphalocèle et ne se compliqua que tardivement de lipome.
A la naissance, elle était grosse comme une orange, complètement transparente, nettement fluctuante. Elle se tendait lors des éris de
l'enfant et diminuait pendant son somnjeil. Deux ponctions faites
à six et à huit semaines donnèrent ensemble six onces de sérosité claire. La seconde fut suivie d'une fièvre violente et la sérosité ne se
reproduisit plus. La tumeur prit une consistance de plus en plus
ferme; elle cessade fluctueretde changer de volume lors des cris de
l'enfant. Mais il survint une hydrocéphalie à laquelle succombait le
malade à un an etdemi. La tumeur était grosse comme un œuf; elle
étaitformée de tissu graisseux contenantdans son intérieur unepetite
cavité sans communicationavecla cavitécrânienne. Au dessous d'elle
se trouvait surla ligne médiane del'occipital un orifice fermépar une bandefibreuse.
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OBSERVATION XLVI
Larger.—De l'exencéphale(encéphalocèle congénitale). Archives générales de médecine, 1877.
Dans ce cas le lipome n'était pas superposé mais accolé à l'encé-phalocèle. La petite malade, une nouvelle-née, portait à la région occipitale deux tumeurs : 1° une énorme hydrencéphalocèle occipitale supérieure, aussi grosse que la tête, entourée d'une collerette de
cheveux serréset longs; 2° au dessous d'elle, unetumeur plus consis¬
tante, très mobile, du volume d'une olive et séparée de la première
par la protubérance occipitale. Cette dernière tumeur était un lipome
contenant dans son intérieur un kyste de la grosseur d'un petit pois
et siégeant sur une perforation crânienne du calibre d'une sonde
cannelée.
OBSERVATION XLVII
Heinecke. — Die chirurgischen Krankheiten des Kopfes. Deutsche Chirurgie, 1882.
. Ce chirurgien a enlevé à un jeune homme de dix-huit ans une tumeurde la région occipitale dont l'origine remontait à la première
enfance.
Elle avait le volume du poing et adhéraittrès étroitementà la partie
inférieure de l'occipital. Cette adhérence, la forme de latumeur etson
siègelui donnaientune grande ressemblance avec uneencéphalocèle.
L'opération démontraqu'ils'agissait d'un lipome placé sousl'épicrâne.
Elle était fixée à la partie gauche de l'occipital, assez près de la ligne médiane. Onen trouvera le dessin dans le mémoiredeChipault.
OBSERVATION XLVIII
Bland Sutton. — Medico-cliir. Transactions, 1885.
Bland Sutton mentionneunepièce du Musée de Middlesex-Hospital
constituée par unlipome situé au dessousdu muscle occipito-frontal.
Mais cette simple note n'indique ni la région du crâne où siégeait la tumeur, ni l'originecongénitale ouacquise.
Nous la plaçons, d'après lemémoire de
Ghipault,
avecles tumeurs
siégeantsur l'occipital, n'ayant pu nous procurer
l'observation origi¬
nale.
OBSERVATION XLIX
Chipault. — Médecine moderne,1895, et Travauxde Neurologie chirurgicale, 1896.
Huitjoursaprès l'opération précédente, onnous