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Conditions du Berger de la commune de Cheyres

Dans le document BANQUE D'ÉPARGNE ET DE PRÊTS (Page 136-139)

Nous reproduisons ci-après, dans son texte original, le cahier des charges imposé à son berger par la com-mune de Cheyres en 1786. Ce document assez curieux nous a été communiqué par M. Max de Techtermann il y a déjà un certain nombre d'années. Nous en res-pectons autant que possible l'orthographe et les particu-larités linguistiques.

Sansuit les Conditions pour le Berger de l'an 1786, Premièrement, Le Berger Sera tenu de garder les vaches de Chaque particulier qui les maitront Sous la

^verge du Berger pour i qt par années, de même pour les menues bêtes à l'exeption que les petits Cochons qui viendront avant la St-Jean et qui seront mi Sous la verge du berge, il ne devront payer au berger que i qt pour deux, et ceux d'après la St-Jean il payeron i qt pour quatre, cela moitié bléd moitié a voine, ensuite il gar-dera les brebis de chaque particulier pour le prix de 3 Crt. par chaque brebis et agneau quiviendrortt avant la St-Jean, et le Berger sera tenu de crier devant les maisons de Chaque particulier en ramasant Ses troupeau, afin que les particulier puisent l'entandre et en tems de fenaison et moison les particuliers Seront en Campagne il maitra Chaque^ bêtes dehor d'Ecury, et il les mènera petre trois jour dun Coté trois jour dun autre, est le Berger Sera tenu de rendre Ses troupeau dans le village, S'il en manque quelques unes que quelque particuUers les lui aile demander, le Berger Sera tenu de les aller rechercher San Contredit, est le Berger obbeira au

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verneur de l'honnorable Commune quand il iuy parlera au nom d'icelle. Le Berger il percevra la Charbona et la Cquferta Comme du passé Comme aussi le lay de la St-Jean aussi le pain des Sept bonnes fêtes ci après dé-noncées premièrement a l'anonciation vierge Marie le 25'"^ mars, a Paque le flon qui Sera Compris pour une des sept bonne fêtes ensuite a la Sansion a la Pentecôte et a la Somption notre Dame et Nativité Notre Dama et a la Tou S' Le Berger parcevra un gevi par chaque particulier En Suite le Berger Sera tenu au printems de ramaser Ses troupeau pour les mener paitre au Soleil levant lors que le tems le permettra et en été plus malin Si le tems le permet, au premier jour de may il Comen-cera a amené Ses troupeau a merena a dix heures du

matin et les rapellera a deux heure après midi et le Berger Sera responsable des bêtes de Chaque particulier lorsqu'il Seront Sous Sa garde, bien en entendu que le berger en faisant voir de quel manière tel accidant et arrivé le Susdit berger aura Ses raison Saurce et de plus le Berger Sera responsable des domage et perte que les troupeau pouront faire tant au prés que aux graines S'il vient a lâcher les menues bêtes La Comune gardera Sa portion de graine Come a l'ordinaire et le Berger gardera les fin ou la Comune les indiquera. Finalement le Berger donnera-Caution au Contentement de l'honnorable Com-mune. Ce i6"= octobre 1786.

L'honorable Commune at approuvé les présante Con-dition après la l'Ëture faite, ConCon-dition que les petit Cochon qui viendront après la S' Michel ne payeront rien au berger, et le berger logera à l'Ecole. '

L'honorable comune a passé par son plus que les bêtes que par maleur vindron a défaillir dans lannée ne paiéron au berger qua rates de tems.

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L'honorable Commune a passer par son plus que dor anvanst le Berger ne pouras garder que quatre brebis est Sont Suivans sil en nonst et ne point garder de chèvre sant le Consantement de Lhonorables Commune.

L'honorables Commune a passé par son plus que dorénavant que le Rafflont du berge à la finition de sont tems Restera aux profit diselle fait et passez a Cheyres 5""^ 9bre 1798.

Le Cinq 9bre 1808 La Commune a deLibérér par sont plus quelle donnerat a Lavenir six Chart de bois au berger [par année pour Son Chauffage ainsi fait le Jour et ans premis.

Plus le berge est obligé d'amener les troupeaux a merenaz Jurqua La S' Michel, Il lui et deffandu de mener Les troupeaux ensemble dans la même fin Sans la per-mission de la Comune, ainsi passé comme devant.

Le berge Jouira du plantage des Contaz que la Com-mune lui démarquerat.

A u t é l é p h o n e

^ Es-tu là ma chère Joséphine? demande le fiancé.

— Oui c'est moi, mon chéri, mon Charles.

— Je voudrais être près de toi, sais-tu ce que je ferais?

Ici intervient un enchevêtrement de conversations et quand le calme se rétablit, Joséphine entend distinctement :

' On lui attachera fortement la jambe droite de devant, on lui ouvrira le museau et on y versera deux litres de tisane de camorpille tiède.

Naturellement les fiançailles sont rompues, mais quelque temps après tin charretier en était encore à se demander pourquoi son patron lui disait par téléphone de passer son bras autour du cou de so;>

cheval malade et de lui murmurer à l'oreille des mots d'amour.

Z'lf!'.TS'^fi--,J^^,J

Dans le document BANQUE D'ÉPARGNE ET DE PRÊTS (Page 136-139)