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Liste des tableaux

D- Faible absentéisme et de roulement 1- Compétence Variété

II. Partie pratique

4.5. Procédure expérimentale

4.5.4. Corrélations des mesures

Afin de relier les mesures quantitatives recueillies lors de la compagne de mesures in situ, sous les différentes configurations lumineuses de la salle avec les évaluations subjectives des usagers recueillies grâce aux questionnaires. Nous avons eu recours à une analyse statistique à l’aide du logiciel spécialisé (SPSS 24.0), plusieurs analyses statistiques ont été menées par ce dernier dont : Une analyse de fiabilité des questions posées, ainsi que l’échelle utilisée, etc. La procédure détaillée a été expliquée dans le chapitre 8 (voir chapitre 8 4. Procédure de l’analyse des données).

Conclusion

Comme nous l’avons évoqué précédemment dans ce chapitre, afin de mesurer la qualité visuelle d’une ambiance lumineuse donnée, qu’il est impératif dans un premier temps de quantifier les grandeurs lumineuses physiques de l’environnement visuel présent sur le champ visuel, avant d’étudier l’influence physiologique et psychologique sur les usagers de l’espace architectural et d’une manière plus spécifique dans la salle de dessin assisté par ordinateur, car elle est caractérisée par l’exercice de plusieurs tâches lumineuses à l’intérieur. Dans la majorité de ces activités sont conditionnées par des écrans numériques auto-enluminés. Dans ce chapitre nous avons exposé la méthodologie adoptée à notre travail de recherche étape par étape, qui commencent par la compagne de mesure in situ, jusqu’aux corrélations des variables quantitatives avec celle qualitatives.

En montrant d’une part les enjeux de l’éclairage à l’intérieur des espaces et d’autre part le rôle que peut jouer la méthodologie dans l’évaluation qualitative de la lumière à l’intérieur de l’espace architectural, nous avons répondu à la problématique qui se pose au début : Sur quelle méthodologie adaptée à notre travail de recherche afin de mesurer les interactions entre l’homme, ‘usagers de l’espace’ et l’environnement lumineux physique qui l’entoure ?. Une fois que nous avons choisi quelle méthodologie adopter, nous allons répondre à la seconde question qui est liée aux critères, quelles sont les critères objectifs mesurables ? Là aussi comme on la mentionnée plus haut dans ce chapitre, il n’existe pas de méthode commune ou de critères, qui sont largement acceptés et adoptés par les chercheurs dans le domaine d’éclairage des espaces architecturaux. Il nous appartiendra donc de faire une analyse critique des critères mesurables de l’ambiance lumineuse et des critères subjectifs ‘émotions des usagers’, afin de sélectionner ceux dont la mesure nous semble pertinente. Et que l’analyse statistique proposé dans la dernière partie de la méthodologie de notre travail va infirmer ou confirmer. Une fois les critères pertinents sélectionnés, on fait appel une second fois à l’outil statistique afin de corréler les deux critères ensemble, c’est à dire corréler des grandeurs photométriques avec les évaluations qualitatives et donner à chaque émotion qualitative une échelle numérique correspondante. Si toutefois il existe une corrélation significative entre les deux critères et à la fin nous procèderont à la représentation des émotions avec une échelle numérique correspondante sur un schéma synthétique qui représente le champ visuel humain, ce dernier représentera une synthèse globale de notre travail de recherche sous forme de modèle, qui représente à la fois le type de l’ambiance lumineuse, avec des échelles des grandeurs photométriques qui caractérisent cette ambiance lumineuse.

Références

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Daich, s. (2011). Simulation et optimisation du systéme light shelf sous des conditions climatiques spécifiques, Cas de la ville de Biskra. Biskra: Université Mohamed Khider Biskra.

Davis, R. G. (2006). Cognitive and perceptual factors in lighted architectural environments. Colorado:

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Pélegrin-Genel, E. (1994). L'Angoisse de la plante verte sur le coin du bureau. ESF éd.

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Yin, H. (2011). Glare studies: Comparison of three glare indices, HDR imaging and measured values.

California: University of Southern California.

IBM Corp. Released 2016. IBM SPSS Statistics for Windows, Version 24.0. Armonk, NY: IBM Corp.

Chapitre 05

Introduction

Les occupants des salles de classes des établissements universitaires contemporains, salles informatiques, salle de dessin assisté par ordinateur, passent beaucoup de temps à travailler sur des tâches verticales (moniteurs d'ordinateur - vision de data show) plutôt que sur des tâches horizontales sur papier (salles de classes classiques). Par conséquent, il est beaucoup plus raisonnable et plus intéressant, d’orienter les investigations vers les différents paramètres lumineux présents sur le champ visuel vertical qu’horizontal de l’usager de la salle de classe, il est aussi important, de penser que les préférences des occupants sont mieux prédits par les schémas de luminance dans le champ visuel vertical que par l'illumination horizontale. Par conséquent, des mesures précises d’éclairement et de restitutions lumineuses, sur les deux champs visuels (vertical et horizontal), on mettra l’accent sur le champ vertical, (comme on l’a expliqué plus haut), couplé en même temps avec des mesures de la répartition de l’éclairage dans l’ensemble de la salle. Pouvons-nous fournir des informations très intéressantes et très précises sur la répartition des paramètres physiques lumineux, dans la salle, ces dernières vont être exploités plus tard (chapitre 07) pour être conjugués à la sensation de l’usager dans l’espace, dans les différentes positions (postes), cette conjugaison des deux facteurs, nous aidera à mieux comprendre la relation qui existe et l’interaction entre l’usager de la salle de classe et son environnement lumineux. Et à partir de cela, on peut améliorer la satisfaction des utilisateurs. L’objectif de ce chapitre est dans un premier temps, de faire ressortir les normes recommandées par les différents organismes d’éclairage, standards internationaux, ou aussi des recherches précédentes menées sur l’éclairage des postes informatiques et les tâches visuelles sur écran. Ensuite nous allons mesurer les paramètres physiques ressortis dans le travail (Enrech Xena, 1999) Méthodologie des ambiances lumineuses, qui sont : 1) Le niveau d’éclairement : sur papier, sur clavier et l’éclairement mesuré au niveau des yeux des usagers.

2) Le contraste et le rapport de luminance entre : l’écran, papier et le tableau, contraste entre les deux champs visuels (Ergorama / Panorama). Ces paramètres ont été mesurés sur les 30 postes de travail, pour les quatre configurations ; la configuration 01, c’est la configuration avec rideaux, la configuration 02, c’est la configuration avec film protecteur, la configuration 03, c’est la configuration sans aucune protection, la configuration 04, c’est celle sans aucune protection et sans éclairage artificiel. On tient à rappeler que dans les trois configurations précédentes, c’est des configurations avec éclairage artificiel (ON). Ce qui nous donne un total de 120 positions sous différentes conditions d’éclairage, la simulation s’est déroulée sous les conditions de ciel spécifique de Biskra (DAICH, 2011), pour plus d’informations (voir chapitre 03).